L'Aïd Al Adha sera célébré le samedi 7 juin
Le ministère des Habous et des Affaires islamiques a indiqué que le 1er Dou Al Hijja 1446 de l’Hégire tombera le jeudi 29 mai 2025, et que l’Aïd Al Adha sera célébré le samedi 7 juin 2025. Cette annonce fait suite à la non-observation du croissant lunaire le mardi 27 mai, entraînant ainsi la complétion du mois de Dou Al Qiida à 30 jours.
Par ailleurs, dans son communiqué, le ministère a également formulé des prières pour SM le Roi Mohammed VI, la Famille royale, le peuple marocain et l’ensemble de la communauté musulmane.
Dialogue social : Sekkouri enclenche la réforme du statut de l’inspection du travail
Un nouveau round de dialogue social s’est tenu mardi à Rabat au sein du ministère de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, sous la présidence du ministre Younes Sekkouri. Cette session s’inscrit dans le cadre du dialogue social sectoriel, en application de la circulaire du Chef du gouvernement relative à la tenue périodique de ces concertations.
Le ministre a réaffirmé sa volonté de réviser le statut du corps de l’inspection du travail avant la prochaine session du dialogue central. Une commission mixte, regroupant représentants de l’administration et des syndicats les plus représentatifs, a été créée pour finaliser un projet de décret dans un délai de quatre semaines, sur la base des grandes lignes débattues.
Les syndicats ont salué l’approche participative adoptée ainsi que l’engagement du ministère à améliorer les conditions professionnelles des fonctionnaires. Ce processus traduit une volonté commune d’institutionnaliser le dialogue sectoriel et d’accompagner les réformes en cours dans le domaine de l’emploi.
M.Ba.
Informel : moins de poids, plus de valeur
Le secteur informel a vu sa contribution à la production nationale hors agriculture et administration publique reculer à 10,9 % en 2023, contre 15 % en 2014, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).
Malgré une progression en valeur absolue (+22,3 % à 226,3 MMDH), sa part relative diminue. Le chiffre d’affaires annuel atteint 526,9 MMDH (+28,7 % sur neuf ans), pour une croissance annuelle modérée (2,6 %). En valeur ajoutée, le secteur pèse désormais 13,6 % de l’économie nationale hors agriculture et administration publique. Le commerce reste dominant mais perd du terrain (30 % en 2023 contre 34,7 % en 2014), au profit des services (24 %) et du BTP (18,4 %)
Dans l’industrie, l’alimentaire prend le pas sur le textile. Le secteur informel reste largement autocentré, mais ses échanges avec le secteur formel progressent significativement.
M.Ba.
UPI : quand la débrouille devient un moteur économique
La contrainte économique reste la principale motivation à la création d’unités de production informelles (UPI), selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). L’enquête nationale 2023/2024 révèle que 68,3 % des UPI sont créées par nécessité, un taux encore plus élevé chez les femmes (71,9 %). Ces dernières cumulent souvent leur activité avec des responsabilités familiales, ce qui complique davantage leur parcours entrepreneurial. Par ailleurs, la majorité des chefs d’UPI étaient déjà actifs avant de lancer leur propre activité, avec une présence masculine plus marquée dans les secteurs comme le BTP.
Le financement de ces unités repose très largement sur les fonds propres (91 % pour le fonctionnement quotidien), l’accès au crédit bancaire étant quasi inexistant (seulement 1,1 % y ont recours). La plupart des chefs d’UPI préfèrent éviter l’endettement ou y renoncent en raison de garanties trop élevées ou de statuts juridiques inadaptés. De plus, seulement 2,1 % disposent d’un compte bancaire dédié à leur activité. L’autofinancement reste donc la norme, avec très peu de soutien externe formel.
En termes d’emploi, le secteur informel représentait 33,1 % de l’emploi non agricole en 2023, en recul par rapport à 2014. Cette baisse est notable dans l’industrie et les services, tandis que le commerce et le BTP enregistrent une légère hausse. En volume, le nombre d’emplois informels a toutefois augmenté pour atteindre 2,53 millions. Le commerce reste le principal pourvoyeur d’emplois (44,1 %), suivi des services (28,7 %). Le salariat y est peu développé (10,4 %), souvent informel et sans contrat, majoritairement obtenu via des relations personnelles.
M.Ba.
Explosion du secteur informel : plus de 2 millions d’unités de production
Le secteur informel marocain comptait environ 2,03 millions d’unités de production informelles (UPI) en 2023, en hausse de plus de 353.000 unités par rapport à 2014, selon l'enquête du HCP. Cette progression s'est concentrée en milieu urbain (77,3 %), notamment dans la région de Casablanca-Settat. Le commerce reste l'activité dominante (47 % des UPI), bien que les services (28,3 %) et le BTP (11,6 %) gagnent en importance. Les UPI sont principalement de très petite taille, 85,5 % n’employant qu’une seule personne.
Les conditions d’exercice sont souvent précaires : plus de la moitié des UPI n'ont pas de local fixe, et certaines opèrent à domicile. Le manque de moyens financiers (42,9 %) ou la nature de l’activité (42,5 %) expliquent majoritairement l'absence de locaux. L'accès aux infrastructures de base reste inégal : si 94 % des UPI disposant d’un local ont l’électricité, seuls 46 % ont l’eau potable et 41 % un accès à Internet. Les plus grandes unités sont mieux équipées, tandis que les micro-unités restent vulnérables.
L’enquête révèle également la faiblesse de l’enregistrement administratif : seuls 14,2 % des UPI sont inscrites à la taxe professionnelle et moins de 2 % bénéficient du statut d’auto-entrepreneur. Le secteur du commerce et de l’industrie sont les mieux structurés, à l’inverse du BTP.
Le HCP note enfin des évolutions sociologiques : recul de la présence féminine à la tête des UPI (7,6 % en 2023 contre 8,8 % en 2014), vieillissement des dirigeants (âge moyen de 45 ans) et amélioration générale de leur niveau d’instruction.
M.Ba.
Tanger Med améliore ses indicateurs
Tanger Med Port Authority (TMPA) a enregistré des indicateurs en croissance au titre du 1er trimestre. Le chiffre d'affaires a atteint 1,12 milliard de DH contre 1,02 milliard de DH un an auparavant, soit une hausse de 9,2% en glissement annuel. Au total, les marchandises traitées par la plateforme portuaire se sont établies à 37,6 millions de tonnes à fin mars 2025 (+13,4% par rapport à la même période de l’année dernière).
Les investissements réalisés à fin mars 2025 s’élèvent à 136 millions de DH et portent sur les infrastructures, les voiries, les réseaux divers et l'IT. TMPA affiche, par ailleurs, des dettes de financement de 9,1 milliards de dirhams, en légère baisse de 1,7% par rapport à fin 2024.
