Un Marocain de 28 ans a été arrêté en Turquie après avoir rejoint les rangs de Daech, annonce jeudi la Guardia Civil espagnole. Né à Oujda, l’individu a été appréhendé en Turquie "dans le cadre d’une opération menée en collaboration avec les autorités turques, et ce en exécution d’un mandat d’arrêt international émis à son encontre par la Cour centrale d’instruction n° 6 de l’Audience nationale", la plus haute juridiction pénale d’Espagne.

L’homme résidait en Espagne entre 2012 et 2017. Il avait rejoint un autre pays européen avant de se rendre en Syrie pour intégrer Daech. L’enquête menée par les services sécuritaires espagnols a permis de le localiser près de la frontière turco-syrienne.

Al Karama, filiale du groupe Ynna Holding, a inauguré une nouvelle unité d’embouteillage d’eau "Amane Gharb" à Kénitra. Le site (5.000 m²) a nécessité un investissement de 35 millions DH. "C’est notre deuxième unité d’embouteillage dédiée à l’eau de table, après le démarrage d’Amane Souss fin 2015 à Agadir. Elle va permettre à notre société d’accroître ses parts de marché...", a indiqué Mounir El Bari, DG de la société.

L’usine dispose d’une capacité de production annuelle de 30 millions de litres pour les bouteilles de 5L, et de 10 millions de litres pour les bouteilles de 1,5L. Elle permettra notamment contribuer au développement de la région Rabat-Salé-Kénitra, puisqu’il s’agit de la première unité d’embouteillage d’eau dans cette zone.

Arancha González Laya, la nouvelle ministre espagnole des Affaires étrangères, effectuera sa première visite officielle au Maroc, le 24 janvier prochain, annoncent les médias espagnols. Elle devrait ainsi maintenir la tradition comme ses prédécesseurs, Josep Borell et Alfonso Dastis.

La cheffe de la diplomatie espagnole rencontre son homologue marocain, Nasser Bourita, pour discuter des questions d’intérêt commun.

Le porte-hélicoptères amphibie Dixmude, outil de commandement et de projection des forces de la marine nationale française, a accosté, mercredi, au port de Casablanca pour une escale de trois jours.

Pour l’occasion, l’ambassade de France a donné, dans la soirée, une réception à bord de ce fleuron de la marine hexagonale. L’ambassadrice Hélène Le Gal a déclaré que cette escale vise à accroître l’interopérabilité et promouvoir la sécurité régionale dans le domaine maritime. C’est aussi une occasion de travailler avec la Marine royale sur les moyens de renforcer ce partenariat "extrêmement fort pour les deux parties".

La présence du Dixmude à Casablanca sera l’occasion d’organiser des visites et rencontres avec les représentants de la communauté locale, marocaine et internationale. Sa capacité amphibie permet, grâce aux engins de débarquement rapides et chalands de transport de matériel, de projeter des troupes et véhicules de la mer vers la terre, mais aussi de mener des opérations de secours aux populations (évacuation de ressortissants, assistance après un sinistre).

Le Roi Mohammed VI a effectué, mercredi 15 janvier, une visite de suivi du programme complémentaire de réhabilitation et de mise en valeur de l’ancienne médina d’Essaouira. Ce programme nécessitera un investissement de 300 millions de DH et permettra de réhabiliter l’espace urbain, restaurer et mettre en valeur le patrimoine historique, promouvoir l’accès aux services sociaux et renforcer l’attractivité touristique et économique de cet espace.

Les travaux seront réalisés sur une zone de 30 ha et bénéficieront à 13.000 habitants de l’ancienne médina.

L’un des litiges qui oppose Omar Belmamoun à son partenaire d’affaires américain vient d’être jugé. Les deux entrepreneurs sont associés à parts égales dans le fonds d’investissement Brookstone Partners Morocco (BPM). La Cour d’appel de commerce de Casablanca "a suspendu les effets" de l’assemblée générale ordinaire du 20 mai 2019. Lors de cette assemblée contestée, il a été décidé de démettre le PDG, Omar Belmamoun, de ses fonctions et de désigner un administrateur judiciaire. Ces deux résolutions ont été finalement jugées "illégales". L’assemblée qui a été menée par Michael Toporek a été par conséquent annulée par le tribunal de commerce de Casablanca. "Car celle-ci a été maintenue malgré ma décision de lever la séance", indique le PDG de Brookstone Partners Morocco, Omar Belmamoun. Cette action a été gagnée en référé (procédure d’urgence) par notre interlocuteur. La justice va devoir par la suite trancher ce litige dans le fond.

Par ailleurs, ce dossier a donné lieu à une autre action au pénal. Le PDG a attaqué son associé et sa conseillère, Laila Slassi, pour un présumé faux et usage de faux dans le PV de l’assemblée. Après plusieurs reports, ce procès reprend le 20 janvier au tribunal pénal de Casablanca. Toporek ne s’est pas encore présenté à la barre. "Il n’a pas été notifié", affirme une source proche de lui.

F.F.

Le groupe PSA a livré ses réalisations annuelles pour l’exercice écoulé. Le constructeur automobile français a vendu 3,48 millions de véhicules en 2019, en repli de 6,6% en glissement annuel (hors Iran). Les plus fortes baisses ont été enregistrées en Chine - Asie du Sud-Est (-55,4%), en Afrique Moyen-Orient (-43,7%) et en Amérique latine (-22,5%).

