Amethis Fund II SCA SICAR a franchi à la baisse le seuil de 20% de participation dans le capital de Vicenne, suite à la cession de 1.000.000 actions sur le marché central le 22 juillet 2025, au cours unitaire de 417,8 dirhams, a annoncé l’AMMC.

Suite à cette opération, la société de capital-investissement déclare détenir désormais 15,08% du capital de Vicenne, soit 1.547.138 actions. Ce franchissement de seuil est conforme aux dispositions réglementaires de déclaration auprès de l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux. Amethis Fund II indique qu’elle envisage de poursuivre ses ventes sur la valeur Vicenne au cours des six prochains mois. Cette décision s’inscrit dans une stratégie d’ajustement progressif de son portefeuille au sein du marché marocain.

M.Ba.

La FIFA a dévoilé, jeudi, la liste des 54 officiels qui officieront lors de la Coupe du Monde Féminine U-17 Maroc 2025, prévue du 17 octobre au 8 novembre. La sélection comprend 18 arbitres centrales et 36 assistantes, représentant 36 associations membres.

Selon Pierluigi Collina, président de la Commission des arbitres de la FIFA, cette édition sera « spéciale » : première à se dérouler au Maroc dans le cadre d’un cycle quinquennal, et première avec 24 équipes participantes, offrant ainsi plus d’opportunités aux joueuses comme aux arbitres de progresser.

Le tournoi introduira également le Football Video Support (FVS), une technologie alternative au VAR qui permet aux entraîneurs de demander la révision d’actions clés. Cette innovation vise à allier efficacité et accessibilité, tout en renforçant la justesse des décisions arbitrales dans un contexte de formation et de compétition de haut niveau.

M.Ba.

Les levées du Trésor sur le marché intérieur ont enregistré une baisse notable à 171,4 MMDH en 2024, marquant un net repli par rapport à l'année précédente, selon Bank Al-Maghrib (BAM).

Cette tendance s'accompagne d'un rééquilibrage en faveur des maturités longues, qui représentent désormais plus de 54% des émissions, contre seulement 34,4% en 2023. La structure des levées montre une réduction significative de la part du court terme, qui chute à 7,5% contre 32,5% un an plus tôt. Cette stratégie s’est traduite par une baisse généralisée des taux sur toutes les maturités, allant de -41 points de base pour les bons à 13 semaines à -92 pb pour ceux à 15 ans, témoignant d’un contexte de financement plus favorable.

Parallèlement, les remboursements sur le marché intérieur ont aussi reculé fortement, atteignant 117,1 MMDH, soit une baisse de 47,1% après une année 2023 marquée par un niveau exceptionnel de remboursements. Ces évolutions traduisent une gestion plus optimisée de la dette intérieure, dans un cadre marqué par la maîtrise des besoins de financement.

M.Ba.

Les levées de capitaux sur le marché marocain ont atteint 53,71 milliards de dirhams (MMDH) à fin juin 2025, enregistrant une légère baisse par rapport aux 53,92 MMDH mobilisés à la même période en 2024, selon les indicateurs mensuels publiés par l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC).

Cette dynamique est portée par les émissions obligataires qui ont totalisé 23,3 MMDH, suivies des titres de créances négociables (TCN) avec 28,44 MMDH, tandis que les titres de capital se sont élevés à 1,97 MMDH. L’activité de prêt emprunt de titres continue également sa progression, atteignant un encours de 36,6 MMDH, en hausse de 1% depuis janvier et de 34% sur un an.

Pour le seul mois de juin 2025, les levées de capitaux ont atteint 17,75 MMDH, avec une prédominance des émissions obligataires (13,8 MMDH), confirmant la confiance des investisseurs dans le marché obligataire. Les émissions de titres de capital pour le mois s’élèvent quant à elles à 1,97 MMDH.

M.Ba.

La cinquième édition de l’Africa Financial Industry Summit (AFIS) se tiendra à Casablanca les 3 et 4 novembre 2025, sous le thème : « Notre capital, notre puissance : libérons la souveraineté financière de l’Afrique ». Organisé par Jeune Afrique Media Group, en partenariat avec la SFI (IFC) et les principales institutions financières du continent, le sommet ambitionne de poser les bases d’une autonomie stratégique africaine dans un environnement mondial sous tension.

AFIS 2025 mettra l’accent sur la mobilisation du capital domestique, l’harmonisation des cadres réglementaires, et le soutien aux projets structurants, notamment dans l’énergie, les infrastructures, les PME ou encore la logistique. L’événement réunira plus de 1.250 décideurs publics et privés pour définir une feuille de route continentale axée sur la gestion des risques, l’inclusion financière et le leadership régional.

Le choix de Casablanca confirme la place centrale du Maroc dans la finance africaine, fort d’un écosystème bancaire et assurantiel robuste, d’une stratégie économique ambitieuse, et d’un engagement fort en faveur de l’intégration régionale. Le président de l’AFIS, Amir Ben Yahmed, a souligné l’urgence de mobiliser les capitaux africains pour consolider un développement endogène et durable du continent.

M.Ba.

Le président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Akinwumi Adesina, a salué la trajectoire ascendante du Maroc, qualifiant le Royaume de "puissance émergente" en Afrique, grâce à des performances constantes et des choix stratégiques modernes. Il s’exprimait à l’occasion de la Fête du Trône, faisant écho aux axes majeurs du discours royal.

Selon lui, le Maroc s’appuie sur une vision claire et intégrée, conjuguant développement économique, social et environnemental, fondée sur une gouvernance stable et des stratégies réfléchies. Cette dynamique s’est traduite par des progrès notables dans les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique et des énergies renouvelables, soutenus par une politique d’infrastructures ambitieuse.

Adesina a également souligné l’ancrage du Maroc dans les chaînes de valeur mondiales, sa diversification sectorielle et sa forte attractivité pour les investisseurs internationaux. Il a réaffirmé l’engagement de la BAD à accompagner les réformes et projets majeurs du Royaume, portés par la vision stratégique de SM le Roi Mohammed VI.

M.Ba.

Attijariwafa Bank a réalisé un produit net bancaire (PNB) de 17,7 milliards de DH à fin juin 2025, soit une hausse de 4% comparativement au premier semestre de 2024.

Sur base sociale, le produit net bancaire a atteint 11,2 milliards de DH, en progression de 15,5% par rapport  à fin juin 2024, précise Attijariwafa Bank dans un communication financière sur ses résultats au 30 juin 2025.

"Cette progression a été induite par la dynamique commerciale favorable en termes de collecte de l'épargne et de financement de l'économie au Maroc et dans le reste des pays de présence", explique Attijariwafa Bank.

Concernant le résultat brut d'exploitation, il a progressé de 4,2% pour se situer à 11,4 milliards de DH et ce grâce à un contrôle rigoureux des coûts.

S'agissant du résultat net consolidé et le résultat net part du groupe, ils se sont établis à 6,9 milliards de DH et 5,9 milliards de DH, respectivement, à fin juin 2025, soit des améliorations de 19,6% et 19,8%.

Pour ce qui est du résultat brut d’exploitation, il a enregistré une croissance de16,3% pour s'élever à  8 milliards de DH. De plus, cette évolution s’accompagne d’une amélioration du coefficient d’exploitation de 20 points en glissement annuel, s’établissant ainsi à 25% sur base sociale.

En ce qui concerne le coût du risque, il a reculé de 23,1% pour se chiffrer à 631 millions de DH, soit 0,4% des encours clientèle brute au premier semestre 2025 contre 0,5% à la même période en 2024. Ainsi, le résultat net s’élève à 5,2 milliards de DH contre 4,1 milliards de DH à fin juin 2024, soit 25,2% de plus.

Le ratio de contrefaçon des billets de banque a poursuivi sa baisse en 2024, atteignant 1,5 faux billet pour un million de billets en circulation, contre 2,3 en 2023 et 5,2 en 2019, selon Bank Al-Maghrib (BAM).

Ce recul s'explique par le renforcement des dispositifs de sécurité intégrés lors de la fabrication des billets ainsi que par les efforts constants de la Banque centrale en matière de détection et de lutte contre le faux monnayage. Au total, 4.495 faux billets ont été détectés en 2024, pour une valeur estimée à 636.000 dirhams. La coupure de 200 dirhams reste la plus ciblée, représentant 58% des cas recensés. BAM souligne les effets positifs de la modernisation de ses équipements fiduciaires et l’élargissement de ses contrôles auprès des banques et des centres privés de traitement.

En parallèle, Bank Al-Maghrib a poursuivi ses activités dans la production de documents officiels sécurisés, avec près de 2 millions de passeports, 2,8 millions de cartes pré-imprimées, et des dizaines de milliers de permis, cartes professionnelles, diplômes et vignettes. Cette diversification confirme son rôle clé en matière de sécurité documentaire au service des institutions nationales.

M.Ba.

Bank Al-Maghrib (BAM) a clôturé l’exercice 2024 avec un résultat net de 6,46 milliards de dirhams (MMDH), enregistrant une hausse de 27% par rapport à 2023. Cette performance est tirée par l’amélioration des revenus issus de la gestion des réserves de change et des interventions monétaires accrues.