Au 1er trimestre, de nouveaux services maritimes ont été lancés (PTX, opéré par Hapag-Lloyd, BMS, opéré par Arkas Line, XMX, opéré par Hapag-Lloyd et Arkas). S'ajoutent à cela le démarrage de la coopération Gemini au port Tanger Med, le lancement d'une nouvelle ligne dédiée au transport de marchandises entre le port Tanger Med et le port de Huelva ainsi que l'acquisition de deux nouveaux remorqueurs opérés par Boluda. Le port a également accueilli de nouvelles installations dans la plateforme logistique Medhub : Vectorys, spécialisé dans transport et la logistique en Afrique du Nord et Faster Logistics, qui opère dans les solutions logistiques pour les secteurs de l’automobile, du textile et de l’aéronautique.
E.M.G.
Prix de la presse parlementaire : le 31 mai, dernier délai pour le dépôt des candidatures
La date limite de dépôt des candidatures pour la 5ᵉ édition du Prix de la presse parlementaire 2025 est fixée au 31 mai. Ce prix, initié par les deux Chambres du Parlement, a pour objectif de mettre en lumière les journalistes marocains ayant contribué au rayonnement de l’action parlementaire et à la promotion de la participation politique.
Il comprend plusieurs catégories : carrière journalistique, presse écrite, presse électronique, presse audiovisuelle (audio et visuelle) ainsi que photographie.
Par ailleurs, le concours est ouvert aux journalistes marocains titulaires de la carte de presse 2025, n’ayant pas été lauréats lors de l’édition précédente, qu’ils participent individuellement ou en équipe.
A noter que les travaux soumis doivent avoir été publiés ou diffusés entre le 1er janvier 2024 et le 31 mai 2025, et doivent être envoyés en six exemplaires au siège du Parlement ou transmis par courrier électronique à l’adresse : prixpresse2025@parlement.ma.
Chariot lève 5,5 millions de dollars
La société britannique spécialisée dans les projets d'énergie éolienne, d'hydrogène vert et de gaz en Afrique, principalement au Maroc et en Mauritanie, a annoncé, mardi, avoir levé 5,5 millions de dollars nets grâce au placement et à la souscription de 322,8 millions de nouvelles actions émises au prix unitaire de 1,4 penny.
Ce montant inclut 1 million de dollars souscrit par des administrateurs et des cadres dirigeants de la société, précise Chariot. L'opérateur britannique s'attend aussi à obtenir jusqu'à 1 million de dollars supplémentaire via une offre ouverte à ses actionnaires existants, à raison d'une nouvelle action pour 23 détenues. Cette opération permettra de « révéler la valeur actuellement sous-estimée au sein du groupe », a indiqué le DG de Chariot, Adonis Pouroulis.
Concrètement, Chariot devrait utiliser ces fonds pour « consolider sa participation dans ses activités Upstream et d'énergies renouvelables ». A noter que Chariot prévoit de scinder ces activités citées en deux entités indépendantes. Pour rappel, le britannique a repris récemment des intérêts gaziers offshore au Maroc, précédemment détenus par Energean PLC.
E.M.G.
Transition écologique: OCP et SACE signent un financement vert de 365 M€
Le Groupe OCP et SACE, groupe public italien de finance et d’assurance, ont signé un accord de financement vert de 365 millions d’euros. Ce financement est le premier du genre dans le cadre du Green Finance Framework d’OCP et marque également la première opération garantie au Maroc via la SACE Push Strategy. L’objectif est de soutenir la transition écologique du groupe marocain, tout en favorisant les exportations italiennes.
Le financement soutiendra le programme d’investissement vert de 13 milliards de dollars d’OCP sur la période 2023–2027. Ce plan vise l’autonomie hydrique grâce à l’utilisation exclusive d’eau non conventionnelle dès 2025, et une capacité de dessalement de 560 millions de m³ d’ici 2027. OCP ambitionne également une utilisation à 100% d’énergies renouvelables d’ici 2027, et la neutralité carbone complète d’ici 2040. L’accord va au-delà du simple financement. Il ouvre de nouvelles perspectives commerciales entre OCP et les fournisseurs italiens, grâce à des initiatives de mise en relation facilitées par SACE. La stratégie "Push" permet aux entreprises italiennes de s’implanter sur les marchés étrangers, en particulier en Afrique, dans le cadre du Plan Mattei. Les représentants des deux pays ont salué une coopération fructueuse.
L’ambassadeur d’Italie au Maroc, Armando Barucco, a souligné le renforcement des liens économiques, tandis que les responsables de SACE, OCP, BNP Paribas et Crédit Agricole CIB ont mis en avant l’innovation financière, la durabilité, et les retombées positives pour les deux économies.
M.Ba.
Sidérurgie mondiale sous tension : surcapacités, emploi, climat
La hausse rapide des surcapacités de production d'acier constitue une menace directe pour la stabilité du marché mondial de l’acier, ainsi que pour l’emploi et les ambitions de décarbonation, selon un rapport de l’OCDE publié mardi.
Le document, intitulé Perspectives de l’acier de l’OCDE 2025, appelle à une réaction urgente face aux politiques ayant permis cette expansion déséquilibrée, soulignant que, sans action, les marchés risquent de connaître une nouvelle dégradation de la concurrence.
D’après l’OCDE, les surcapacités devraient atteindre 721 millions de tonnes d’ici 2027, soit bien au-delà de la production actuelle des pays membres de l’Organisation. Ce déséquilibre est alimenté notamment par les subventions et interventions publiques dans des pays non membres, accentuant la pression sur les acteurs de l’OCDE.
Les conséquences sont multiples : rentabilité historiquement basse, pertes d’emplois évaluées à 113 000 entre 2013 et 2021, et ralentissement des efforts de décarbonation, avec une majorité des nouveaux investissements concentrés dans des installations fortement émettrices.
L’OCDE recommande trois axes de réponse : la suppression des aides publiques distorsives, une meilleure transparence sur les subventions, et une coopération internationale renforcée pour accélérer la transition vers des technologies plus propres et une industrie sidérurgique plus résiliente.
M.Ba.
FONZID II : 989 MDH pour booster les zones industrielles durables
Ce mardi à Rabat huit projets ont été retenus dans le cadre de la deuxième édition du Fonds des Zones Industrielles Durables FONZID II pour un montant global de 989 millions de dirhams dont 138 millions financés directement par le Fonds. L'objectif est de créer réhabiliter et étendre des zones industrielles selon des standards durables inclusifs et compétitifs répondant aux besoins des investisseurs et des territoires.
Les projets sélectionnés couvrent plusieurs régions avec la création de parcs à Oued Zem Ameur Taroudant et Khouribga la requalification des zones industrielles d’Ait Melloul et d’Ain Chkef ainsi que le développement d’une nouvelle zone à Mohammedia et la transformation d’un site en zone verte dans la région de Tanger Tétouan Al Hoceima.
Le FONZID II s’inscrit dans une démarche de renforcement de l’attractivité territoriale à travers des infrastructures industrielles modernes favorisant la création d’emplois durables et la transition vers une économie plus verte et compétitive.
M.Ba.