Dans la région Afrique Moyen-Orient, la part de marché du Groupe a progressé de + 0,4%, avec des immatriculations en hausse de 9.100 véhicules par rapport à 2018 malgré des marchés qui reculent de 100.000 unités (hors Iran).

"De fortes percées sont réalisées en Turquie (+2,1 pts), en Égypte (+6,1 pts) et au Maroc (+2,1 pts). La performance régionale de l’année 2019 par rapport à 2018 reste toutefois impactée par la suspension des activités en Iran depuis mai 2018", indique le groupe. À noter que PSA a démarré la production l’usine de Kenitra à la mi-septembre 2019. La capacité de production de cette usine sera doublée, pour atteindre 200.000 véhicules dès mi-2020.

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Les services sécuritaires et la Douane ont incinéré, mercredi, à Dakhla, plus de 16 tonnes de chira et 16,8 tonnes de tabac parfumé (maassel) saisies lors de différentes opérations. Cette opération a également porté sur 424.870 de paquets de cigarettes, 7 kg de tabac à rouler, 63 comprimés psychotropes, 2,1 kg de tabac à priser (Nefha) et 1,2 kg de cannabis (Kif).

À cela s’ajoutent 9.885 unités de produits médicaux, 10.155 unités d’appareils électroniques endommagés, 170 kg de cartes mères usagés, 67 kg d’emballages pour téléphone et 58 kg de batteries pour téléphone endommagées, ainsi que des produits impropres à la consommation, dont 1.010 kg de thé, 885 kg de miel, 125 kg du riz et 48 kg de gingembre et 70 kg de gommes arabiques. L’ensemble des produits détruits représente une valeur de 190 millions de DH.

Une unité clandestine de fabrication de sacs en plastique a été démantelée , le 7 janvier dernier, à Salé, indique le ministère de l’Intérieur. L’opération, menée par une commission conjointe composée du ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Économie verte et numérique, des services de la préfecture de Salé et de la Gendarmerie royale, a permis de saisir près de 2,3 tonnes de rouleaux et de sacs en plastique, 196 kg de matière première (polyéthylène) emballée dans des sacs en papier sans indications sur l’origine et 4 machines utilisées dans la fabrication de sacs interdits.

L’unité clandestine se trouvait à la commune de Amer.

L’anaconda, le plus grand serpent du monde, a donné naissance, dans la nuit de mardi à mercredi à Crocoparc Agadir, à 26 bébés anacondas. L’administration du parc indique que les bébés anacondas sont en bonne santé et mesurent en moyenne 80 centimètres et pèsent 260 grammes.

Les visiteurs du parc pourront découvrir les jeunes anacondas dans la nurserie, où a été aménagé un espace adapté pour leur bien-être.

L’anaconda vert (Eunectes murinus) est considéré comme le plus gros serpent du monde. Il peut dépasser 6 mètres et peser plus de à 150 kilos. Ce serpent, originaire d’Amérique du Sud, vit à proximité de l’eau.

Fini le suspense à l'Apebi! A l'heure où nous mettions sous presse, c'est finalement le binôme Amine Zarouk (DG Alten) et Mehdi Alaoui (DG de LaFactory) qui a été élu à la tête de la Fédération des technologies de l'information, des télécoms et de l'offshoring. Le tandem a remporté 224 voix contre 174 pour l'équipe adverse représentée par Youssef El Alaoui et Abdellatif Tarhine.

Voir aussi "Election décisive à l’Apebi"

A.R.

Le dispatching du nouveau matériel de la collecte des ordures se fera aujourd’hui à partir de 21 heures à Casablanca. Plus de 190 engins seront acheminés ce soir du dépôt central de Derichebourg à Médiouna vers les différents sites, dont celui de boulevard Roudani, selon une source bien informée auprès du délégataire de la propreté.

Pour rappel, les deux délégataires (Averda et Derichebourg) devront déployer à terme 400 engins, dont le coût global est estimé à 820 millions de DH.

A.E.

Ph. F. Al Nasser

Les travaux de la rencontre d’affaires maroco-turque ont démarré, mercredi à Rabat, en vue d’explorer de nouvelles possibilités de coopération au niveau du commerce et de l’investissement entre les deux pays. Ces travaux se tiennent dans un contexte marqué par la volonté du Maroc de revoir l’Accord de libre-échange entré en vigueur en 2006.

Actuellement, la balance penche largement en faveur de la Turquie. "Depuis l’entrée en vigueur de cet accord en 2006, le commerce bilatéral a connu un taux de croissance moyen de 14% par an en faveur de la Turquie, a ainsi relevé Moulay Hafid Elalamy. "Les importations marocaines depuis la Turquie ont atteint 21,5 milliards de DH en 2018, alors que les exportations marocaines vers ce pays n’ont pas dépassé les 5,54 milliards de DH, creusant le déficit commercial marocain à 16 milliards DH", a déploré le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie verte et numérique.

"C’est dans ce cadre que nous nous sommes convenus de nous réunir dans les plus brefs délais en vue d’identifier les voies et moyens à même de réajuster la situation actuelle et faire en sorte que cet accord soit bénéfique pour les deux parties", a souligné Elalamy.

Selon la déclaration conjointe, les deux pays ont convenu de revoir les conditions de leur Accord de libre-échange actuel pour un commerce "plus équilibré, plus important et de bonne qualité". Ils vont ainsi initier immédiatement un travail sur les sujets convenus lors des travaux de cette réunion et évaluer le progrès enregistré jusqu'à la date du 30 janvier 2020.