En détail, les opérations de gestion des réserves ont généré 8,74 MMDH, en progression de 17%, portées par de meilleurs rendements sur les actifs en devises. Les opérations monétaires, quant à elles, ont produit 3,95 MMDH, soit +27%, en réponse à un déficit de liquidité bancaire malgré l’abaissement du taux directeur à 2,5%. Parallèlement, les charges générales d’exploitation ont crû de 22%, atteignant 2,54 MMDH, du fait notamment de dépenses de fonctionnement accrues.

Toutefois, le résultat brut d’exploitation s’est amélioré de 17% à 11,42 MMDH, tandis que la perte non récurrente s’est réduite à 447 MDH, confirmant une dynamique globale de rentabilité et d’efficacité opérationnelle.

M.Ba.

Les levées de capitaux sur les marchés ont totalisé 53,71 milliards de dirhams (MMDH) à fin juin 2025, selon les données de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC).

Ce chiffre est en légère baisse par rapport aux 53,92 MMDH enregistrés à la même période en 2024. Cette enveloppe est principalement portée par les émissions obligataires qui s’élèvent à 23,3 MMDH, et les titres de créances négociables (TCN) qui atteignent 28,44 MMDH. Les titres de capital représentent quant à eux 1,97 MMDH des levées. Pour le seul mois de juin 2025, les levées se sont établies à 17,75 MMDH, dont 13,8 MMDH issus du marché obligataire.

L’encours des opérations de prêt-emprunt de titres a poursuivi sa progression, atteignant 36,6 MMDH, en hausse de 1% depuis janvier et de 34% en glissement annuel, confirmant la vitalité du marché secondaire.

M.Ba.

Le ministre de l'Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a dévoilé les leviers du partenariat économique entre le Maroc et le Sénégal, en mettant en avant une coopération structurée et tournée vers la prospérité partagée dans le cadre de l’intégration africaine. Dans un entretien au journal sénégalais Le Soleil, il a salué l’évolution des échanges commerciaux bilatéraux, passés de 98,5 à 370 millions de dollars depuis 2010.

Trois axes stratégiques ont été identifiés pour consolider cette dynamique : le transfert d’expertise dans les secteurs agroalimentaire et des énergies renouvelables, la mutualisation des infrastructures logistiques portuaires et la création de fonds communs d’investissement pour les PME régionales. Le ministre a aussi souligné l’importance du Sénégal dans la stratégie industrielle africaine du Maroc, à travers des programmes techniques déjà opérationnels.

M. Mezzour a également mis en avant la vitalité économique du Maroc, portée par une hausse de 55% des IDE en 2024, la croissance du secteur de la franchise (745 réseaux, CA de 20 MMDH), et les objectifs de la feuille de route 2025-2027 pour les exportations et l’image des marques nationales. Le Soleil a consacré un supplément spécial au Maroc, saluant son modèle de développement et ses liens solides avec les pays africains.

M.Ba.

Le Maroc a été désigné cette année comme pays prioritaire dans la stratégie de coopération économique de la Suisse, a annoncé l’ambassadeur Ivo Germann, Secrétaire d’État adjoint au Secrétariat d’État à l’économie (SECO), lors d’une réception officielle à Berne. Il a salué la dynamique bilatérale, plaçant le Royaume parmi les partenaires commerciaux les plus importants de la Suisse en Afrique.

Ce nouveau cap vise à renforcer les échanges dans des secteurs porteurs comme l’infrastructure, le tourisme et le commerce, en s’appuyant sur la stabilité et les perspectives de croissance du marché marocain. Le responsable fédéral a également souligné le rôle stratégique du Maroc en tant que porte d’entrée vers l’Afrique pour les entreprises suisses, dans un contexte marqué par les préparatifs de la Coupe du Monde 2030.

Monika Schmutz Kirgöz, secrétaire d’État adjointe au Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), a pour sa part salué la qualité des relations bilatérales, qualifiées d’« excellentes » et couvrant des domaines aussi variés que la politique, la recherche, le développement et l’économie.

M.Ba.

L’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) a approuvé le prospectus définitif relatif à l’augmentation de capital de Veolia Environnement, réservée aux salariés du groupe, a indiqué l'institution jeudi. L’opération porte sur l’émission d’un maximum de 14.813.052 actions au prix de 25,97 euros (soit 271,7 dirhams par action).

Au Maroc, la souscription est ouverte du 1er au 5 août 2025 et concerne les collaborateurs des filiales Veolia Services à l’Environnement Maroc, Veolia Environnement Industries Maroc, Amendis, Redal, Amanor et Veos Déchets Dangereux. L’opération s’inscrit dans le cadre du plan d’actionnariat salarié international du groupe.

Le prospectus est complété par les documents de référence déposés auprès de l’Autorité française des marchés financiers (AMF), notamment le document d’enregistrement universel 2024 et les règlements des compartiments "Plus 2025" et "Sequoia Relais 2025" du FCPE "Sequoia Plus". L’ensemble des documents est disponible auprès des sociétés concernées, d’Attijari Finances Corp, ainsi que sur le site internet de Veolia Environnement.

M.Ba.

Une vague de chaleur est attendue de samedi à mercredi dans plusieurs provinces du Royaume, avec des températures oscillant entre 41 et 45°C, a annoncé la Direction générale de la météorologie (DGM).

Ainsi, une vague de chaleur sera enregistrée samedi dans les provinces de Sidi Kacem, Sidi Slimane, Khouribga, Settat, El Kelâa des Sraghna, Marrakech, Moulay Yacoub, Taounate, Larache, Ouezzane, Tata, Tinghir, Zagora, Rehamna, Khémisset, Béni Mellal, Fquih Ben Salah, Meknès, Errachidia, Khénifra et Fès, précise la DGM dans un bulletin d'alerte de niveau de vigilance orange.

Par ailleurs, le même phénomène est prévu, dimanche et lundi, dans les provinces de Tata, Zagora, Khouribga, Ouezzane, Béni Mellal, Fquih Ben Salah, Meknès, El Hajeb, Fès, Sefrou, Moulay Yacoub, Taounate et Taza.

Cette même vague de chaleur touchera, mardi et mercredi, les provinces de Rehamna, El Kelâa des Sraghna, Zagora, Tata, Taroudant, Assa-Zag, Es-Semara, Fquih Ben Salah et Béni Mellal

Les OPCVM et les personnes morales marocaines ont représenté 66,7% du volume des transactions sur le compartiment actions de la Bourse de Casablanca au premier trimestre 2025, selon l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC). Elles devancent les personnes physiques marocaines (24,9%) et les investisseurs étrangers (4,2%).

Le volume global des échanges a atteint 33,3 MMDH, en forte hausse de 185,2% par rapport au T1-2024. Dans ce contexte de reprise soutenue, les indices MASI et MASI 20 ont progressé respectivement de 20,2% et 21,2%. Les OPCVM se sont distingués avec 14,7 MMDH d’achats contre 8,8 MMDH de ventes, consolidant leur rôle moteur.

Les personnes physiques marocaines ont aussi affiché une activité dynamique, avec des achats et ventes proches de 7,8 MMDH chacun. Du côté des investisseurs étrangers, les achats se sont établis à 957 MDH (+87,3% en glissement annuel), alors que les ventes ont atteint 1,7 MMDH (+69,3%).

M.Ba.

Le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a salué mercredi la coopération "exemplaire" avec le Maroc, fondée sur des valeurs de "fraternité, de loyauté et de confiance mutuelle". Dans une déclaration à la MAP, il a insisté sur le caractère "exceptionnel et stratégique" des relations bilatérales entre les deux pays, qu’il a qualifiées d’"essentielles" pour les sociétés espagnole et marocaine.

Il a mis en exergue les résultats concrets de cette collaboration, notamment dans la lutte contre la migration irrégulière, le terrorisme et les réseaux criminels organisés, tout en soulignant la "parfaite coordination" de l’Opération Marhaba 2025, rendue possible grâce à l’étroite coopération logistique et opérationnelle entre les autorités des deux pays.

Abordant la co-organisation de la Coupe du Monde 2030 par le Maroc, l’Espagne et le Portugal, Grande-Marlaska a estimé que cette dynamique renforce encore davantage les synergies bilatérales. Il a affirmé que les trois pays sont mobilisés pour garantir une organisation "réussie et sécurisée" de cet événement mondial.

M.Ba.

L’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) a indiqué, jeudi, qu'après l’augmentation de capital de TGCC, Mohammed Bouzoubaa a franchi directement à la baisse, suite à un effet de dilution, le seuil de participation de 66,66% dans le capital de ladite société.

A l'issue de cette opération, Bouzoubaa déclare détenir 21.140.814 actions TGCC, soit 61% du capital de ladite société.

Et de rappeler que le prospectus en question été visé par l’AMMC sous la référence VI/EM/026/2025.

Le besoin de liquidité des banques a augmenté pour atteindre 123,7 milliards de DH en moyenne des fins de semaines en 2024, après 83,3 milliards de DH en 2023, selon Bank Al-Maghrib (BAM).