Émission BdT : le Trésor ouvre une nouvelle ligne à 20 ans à 3,4 %
La Direction du Trésor et des Finances Extérieures (DTFE) lance ce mardi une émission de bons du Trésor (BdT) à 26 semaines, 2 ans, 10 ans et 20 ans. Les taux nominaux annoncés sont de 2,65 % pour les BdT à 2 ans, 2,9 % pour ceux à 10 ans, et 3,4 % pour la nouvelle ligne à 20 ans.
Le règlement des titres souscrits est prévu pour le lundi suivant.
Fès : Trois millions de DH pour rénover le centre multiservices de la ZI d'Aïn Chkaf
C'est officiel. Le ministère de l’Industrie et du Commerce et la Chambre de commerce, d'industrie et de services (CCIS) de Fès-Meknès viennent de lancer la réhabilitation du centre multiservices de la zone industrielle Aïn Chkaf à Fès (ZIAC).
La convention relative à cette opération a été signée, ce mardi 27 mai 2025, au siège du ministère de l’Industrie et du Commerce à Rabat. Ce projet a obtenu le financement du Fonds des Zones Industrielles Durables (Fonzid), après approbation par l’assemblée générale de la CCIS de Fès-Meknès. La convention a été paraphée par Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, et Hamza Benabdallah, président de la CCIS de Fès-Meknès. Pour ses initiateurs, ce projet vise à rénover et équiper le bâtiment du centre multiservices afin de renforcer la valorisation de la ZIAC et de développer des services de qualité au profit des industriels et des travailleurs de la région.
Le futur centre proposera plusieurs installations dont des espaces d’exposition pour les produits des industriels de la zone, une crèche pour les enfants des travailleurs, un café-restaurant, une administration avec salle de formation et de réunion, et un siège pour l’association des industriels.
Le coût global du projet est estimé à 3,14 millions de DH, financé à parts égales par la Chambre de commerce, d’industrie et de services de Fès-Meknès et le Fonds Fonzid.
Y.S.A
Trésor : les levées reculent à 53,9 MMDH à fin avril 2025
Les levées brutes du Trésor marocain ont atteint 53,9 milliards de DH au cours des quatre premiers mois de 2025, en repli de 13,8% par rapport à la même période en 2024.
Cette baisse est principalement due à la forte baisse des levées à long terme (-51,2%). Cependant, les levées à moyen terme ont progressé de 21,7% (25,7 milliards de DH), et celles à court terme ont quadruplé pour atteindre 9,1 milliards de DH.
Les remboursements du Trésor ont également reculé de 19% à 32,3 milliards de DH, portant les levées nettes à 21,6 milliards de DH, soit 4,6% de moins sur un an.
L’encours des bons du Trésor s’est chiffré à 775,2 milliards de DH à fin avril, en légère baisse mensuelle (-0,6%) mais en hausse annuelle (+2,9%). Il reste dominé par les maturités longues (67,3%), suivies des maturités moyennes (30,7%) et courtes (1,9%).
Le volume des soumissions sur le marché des adjudications a diminué de 9,8% à 103,9 milliards de DH. Les soumissions à long terme ont fortement baissé (-38,1%), celles à moyen terme ont enregistré un repli modéré (-9,2%), tandis que celles à court terme ont fortement progressé (+83,6%).
Activité portuaire : le trafic commercial en hausse de 10,2% au T1-2025
La demande de liquidité des banques marocaines s’est atténuée en avril 2025, se situant en moyenne à 118,7 milliards de DH. En réponse, Bank Al-Maghrib a réduit le volume de ses interventions à 131,5 milliards de DH, contre 146,8 milliards en mars.
Ces opérations ont principalement porté sur des avances à 7 jours (50,6 milliards de DH), des pensions livrées (47,6 milliards de DH) et des prêts garantis destinés aux TPME (33,3 milliards de DH).
Parallèlement, les échanges interbancaires ont augmenté de 30,3% pour se chiffrer à 4,1 milliards de DH. Le taux interbancaire moyen pondéré au jour le jour s’est maintenu à 2,25%, en adéquation avec le nouveau taux directeur.
Pour ce qui est des taux débiteurs, le taux moyen global a reculé à 4,98%, soit une baisse de 10 points de base. Ce repli concerne uniquement les crédits de trésorerie (-26 pbs à 4,74%), tandis que les taux des crédits à l’immobilier, à l’équipement et à la consommation ont augmenté.
Banques : le besoin en liquidité s'allège en avril
Les ports marocains ont traité 60,8 millions de tonnes de marchandises au 1er trimestre 2025, en hausse de 10,2% par rapport à la même période en 2024.
Le trafic domestique a atteint 30,5 millions de tonnes (+7,7%) et le transbordement 30,3 millions de tonnes (+12,7%).
Le transbordement représente 49,9% du trafic global, suivi des importations (29,5%), exportations (16,4%), cabotage (3,6%) et soutage (0,6%). Les importations ont augmenté à 17,9 millions de tonnes (+2,8%), les exportations à 10 millions (+13,7%), le cabotage à 2,2 millions (+31,6%), tandis que le soutage a baissé (-7,1%).
Parmi les trafics stratégiques, on note une hausse des conteneurs (+10,5%), hydrocarbures importés (+7,2%), phosphates (+2,3%) et transport international routier (+7,1%). En revanche, baisse du charbon (-1,8%), des céréales (-22%) et des voitures neuves (-21%).
Le trafic passagers a augmenté de 3,9% (720.645 passagers), tandis que les croisières ont bondi de 46,9% (55.668 croisiéristes). Enfin, les débarquements de produits de la pêche ont chuté de 24,5% à 136.856 tonnes.
Jet Contractors lève 600 millions de DH
Jet Contractors a réalisé une émission obligataire ordinaire par placement privé de 600 millions de DH. Pour cette opération, ce sont Valoris Corporate Finance, Valoris Securities, Capital Trust Finance et Capital Trust Securities qui ont accompagné le spécialiste de la construction métallique.
Cette opération stratégique permettra à Jet Contractors de renforcer ses ressources financières de long terme et d’optimiser sa structure de financement. L'entreprise souligne, par ailleurs, qu'elle témoigne également de la confiance des investisseurs institutionnels dans les fondamentaux solides et les perspectives de croissance du Groupe.
E.M.G.
BP et Mastercard lancent la carte Mastercard Platinum
La Banque Populaire (BP), en collaboration avec Mastercard, a lancé la carte Mastercard Platinum, une solution de paiement premium qui permettra de répondre aux besoins spécifiques de sa clientèle premium au Maroc.
Pour la banque, cette initiative stratégique représente une avancée significative dans son offre bancaire. Cette nouvelle carte permet de bénéficier des avantages de Mastercard, avec l'accès à la plateforme Priceless. Pour les détenteurs, la carte permet notamment de bénéficier des remises internationales, de l'accès aux salons VIP des aéroports, de l'accès aux services de conciergerie dédiés, aux soins médicaux et services touristiques, ainsi qu'à des offres de grandes marques.
« Avec le lancement de la carte Mastercard Platinum, nous renforçons notre promesse d'offrir des solutions financières exceptionnelles, adaptées aux aspirations de nos clients. Cette initiative témoigne de notre volonté d'évoluer avec leurs besoins et de renforcer notre offre sur le marché marocain », a déclaré Idriss Bensmail, DG, en charge de la Banque Commerciale à la BCP.
