IAM lance Startup Challenge
Maroc Telecom lance son programme d’innovation dédié aux startups porteuses d’innovations technologiques. Ce programme vise l’émergence de talents aptes à relever les défis de la digitalisation dans différents domaines stratégiques comme la santé, l’éducation, l’agriculture, la ville intelligente, etc.
Les startups à très fort potentiel de développement bénéficieront de l’expertise, du financement et du réseau des partenaires nationaux et internationaux du Groupe afin de mener à bien leur projet d’innovation et de renforcer l’ancrage du Maroc et de l’Afrique dans l’ère du digital.
Une sélection de 10 startups profitera d’un accompagnement sur mesure en savoir-faire et expertise à l’issue duquel les 3 meilleures startups seront primées.
Pour participer, les startups candidates devront postuler à travers le site www.startupchallenge.iam.ma Cette initiative vise à encourager et soutenir l’entreprenariat et les rêves d’une jeunesse avide d’innovation.
BCIJ: Arrestation d'un extrémiste qui planifiait un attentat-suicide
Le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), a arrêté samedi, en coordination avec les services de la police judiciaire de Meknès, un extrémiste, âgé de 41 ans, partisan du groupe dit "Etat islamique" et s’activant dans la même ville.
Les investigations sécuritaires menées ont démontré que le mis en cause est impliqué dans la propagande de l'idéologie extrémiste de "Daesh", en parallèle à ses tentatives d’obtenir des informations et des expertises sur la méthode d’utilisation des armes, d'équipements et de matériels, indique dimanche le BCIJ.
L’enquête a aussi révélé que le suspect était en train de planifier un attentat-suicide pour causer d’importants dégâts. Cette opération s’est soldée par la saisie d'appareils électroniques, ainsi que des documents écrits portant sur des produits relatifs à la fabrication d'explosifs.
Le mis en cause sera déféré à la justice dès clôture de l’enquête menée sous la supervision du parquet.
Un emploi décent pour réduire les inégalités au Maroc
L'emploi décent, l'appui social public et la généralisation de la couverture sociale constituent les principaux facteurs de réduction des inégalités selon les Marocains, indique le Haut-Commissariat au Plan (HCP) dans le 11ème numéro de sa publication "Les brefs du Plan".
"Les solutions pour lutter contre les inégalités sociales concernent en premier lieu l’amélioration de la qualité de l’emploi et la valorisation des salaires et des allocations de chômage, à hauteur de 55,1 %", fait savoir le HCP . L'appui social public aux pauvres et la généralisation de la couverture sociale sont en 2ème position (34,5%), suivis de l'amélioration des conditions d’habitat et de l’accès aux services sociaux de base (10,3 %).
En outre, le HCP souligne que la préoccupation croissante des Marocains pour le financement des retraites est intergénérationnelle, mais davantage portée par les personnes d’âge actif. "Lorsqu'on les interroge sur les préoccupations en matière de protection sociale, les moins de 29 ans se soucient principalement de l’emploi (66% contre 37% chez les 60 ans et plus), suivi de la prise en charge des pauvres et de l’indemnisation du chômage (29,8%).
En revanche, chez les personnes âgées, c'est la question de la couverture sociale et le financement des retraites qui constituent la principale inquiétude (63,4%)", précise-t-il.
Industrie, énergie et mine: nouvel indice de la production
Le Haut-commissariat au Plan (HCP) a annoncé l'adoption d'une nouvelle année de base 2015 au lieu de 2010 de l'indice de la production industrielle, énergétique et minière.
Cette nouvelle série a connu l'actualisation de l'échantillon des produits et des entreprises, la révision de la structure des pondérations et l'adoption de la nomenclature marocaine des activités de l'année 2010 au lieu de celle de 1999, indique le HCP. Le nouveau panier de référence contient 436 articles au lieu de 378 articles et que les pondérations des produits ont été actualisées sur la base des nouvelles données sur la structure de production issue de l'enquête de structure réalisée par le HCP en 2014.
Le HCP procèdera à la publication, sur son site web, des indices trimestriels et annuels du nouvel indice de la production et ce pour la période allant de 2016 à 2019.
Washington et Pékin annoncent un accord commercial partiel
Les États-Unis et la Chine ont conclu un premier accord pour mettre fin à leur longue guerre commerciale, marquant une étape importante dans la tentative du président Donald Trump de rééquilibrer les relations économiques avec la Chine. En vertu de cet accord partiel, qui vient couronner des mois de négociations parfois éprouvantes, la Chine s'engage à acheter plus de produits auprès d'agriculteurs américains, ont déclaré des responsables américains.
En contrepartie, Washington a suspendu de nouveaux tarifs qui devaient entrer en vigueur dimanche et a convenu de réduire certains prélèvements existants. Les deux parties ont qualifié l'accord de "phase un" et ont affirmé que les négociations se poursuivraient sur les questions restantes. Trump a parlé d'un accord "phénoménal" tout en déclarant aux journalistes que les États-Unis continueraient à utiliser les tarifs restants comme levier dans les futures négociations avec Pékin. "Je dis affectueusement que les agriculteurs vont devoir acheter des tracteurs beaucoup plus gros, car cela signifie beaucoup d'activités, énormément d’affaires", s’est réjoui le président américain.