Selon un nouvel indice du groupe de la Banque Mondiale, le Royaume arrive largement en tête des pays de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (MENA) en termes du cadre réglementaire de la participation économique des femmes.

Avec un score de 75,6 points, le Maroc est suivi de l’Arabie Saoudite (70,6 points) et de la Tunisie (70 points), selon l’indice, établi sur la base de l’examen des données de l’économie marocaine. L’indice fait partie de l’étude "Les Femmes, l’Entreprise et le Droit 2020" qui mesure 190 économies pour étudier la manière dont les lois affectent les femmes aux différentes étapes de leur vie professionnelle et en se concentrant sur les lois applicables dans la principale ville économique du pays.

L’étude couvre les réformes entreprises de juin 2017 à septembre 2019 dans huit domaines associés à l’émancipation économique des femmes. Les huit domaines couverts par l’indice sont structurés autour des interactions des femmes avec le droit tout au long de leur carrière : Mobilité, Accès à l’emploi, Rémunération, Mariage, Maternité, Entrepreneuriat, Actifs et Retraite.

Le Maroc a réussi à améliorer légèrement son classement depuis l’année dernière de plus de 2 points (73,13), en raison de la promulgation d’une législation protégeant les femmes contre la violence domestique, explique l’étude.

La Caisse marocaine des retraites (CMR) annonce la régularisation de la situation de plus de 151.000 pensions soumises à l’impôt sur le revenu. Cette mesure intervient en application des nouvelles dispositions législatives du Code général des impôts relatives à l’augmentation de 55% à 60% du taux d’abattement forfaitaire applicable sur la tranche du montant brut annuel de la pension inférieure ou égale à 168.000 DH à compter du 1er janvier 2020. Ainsi, à partir du 20 janvier courant, les pensionnés bénéficieront de cet allègement fiscal.

En outre, la Caisse mettra application les dispositions du décret n° 2-19-504 modifiant et complétant le décret n° 2.02.854 du 10 février 2003 portant statut particulier des personnels du ministère de l’Éducation nationale. Le texte accorde aux professeurs de l’enseignement primaire, du secondaire collégial et qualifiant, ainsi que des attachés économiques, administratifs et pédagogiques des bonifications d’ancienneté dans l’échelle 10 de 3 ou 4 ans. Plus de 5.500 retraités partis à la retraite entre 2006 et 2016, et ayant bénéficié de la promotion de l’échelle 10 à l’échelle 11, sont concernés

La régularisation du premier lot est prévue pour le 20 janvier 2020, alors que celle du 2e lot interviendra le 20 février.

La Banque centrale populaire (BCP) réitère son engagement pour les TPE. Elle vient de présenter son plan d’accélération de la TPE. Le groupe bancaire articulera ainsi sa stratégie en faveur de cette catégorie d’entreprises autour de 3 axes clés. Outre l’amélioration de l’expérience client pour les TPE, la banque compte aussi s’appuyer sur un réseau de 2.000 points de contact, dont 181 agences dédiées aux TPE et des partenariats avec les régions pour un écosystème inclusif.

La banque mobilisera également le réseau de sa fondation Attawfiq Micro-Finance, qui propose aux porteurs de projets un accompagnement financier et non-financier qui sécurise les parcours de création des entreprises. Ainsi, "l’ensemble des forces vives du groupe BCP sont mobilisées pour soutenir, accompagner et dynamiser le tissu entrepreneurial marocain", a indiqué Jalil Sebti, DG Banque de Détail à la BCP.

Paracétamol, aspirine, doliprane... sont les médicaments les plus utilisés en libre accès dans les pharmacies. En France, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) vient de prendre une décision de taille: ces médicaments ne seront plus en libre accès dans les pharmacies. Pour se les procurer, il faudra d’abord avoir les conseils du pharmacien.

" Cette mesure vise à favoriser le bon usage de ces médicaments d’utilisation courante, en renforçant le rôle de conseil du pharmacien au moment de leur délivrance. Ces médicaments seront toujours disponibles sans ordonnance.", explique l’Agence.

Le paracétamol et certains AINS (ibuprofène et aspirine) sont les médicaments les plus utilisés en automédication comme antalgiques (anti-douleurs) ou antipyrétiques (anti-fièvre) chez les adultes et les enfants. L’ANSM souligne toutefois qu’ils présentent des risques lors d’une "utilisation inadéquate". En guise d’exemple: le paracétamol peut entraîner des lésions graves du foie dans certains cas de surdosage, pouvant conduire à des greffes du foie (1re cause de greffe hépatique d’origine médicamenteuse en France).

L’Afrique du Sud a décidé de ne pas participer à la Coupe d’Afrique de Futsal prévue du 28 janvier au 7 février à Laâyoune. Dans un communiqué, la Fédération sud-africaine de football (SAFA) affirme que l’équipe nationale ne jouera pas "au Sahara".

"L’Afrique du Sud n’a aucun problème à jouer au Maroc, mais conformément aux résolutions du gouvernement sud-africain et de l’UA, ne jouera pas au Sahara", a indiqué le patron de la SAFA, Danny Jordaan.

"Nous sommes conscients de l’amende possible de la CAF et d’autres répercussions suite à notre décision de nous retirer du tournoi de Futsal, mais c’était une décision difficile que nous avons dû prendre", a indiqué de son côté Gay Mokoena, CEO de la SAFA.