Météo : Des averses attendues ce mardi dans certaines provinces
De fortes averses orageuses avec grêle locale et rafales de vent sont prévues, mardi, dans plusieurs provinces du Royaume, a indiqué la Direction générale de la météorologie (DGM).
Ces fortes averses orageuses (15 et 35 mm) toucheront, de 14H à 22H, les provinces d'El Hajeb, Ifrane, Boulemane, Khemisset, Azilal, Al Haouz, Ouarzazate et de Taroudant, précise la DGM dans un bulletin d’alerte de niveau de vigilance orange.
Partis politiques : la transparence comptable toujours en chantier
Dans son dernier rapport, la Cour des comptes indique que 27 partis politiques sur 33 ont déposé leurs comptes annuels pour 2023, un léger recul par rapport aux 29 partis l’ayant fait en 2021 et 2022. Parmi eux, 22 ont respecté le délai légal. Six formations politiques n’ont transmis aucun compte, tandis que cinq l’ont fait hors délai. La Cour souligne des irrégularités persistantes dans la production des documents justificatifs et la gestion comptable et administrative des partis.
La certification des comptes reste en baisse : seuls 23 partis ont fourni des comptes validés par des experts-comptables, contre 28 en 2021. Parmi eux, 19 ont présenté des comptes sans réserve, mais deux n’ont pas respecté la formule de certification standard. Quatre partis ont vu leurs comptes certifiés avec réserves, en raison d’un manque de procédures internes, d’un contrôle insuffisant, ou d’irrégularités dans la gestion du personnel ou des immobilisations.
Des lacunes sérieuses ont été observées dans les états financiers : 23 partis sur les 27 concernés présentent des défauts, notamment la non-comptabilisation de montants à restituer au Trésor, le non-respect des normes comptables, ou l’absence de certains états financiers obligatoires. Ces défaillances concernent également la présentation des tableaux de l’État des informations complémentaires (ETIC), les relevés bancaires, ou encore l’état des dépenses.
La Cour pointe enfin des limites structurelles persistantes, déjà relevées en 2022 : faible capacité de gestion, ressources humaines limitées, absence de budget prévisionnel dans 27 % des partis, et un suivi lacunaire des cotisations dans plus de la moitié d’entre eux. La disparité des effectifs est marquée, allant de 0 à 154 employés selon les partis, et seuls 35 % des effectifs disposent d’un diplôme supérieur. La formation continue reste rare.
M.Ba.
Cour des Comptes : Restitution de 35,92 MDH de soutien indu (2022-2024)
24 partis politiques ont reversé au Trésor un total de 35,92 millions de DH de soutien public non utilisé, indûment perçu ou non justifié à fin mars 2025, selon la Cour des comptes.
Ces restitutions, effectuées en 2022 (19 millions de DH), 2023 (8,07 millions de DH) et 2024 (8,85 millions de DH), concernent principalement le financement des campagnes électorales (28,71 millions de DH), les frais de gestion (2,42 millions de DH) et les études et missions (4,79 millions de DH).
Cependant, 15 partis doivent encore rembourser 21,96 millions de DH, comprenant des montants indus (0,65 million de DH), non ou mal utilisés (6,24 millions de DH), ou non appuyés par des justificatifs valides (15,07 millions de DH). Ces montants sont liés aux financements des élections de 2015, 2016 et 2021, ainsi qu’aux frais de gestion entre 2017 et 2023.
Par ailleurs, la Cour note une dynamique positive de régularisation, traduisant une amélioration progressive de la gestion financière des partis politiques vis-à-vis des fonds publics.
Les dépenses des partis en 2023 ont atteint 91,37 MDH
Les 27 partis politiques marocains ont déclaré des dépenses totalisant 91,37 millions de DH en 2023, selon la Cour des comptes.
Les irrégularités dans les justificatifs de ces dépenses ont reculé à 6,27 %, contre 26 % en 2022, marquant une nette amélioration.
La majorité des dépenses (92,35 %) concernent les frais de gestion, suivis de l’acquisition d’immobilisations (5,56 %), les études et missions (0,60 %), les congrès nationaux (1,33 %) et l’encouragement à la représentativité des femmes(0,16 %). Trois partis ont concentré 68 % des dépenses totales.
Les frais de gestion ont atteint 84,39 millions de DH, soit 5,55 % de moins comparativement à 2022. Ces frais incluent notamment les salaires (25 %), locations (18 %), manifestations (17 %), et déplacements (16 %).
Les dépenses pour les congrès ont chuté à 1,21 million de DH, contre près de 20 millions de DH en 2022. Enfin, les observations de la Cour ont principalement porté sur des dépenses sans pièces justificatives (93,3 %) ou insuffisamment documentées.
FEC : Hausse des principaux indicateurs au T1 2025
Le Fonds d'Equipement Communal (FEC) a enregistré une évolution positive de ses principaux indicateurs financiers au premier trimestre de l'année en cours. Le Produit net bancaire (PNB) a atteint 167 millions de DH, en hausse de 4% en glissement annuel. Sur cette période, le Fonds a poursuivi sa stratégie financière ouverte sur l’international, à travers la concrétisation de tirages en dollars US et en euros, pour l’équivalent de près de 2 milliards de DH, au titre des lignes de financement contractées auprès d’institutions financières de développement (DFIs).
Outre la mobilisation de ressources sur le marché financier national, le Fonds compte aussi sur le marché international. Ainsi, l’encours des emprunts financiers extérieurs a augmenté de 36% par rapport à fin 2024, pour s’établir à 5,47 milliards de DH à fin mars 2025.
Concernant les engagements de prêts, ils se sont établis à 706 millions de DH au 1er trimestre, alors que les décaissements de prêts ont atteint 271 millions de DH à fin mars 2025. A travers ces financements, le FEC a contribué à la réalisation de plusieurs projets portés par les Collectivités Territoriales dans différents secteurs d’intervention.
Ben Guerir accueille le Future Leaders Challenge
L’Université Mohammed VI Polytechnique de Ben Guerir accueillera les 2 et 3 juin 2025, l’édition nationale du Future Leaders Challenge (FLC).
Cet événement rassemblera plus de 150 étudiants, décideurs, représentants institutionnels et experts académiques pour relever des défis concrets du secteur du tourisme et de l’hospitalité, en vue de se qualifier pour les finales régionales MEA à Dubaï.
Conçu pour renforcer les compétences locales et professionnaliser les parcours dans un secteur stratégique, le FLC s’inscrit pleinement dans la dynamique nationale portée par l’accueil prochain de la CAN et de la Coupe du Monde 2030.
Le CAPI clôture sa 8ème édition
L’Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale (OMPIC) a clôturé jeudi dernier, la 8ᵉ édition du Certificat d’Animateur en Propriété Industrielle (CAPI), une formation dispensée par l’AMAPIC visant à renforcer les compétences en valorisation des actifs immatériels.