Cette hausse résulte principalement  de l’expansion de la monnaie fiduciaire dont l’impact restrictif a été atténué par l'amélioration des avoirs extérieurs nets de BAM.

Face à cette situation, BAM a porté le volume de ses interventions à 137,2 milliards de DH en moyenne des fins de semaines en 2024, contre 96,9 milliards de DH un an plus tôt.

Par catégorie d’instrument, le montant moyen des avances à 7 jours est passé de 40,8 milliards de DH à 53,9 milliards de DH et celui des injections à travers les opérations à 1 et 3 mois de 39,4 milliards de DH à 60,2 millliards de DH.

Concernant l’encours des refinancements au titre des programmes de soutien au financement de l’économie, il s’est élevé à 23 milliards de DH après 16,6 milliards de DH en 2023.

Par ailleurs, la Banque a également été sollicitée à 3 reprises pour des avances à 24 heures totalisant 4,6 milliards de DH. Dans ces conditions, la durée moyenne des interventions de Bank Al-Maghrib est restée quasi-stable à près de 50 jours.

Enfin, le taux moyen pondéré sur le marché interbancaire, cible opérationnelle de la politique monétaire, est resté aligné tout au long de l’année sur le taux directeur, tandis que le volume des échanges est revenu en moyenne quotidienne à 2,6 milliards DH contre 3,5 milliards de DH un an auparavant.

Audencia Business School (ABS) et l’Université Euromed de Fès (UEMF) ont signé un accord de partenariat stratégique visant à proposer l’Executive MBA d’Audencia au sein du campus de l’UEMF. Ce programme d’excellence donnera lieu à un double diplôme : l’Executive MBA d’Audencia, accrédité par les trois principales instances internationales (AMBA, EQUIS, AACSB), ainsi qu’un diplôme délivré par l’UEMF.

Ce programme de formation est destiné à un public expérimenté, notamment les cadres dirigeants, directeurs généraux et cadres supérieurs justifiant d’au moins huit années d’expérience professionnelle, dont trois en responsabilité managériale, et occupant des postes avec un fort niveau d’autonomie décisionnelle. L’admission sera réservée aux ressortissants marocains ou aux managers internationaux résidant au Maroc. Le cursus suivra les mêmes standards académiques et procéduraux que ceux en vigueur en France, garantissant une qualité pédagogique rigoureuse. La première promotion de cet Executive MBA sera accueillie sur le campus de l’UEMF à Fès, mobilisant l’ensemble des ressources humaines, logistiques et matérielles nécessaires à sa mise en œuvre.

Les deux institutions prévoient également d’étendre progressivement ce programme à d’autres régions du Royaume, en fonction de la demande locale. Audencia, grande école de management basée à Nantes, dispose d’une présence internationale, notamment en Chine et au Brésil. Elle propose des formations du post-bac jusqu’au niveau bac+6, en formation initiale et continue.

Reconnue pour son excellence académique, Audencia se distingue par son engagement envers l’innovation, la responsabilité et la formation de leaders conscients des enjeux du développement durable.

De son côté, l’Université Euromed de Fès, placée sous la Haute Présidence d’Honneur de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est une institution publique à but non lucratif, labellisée par l’Union pour la Méditerranée avec le soutien de ses 43 pays membres. Elle délivre des diplômes reconnus par l’État marocain et propose des parcours de double diplomation avec de grandes universités de l’espace euro-méditerranéen.

L’UEMF se distingue par son environnement propice à l’innovation, à la diversité culturelle et à la vie étudiante dynamique. Elle incarne un modèle unique, tourné vers l’international et fondé sur la coopération académique et scientifique entre les deux rives de la Méditerranée, en lien avec l’Afrique subsaharienne.

Y.S.A.

La BMCI et le Groupe ISCAE s'allient pour favoriser la reconversion professionnelle interne des collaborateurs de la banque. Les deux parties lancent en ce sens le programme "Passerelles", un dispositif innovant d'upskilling et de reskilling destinés aux collaborateurs de la banque souhaitant évoluer vers d'autres métiers. 

Une vingtaine d’entre eux formeront ainsi la première promotion de ce parcours. Ils bénéficieront d'une formation qui durera six mois en parallèle de leur métiers actuels. Outre le volet académique, celle-ci portera aussi sur des ateliers pratiques et une certification professionnelle. A travers ce programme, BMCI promeut la mobilité interne et le développement continu des compétences de ses équipes, dans un contexte marqué par les mutations continues du secteur. 

E.M.G.

Le Conseil de la concurrence a annoncé avoir approuvé à l'unanimité l'accord de transaction conclu avec la société "GlovoApp Morocco SARL" mettant ainsi fin à la procédure contentieuse engagée contre cette plateforme de livraison de repas.

Cet accord intervient en application des dispositions de l'article 37 de la loi n° 104-12 relative à la liberté des prix et de la concurrence, telle que modifiée et complétée, précise un communiqué du Conseil de la concurrence.

Le Conseil de la concurrence s'est saisi d'office par décision n° 2420/ق/20 du 19 février 2024 et a ouvert une procédure d’instruction portant sur l’existence d’éventuelles pratiques anticoncurrentielles mises en œuvre par la société sur le marché national des plateformes numériques de commande et de livraison de repas. Après instruction, un rapport des griefs a été notifié à cette société, conformément aux dispositions de l’article 29 de la loi n°104-12 susvisée. Les griefs notifiés concernent des pratiques d’exploitation abusive de la position dominante de la société et de la dépendance économique dans laquelle se trouve ses partenaires, pouvant être considérées comme anticoncurrentielles au regard de la loi n° 10412 précitée, explique l'instance.

Suite à cette notification, la société "GlovoApp Morocco SARL" a déposé en date du 17 juin 2025, une demande sollicitant du Conseil le bénéfice de la procédure de transaction prévue à l’article 37 de la loi n° 104-12 précitée. Cette demande a été validée par le Collège du Conseil lors de sa réunion tenue le 26 juin 2025. La société a, ensuite, présenté une proposition d’engagements visant à remédier aux préoccupations de concurrence identifiées par le Conseil. Après examen profond de cette proposition d’engagements en vue d’apprécier leur caractère substantiel, crédible et vérifiable, un Procès-verbal de transaction a été signé entre le Rapporteur Général du Conseil et le représentant mandaté par "GlovoApp Morocco SARL", rappelle le communiqué.

Cet accord transactionnel approuvé par le Collège du conseil de la concurrence prévoit le paiement par "GlovoApp Morocco SARL" d’un montant transactionnel, ainsi que la souscription d’un ensemble d’engagements destinés à remédier aux préoccupations concurrentielles identifiées, et à améliorer le fonctionnement concurrentiel du marché. Ces engagements ont été rendus obligatoires par le Conseil et portent notamment sur la suppression de toute clause d’exclusivité, ainsi que toute autre disposition à effet équivalent, figurant dans les contrats conclus avec ses partenaires commerciaux (notamment les restaurants et cafés partenaires).

Cette mesure concerne tant les nouveaux contrats que les contrats existants, qui seront modifiés sans augmentation des commissions, afin de garantir la liberté de ces partenaires de collaborer avec d’autres plateformes concurrentes. Il s’agit également du renforcement de la transparence dans le fonctionnement de la plateforme Glovo.

Les engagements de Glovo

À ce titre, GlovoApp Morocco SARL s’engage à mettre à disposition de ses partenaires un guide clair et détaillé expliquant les critères de classement et de visibilité sur sa plateforme. Elle garantit également l’équité du système de classement ainsi que la tarification de ses services de visibilité payants et de sponsoring, selon des critères et conditions objectifs, transparents et non discriminatoires, afin d’assurer une concurrence loyale entre les différents partenaires présents sur sa plateforme. 

L'accord prévoit, par ailleurs, le plafonnement du taux de commission applicable par "GlovoApp Morocco SARL" à ses partenaires à 30%.

Les contrats existants prévoyant un taux supérieur à ce plafond feront l'objet d'un réajustement obligatoire dans les délais impartis.

Valorisation du travail des livreurs

Concernant les conditions de travail des livreurs, l'accord stipule la mise en œuvre d'un ensemble de mesures visant à assurer une valorisation plus équitable des prestations effectivement réalisées par ces derniers, tout en confortant leur autonomie en tant que travailleurs indépendants.

"La société devra également mettre en place un programme de conformité au droit de la concurrence avec une cartographie des risques concurrentiels au sein de la société, des actions de formation à destination des personnels concernés, ainsi que la désignation d'un responsable chargé de son pilotage et de son suivi", explique le communiqué. Et d'ajouter : La mise en œuvre effective de l'ensemble de ces engagements fera l'objet d'un suivi rigoureux par les services compétents du Conseil de la concurrence.

Le Conseil de la Concurrence se réserve expressément le droit de réexaminer, le cas échéant, ces engagements en cas d'évolution des conditions de marché et de sa structure concurrentielle, conclut le communiqué.