Le Maroc recule de cinq places dans le nouveau classement "Global Retail Development Index 2019" publié par le cabinet américain ATKearney. Ce ranking classe les 30 pays en développement les plus dynamiques et les plus prometteurs dans le domaine du commerce de détail, en prenant en compte quatre critères: l’attractivité du marché, la saturation du marché, le risque pays et le facteur temps.

Les scores obtenus dans chaque critère sont combinés pour donner une note globale. Ainsi, la Chine (70/100) occupe la 1re place devant l’Inde (69,2) et la Malaisie (61,9).

Le Ghana (4e) domine en Afrique avec un score de 59,2 devant le Sénégal (6e) et Maroc (12e).

Dans le précédent rapport (2017), le Maroc avait occupé la première place africaine en raison des politiques favorables aux investisseurs et l’arrivée sur le marché de marques plus abordables pour les consommateurs (Tati, Maison du monde, Leader Price...). Globalement, l’Afrique a enregistré une croissance et une amélioration considérables dans le domaine du commerce de détail. Sept pays du continent se classant parmi les 30 premiers de l’indice.

Lancée depuis 2011, l’opération de réhabilitation des mosquées concerne 3.238 bâtiments. À ce stade, 1.034 mosquées ont été réhabilitées, 459 sont en cours de réhabilitation et 189 sont en cours d’autorisation, a indiqué mardi le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Taoufiq.

La réhabilitation des mosquées restantes (qui sont au nombre de 1.556) nécessitera un budget d’un milliard de DH, a fait savoir le ministre, en réponse à une question orale sur "la nécessité de restaurer les mosquées menaçant ruine", présentée par le groupe Istiqlalien de l’Unité et de l’Égalitarisme à la Chambre des conseillers. Chaque année, quelque 200 mosquées sont fermées pour restauration suite aux opérations de contrôle, a précisé Taoufiq.

Attijariwafa Bank (AWB) et Arab Bank ont signé un mémorandum d’entente pour renforcer la coopération bilatérale au Maroc, en Jordanie et dans les pays où opèrent les deux groupes bancaires.

La signature a eu lieu en marge du Forum d’investissement Maroc-Jordanie qui s’est tenu lundi à Amman. La coopération entre les deux groupes couvrira le financement commercial, les marchés de capitaux, le financement de projets et les services bancaires.

La Chambre des représentants égyptienne a approuvé la décision du Président Abdel Fattah al-Sissi de prolonger l’état d’urgence dans tout le pays pour une période supplémentaire de trois mois, à compter du lundi 27 janvier.

L’Égypte avait décrété un état d’urgence de trois mois pour la première fois en avril 2017, après deux attentats meurtriers contre deux églises coptes qui avaient fait 44 morts.

"Dans un marché global en régression de 6,5%, Renault Maroc a réussi à tirer son épingle du jeu en atteignant une part de marché de 42,4%", selon les chiffres dévoilés mardi par le DG du Groupe Marc Nassif. Les deux usines ont enregistré une production annuelle de 394.902 véhicules en 2019, dont 303.558 véhicules à l’usine Renault de Tanger et 91.344 à l’usine Somaca, en croissance de plus de 9% par rapport à 2018. À noter que la production mondiale a reculé en 2019.

L’usine Somaca a ainsi franchi la barre des 100.000 véhicules par an au lieu des 80.000 en 2018, "établissant ainsi un nouveau record annuel de production", a indiqué le patron du groupe, ajoutant que cette dynamique a permis l’usine de franchir la barre des 750.000 véhicules Renault et Dacia produits fin 2019.

À l’export, les deux usines ont aussi performé: elles ont expédié 351.514 véhicules vers 74 pays, dont 283.816 véhicules produits à l’usine de Tanger (93% de la production de l’usine) et 67.698 véhicules à l’usine Renault de Casablanca (plus de 74%).

Malgré le repli de 6,5% du marché, les marques Renault et Dacia ont conservé les deux premières places du classement, a souligné le patron de Renault, ajoutant qu’en 2019, 49.041 véhicules Dacia ont été écoulés, ce qui porte la part de marché sur l’année à 27,7%, alors que Renault a, pour sa part, vendu au cumul 24.242 véhicules, soit une part de marché de 14,6% (+0,1% par rapport à 2018).

À noter que 6 modèles du Groupe figurent dans le top 7 des meilleures ventes en 2019, avec Renault Clio qui devient la voiture la plus vendue au Maroc pour la première fois avec 12.377 livraisons.

Le Maroc compte un millier d’internats durant l’année scolaire en cours, dont 65% sont situés en milieu rural, a indiqué mardi au Parlement le ministre de l’Éducation nationale, Saaid Amzazi.

Quelque "15 internats sont construits d’année en année", a ajouté Amzazi, soulignant que son département a accéléré le rythme de création de ces établissements, compte tenu de leur impact direct sur la limitation de la déperdition scolaire. Au niveau des bourses allouées à ces établissements, Amzazi a fait savoir qu’elle atteint 14 à 20 DH, alors que la bourse partielle s’établit entre 7 et 10 DH. Le nombre de bénéficiaires a augmenté à environ 160.000, dont 49.000 sont des filles.

Au total, un budget de 1,45 milliard de DH est consacré aux internats et cantines, selon le ministre.

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La police judiciaire d’Oujda a saisi, mardi, plusieurs tonnes de produits alimentaires préparés et stockés dans des conditions insalubres, indique la DGSN. Les policiers ont également mis la main sur de grandes quantités de marchandises et de produits de consommation d’origine étrangère exigeant un certificat d’origine, ainsi que des articles contrefaits et autres portant de fausses marques.