L’édition 2024-2025 a réuni 30 participants, dont 18 Marocains et 12 issus de 12 pays africains, illustrant la portée régionale du programme. Fruit d’une collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), l’ Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) et l'Institut National de la Propriété Industrielle (INPI-France), le CAPI s’adresse aux professionnels souhaitant maîtriser la gestion de la propriété industrielle.
La remise des certificats a été suivie d’une table ronde sur l’impact de la formation, mettant en exergue son influence positive sur les carrières et son rôle stratégique pour le développement de la propriété intellectuelle en Afrique.
Sonasid : Bon cru du C.A consolidé au 1er trimestre
La Société Nationale de Sidérurgie (Sonasid) a réalisé un chiffre d'affaires consolidé de 1,55 milliard de DH au titre du 1er trimestre de 2025, en croissance de 24%en glissement annuel. En social, le C.A atteint 1,52 milliard de DH, en hausse de 28% par rapport à la même période de l’exercice précédent. "Cette progression est portée par la dynamique de croissance du marché et par l’effort de développement commercial déployé", indique la Sonasid.
Sur la même période, la société a investi 40 millions de DH dans un le cadre d'un programme budgétaire s’élevant à 290 millions de DH en 2025. "Cette enveloppe d’investissement sera dédiée principalement au programme d’excellence opérationnelle, qui comprend la mise en œuvre de projets visant à augmenter la productivité de l’aciérie et des laminoirs tout en réduisant les coûts de transformation", explique le sidérurgiste national. Par ailleurs, la société affirme maintenir une structure bilancielle "solide et résiliente" avec un excédent de trésorerie s’élevant à 572 millions de DH à fin mars 2025. Cette tendance baissière
s'explique par une hausse du besoin en fonds de roulement liée à la croissance de l’activité ainsi que par une politique d’investissement soutenue.
E.M.G.
Maroc Leasing améliore ses indicateurs
Maroc Leasing a réalisé chiffre d'affaires de 1,11 milliard de DH au premier trimestre (T1), en progression de 9,2% par rapport à fin mars 2024. Au total, le Produit net bancaire (PNB) s'est établi à 95,09 millions de DH en hausse de 46,4% en glissement annuel. Le spécialiste du leasing et filiale du Groupe BCP enregistre un résultat net de 25,91 millions de DH, en hausse de 19,7% par rapport à fin mars 2024.
De son côté, l'Endettement global se situe à 11,21 milliards de DH à fin mars 2025, en hausse de 1% sous l'effet de l'évolution de l'encours financier. Ce dernier s'est établi à 12,96 milliards de DH, en progression de 0,6% par rapport à fin décembre 2024.
E.M.G.
SMI améliore son C.A au 1er trimestre
La Société Métallurgique d'Imiter (SMI), filiale de Managem, a réalisé un chiffre d'affaires de 302 millions de DH, en progression de 20% par rapport à la même période en 2024.
"Cette évolution positive s'explique principalement par l'appréciation du cours de l'Argent de +35% sur la période", indique la société dans un communiqué sur ses résultats trimestriels. Quant aux investissements réalisés durant le premier trimestre de 2025, ils ont atteint 49 millions de DH, dont 79% alloués aux travaux de recherche et au développement d'infrastructures minières. L'endettement ressort, de son côté, à -216 millions de DH en repli de 96 millions de DH par rapport à fin 2024.
E.M.G.
Diplomatie économique: le Maroc renforce son rôle sur la scène internationale
La diplomatie économique est désormais un pilier fondamental de la politique étrangère du Royaume du Maroc, a affirmé lundi à la Chambre des représentants le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita. Selon lui, la Vision Royale et la stabilité du Maroc offrent de nombreuses opportunités pour renforcer la coopération internationale et soutenir les acteurs économiques nationaux.
Pour accompagner cette dynamique, le gouvernement a mis en place plusieurs mesures concrètes, notamment la création cette année d’une direction générale dédiée à la diplomatie économique au sein du ministère, ainsi que la nomination d’attachés économiques dans la majorité des ambassades marocaines. Ces actions s’inscrivent dans le cadre du plan national pour le commerce extérieur.
Bourita a également souligné que le ministère des Affaires étrangères constitue un canal stratégique au service des acteurs économiques, en tirant parti du vaste réseau diplomatique marocain, composé d’environ 110 ambassades et 60 consulats. Par ailleurs, la formation des diplomates intègre désormais un volet économique renforcé, via l’Académie marocaine des études diplomatiques.
M.Ba.
Autonomisation économique : 36% des bénéficiaires sont des femmes rurales
La ministre de la Solidarité, de l'Insertion sociale et de la Famille, Naïma Ben Yahia, a affirmé que près de 36% des bénéficiaires du programme national d'autonomisation économique et d'entrepreneuriat sont des femmes issues du monde rural. Ce programme vise à renforcer les capacités des femmes dans toutes les régions du Royaume, en ciblant notamment les populations en situation de vulnérabilité.
À ce jour, quelque 36.000 femmes ont bénéficié de ce programme, dont 13.000 accompagnées directement et plus de 320 projets financés. Doté d’un budget global de 386 millions de dirhams, le programme bénéficie d’un cofinancement du ministère à hauteur de 159 millions de dirhams. Chaque région compte environ 3.000 bénéficiaires, ce qui permet une répartition équilibrée sur le territoire.
Outre l’appui financier, le programme propose des formations en gestion de coopératives et d'entreprises pour favoriser l’autonomie des participantes. Des cycles de formation ont été lancés en présentiel dans six régions prioritaires. Cette dynamique inclut aussi les femmes en situation de handicap, grâce au réseau de plus de 1.350 centres relevant de l’Entraide nationale.
M.Ba.
Kénitra: Samta investit 70 millions de dollars dans un projet innovant
La société indienne Samta Metals & Alloys, filiale du groupe Samta, a lancé à Kénitra les travaux de construction d’un complexe industriel dédié au recyclage des déchets métalliques et à la production de cuivre et d’alliages d’aluminium. Implanté dans la zone franche Atlantic Free Zone, ce site de 36 600 m², opérationnel dès 2026, mobilisera un investissement de 70 millions de dollars et créera plus de 400 emplois directs et indirects.
Ce projet, fruit d’une convention signée en 2024 entre l’État marocain et l’entreprise, vise à traiter annuellement 46 000 tonnes de ferraille d’aluminium et de cuivre pour produire 20 000 tonnes de lingots d’alliages aluminium-silicium et 15 000 tonnes de bobines de fils de cuivre électrolytique. Il répondra principalement aux besoins des secteurs automobile, énergétique et aérospatial, tout en participant à l’économie circulaire et à la réduction de plus de 90 % des émissions de carbone par rapport à une production primaire.
Le complexe fonctionnera à 100 % avec des énergies renouvelables, conformément à l’objectif "Métal Vert" du groupe Samta, et favorisera le développement des compétences locales et l’inclusion des femmes. Conçu pour doubler sa capacité après deux à trois ans, il illustre l’engagement du Maroc en faveur d’une industrie plus verte et innovante, comme l’a souligné le ministre de l’Industrie Ryad Mezzour lors de la cérémonie.