Samvardhana Motherson International Ltd (SAMIL), fabricant indien de composants automobiles, crée une nouvelle filiale à part entière au Maroc. Dénommée "Motherson PKC WH Systems Morocco SAS (MPKC)", cette filiale sera spécialsiée dans  la fabrication de cordes, câbles, cordages, ficelles et d'équipements de distribution/contrôle électrique.

La filiale a été constituée le 28 juillet dernier sous le nom de PKC Wiring Systems Oy (Finlande), filiale de SAMIL. Le coût total de la constitution atteint 100 000 euros, selon la société indienne. 

Samvardhana Motherson International Ltd (ex Motherson Sumi Systems Ltd ) est un fabricant multinational indien de composants automobiles, basé à Noida. Il fabrique des faisceaux de câbles , des composants en plastique et des rétroviseurs pour voitures particulières.

E.M.G.

Une décélération sensible de la circulation fiduciaire a été relevée en 2024, à 414,4 milliards de DH, selon le rapport annuel de la banque centrale. 

Après une forte expansion entre 2020 et 2023 à un rythme annuel moyen de 12%, la progression de la monnaie fiduciaire s'est limitée à 5,2% en 2024, avec notamment un recul mensuel marqué de 14,5 milliards de DH en décembre, fait savoir BAM dans son rapport annuel sur la situation économique, monétaire et financière au titre de l'exercice 2024.

Cette évolution serait liée à l’opération de régularisation volontaire de la situation fiscale des personnes physiques et l’importante augmentation qu’ont connue les dépôts bancaires avec en particulier un bond mensuel de 46,4 milliards de DH en décembre, contre 24,2 milliards de DH le même mois une année auparavant. Leur croissance sur l’ensemble de l’année ressort à 9,1% au lieu de 2,9% en 2023.

Par composantes, la progression a été de 11,6% à 906,5 milliards de DH pour les dépôts à vue auprès des banques, de 3,5%, après deux années de baisse, à 119,8 milliards de DH pour ceux à terme et de 2,7%, après 1,9%, à 187,7 milliards de DH pour les comptes d’épargne.

Par principaux secteurs institutionnels, les dépôts des particuliers ont marqué un accroissement de 7,4% à 894 milliards de DH recouvrant, d’une part, des hausses de 10,3% de ceux à vue et de 2,8% de leurs comptes d’épargne, et d’autre part, un recul de 1,7% de leurs dépôts à terme.

Pour les sociétés non financières privées, les dépôts à vue se sont renforcés de 16% et ceux à terme de 8,6%, soit au total une expansion de 15,6% à 236,7 milliards de DH.

Tenant compte également d’une augmentation de 21% des titres des organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) monétaires à 92,4 milliards de DH, la masse monétaire (agrégat M3) ressort en accroissement annuel de 8% en 2024 à 1.892 milliards de DH.

La valeur de la marque Saudi Airlines a connu une très forte croissance. Elle atteint désormais 1,1 milliard de dollars, affichant une croissance de 34% par rapport à l'année précédente. C'est ce qui ressort du rapport « Brand Finance 2025 ».  : La compagnie saoudienne est ainsi devenue la marque à la croissance la plus rapide en Arabie saoudite, après avoir atteint 1,1 milliard de dollars, contre 797 millions en 2024, 651 millions en 2023 et 572 millions en 2022. La marque a en effet gagné six places au niveau mondial, se classant désormais 32ᵉ parmi les compagnies aériennes dans le monde entier. 

Lors de son évaluation, le rapport de « Brand Finance » a pris en compte divers facteurs tels que les performances commerciales, les initiatives stratégiques et la perception du public pour évaluer la puissance globale d'une marque. Dans le détail, la compagnie aérienne a enregistré de nombreuses réussites qui ont contribué à atteindre cette position, notamment sa signature d’un accord avec Airbus pour renforcer les capacités de sa flotte aérienne avec 105 avions, la création de la zone innovante « Boulevard Runway » qui a suscité un engouement sans précédent à travers le Royaume, ainsi que l'obtention du prix « Skytrax » de la compagnie aérienne la plus améliorée au monde en 2024.

Saudi Airlines est entrée pour la première fois dans le classement Brand Finance des 50 meilleures marques mondiales de compagnies aériennes en 2021, avec une valeur de 506 millions de dollars. Depuis, la valeur de sa marque a plus que doublé au cours des quatre dernières années. A noter que la compagnie est entrée pour la première fois dans le classement Brand Finance des 50 meilleures marques mondiales de compagnies aériennes en 2021, avec une valeur de 506 millions de dollars. Depuis, la valeur de sa marque a plus que doublé au cours des quatre dernières années. 

Les souscriptions aux titres des Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) ont atteint 1.233,2 milliards de DH en 2024, en hausse de 4,6% en glissement annuel, selon le rapport annuel de Bank Al-Maghrib (BAM) sur la situation économique, monétaire et financière.

"L’activité de la gestion collective de l’épargne a été marquée en 2024, par une orientation des investisseurs vers les fonds obligataires et actions, dans un contexte caractérisé par la baisse des taux d’intérêt et l’appréciation des cours boursiers", indique BAM dans ce rapport.

Dans les détails, les souscriptions aux OPCVM obligataires ont augmenté de 31,2% pour les maturités moyennes et longues à 306,3 milliards de DH et de 18,1% pour celles courtes à 264 milliards de DH. Les acquisitions de parts de fonds actions et diversifiés sont passées de 6,8 milliards de DH à 11,6 milliards de DH et de 19,5 milliards de DH à 36,6 milliards de DH respectivement. En revanche, les collectes ont baissé de 10,7% à 538 milliards de DH pour les OPCVM monétaires et de 17,5% à 76,7 milliards de DH pour les OPCVM contractuels.

Tenant compte d’un montant de rachats de 1187,9 milliards de DH, la collecte nette est ressortie à 45,3 milliards.

En termes de performance, l’ensemble des fonds a affiché des rendements positifs avec des taux variant de 3,2% pour les monétaires à 22,6% pour les fonds actions.

Dans ces conditions, l’actif net des OPCVM est ressorti en progression de 16,7% pour s’élever à 653,2 milliards de DH. Cette évolution reflète des augmentations de l’encours net de l’ensemble des fonds à l’exception de celui des OPCVM obligataires à court terme qui a accusé un recul de 8,1% à 78,7 milliards de DH. Ainsi, l’actif net s’est accru de 19,8% à 333,4 milliards de DH pour les fonds obligataires à moyen et long termes, de 25,9% à 76,5 milliards de DH pour ceux diversifiés, de 17,3% à 97,8 milliards de DH pour les monétaires, de 24% à 53,6 milliards de DH pour les actions et de 56,7% à 13,2 milliards de DH pour les contractuels.

Les établissements d’hébergement touristique classés (EHTC) au niveau de la ville de Fès ont enregistré, en avril dernier, une hausse de 26% par rapport à la même période de l’année précédente, selon l’Observatoire national du tourisme (ONT). Ils ont totalisé 127.609 nuitées en avril 2025 contre 101.037 nuitées une année auparavant, a précisé l'Observatoire dans son rapport mensuel, notant que le taux d'occupation de ces établissements s'est établi à 62%.

Depuis le début de l’année 2025, les EHTC ont enregistré 351.674 nuitées, contre 285.847, une année auparavant, soit une hausse de 23%, précise l’Observatoire.

La destination de Fès conserve ainsi sa position en tant que cinquième destination touristique la plus visitée au niveau national durant le mois de février, après Marrakech, Agadir, Casablanca et Tanger. 

L’encours du crédit bancaire au Maroc a atteint 1.164,6 milliards de DH en 2024, en progression de 4,4 % et équivalant à 72,9 % du PIB, selon Bank Al-Maghrib. 

Cette progression marque une décélération par rapport à 2023, bien qu’elle reste plus soutenue que la moyenne d’avant-crise Covid. 

Le ralentissement résulte notamment de la baisse des crédits aux sociétés financières et du fléchissement des prêts au secteur non financier, en particulier aux entreprises publiques. 

Concernant les crédits aux ménages, ils ont augmenté modestement (+1,7 %), tandis que les prêts aux sociétés non financières privées se sont légèrement améliorés (+0,6 %). 

Pour ce qui est des créances en souffrance, ils ont enresgitré une hausse de 2,8 %, atteignant 97,5 milliards de DH, avec un ratio global de 8,4 %. 

Par secteur, des augmentations ont été enregistrées dans les industries extractives, l’énergie et le BTP, alors que les crédits se sont repliés dans l’hôtellerie-restauration, le commerce et le textile. 

Parallèlement, les sociétés financières non bancaires ont accru leurs prêts au secteur non financier de 6 %, portant leur encours à 180,6 milliards de DH.

Renault Group a un nouveau DG. Le Conseil d'administration du Groupe, réuni mercredi, sous la présidence de Jean-Dominique Senard, a décidé, sur recommandation du Comité de la gouvernance et des rémunérations, de nommer François Provost à compter du 31 juillet DG de Renault S.A. et Président de Renault s.a.s. pour une durée de quatre ans, ainsi qu'administrateur de Renault S.A. et de Renault s.a.s, annonce un communiqué du constructeur automobile. 