Ces saisies ont été opérées à l’intérieur de deux entrepôts composés de plusieurs étages dans un quartier résidentiel à Oujda, "dans des conditions qui ne répondent pas aux exigences de la sécurité alimentaire imposées pour ce type de produits", indique la DGSN. Les services sécuritaires ont également confisqué des équipements mécaniques et électroniques et des matières premières utilisés dans la préparation, l’emballage et l’assemblage de ces produits et leur mise en circulation.

Le propriétaire des entrepôts et deux autres gérants ont été placés en garde à vue.

Après 4 ans de travaux de rénovation, Bank Al Maghrib vient d’inaugurer le siège de son antenne à Tanger. Le bâtiment situé en plein centre-ville a connu une mise à niveau totale sur les volets technique, architectural et sécuritaire, tout en préservant son authenticité, selon la Banque centrale.

L’inauguration est accompagnée par une exposition de photos et de documents retraçant l’histoire de cette bâtisse qui forme partie intégrante de l’histoire de la ville.

A.A.

1600 emplois et 4,3 milliards de DH d’investissement pour la nouvelle unité de fabrication de jantes en alliage que le Coréen Hands a inaugurée mardi à Tanger. L’usine fabrique actuellement 2 millions de jantes par an, une capacité qui devra atteindre à terme les 8 millions d’unités dans la première unité du groupe en dehors de la Corée et de la Chine.

L’usine, la huitième du groupe, est aussi l’une des plus modernes avec un procédé de fabrication à la pointe du progrès qui réduit les nuisances au maximum. La production est destinée à 85% à l’export, le reste alimentera les chaines de fabrication de Renault et de PSA au Maroc.

A.A.

Quelque 115 startups ont bénéficié des financements accordés par le Fonds Innov Invest l’année dernière, soit une hausse de 109% par rapport à 2018. Le montant total des financements accordés atteint 40 millions de DH, indique la Caisse centrale de garantie dans son bilan pour l’année 2019.

Les startups accompagnées opèrent principalement dans les secteurs des FinTech, GreenTech, MedTech et EdTech, précise la CCG, ajoutant que le nombre total de startups financées après deux ans d’existence a atteint 170. Ce qui représente 57% des objectifs assignés à ce Fonds sur 5 ans.

Un investissement global de 385,5 millions de DH pour les nouveaux projets touristiques à Ifrane. L’enveloppe permet de financer la réalisation de 35 nouveaux établissements d’hébergement touristique, qui sont en cours de réalisation au niveau de la province, indique la Délégation régionale du tourisme. Ces projets permettront de booster la capacité d’accueil avec 2.000 lits supplémentaires. La destination reste l’une des plus prisées au Maroc en période hivernale. Les nouveaux établissements sont composés d’hôtels (13 unités), de résidences hôtelières (4), de maisons d’hôte (2), d’auberges (9), de gites (19), de pensions (7) et de campings (2), outre les unités d’accueil relatives au tourisme social et associatif.

Mammoet, groupe néerlandais spécialisé dans le levage et le transport d’objets lourds sur l’eau et les routes, va assembler de nouvelles grues de quai STS pour le port de Tanger Med. La société assemblera ces grues au port de Cadix où elle disposera d’un espace de 60.000 m2 pour mener à bien cette opération, indique l'Autorité portuaire de la baie de Cadix (APBC). Ces engins portuaires seront assemblés mécaniquement et électriquement dans le terminal réservé à cette opération. Une fois assemblées, les grues seront rechargées sur un navire, en groupe de deux, pour être acheminées à Tanger Med.

L’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE) et l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (Iresen) lancent un concours d’idées en vue de la conception d’une ombrière solaire photovoltaïque destinée à la recharge des véhicules électriques à deux roues. Le design devra être inspiré de l’héritage architectural du Maroc.

Les ombrières seront abritées par des parkings ou des stations-service. Elles permettront de recharger les véhicules tout en les protégeant des radiations solaires. Les candidats peuvent déposer leurs propositions jusqu’au 24 février. Les résultats seront dévoilés le 16 mars.

Trois candidatures seront primées par le jury. Les 1er prix se verra décerner un certificat et une prime de 30.000 DH, le 2e 20.000 DH et le 3e 10.000 DH.

Rabat se dote d’un nouveau musée. La structure (Musée national de la photographie) a été inaugurée mardi 14 janvier dans l’enceinte du Fort Rottembourg ("Borj El Kebir") au quartier Océan, à l’initiative Fondation nationale des musées (FNM). L’exposition inaugurale "Sourtna", qui marque le démarrage de l’année culturelle 2020, offre une sélection des œuvres de jeunes photographes émergents, présentées par le photographe international originaire de Casablanca Yassine Alaoui Ismaili, alias "Yoriyas".

C’est aussi une opportunité de faire découvrir de jeunes photographes urbains et leur permettre de partager leur vision des enjeux de la modernité marocaine, indique-t-on auprès des organisateurs. L’accès au musée est gratuit jusqu’au 1er février et le demeurera pour les habitants du quartier l’Océan.

Bank Al-Maghrib (BAM) devient membre de la Banque des règlements internationaux, BRI (Bank for International Settlements, BIS). L’institution basée à Bâle (Suisse) entend en effet élargir son nombre d’adhérents et renforcer la collaboration dans son travail en tant que forum de coopération internationale et en tant que plaque tournante pour les banques centrales et autres autorités financières.