Les dirigeants du groupe Samta ont insisté sur la dimension durable et sociale du projet, qui vise à réduire la dépendance aux importations tout en créant de la valeur locale. La cérémonie, en présence de hauts responsables marocains et de l’ambassadeur d’Inde, a mis en lumière la position stratégique du Maroc, idéal pour ce type d’investissement à fort impact économique et environnemental.
M.Ba.
Diplomatie: Le Maroc mise sur la mise en œuvre des 7.500 conventions
Le cadre conventionnel constitue l’un des outils fondamentaux de la politique étrangère du Maroc, a souligné Nasser Bourita ce lundi à la Chambre des représentants. Le ministre des Affaires étrangères a rappelé que, selon les Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI, l’enjeu ne réside pas uniquement dans la signature des conventions, mais surtout dans leur mise en œuvre effective.
Le Maroc a conclu près de 7.500 conventions internationales, dont deux tiers ont été signées sous le règne de SM le Roi. Le suivi de leur exécution repose sur plusieurs mécanismes, notamment les commissions mixtes bilatérales et l’action des départements ministériels concernés. Les ambassadeurs du Royaume sont également mobilisés pour accompagner la mise en œuvre des engagements à l’international.
À ce jour, le Maroc dispose d’environ 800 accords économiques actifs, porteurs d’un fort potentiel en matière de coopération bilatérale. Ces instruments offrent des facilités et incitations favorables, notamment dans les domaines économiques, consolidant ainsi la crédibilité et l’efficacité de la diplomatie marocaine.
M.Ba.
Télécommunications : tendance positive au T1-2025 selon la DEPF
Le secteur des télécommunications au Maroc a confirmé une dynamique favorable au premier trimestre 2025, portée par une augmentation significative des parcs de la téléphonie mobile et de l’internet, indique la Direction des études et des prévisions financières (DEPF). Le parc mobile a ainsi progressé de 3,9% pour atteindre 57,4 millions d’abonnés fin mars.
Cette croissance se traduit par un taux de pénétration de la téléphonie mobile de 155,8%, en hausse par rapport à 149,2% au premier trimestre 2024 et 127% à la même période en 2019. Parallèlement, le parc internet a enregistré une hausse de 4,1%, totalisant près de 39,9 millions d’abonnés au T1-2025.
Le taux de pénétration internet s’est établi à 108,2%, contre 103,4% un an auparavant et seulement 65,6% en 2019, témoignant de l’essor continu des services numériques dans le pays. Cette tendance illustre le développement soutenu du secteur et son rôle central dans l’économie nationale.
M.Ba.
Villes sans bidonvilles : cap franchi
Le programme "Villes sans bidonvilles", lancé en 2004 sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, connaît une accélération notable. La moyenne annuelle des ménages bénéficiaires est passée de 6.200 entre 2018 et 2021 à près de 18.500 entre 2021 et 2025, selon le secrétaire d’État chargé de l’Habitat, Adib Benbrahim. Cette dynamique a permis de déclarer 62 villes et centres urbains sans bidonvilles, améliorant ainsi les conditions de vie de plus de 366.000 familles.
Ce progrès est attribué à une stratégie cohérente, déployée en coordination avec les départements ministériels concernés, malgré des défis persistants sur le terrain, comme la hausse continue du nombre de familles éligibles et les lenteurs dans les projets d’auto-construction. À ce jour, 74.000 ménages sont concernés par des unités de logement achevées ou en cours de réalisation.
Pour la phase à venir, environ 120.000 familles restent à reloger. Le gouvernement adopte désormais une nouvelle approche, fondée sur des aides au logement directes ou des programmes de logement social, pour accélérer la résorption de l’habitat insalubre dans les zones encore concernées.
M.Ba.
Sahara Marocain: Le Salvador soutient la souveraineté du Maroc et prépare un consulat à Laâyoune
La République du Salvador a réaffirmé son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc lors d’une rencontre à Quito entre le vice-président salvadorien, Félix Ulloa, et le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, représentant SM le Roi Mohammed VI à la cérémonie d’investiture du président équatorien Daniel Noboa.
Les discussions ont porté sur la possibilité d’ouvrir un consulat salvadorien à Laâyoune, une démarche qualifiée de « clé » pour la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur cette région. Cette initiative symbolise un renforcement des liens diplomatiques entre les deux pays.
Les deux responsables ont également souligné l’amitié solide entre le Salvador et le Maroc, ainsi que leur volonté commune de développer la coopération bilatérale sur des sujets d’intérêt partagé, avec l’objectif d’améliorer le bien-être des populations des deux nations.
M.Ba.
Protection de la famille: un projet public intégré bientôt lancé à Rabat
La ministre de la Solidarité, de l'Insertion sociale et de la Famille, Naïma Ben Yahia, a annoncé le lancement imminent d’un projet de politique publique intégrée dédié à la protection et à la promotion de la famille. Ce projet s’inscrit dans une approche préventive pour lutter contre le phénomène des enfants de la rue, en ciblant d’abord la famille, lieu d’origine des déséquilibres menant à la vulnérabilité infantile.
Ben Yahya a rappelé que le cadre juridique encadrant les établissements de protection sociale a été renforcé par la loi n° 65.15, qui vise à améliorer la prise en charge des enfants en garantissant des services adaptés. Cette loi repose sur une approche basée sur les droits de l’enfant, intégrant les volets développement, participation sociale et indépendance, tout en développant des modèles spécialisés de prise en charge.
La ministre a détaillé les prestations offertes par ces établissements, qui vont de l’accueil et l’accompagnement à l’hébergement, la médiation familiale, l’éducation et la formation. Elle a également souligné l’importance de renforcer le système de protection de proximité en soutenant les structures territoriales dédiées aux enfants vulnérables, considérées comme un levier majeur pour leur promotion sociale.
M.Ba.
Presse : réforme en vue pour le CNP
Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a annoncé l’élaboration d’un nouveau texte de loi relatif au Conseil national de la presse (CNP), actuellement en phase d’examen formel par le gouvernement. Le contenu du texte fera l’objet de consultations avec les professionnels du secteur, dans le cadre d’une approche fondée sur l’autorégulation.
Répondant à des questions à la Chambre des représentants, Bensaid a précisé que ce projet s’inspire des enseignements tirés de l’expérience d’autorégulation menée jusqu’ici. Il vise à doter la profession d’un cadre modernisé qui garantit la liberté de la presse tout en renforçant son éthique et sa crédibilité.
Le ministre a souligné que l’autorégulation ne concerne pas uniquement les journalistes, mais toute la société, la presse étant un pilier démocratique au service du public. Le texte en cours d’élaboration entend protéger le métier contre les dérives, notamment les fake news et les pratiques contraires à la déontologie.
M.Ba.
USMBA: 1.700 étudiants de 60 pays
À Fès, plus de 1.700 étudiants de 60 pays ( majoritairement africains ) font vivre la diversité culturelle au sein de l’université Sidi Mohammed Ben Abdellah (USMBA).