Précédemment Directeur des Achats, des Partenariats et des Affaires Publiques, François Provost est un dirigeant expérimenté, fort de 23 ans au sein du Groupe, indique Renault. Il a occupé diverses fonctions opérationnelles et stratégiques. François Provost dispose des qualités requises pour poursuivre et accélérer la transformation de Renault Group, pour assurer la continuité de son développement, notamment à l'international et dans ses partenariats, pour capitaliser sur son agilité stratégique et maintenir une exigence de performance, dans le respect des valeurs de l'entreprise, ajoute le Groupe. 

Lauréat de 'École Polytechnique et ingénieur en chef du Corps des Mines, le nouveau DG et administrateur a démarré sa carrière dans la haute administration avant de rejoindre Renault Group en 2002 et d'y gravier plusieurs échelons.

L'exécution de la Loi de finances (LF) à fin juin 2025 dégage un solde budgétaire négatif de 24,8 milliards de DH, selon la Trésorerie générale du Royaume (TGR).

Ce déficit résulte de ressources ordinaires (hors recettes d'emprunts) de 319,8 milliards de DH et de charges (hors amortissements de la dette) de 344,6 milliards de DH, explique la TGR dans son rapport trimestriel sur l'exécution de la LF relatif au 2e trimestre 2025 (T2-2025).

Compte tenu de recettes d’emprunts de 73,2 milliards de DH et d’amortissements de la dette de 34,5 milliards de DH, l’exécution de la LF dégage un excédent des ressources sur les charges de 13,9 milliards de DH, souligne la TGR.

S’agissant des ressources globales de l’État durant le T2-2025, elles ont atteint 393 milliards de DH, soit un taux de réalisation de 59,7% des prévisions de la LF, sachant que les arriérés de remboursement de la TVA et les demandes de restitution de l’impôt sur les sociétés (IS) ont été respectivement de 32,8 milliards de DH et de 3,5 milliards de DH à fin décembre 2024. Ces ressources globales de l'Etat se répartissent sur les recettes ordinaires (53,8%), les recettes d’emprunts à moyen et long termes (18,6%), les recettes des comptes spéciaux du Trésor – CST (27,2%) et les recettes des services de l'Etat gérés de manière autonome – SEGMA (0,4%).

Pour leur part, les charges totales de l’État se sont chiffrées à 379,1 milliards de DH, soit un taux de réalisation de 52,6 % des prévisions de la loi de finances. Elles se répartissent sur les dépenses ordinaires du budget général (49%), les dépenses d’investissement (14,4%), les émissions des CST (27,4%) et les amortissements de la dette (9,1%).

L'Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et Tanger Med élargissent leur collaboration pour former les talents du numérique et ancrer l’innovation dans les réalités industrielles. Un nouvel accord a été signé en ce sens, poursuivant une coopération fructueuse initiée en 2021 avec le lancement du campus 1337 Coding School MED.

Cette nouvelle phase introduit le programme Tanger Med AI, engageant les étudiants du campus sous la supervision du UM6P AI Lab à développer des solutions directement applicables aux défis auxquels sont confrontées les entreprises au sein de l’écosystème logistique et industriel de Tanger Med, indique Tanger Med. A noter que la cérémonie de signature s’est déroulée en présence de Fouad Brni, Président du Groupe Tanger Med, du Dr Mostafa Terrab, Président Directeur Général de OCP Group, de Mehdi Tazi Riffi, PDG du Groupe Tanger Med, et de Hicham El Habit, Président de l'UM6P.

Le soutien du Royaume-Uni au plan marocain d’autonomie est «un moment clé» dans les relations entre Rabat et Londres, a affirmé, mercredi, la Baronne Chapman, ministre britannique du Développement international.

La visite effectuée, en juin dernier, au Maroc par le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, « a été marquée par un moment clé, à savoir le soutien du Royaume-Uni à la proposition d’autonomie présentée par le Maroc, la considérant comme la base la plus crédible et pragmatique pour parvenir à une solution durable au différend sur le Sahara marocain », a dit la Baronne Chapman dans une allocution prononcée au nom du gouvernement du Royaume-Uni lors d’une réception organisée par l’ambassade du Maroc à Londres, à l’occasion de la Glorieuse Fête du Trône.

La Baronne Chapman, qui est également chargée de l’Amérique latine et des Caraïbes, a relevé que la visite de M. Lammy au Maroc, dans le cadre du Dialogue stratégique, «a ouvert un nouveau chapitre dans nos relations, marquant notre volonté commune de renforcer davantage notre partenariat ».

Elle s’est réjouie de la signature de nouveaux accords qui élargissent les opportunités économiques pour les deux pays, citant notamment le soutien du Royaume-Uni aux projets d’infrastructure ambitieux lancés par le Maroc en vue de l’organisation de la Coupe du Monde 2030.

Le marché des énergies renouvelables (EnR) de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) est en plein boom. Les projets lancés dans la région permettront d'enregistrer une forte croissance ce marché dans les années à venir. Au total, il atteindra 59,9 milliards de dollars d'ici 2030, stimulant ainsi l'essor régional des énergies vertes, selon un rapport de BCC Research LLC. Cela représente en moyenne une croissance annuelle de 14,4% sur cette période. 

Le rapport met en avant les projets implantés dans les pays tels que le Maroc, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes et unis et l'Egypte. La Turquie et Israël y sont exclus, afin de se concentrer sur les marchés moins développés et d'aider les investisseurs, les décideurs politiques et les entreprises à identifier les opportunités à fort potentiel dans la région selon le cabinet.

Les auteurs reviennent sur les stratégies gouvernementales et les plans de diversification énergétique. Des pays comme le Maroc misent notamment sur les EnR et dernièrement sur des projets d'hydrogène vert pour renforcer leur production énergétique, dans un contexte marqué par une demande énergétique croissante et une électrification de nouveaux secteurs. La région compte aussi sur la décarbonation industrielle et les projets de production d'EnR de grande envergure. "Ces derniers se développent dans la région, soutenus par des investissements publics et privés. Ces projets sont essentiels pour accroître la capacité de production d'énergies renouvelables et réduire l'empreinte carbone", souligne BCC Research.

Des projets sociaux, routiers et de développement dont l'investissement total atteint 100 millions de DH ont été lancés et inaugurés, mardi dernier, au niveau des communes de Sidi Abdellah Ghiat et Zerkten (province d'Al Haouz), à l'occasion de la célébration du 26e anniversaire de la Fête du Trône.

Ainsi, le wali de la région Marrakech-Safi par intérim, gouverneur de la province d'Al Haouz, Rachid Benchikhi, a procédé, à l’inauguration d’un centre d’autonomisation des femmes à Chouiter (commune de Sidi Abdellah Ghiat), pour une enveloppe budgétaire estimée à 3 millions de DH. Inscrit dans le cadre de l'INDH, ce projet vise à soutenir l’autonomisation des femmes rurales, à lutter contre l’analphabétisme et à favoriser l’éducation des enfants.

À la commune de Zerkten, des explications ont été fournies au gouverneur concernant le projet de construction d’un ouvrage d’art au niveau de l’Oued Ighi, au point kilométrique 38+000 sur la route provinciale n° 2016, pour un coût d’environ 11 millions de DH, ainsi que sur le projet d’un autre ouvrage d’art sur l'Oued Tassaout au douar Taourirte (commune d’Aït Aadel), d'un montant avoisinant 10 millions de DH.

Dans la même commune, les travaux de construction et d’aménagement de la route reliant Ighir Nouzerk, Tatoula et Tizi-n-Talwat au centre communal ont été lancés pour un coût total de 46 millions de DH. Ce projet, qui s'inscrit dans le cadre du Programme de réduction des disparités territoriales et sociales, a pour objectifs de renforcer les infrastructures routières, désenclaver les zones reculées et améliorer l'accès des populations aux services de base.

Dans le domaine de l'éducation, le lycée qualifiant Mouad Ibn Jabal, situé dans la commune de Zerkten, a été inauguré dans le cadre du Fonds de développement rural et du programme de réduction des disparités territoriales et sociales, pour un investissement total de 13 millions deDH, en vue de promouvoir la qualité de l’enseignement et d’assurer la justice spatiale en matière d’accès aux services éducatifs.

Par ailleurs, la province disposera d'un internat au sein du même établissement, réalisé pour un budget de 7,5 millions de DH, afin d’améliorer les conditions de scolarisation et lutter contre la déperdition scolaire, en particulier chez les élèves issus des zones enclavées.

Une enveloppe de 130 millions de DH sera consacrée à la réalisation d'une série de projets visant à renforcer les infrastructures urbaines et sportives à Laâyoune. Ces projets, lancés mardi dernier, à l'occasion de la célébration du 26e anniversaire de la Fête du Trône, permettront d’améliorer les conditions de vie et de fournir des services de haute qualité aux habitants.