Le conseil d’administration de la BRI a en ce sens décidé d’inviter les banques centrales du Maroc, du Koweït et du Vietnam à devenir membres de la BRI. Il s’agit de la première expansion de ce type depuis 2011, ce qui permettra d’atteindre 63 membres.

Le Maroc et le Rwanda ont décidé, mardi à Rabat, de créer un comité de suivi des accords de coopération bilatérale. Les deux pays sont liés par une trentaine d’accords, dont 23 signés lors de la visite du Roi au Rwanda, en octobre 2016. Ces accords touchent divers secteurs, notamment le domaine financier, l’agro-industrie et l’industrie pharmaceutique.

Le comité de suivi qui sera en place permettra ainsi d’accélérer la mise en œuvre de ces accords, ainsi que de prospecter de nouvelles pistes pour le développement de la coopération bilatérale, a affirmé le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Mohcine Jazouli, à l’issue des entretiens avec le secrétaire d’État rwandais aux Affaires étrangères Olivier Nduhungirehe.

La Commission des transports a traité, l’année dernière, un total de 4.365 dossiers relatifs au transport public en commun de voyageurs, au transport mixte et au transport touristique. Pour le transport touristique, quelque 901 autorisations ont été attribuées, dont certaines pour la première fois.

En outre, le nombre de sociétés autorisées pour la première fois a atteint 90, tandis que le nombre global d’autorisations attribuées pour la première fois a totalisé 640, dont 12 ont été attribuées à la 1re catégorie. Quelque 128 autorisations ont été délivrées à la 2e, 416 à la 3e catégorie relative au Transport léger spécial (TLS) et 84 attribuées à la 3e catégorie relative aux véhicules de location pour le transport touristique de type TGR.

À noter 39 sociétés ont bénéficié des autorisations supplémentaires, alors que le nombre global d’autorisations supplémentaires attribuées a atteint 261.

Bon cru en 2019 pour la Caisse centrale de garantie. L'activité globale de la Caisse a progressé 23% par rapport à 2018, pour un montant global d’engagements s’élevant à 16,7 milliards de DH, contre 13,6 milliards de DH à fin 2018. L’intervention de la CCG, aussi bien en faveur des entreprises que des particuliers, a ainsi permis de mobiliser un volume de crédits de près de 30 milliards de DH. Les TPME ont bien bénéficié de cette hausse d'activité. En effet, les crédits garantis par la CCG en leur faveur ont explosé (+148%) pour atteindre 27.400 crédits octroyés.

"Ces réalisations sont dues notamment à la forte dynamique enregistrée par l’activité dédiée à la Très Petite Entreprise (TPE)", explique la CCG. En effet, cette catégorie a bénéficié de 23.250 crédits, soit une hausse de 200% par rapport à 2018.

"La croissance des engagements consentis par la CCG en faveur des entreprises a ainsi poursuivi son trend haussier au titre de l’exercice 2019, pour atteindre plus de 14,6 milliards de DH, soit une hausse de 28% par rapport à l’exercice précédent, permettant la mobilisation d’un volume de crédits de 26,4 milliards de DH".

Le parquet général de Berlin a annoncé, mardi 14 janvier, le lancement de plusieurs opérations de police qui se sont déroulées dans toute l’Allemagne contre des "milieux islamistes" soupçonnés d’avoir projeté un attentat dans le pays.

Ces perquisitions concernent des "personnes d’origine tchétchène" liées "aux milieux islamistes", a précisé le parquet, indiquant que les "opérations étaient toujours en cours". Les suspects projetaient un "acte violent grave mettant en danger l’État", selon le parquet, ajoutant les mis en cause (âgés de 23 à 28 ans), sont soupçonnés d’avoir "effectué des repérages" en vue "d’organiser un attentat aux motivations islamistes ".

Même si aucun "danger concret d’attentat" n’est pour le moment prouvé, les perquisitions ont permis de saisir "de l’argent liquide", "des armes blanches" et du "matériel informatique".

La croissance de l’économie nationale devrait atteindre à 3,5% cette année, soit 1,2 point de plus par rapport à 2019. C’est ce qui ressort des nouvelles prévisions du Haut commissariat au plan (HCP) qui vient de publier le Budget économique prévisionnel 2020. Le document présente une révision du budget économique exploratoire publié en juillet 2019 et une nouvelle estimation de la croissance en 2019 ainsi qu’une révision de ses perspectives en 2020.

Le HCP estime la croissance pour l’année écoulée à 2,3%. Cette année, la progression de la valeur ajoutée non agricole devrait baisser à 3% (contre 3,3% en 2019), alors que celle du secteur primaire atteindrait 6,4% (contre une baisse de 4,3% en 2019). L’inflation va remonter pour s’établir 1,1% contre 0,8% l’année dernière. De son côté, le déficit budgétaire devrait se maintenir à 3,7% du PIB comme lors des deux dernières années, le besoin de financement de l’économie va légèrement baisser en pourcentage à 4,7% du PIB (contre 4,8% en 2019 et 5,9% en 2018). Le déficit commercial reviendrait à 18,6% du PIB, à son niveau d’il y a deux ans, en légère hausse par rapport à 2019 (18,5%).

L’appel d’offres lancé par l’Office national interprofessionnel des céréales et légumineuses (ONICL) pour l’importation d’une quantité de 350.000 tonnes de blé dur dans le cadre des contingents tarifaires préférentiels accordés aux États-Unis n’a pas trouvé de soumissionnaire.