À l’occasion de la Journée mondiale de l’Afrique, la faculté de médecine, pharmacie et médecine dentaire a célébré la richesse du continent à travers ses traditionnelles Journées culturelles et sportives : défilés, gastronomie, danse et compétitions sportives ont rythmé l’événement, renforçant les liens entre étudiants marocains et internationaux.
Une belle démonstration de l’engagement de l’USMBA pour l’intégration, la coopération et le vivre-ensemble, saluée par la remise de diplômes à une nouvelle promotion africaine.
M.Ba.
Bourita : « Les MRE, une priorité stratégique pour le Royaume »
L’approche du gouvernement vis-à-vis des Marocains résidant à l’étranger (MRE) repose sur la protection de leurs droits, la modernisation des services administratifs et la mobilisation de leur potentiel économique, a affirmé Nasser Bourita, lundi à la Chambre des représentants. Le ministre des Affaires étrangères a souligné que cette vision découle directement des Hautes Instructions Royales exprimées dans le discours du 6 novembre 2024, qui appellent à une nouvelle stratégie globale et durable.
Alors que les transferts annuels des MRE dépassent les 117 milliards de dirhams, seulement 10 % sont dirigés vers l’investissement, un chiffre que le gouvernement entend rehausser. Pour cela, Bourita insiste sur la nécessité de repenser les institutions dédiées et d’associer pleinement les Marocains du monde à l’élaboration des politiques publiques, notamment en matière d’investissement.
Une orientation qui vise à mieux valoriser cette composante essentielle de la nation et à tirer parti de ses expertises et de son attachement au Maroc.
M.Ba.
Maroc: Allianz Trade prévoit une croissance de 3,5% en 2025
La croissance économique du Maroc devrait atteindre 3,5% en 2025 et 3,6% en 2026, portée par les progrès dans les secteurs de l’industrie et des services, ainsi que par la reprise agricole après plusieurs années de sécheresse, a déclaré lundi à Casablanca Luis Dalmau Taules, économiste Afrique & Moyen-Orient chez Allianz Trade. Ces prévisions ont été présentées lors d’une conférence consacrée aux perspectives économiques mondiales et marocaines.
Malgré l’incertitude persistante liée à la politique commerciale américaine, l’impact direct sur le Maroc reste limité en raison de la faible exposition aux États-Unis. Toutefois, le pays pourrait ressentir les effets indirects via l’économie européenne, qui est plus exposée à ces tensions. Cette situation incite les entreprises à diversifier leurs chaînes logistiques et à adopter des stratégies de "friendshoring".
Le Maroc pourrait tirer profit des efforts de relocalisation des entreprises européennes, notamment dans le secteur automobile en pleine expansion, positionnant le royaume comme un hub stratégique à faible coût pour accéder au marché européen. Par ailleurs, les ports marocains, comme celui de Casablanca, bénéficient des perturbations du trafic maritime international et pourraient devenir des centres névralgiques du commerce mondial grâce à des investissements ciblés.
Le secteur touristique confirme également son dynamisme, avec un record d’arrivées internationales en 2024 et des perspectives favorables pour 2025, renforçant ainsi la position du Maroc comme une destination touristique majeure. Allianz Trade, leader mondial de l’assurance-crédit commercial, souligne que cette croissance est soutenue par une diversification économique et une capacité d’adaptation aux défis mondiaux actuels.
Ciment : les ventes bondissent de 10,3% au T1 2025
Les ventes de ciment au Maroc ont progressé de 10,3% à fin avril 2025, contre une hausse plus modeste de 3,5% un an auparavant, selon la direction des études et des prévisions financières (DEPF). Cette augmentation reflète une dynamique positive dans le secteur de la construction, principal moteur de cette activité.
Au mois d’avril, première étape du deuxième trimestre, les ventes ont même grimpé de 32%, portées par les performances remarquables dans tous les segments : distribution (+29,6%), béton prêt à l'emploi (+34%), préfabriqué (+38%), infrastructures (+45,5%) et bâtiment (+23,3%).
Le financement immobilier accompagne cette croissance, avec un encours de crédits à l’immobilier en hausse de 2,7% au premier trimestre 2025, dépassant pour la première fois les 313 milliards de dirhams. Cette progression est notamment portée par une augmentation de 2,2% des crédits à l’habitat et de 5,6% pour les promoteurs immobiliers.
M.Ba.
Rabat : Le Kenya inaugure son ambassade
Le ministre marocain des Affaires étrangères de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et son homologue kényan, Musalia Mudavadi, ont inauguré, lundi à Rabat, l’Ambassade de la République du Kenya.
Cet événement marque le 60e anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays et ouvre, selon les deux responsables, une nouvelle phase de coopération renforcée dans divers domaines
Secteur extractif : Bonne dynamique à l'export au T1
Le secteur extractif poursuit son évolution positive au premier trimestre 2025 avec une consolidation de la production de phosphate roche, composante importante du secteur, de 11,9%, après le raffermissement notable qu’il a connu l’année dernière (+32,1%). La production des dérivés de phosphates s’est également appréciée, avec une croissance de 8,1%, après une augmentation significative de 32,2% un an auparavant, indique la DEPF dans sa nouvelle note de conjoncture.
Pour ce qui est des exportations de phosphates et dérivés, après une baisse, en valeur, de 10,7% au premier mois de l’année 2025, un rebond significatif a été enregistré au cours des deux derniers mois du premier trimestre 2025 (+35%), suite au raffermissement des expéditions des dérivés de phosphates de 25,7% et de celles de phosphate brut de 182,5%, souligne la DEPF.
Au premier trimestre, le Groupe OCP a enregistré un chiffre d'affaires à l'export en hausse +18,2%, au lieu d’une baisse de 4,8% un an auparavant et ce, en raison de la progression des exportations des dérivés de phosphates (+15,3%) et du phosphate roche (+52,8%).
S’agissant des ventes à l’étranger des autres extractions minières, elles se sont accrues de 20,2% au premier trimestre 2025, contre un repli de 22% un an plus tôt, tirées plus particulièrement par les exportations de sulfate de baryum (+46,4%).
Energie électrique : Bonne tenue de la production au T1
La production de l’énergie électrique au niveau national a augmenté de 5% au premier trimestre, après +5,7% un an auparavant. Cette croissance est tirée par l’augmentation de la production privée d’électricité de 6,3% et de celle de l’ONEE de 9,6%, indique le Direction des Etudes et Prévisions Financières (DEPF) dans sa note de conjoncture de mai 2025.
Quant à la production des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09, elle s’est contractée de 15,5%, après une hausse de 42,8% un an plus tôt. Pour ce qui est des échanges du secteur de l’énergie électrique avec l’extérieur, le volume importé s’est accru de 2,1% à fin mars 2025, après une baisse de 5,4% l’année dernière, précise la DEPF.
Par ailleurs, le volume exporté a reculé de 20,2%, après une amélioration de 74,5% à fin mars 2024 et ce, dans un contexte d’accroissement du volume de l’énergie appelée nette de 4,2%, soit une progression quasiment identique à celle de l’année précédente (+4,1%).