Le wali de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, gouverneur de la province de Laâyoune, Abdeslam Bekrate, et la délégation l’accompagnant ont donné le coup d’envoi aux travaux d’aménagement d'une piste d'athlétisme et d’un village sportif au quartier "Raha", dans le but de renforcer les infrastructures dédiées aux jeunes et promouvoir l’activité sportive en milieu urbain. De même, ils ont lancé une série de projets qui s’inscrivent dans le sillage de mise à niveau urbaine, portant notamment sur l'aménagement d'espaces verts et la mise en place de nouveaux espaces publics dans certains quartiers, en vue d'améliorer la qualité du paysage urbain.

Parmi les autres projets lancés figurent les travaux de réfection des voiries au quartier "25 mars", en plus de l’aménagement d’une place publique et de nouveaux terrains sportifs de proximité. Par ailleurs, dans la commune de Dcheira, la délégation officielle avait inauguré un point de lecture qui s'inscrit dans le cadre du programme de développement intégré de la région. Mobilisant un montant global de 1,7 million de DH sur une superficie totale de plus de 400 m², cette infrastructure culturelle vise à promouvoir la lecture chez les jeunes générations.

Le taux de change effectif réel a progressé de 1,2 % en 2024, selon le rapport annuel de Bank Al-Maghrib.

Cette hausse est due à une appréciation nominale de 4,5 % et à une inflation intérieure inférieure à celle des principaux partenaires et concurrents. 

Durant l’année, le dirham est resté globalement stable autour de son cours central, sans intervention de la Banque centrale, en ligne avec les fondamentaux économiques. En revanche, il a enregistré un repli de 2,2 % face au dollar américain.

Toutefois, par rapport aux autres principales devises, le dirham s’est apprécié de 4% contre l’euro, de 0,4% face au yuan chinois, de 17% vis-à-vis de la livre turque et de 24,5% par rapport au réal brésilien, alors qu’il a reculé de 0,7% vis-à-vis de la livre sterling.

Enfin, s'agissant du volume des transactions, malgré le fait qu'il soit en baisse, il est resté relativement important en 2024 totalisant ainsi 551 milliards de DH au lieu de 754,1 milliards de DH en 2023, sur le marché interbancaire et 226,5 milliards de DH, contre 258 milliards de DH, pour les opérations de couverture.

Le Roi Mohammed VI a donné ses instructions pour acheminer une aide humanitaire d’urgence au peuple palestinien, en particulier aux habitants de Gaza. 

D’un poids total d’environ 180 tonnes, cette assistance comprend des denrées de première nécessité, du lait, des produits pour enfants, des médicaments, du matériel chirurgical, ainsi que des tentes ou encore des couvertures. Un dispositif logistique spécifique a été mis en place pour garantir une distribution rapide et directe. 

En réponse à la forte hausse de la taxe de solidarité sur les billets d’avion en France, Ryanair a décidé de réduire considérablement ses opérations pour l’hiver 2025, en supprimant notamment ses vols au départ de Strasbourg, Bergerac et Brive. 

La liaison vers Agadir (Maroc) fait partie des lignes concernées par ces suppressions. La compagnie irlandaise justifie ce retrait par une hausse de 180 % de la taxe aérienne, qu’elle juge défavorable par rapport à d’autres pays européens plus attractifs fiscalement, comme la Suède, la Hongrie ou l’Italie. 

Malgré les conséquences sur le tourisme et l’accessibilité de certaines régions françaises, Ryanair campe sur sa position et prévient qu’en l’absence de révision fiscale, ses futurs investissements pourraient être réorientés vers d’autres marchés européens plus compétitifs.

Les baisses successives du taux directeur par Bank Al-Maghrib ont entraîné un recul généralisé des taux débiteurs en 2024, qui ont atteint en moyenne 5,08 % au quatrième trimestre, soit une baisse de 35 points de base au second semestre. 

Cette détente a davantage bénéficié aux entreprises non financières (-30 pb) qu’aux ménages (-15 pb). 

Selon le type de crédit, les diminutions ont concerné principalement les facilités de trésorerie (-37 pb), les crédits à la consommation (-19 pb) et les prêts immobiliers (-12 pb), tandis que les concours à l’équipement ont légèrement progressé (+8 pb). 

Les taux créditeurs ont également reculé, s’établissant à 2,33 % pour les dépôts à 6 mois et 3 % pour ceux à un an, tandis que le taux des comptes sur carnet a diminué à 2,48 %.

Les taux des bons du Trésor ont connu un repli sur toutes les maturités, notamment après les deux ajustements du taux directeur en juin et décembre (−25 pb chacun), le ramenant à 2,5 %. Le marché interbancaire a suivi la même trajectoire, avec un taux moyen glissant à 2,5 % en fin d’année.

Les avoirs officiels de réserve (AOR) du Maroc ont progressé de 4,5 % pour atteindre 375,5 milliards de DH en 2024, équivalant à 5 mois et 9 jours d'importations, selon Bank Al-Maghrib. 

Cette progression est principalement due à des financements extérieurs nets du Trésor de 19 milliards de DH. 

Concernant les réserves, elles représentent 123 % de l’indicateur « Assessing Reserve Adequacy » (ARA) du Fonds monétaire international (FMI), confirmant leur solidité. 

Parallèlement, les avoirs extérieurs nets des autres institutions de dépôts ont bondi de 85,8 %. La Banque a poursuivi une gestion prudente, axée sur la préservation du capital, le renforcement du profil de crédit et l'intégration croissante d'actifs durables (passant de 6,3 % à 11,4 %). 

Par ailleurs, cette stratégie a permis une performance positive des placements (+4,4 %) et une amélioration globale du rendement à 2,77 % contre 2,5 % en 2023.

À l’occasion du 26ᵉ anniversaire de l’accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône, une cérémonie a été organisée à la préfecture d’Essaouira pour remettre des Wissams Royaux à huit fonctionnaires et retraités des ministères de l’Intérieur, de l’Éducation nationale et de l’Entraide Nationale, en reconnaissance de leur dévouement professionnel. 

Le gouverneur Mohammed Rachid a procédé à la remise de ces distinctions, de la classe exceptionnelle à la deuxième classe.

Dans le cadre du ministère de l’Intérieur, Hassan Boukachab, ancien caïd rattaché à la Division des collectivités locales, a été distingué par le Wissam de mérite national de classe exceptionnelle, tandis que Aârab El Menani, ex-khalifa du caïd à la Caïdat de Chiadma Sud (cercle d’Essaouira), a reçu le Wissam de première classe. 

Pour le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Saïd El Baz, directeur du lycée qualifiant Al Majd à Essaouira, a également été décoré du Wissam de classe exceptionnelle. 
Ont reçu le Wissam de première classe : Abderrahim Zarkan, directeur de l’école Abu Dhar Al Ghifari, Souad Aqreissa, enseignante à l’école El Hassania I, Mohamed El Madini, enseignant au collège El Abdari, ainsi que Bahija Tchafar, enseignante à l’école Lalla Amina. 

Enfin, dans le secteur de l’action sociale, Bouchaâib Nouwaâ, directeur de la Maison d’enfants de Smimou, relevant de l’Entraide Nationale, a été décoré du Wissam de mérite national de deuxième classe.

Le besoin de financement du Trésor marocain a atteint 46 milliards de dirhams à fin juin 2025, contre 30,5 milliards à la même période l’an passé. 

Les mobilisations nettes sur le marché intérieur se sont chiffrées à 11,7 milliards de DH, tandis que les emprunts extérieurs nets ont totalisé 34,3 milliards de DH. 

Concernant l’endettement intérieur, il  a enregistré des souscriptions de 80,2 milliards de DH, compensées par 61,6 milliards de DH de remboursements, tandis que l’endettement extérieur a comptabilisé 40 milliards de DH de tirages, dont 20,9 milliards de DH sur le marché financier international, et 5,6 milliards de DH d’amortissements. 

Les exportations du secteur aéronautique se sont élevées à 14,13 milliards de DH au premier semestre 2025, en progression de 8,8 %, grâce à la hausse des segments Assemblage et Electrical Wiring Interconnection System (EWIS). 

Les exportations de phosphates et dérivés ont bondi de 18,9 % à 46,56 milliards de DH, portées par les ventes d'engrais, de phosphates et d'acide phosphorique. 

L'agriculture et l'agroalimentaire ont également augmenté (+3,2 % à 48,55 milliards de DH), tout comme les autres industries (+13,1 % à 15,68 milliards de DH).

Cependant, les exportations des secteurs de l’électronique, des extractions minières, du textile et de l’automobile ont connu des baisses allant de 3,6 % à 7,8 %.

Les recettes fiscales du Maroc se sont élevées à 176,9 milliards de DH à fin juin 2025, en progression de 16,6 % comparativement à la même période en 2024, ce qui correspond à 55,3 % des prévisions inscrites dans la loi de finances. 

Cette hausse résulte principalement de l’augmentation marquée de l’impôt sur les sociétés (+32,9 %), de l’impôt sur le revenu (+22,7 %), de la TVA (+3,1 milliards de DH) et des taxes intérieures de consommation (+13,8 %), en dépit du repli des droits de douane (-10,8 %). 

Les remboursements fiscaux, en grande partie liés à la TVA, se sont également améliorés pour s’élever à 14,4 milliards de DH. 