L’ouverture des plis était prévue le 9 janvier et la date limite de réalisation était fixée au 31 mai prochain.

Le Maroc prendra part pour la première fois au salon Fashion SVP qui se déroulera du 29 au 30 janvier à Londres. Le pavillon marocain exposera le savoir-faire national dans la fabrication de textile et d’articles d’habillement.

Le salon est le principal événement de sourcing de vêtements et d’accessoires au Royaume-Uni. C’est une importante opportunité qui s’offre ainsi aux professionnels du sourcing qui pourront rencontrer plus de 100 fabricants de vêtements, de denim et d’accessoires.

Le programme d’économie d’eau dans le domaine agricole bénéficiera à 160.000 personnes au niveau de l’approvisionnement en eau d’irrigation. Le budget prévu pour ce programme atteindra 14,7 milliards de DH, a indiqué lundi 13 janvier le ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, lors de la signature de la convention-cadre pour la réalisation de ce programme devant le Roi.

Ce programme porte sur 4 composantes. 9,5 milliards de DH seront ainsi consacrés à la poursuite du Plan national d’économie d’eau en irrigation, l’objectif étant la conversion des systèmes d’irrigation traditionnels en systèmes goutte à goutte. Depuis le lancement du Plan Maroc Vert (PMV), les superficies équipées en système goutte à goutte ont atteint 585.000 ha, "avec un impact nettement positif pour plus de 100.000 agriculteurs". L’objectif est d’augmenter les superficies équipées en goutte-à-goutte à près de 940.000 ha au niveau national à l’horizon 2027. Ce qui permettra d’économie plus de 2,5 milliards m3 par an, soit deux fois la capacité d’un grand barrage comme Bin El Ouidane.

La 2e composante porte sur la poursuite du projet d’aménagement hydro-agricole pour la sauvegarde de la plaine de Saïss, irriguée à partir de la nappe phréatique dont le niveau accuse une baisse continue. Selon Akhannouch, ce programme permettra la sauvegarde de près de 30.000 ha des terres irriguées dans la plaine de Saïss, à travers la construction d’un canal d’approvisionnement et un réseau de distribution d’eau alimenté à partir du barrage M’dez. Il s’agit aussi de préserver 4 milliards de DH d’investissements privés existants et de créer 3.000 emplois. À noter que les deux dernières composantes concernent le développement et la modernisation des petites/ moyennes hydrauliques, notamment dans les secteurs précaires (1,7 milliard de DH) ainsi que l’aménagement d’une superficie de 100.000 ha, à travers notamment la restauration et la modernisation des canalisations d’irrigation, outre la construction de retenues d’eau pour alimenter les nappes phréatiques.

Le financement du programme national d’approvisionnement en eau potable, qui nécessitera un investissement de 115,4 milliards de DH, a été finalisé, a indiqué lundi 13 janvier le ministre de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara, lors de la signature de la convention-cadre devant le Roi.

Dans le détail, 60% du budget sera assuré par l’État, 39% par les acteurs concernés et le reste dans le cadre d’un partenariat public-privé. La construction de nouveaux barrages se taille la part du lion avec 61 milliards de DH prévus. 25,1 milliards permettront également de financer la gestion de la demande et la valorisation de l’eau notamment dans le secteur agricole, alors que le renforcement de l’approvisionnement en eau potable en milieu rural coûtera 26,9 milliards de DH.

En outre, le programme prévoit 2,3 milliards de DH pour la réutilisation des eaux usées traitées dans l’irrigation des espaces verts, ainsi qu’une enveloppe de 50 millions de DH dédiée à la communication et la sensibilisation en vue de renforcer la conscience liée à l’importance de la préservation des ressources en eau et la rationalisation de son utilisation.

Deux nouvelles stations de dessalement de l’eau de mer seront réalisées à Laâyoune et Dakhla, a indiqué le DG de l’ONEE, Abderrahim Hafidi. La ville de Laâyoune disposera, avant fin juin 2021, d'une deuxième station de dessalement de l'eau de mer d'une capacité de 300 L/s pouvant satisfaire les besoins de la population locale jusqu'en 2040, a précisé le patron de l’Office. Cet ouvrage viendra ainsi s'ajouter à la première station inaugurée en 1995 d'une capacité de 300 L/s.

Un deuxième projet portant sur la réalisation d'une station de traitement des eaux usées d’une capacité de 18.600 m3/jour verra également le jour dans la même ville. Il sera livré cette année et donnera une forte impulsion au développement de Laâyoune, en particulier l'aménagement des espaces verts.

A Dakhla, les travaux de réalisation d'une station de dessalement de l'eau de mer seront lancés prochainement en vue de satisfaire les besoins en eau des populations de la région Dakhla-Oued Eddahab, a ajouté le patron de l'ONEE.

Le syndic Judiciaire de Delattre Levivier Maroc s’active. Fahd El Mjabber reçoit et examine les déclarations des créanciers de DLM. Il espère aussi que les négociations de l’entreprise sous sauvegarde judiciaire avec ses fournisseurs seront concluantes. Le syndic est chargé par le tribunal d’examiner la viabilité financière et juridique du plan de restructuration de DLM. Il devra présenter un rapport d’ici 4 mois au tribunal de commerce de Casablanca.

Pour l’heure, le montant des créances n’a pas était arrêté par le syndic. DLM a pour sa part notifié 450 créanciers sur 500 pour se déclarer au syndic. Y compris à l’étranger. "Nous avons voulu agir de manière proactive pour rassurer nos partenaires", confie le top management.