CFG Bank : Visa par l’AMMC du prospectus relatif à une émission obligataire
L’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) a apposé son visa, En date du 23 mai 2025, sous la référence VI/EM/014/2025, sur le prospectus relatif à l’émission d’obligations subordonnées par CFG Bank, pour un montant total de 500 millions de DH.
Ce prospectus se compose du document de référence pour l’exercice 2024, enregistré le même jour sous la référence EN/EM/005/2025, ainsi que de la note d’opération.
En Conseil du gouvernement
Le Conseil du gouvernement examinera, jeudi prochain, un projet de loi relatif aux traducteurs agréés, avant de se pencher sur trois projets de décrets, dont le premier porte sur la mise en œuvre de l’article 13 de la loi-cadre relative à la protection et la promotion des droits des personnes en situation de handicap, indique un communiqué du Département du chef du gouvernement.
Le 2e texte est relatif à la qualité et la sécurité sanitaire du vinaigre commercialisé, tandis que le 3e porte sur la mise en œuvre de certaines dispositions de la loi relative à l’industrie cinématographique et à la réorganisation du Centre cinématographique marocain (CCM).
Le Conseil poursuivra ses travaux par l’examen d’un accord de coopération militaire dans le domaine de la défense entre les gouvernements du Maroc et de l’Azerbaïdjan, signé à Marrakech le 30 octobre 2024, ainsi que d'un projet de loi portant approbation dudit accord. A la fin de ses travaux, il examinera des propositions de nomination à de hautes fonctions. À l’issue de ce Conseil, le gouvernement tiendra une réunion consacrée à l'examen de certaines propositions de loi.
Managem : Bon cru de l'activité au T1-2025
Le Groupe Managem a réalisé un chiffre d’affaires de 2,34 milliards de DH durant le 1er trimestre de 2025, soit une croissance de +20 % en glissement annuel. Cette performance s’explique principalement par la hausse des revenus liés à l’or, l’argent et le cuivre, portée par une amélioration des cours de vente (+28 % pour l’or, +35 % pour l’argent, +11 % pour le cuivre) ; la reprise des opérations polymétalliques sur le site de Guemassa, suspendues au T1 2024 pour des travaux sur la digue parasismique et augmentation des volumes de production de cobalt, précise le Groupe.
Au total, ce dernier a investi 1,50 milliard de DH sur la même période, dont 65% ont été alloués aux travaux de construction des projets Tizert au Maroc et Boto au Sénégal, tous deux en phase finale d’achèvement. Ces projets devraient d'ailleurs entamer les premières productions commerciales durant le 2e semestre 2025.
En outre, le Groupe poursuit par ailleurs la mise en œuvre de son plan stratégique, avec plusieurs avancées notables. Il ainsi finalisé la cession de la mine d’Oumejrane le 8 janvier 2025 dans le cadre de l’optimisation du portefeuille d’actifs. Managem a aussi conclu un partenariat stratégique avec le Groupe Barrick pour l’exploration aurifère au Sénégal. Par ailleurs, il a réalisé des avancées "significatives" sur les projets de métaux de la transition énergétique (sulfate de cobalt, sulfate de manganèse) ainsi que sur le développement du projet de gaz naturel Tendrara. A noter que l'opérateur affiche un endettement net de 11,90 milliards de DH, en hausse de 1,62 milliards de DH par rapport à fin 2024, reflétant l’effort d’investissement soutenu pour accompagner la stratégie de croissance.
Fès: Franc succès pour le spectacle d’Amine Boudchart à Bab El Makina
Dimanche 25 mai 2025, l’historique site de Bab El Makina à Fès a vibré au rythme du spectacle tant attendu d’Amine Boudchart. Plus de 5.000 spectateurs, tous vêtus de blanc, ont assisté à cet événement artistique exceptionnel, marqué par une organisation sans faille et une ambiance envoûtante. Pour sa deuxième présentation en deux ans dans la ville spirituelle, Amine Boudchart a offert au public une soirée riche en émotions et en musicalité, en conviant à ses côtés des artistes de renom, dont Mohamed El Asri ainsi que la célèbre troupe des Aïssawa. Ensemble, ils ont livré des performances captivantes, saluées par une ovation générale.
Le succès du spectacle est aussi illustré par l’engouement qu’il a suscité : les 5.000 billets ont été écoulés en un temps record d’une heure et demie, plus de trois semaines avant la date de l’événement. Un indicateur fort de la popularité croissante de Boudchart et de l'attente du public pour ce rendez-vous culturel.
Amine Boudchart n’a pas manqué de remercier chaleureusement les autorités locales pour leur appui indéfectible, soulignant leur rôle essentiel dans la réussite de cette soirée. Il s’est également dit ému de se produire en présence de sa petite famille, ajoutant une dimension intime à cet événement déjà mémorable. Ce spectacle restera, à coup sûr, gravé dans la mémoire des Fassis comme l’un des temps forts de la scène culturelle en 2025.
Y.S.A.
Itzer Trail 300 participants au rendez-vous à la 8e édition
La 8e édition du trail Itzer Trail, qui vient de se tenir au village d’Itzer dans la région de Midelt, a attiré plus de 300 participants en provenance du Maroc, de France, d’Espagne, du Mexique ainsi que de Tunisie. La manifestation sportive, qui a compté un total de 600 visiteurs, a intégré pour cette mouture un parcours test VTT de 35 kilomètres. L’évènement s’est aussi distingué par sa fibre solidaire, mobilisant plus d’une centaine de bénévoles de la région pour encadrer les épreuves et affichant une forte participation locale dépassant 21% des inscrits. La totalité des bénéfices de l’initiative sera réinvestie dans des projets sociaux, éducatifs et sportifs au profit des habitants d’Itzer.
K.A.
Sahara marocain : Le Kenya affirme sa position
Le Kenya a affirmé, lundi à Rabat, sa position sur le conflit autour du Sahara marocain. Nairobi considère le Plan marocain d’autonomie comme "la seule approche durable pour résoudre la question du Sahara et salue le consensus international croissant et la dynamique menée par SM le Roi en faveur de ce plan".
Cette position a été exprimée dans un Communiqué conjoint publié, lundi à Rabat, à l’issue d’une réunion entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et de la Diaspora de la République du Kenya, Musalia Mudavadi.
Dans ce Communiqué conjoint, le Kenya "considère le plan d'autonomie comme la seule approche durable pour la résolution de la question du Sahara et entend coopérer avec les États ayant la même vision pour favoriser sa mise en œuvre". Dans ce contexte, "la République du Kenya se félicite du consensus international croissant et de la dynamique menée par SM le Roi Mohammed VI en faveur du plan d'autonomie présenté par le Royaume du Maroc comme la seule solution crédible et réaliste pour résoudre le différend sur le Sahara", poursuit le Communiqué.
Les deux hauts responsables ont insisté sur "l'exclusivité des Nations Unies dans le processus politique et réaffirmé leur soutien aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, en particulier la résolution 2756 (2024)".