En parallèle, les recettes non fiscales ont bondi de 36 % pour se chiffrer à 16,1 milliards de DH, portées notamment par les versements de Bank Al-Maghrib et de l’Agence nationale de la conservation foncière.

Le déficit budgétaire s’est creusé à 31 milliards de DH au terme du premier semestre 2025,  contre 27,5 milliards de DH à la même période de 2024, d’après le ministère de l’Économie et des Finances. 

Ce creusement résulte d’une progression des dépenses (+32,8 milliards de DH) supérieure à celle des recettes (+29,3 milliards de DH). 

Ces dernières ont affiché une amélioration de 17,7 %, atteignant 49,4 % des prévisions annuelles, principalement grâce aux recettes fiscales, qui ont totalisé 176,9 milliards de DH.

 Les dépenses ordinaires ont augmenté à 177 milliards de DH, sous l’effet de la hausse des dépenses de biens et services (+25,2 milliards de DH) et des intérêts de la dette (+2,5 milliards de DH), tandis que les charges de compensation ont reculé de 4 milliards de DH. Le solde ordinaire demeure toutefois excédentaire à 18,2 milliards de DH. 

Les dépenses d’investissement se sont élevées à 50,6 milliards de DH, en augmentation de 2,4 milliards de DH, alors que le solde des comptes spéciaux du Trésor est passé à 1,4 milliard de DH, contre 8,1 milliards de DH un an plus tôt.

Les recettes générées par le secteur des voyages ont atteint plus de 53,96 milliards de DH au cours du premier semestre 2025, selon le dernier bulletin de l’Office des Changes sur les échanges extérieurs.

Ce montant marque une progression de 9,6 % (+4,733 milliards de DH) comparativement à la même période de 2024.

Les dépenses liées aux voyages, quant à elles, se sont chiffrées à 15,504 milliards de DH, enregistrant une progression annuelle de 8,2 %.

Le solde de la balance des voyages s’est ainsi amélioré de 10,2 %, pour se situer à plus de 38,457 milliards de DH à fin juin.

Par ailleurs, les transferts de fonds des Marocains résidant à l’étranger (MRE) ont atteint 55,864 milliards de DH, contre 57,347 milliards de DH un an plus tôt, soit un repli de 2,6 %.

Le flux net des investissements directs étrangers (IDE) s'est chiffré à 16,805 milliards de DH à fin juin 2025, en progression de 59,7% comparativement à la même période un an auparavant, selon l'Office des Changes.

Les recettes de ces investissements ont augmenté de 28%, pour s’établir à 25,506 milliards de DH, alors que les dépenses ont reculé de 7,5% à 8,701 milliards de DH.

Concernant du flux net des investissements directs marocains à l'étranger (IDME), il s’est amélioré de 30,3% à 2,187 milliards de DH. Pour ce qui est des recettes (cessions de ces investissements), elles ont enregistré un repli de 16,5% à 7,335 milliards de DH et les dépenses de 9% à 9,522 milliards de DH.

Le déficit commercial du Maroc s’est creusé pour atteindre 161,86 milliards de DH à fin juin, enregistrant ainsi une progression de 18,4 % comparativement à la même période de l’année précédente, d’après les données publiées par l’Office des Changes.

Cette évolution résulte d’une progression plus marquée des importations (+8,9 %, soit 398,04 milliards de DH) par rapport aux exportations (+3,1 %, à 236,17 milliards de DH). En conséquence, le taux de couverture des importations par les exportations a reculé de 3,3 points, s’établissant à 59,3 %.

L’augmentation des importations s’explique principalement par la hausse des achats de produits bruts (+29,3 %, à 21,15 milliards DH), de biens d’équipement (+14,9 %, à 93,22 milliards deDH), de produits finis de consommation (+13,3 %, à 96,88 milliards DH), de produits alimentaires (+6,6 %, à 48,23 milliards de DH) ainsi que de demi-produits (+6,1 %, à 84,63 milliards de DH). 

Cependant, la facture énergétique a baissé de 7,4 %, pour se chiffrer à 53,04 milliards de DH.

Pour ce qui est des exportations, l’amélioration a été portée par les secteurs des phosphates et dérivés (+18,9 %, à 46,56 milliards de DH), des autres industries manufacturières (+13,1 %, à 15,68 milliards de DH), de l’aéronautique (+8,8 %, à 14,13 milliards de DH) ainsi que de l’agriculture et de l’agroalimentaire (+3,2 %, à 48,54 milliards de DH).

En revanche, certains secteurs ont enregistré un repli : les exportations de l’électronique et de l’électricité ont baissé de 7,8 % (à 8,59 milliards DH), celles du textile et cuir de 4 % (à 22,52 milliards de DH), et celles du secteur automobile de 3,6 % (à 77,6 milliards de DH).

Dans son discours adressé ce mardi soir à l'occasion du 26e anniversaire de la Fête du Trône, SM le Roi Mohammed VI a également évoqué les relations avec le voisin algérien. Le Souverain a ainsi réitéré la main tendue à Alger. «Notre souci de conforter la place du Maroc en tant que pays émergent va de pair avec Notre engagement réitéré à demeurer ouverts sur notre environnement régional et plus particulièrement sur notre voisinage immédiat avec le peuple algérien frère», déclare SM le Roi.

Dans cet esprit, il rappelle que «le peuple algérien est un peuple frère que des attaches humaines et historiques séculaires lient au peuple marocain, particulièrement par la langue, la religion, la géographie et le destin commun». C’est pourquoi le Souverain souligne avoir «constamment tendu la main en direction de nos Frères en Algérie» et confirme «la disposition du Maroc à un dialogue franc et responsable ; un dialogue fraternel et sincère portant sur les différentes questions en souffrance entre les deux pays».

En effet, cette volonté s’appuie sur «l’intime conviction que Nous portons en Nous, quant à l’unité de nos peuples et à notre capacité commune à dépasser cette situation regrettable», poursuit le Souverain.  

Enfin, dans une vision plus large de l’intégration régionale, SM Mohammed VI a réitéré son attachement à l'Union du Maghreb. «Nous réaffirmons également notre attachement à l’Union du Maghreb dont Nous sommes persuadés qu’elle ne pourra se faire sans l’implication conjointe du Maroc et de l’Algérie, aux côtés des autres Etats frères », a-t-il dit.

Dans son discours adressé ce mardi soir à l'occasion du 26e anniversaire de la Fête du Trône, SM le Roi Mohammed VI a déploré les disparités qui existent encore au Maroc, malgré les efforts consentis en termes de développement.

"Il est regrettable de voir que certaines zones, surtout en milieu rural, endurent encore des formes de pauvreté et de précarité, du fait du manque d’infrastructures et d’équipements de base. Cette situation ne reflète en rien Notre vision de ce que devrait être le Maroc d’aujourd’hui. Elle ne donne pas non plus la pleine mesure des efforts que nous déployons pour renforcer le développement social et réaliser la justice spatiale", a déploré SM le Roi dans son discours.

Le Souverain affirme d'ailleurs qu'"il n’y a de place, ni aujourd’hui, ni demain pour un Maroc avançant à deux vitesses". SM le Roi a ainsi appelé à amorcer "un véritable sursaut dans la mise à niveau globale des espaces territoriaux et dans le rattrapage des disparités sociales et spatiales".

"Nous appelons donc à passer des canevas classiques du développement social à une approche en termes de développement territorial intégré. Notre objectif est que, sans distinction ni exclusion, et dans quelque région que ce soit, les fruits du progrès et du développement profitent à tous les citoyens", a-t-il dit. Dans ce sens, le gouvernement devra élaborer une nouvelle génération de programmes de développement territorial fondés sur la valorisation des spécificités locales, la consolidation de la régionalisation avancée et le principe de complémentarité et de solidarité entre les entités territoriales.

"Ces programmes doivent pouvoir compter sur la mutualisation des efforts de tous les acteurs et sur leur articulation autour de priorités clairement définies et de projets générateurs d’impacts réels", a souligné SM le Roi.

Dans le détail, ces programmes doivent concerner la promotion de l’emploi, à travers la valorisation des potentialités économiques régionales et l’instauration d’un climat favorable à l’entrepreneuriat et à l’investissement local.

Ils devront aussi porter sur le renforcement des services sociaux de base, plus particulièrement l’éducation et l’enseignement ainsi que les soins de santé, de manière à préserver la dignité des citoyens et à instaurer la justice spatiale.

En outre, SM le Roi a insisté sur l'adoption d’un modèle de gestion proactive et durable des ressources en eau, au regard de l’aggravation du stress hydrique et du changement climatique. Enfin, le lancement des projets de mise à niveau territoriale intégrée, en totale résonance avec les mégaprojets en chantier à l’échelle du pays, sera aussi concerné.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a adressé, mardi, un Discours à Son peuple fidèle à l’occasion du 26e anniversaire de l’accession du Souverain au Trône de Ses glorieux Ancêtres. Voici le texte intégral du Discours Royal: "Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Cher peuple,

La célébration de la Glorieuse Fête du Trône constitue un rendez-vous annuel qui renouvelle les liens d’allégeance mutuelle qui nous unissent. Elle est aussi un moment privilégié pour exalter de nouveau les sentiments d’affection et de loyauté qui nous lient indéfectiblement, sans jamais cesser de gagner en intensité.