F.F.

Les dentistes du secteur libéral ne décolèrent pas. Comme annoncé, ils ont tenu, lundi 13 janvier, un sit-in devant le siège du ministère de la Santé à Rabat pour dénoncer le manque de dialogue de la tutelle. Regroupés au sein de la Fédération nationale des syndicats des médecins dentistes du secteur libéral du Maroc (FNSMD), les dentistes revendiquent  notamment l'accélération du processus d'élaboration et d’adoption de la loi réglementant l’exercice de la profession, "consensuellement avec les institutions représentant la profession". Les "grévistes" réclament aussi une couverture médicale et sociale sur la base d’un revenu forfaitaire raisonnable, estimant qu'ils sont en capacité d'assurer la pérennité des cotisations.

Autre plainte: la facilitation du processus "compliqué" d'approvisionnement en substances anesthésiques. Dans ce sens, ils réclament la réinstauration de l'achat direct auprès des laboratoires pharmaceutiques et dénoncent, au passage, "l'augmentation faramineuse" des prix de ces produits, ayant incessamment entraîné l'augmentation des coûts thérapeutiques. 

Les dentistes veulent par ailleurs la révision de la nomenclature générale des actes de médecine dentaire ainsi que la tarification nationale, "conformément aux données acquises de la science et des coûts de revient" et appellent à "l’arrêt des violations de la loi 65.00 par la CNOPS".

Le coréen Hands, spécialiste des jantes en alliage pour automobile, inaugure ce mardi son usine à la Tanger Automotive City (TAC). L’usine est le fruit d’un investissement de 3,2 milliards de DH avec une capacité de production de 6 millions de jantes à terme, de quoi couvrir largement la production des usines de Renault à Tanger et la Somaca, ses principaux clients.

Hands Corporation est le cinquième mondial de sa spécialité et le premier sur le marché domestique de la Corée. Il fournit depuis 2011 Renault et les autres membres de son alliance.

A.A.

Ils sont originaires du Maroc, d'Algérie, d'Afghanistan, du Vietnam, d'Albanie, de Syrie, d'Érythrée... Ils sont plus de 2.500 enfants à avoir quitté les centres d'hébergement pour réfugiés aux Pays-Bas sur les dix dernières années, selon les données de l'agence pour les réfugiés (COA). L'agence estime que ce chiffre est supérieur à la réalité, car les données de 2011 à 2014 n'ont pas été prises en compte.

Au total, 11.700 mineurs ont demandé l'asile aux Pays-Bas "sans un ou les deux parents" durant les dix dernières années. Les enfants qui quittent les centres retrouvent généralement de la famille dans le pays d'accueil ou dans d'autres pays européens. Toutefois, une grande partie se retrouvent entre les mais des trafiquants d'être humains et de proxénètes.

Nikos Dendias, ministre grec des Affaires étrangères, effectuera, ce mercredi, une visite officielle au Maroc. Il prévoit notamment des entretiens avec des responsables marocains sur des questions d'intérêt commun. Les échanges porteront notamment sur les moyens de renforcer les relations bilatérales et la situation dans la région de la Méditerranée.

La ministre turque du Commerce Ruhsar Pekcan se rendra au Maroc mercredi pour participer à la réunion du comité mixte de l'accord de libre-échange Maroc-Turquie à Rabat. Pekcan rencontrera le ministre de l'Economie, des Finances, Mohamed Benchaâboun, le ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy et ministre de l'Equipement, du Transports, de la Logistique et de l'eau, Abdelkader Amara, indiquent les médias turcs.

Le Maroc applique, depuis le 1er janvier, des mesures de sauvegarde provisoires sur les importations de textile-habillement en provenance de Turquie. Les produits visés se verront appliquer un droit d’importation de 27% contre 0% il y a encore quelques mois comme prévu par l’accord de libre-échange. Le Maroc a été l'un des 17 pays mis en évidence dans le plan directeur des exportations de la Turquie, publié en septembre dernier, pour augmenter les exportations dans cinq secteurs principaux (machines, automobile, électricité/électronique, chimie et alimentation).

Actuellement, la balance commerciale penche en faveur de la Turquie. Le déficit commercial du Maroc a atteint 16 milliards de DH en 2019.

L’excédent dégagé par les collectivités territoriales continue d’augmenter. Il a atteint les 6 milliards de DH à fin novembre 2019 contre 5,3 milliards un an auparavant, selon les données de la Trésorerie générale du Royaume (TGR). À fin novembre, les recettes ordinaires des collectivités territoriales ont ainsi progressé de 5,9%, portées notamment par la hausse des impôts indirects (+14,5%) et des impôts directs (+14,1%) suite à la hausse de la part des régions dans le produit de l’impôt sur les sociétés (IS), de l’impôt sur le revenu (IR) (+48,6%) et de la taxe professionnelle (+7%).

De leur côté, les dépenses ordinaires ont progressé de 3,2% en raison de la hausse des charges du personnel (+2,1%) et des dépenses des autres biens et services (+5,2%), conjuguée à la baisse des charges en intérêts de la dette (-3,3%). En investissements, la facture grimpe de 7,4% à 12,4 milliards de DH. Par ailleurs, les fonds disponibles des collectivités territoriales et de leurs groupements ont atteint 43,1 milliards de DH à fin novembre, dont 34,5 milliards DH d’excédents des exercices antérieurs.