L’occasion nous est également donnée de faire le point sur l’état de la Nation, en dressant le bilan des acquis que nous avons engrangés et en faisant la synthèse des projets et des défis qui nous attendent. Nous nous mettons ainsi en capacité d’aborder l’avenir avec confiance et optimisme.

Depuis Notre Accession au Trône, Nous avons œuvré à la construction d’un Maroc avancé, uni et solidaire, aussi bien à travers la promotion du développement économique et humain global que par la ferme volonté de conforter la place de notre pays dans le concert des nations émergentes. Loin d’être le fruit du hasard, les réalisations accomplies par notre pays procèdent plutôt d’une vision à long terme et elles reflètent la pertinence des choix majeurs opérés en matière de développement. Elles ont également été favorisées par le climat de sécurité et de stabilité politique et institutionnelle dont jouit le Maroc.

Partant de cette base solide, et en accord avec le Nouveau Modèle de Développement, Nous nous sommes attaché à consolider les attributs de cet essor socio-économique et à bâtir une économie compétitive, plus diversifiée et plus ouverte, dans un cadre macro-économique sain et stable.

En dépit de la succession d’années de sécheresse et de l’exacerbation des crises internationales, l’économie nationale a maintenu un taux de croissance conséquent et régulier, au cours des dernières années.

Par ailleurs, le Maroc connaît un renouveau industriel sans précédent : les exportations industrielles, notamment celles liées aux métiers mondiaux, ont plus que doublé depuis 2014.

Grâce aux orientations stratégiques que le Maroc s’est tracées, les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique, des énergies renouvelables, des industries agroalimentaires et du tourisme constituent désormais un levier essentiel de notre économie émergente, tant en termes d’investissements qu’en matière de création d’emplois.

Terre d’investissement s’il en est, le Maroc émergent est singulier par la multiplicité et la diversité des partenaires dont il est un associé responsable et fiable. En effet, à la faveur des accords de libre-échange, l’économie nationale est liée à plus de trois milliards de consommateurs à travers le monde.

Aujourd’hui, le Maroc dispose également d’infrastructures modernes, robustes et aux standards mondiaux.

En consolidation de ces infrastructures, Nous avons récemment lancé les travaux d’extension de la Ligne Grande Vitesse reliant Kénitra à Marrakech, ainsi qu’une série de projets d’envergure dans les domaines de la sécurité hydrique et alimentaire de notre pays et de sa souveraineté énergétique.

Cher peuple,

Ainsi que tu le sais, aucun niveau de développement économique et infrastructurel ne saurait Me contenter s’il ne concourt pas effectivement à l’amélioration des conditions de vie des citoyens, de quelque frange sociale et de quelque région qu’ils appartiennent.

Partant de là, Nous avons toujours porté un intérêt particulier à la promotion du développement humain, notamment à travers la généralisation de la protection sociale et l’attribution de l’aide directe aux ménages qui y sont éligibles.

Les résultats du Recensement Général de la Population et de l’Habitat 2024 ont mis en évidence un ensemble de transformations démographiques, sociales et spatiales dont il faudra tenir compte dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques.

A titre d’exemple, le niveau de la pauvreté multidimensionnelle a nettement reculé à l’échelle nationale, passant de 11,9 % en 2014 à 6,8% en 2024.

Par ailleurs, le Maroc a dépassé, cette année, le seuil de l'Indice de Développement Humain (IDH), pour se classer désormais dans la catégorie des pays à "développement humain élevé".

Mais il est regrettable de voir que certaines zones, surtout en milieu rural, endurent encore des formes de pauvreté et de précarité, du fait du manque d’infrastructures et d’équipements de base.

Cette situation ne reflète en rien Notre vision de ce que devrait être le Maroc d’aujourd’hui. Elle ne donne pas non plus la pleine mesure des efforts que nous déployons pour renforcer le développement social et réaliser la justice spatiale.

De fait, il n’y a de place, ni aujourd’hui, ni demain pour un Maroc avançant à deux vitesses. Cher peuple,

Voici venu le temps d’amorcer un véritable sursaut dans la mise à niveau globale des espaces territoriaux et dans le rattrapage des disparités sociales et spatiales.

Nous appelons donc à passer des canevas classiques du développement social à une approche en termes de développement territorial intégré.

Notre objectif est que, sans distinction ni exclusion, et dans quelque région que ce soit, les fruits du progrès et du développement profitent à tous les citoyens. A cet effet, Nous avons orienté le gouvernement pour l’élaboration d’une nouvelle génération de programmes de développement territorial fondés sur la valorisation des spécificités locales, la consolidation de la régionalisation avancée et le principe de complémentarité et de solidarité entre les entités territoriales.

Ces programmes doivent pouvoir compter sur la mutualisation des efforts de tous les acteurs et sur leur articulation autour de priorités clairement définies et de projets générateurs d’impacts réels, couvrant notamment :

Premièrement : la promotion de l’emploi, à travers la valorisation des potentialités économiques régionales et l’instauration d’un climat favorable à l’entrepreneuriat et à l’investissement local.

Deuxièmement : le renforcement des services sociaux de base, plus particulièrement l’éducation et l’enseignement ainsi que les soins de santé, de manière à préserver la dignité des citoyens et à instaurer la justice spatiale. Troisièmement : l’adoption d’un modèle de gestion proactive et durable des ressources en eau, au regard de l’aggravation du stress hydrique et du changement climatique.

Quatrièmement : le lancement des projets de mise à niveau territoriale intégrée, en totale résonance avec les mégaprojets en chantier à l’échelle du pays.

Cher peuple, A près d’un an de la tenue des prochaines législatives, prévue à l’échéance constitutionnelle et légale ordinaire, Nous insistons sur la nécessité de préparer le Code général des élections à la Chambre des représentants afin qu’il soit adopté et porté à la connaissance générale avant la fin de l’année en cours.

A cet égard, Nous avons donné Nos Hautes Directives à Notre ministre de l’intérieur pour que le prochain scrutin législatif fasse l’objet d’une préparation judicieuse et, qu’à cet effet, des consultations politiques soient ouvertes avec les différents acteurs. Cher peuple,

Notre souci de conforter la place du Maroc en tant que pays émergent va de pair avec Notre engagement réitéré à demeurer ouverts sur notre environnement régional et plus particulièrement sur notre voisinage immédiat avec le peuple algérien frère.

En Ma qualité de Roi du Maroc, Ma position est claire et constante : le peuple algérien est un peuple frère que des attaches humaines et historiques séculaires lient au peuple marocain, particulièrement par la langue, la religion, la géographie et le destin commun.

Pour toutes ces considérations, J’ai constamment tendu la main en direction de nos Frères en Algérie. J’ai également exprimé la disposition du Maroc à un dialogue franc et responsable ; un dialogue fraternel et sincère portant sur les différentes questions en souffrance entre les deux pays.

Notre attachement inébranlable à la politique de la main tendue en direction de Nos Frères en Algérie procède de l’intime conviction que Nous portons en Nous, quant à l’unité de nos peuples et à notre capacité commune à dépasser cette situation regrettable.

Nous réaffirmons également notre attachement à l’Union du Maghreb dont Nous sommes persuadés qu’elle ne pourra se faire sans l’implication conjointe du Maroc et de l’Algérie, aux côtés des autres Etats frères.

D’autre part, Nous sommes fiers du soutien international croissant à la Proposition d’Autonomie, considérée comme la seule et unique solution au conflit autour du Sahara marocain. A cet égard, Nous exprimons Nos remerciements et Notre considération au Royaume-Uni ami et la République Portugaise pour leurs positions constructives venues appuyer la Proposition d’Autonomie, dans le cadre de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et renforcer celles de nombreux pays dans le monde.

Ces positions favorables au bon droit et à la légitimité nous inspirent honneur et fierté. Elles nous poussent davantage à la recherche d’une solution consensuelle qui sauve la face à toutes les parties, où il n’y aura ni vainqueur ni vaincu.

Cher peuple, La commémoration de la Glorieuse Fête du Trône est l’occasion pour Nous de rendre un hommage particulier à Nos Forces Armées Royales, à la Gendarmerie Royale, à l’Administration territoriale, à la Sûreté nationale, aux Forces Auxiliaires et à la Protection civile, toutes composantes confondues, pour leur dévouement et leur mobilisation constante, sous Notre commandement, à défendre l’unité nationale et à préserver la sécurité et la stabilité du pays.

A cet égard, Nous nous remémorons avec une vive émotion le souvenir des valeureux martyrs de la Nation, au premier rang desquels Notre Auguste Grand-Père, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V et Notre Illustre Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu les ait en Sa sainte miséricorde. Pour conclure, il n’y a rien de mieux que ce verset du Saint-Coran : «Qu’ils adorent le Seigneur unique de cette Maison qui les a nourris contre la faim et les a rassurés contre la peur ». Véridique est la parole de Dieu. Wassalamou alaikoum wa rahmatoullah wa barakatouh".