L'accord doit encore passer par des procédures juridiques alors que Washington et Pékin s'efforcent de fixer un délai pour sa ratification. S'adressant aux journalistes, le représentant américain au Commerce, Robert Lighthizer, a fait savoir que les États-Unis et la Chine avaient l'intention de signer l'accord en janvier à Washington.
Deux ans de "résidence surveillée" pour Omar El-Béchir
L'ancien président soudanais Omar El-Béchir a été condamné, samedi, à deux ans de "résidence surveillée" pour corruption par un tribunal de Khartoum. Le tribunal a rendu son verdict à l'encontre de l'ex-président soudanais Omar El-Béchir, accusé de corruption, après sa destitution par l'armée en avril, suite à des mois de contestation populaire inédite.
Arrivé au pouvoir en 1989, Omar el-Béchir était emprisonné à Khartoum dans l'attente du verdict de son procès pour corruption prévu aujourd'hui.
Partenariats pour accompagner les personnes en handicap
Huit accords de partenariat ont été signés, vendredi à Rabat, entre le ministère de la Solidarité, du développement social, de l'égalité et de la famille d'une part et les collectivités territoriales impliquées dans le programme "villes accessible" et les associations œuvrant dans le domaine de la promotion des droits des personnes handicapée d'une autre part.
La signature de ces accords de partenariat s'inscrit dans le cadre de la rencontre nationale à l'occasion de la commémoration de la Journée internationale des personnes handicapées, organisée par le ministère de la Solidarité, du développement social, de l'égalité et de la famille visant l'accompagnement de cette catégorie en matière d'insertion professionnelle et de promotion des initiatives inclusives.
Dans le cadre du programme national "villes accessibles", trois accords de partenariat portant sur la mise à disposition d'accessibilités au profit des personnes en situation de handicap ont été signés entre le ministère et les conseils communaux de Berkane, Souk El Arbaa du Gharb et Ouezzane. Le programme "villes accessibles" vise à faciliter l'accès des personnes handicapées à tous les services et besoins quotidiens afin d'assurer leur intégration dans la société et leur participation à la vie publique ainsi que veiller sur l'inclusion de la dimension des accessibilités dans tous les programmes de développement.
Il a également pour finalités de rendre tous les espaces des villes accessibles à toutes les personnes en situation de handicap et de partager les expériences et les meilleures pratiques acquises entre les acteurs concernés par le thème de l'accessibilité. Par ailleurs, cinq autres accords ont été signés entre le ministère et les associations œuvrant dans le domaine de l'insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées, avec une couverture financière de 1.500.000 dirhams. Ces cinq accords visent à contribuer à la réduction de la pauvreté des groupes vulnérables à travers l'intégration et le développement socio-économiques, la prise en charge des personnes en situation de difficultés d'apprentissage et de troubles qui les accompagnent, ainsi que l'intégration touristique des personnes en situation de handicap.
La rencontre s'est clôturée par des hommages rendus à des champions sportifs détenteurs de titres de compétitions sportives pour les personnes en situation de handicap.
Vagues dangereuses sur les côtes atlantiques
Des vagues dangereuses avec des hauteurs significatives de 4 à 6 mètres et des périodes de 14 à 19 secondes intéresseront à partir du lundi dans la matinée les côtes atlantiques entre Larache et Tantan, indique la Direction de la météorologie nationale (DMN).
Des vents forts de sud-ouest de 8 à 9 Beaufort avec des rafales de 10 à 11 Beaufort intéresseront aussi le détroit et les côtes atlantiques entre Cap Spartel et Cap Ghir. Les marrées hautes sur les zones menacées par les vagues dangereuses oscilleront lundi et mardi entre 2,60m et 3,70m, et cela entre 04h05 et 05h45 du matin et entre 16h45 et 18h25 de l’après-midi.
Chutes de neige et rafales de vent fortes lundi et mardi
Des chutes de neige (1300 m) et des rafales de vent, parfois fortes, du niveau orange sont attendues les lundi et mardi dans plusieurs préfectures et provinces du Royaume, indique samedi la Direction de la météorologie nationale (DMN). Les chutes de neige (15-50 cm) intéresseront, du lundi à 16h00 au mardi à 24h00, les provinces d'Ifrane, Khénifra, Midelt, Boulemane, Beni Mellal, Azilal, El Haouz et les hauteurs de Chichaoua, Taroudanet, Tinghir, El Hajeb, Sefrou et Taza, précise la DMN dans un bulletin spécial.
Des rafales de vent, parfois fortes (75 à 90 km/h), sont prévues le lundi entre 06h00 et 24h00 à Essaouira, Chichaoua, Youssoufia, Safi, Sidi Bennour, Berrchid, Nouaceur, Mediouna, Casablanca, Settat, Rhamna, Marrakech, El Kelaa des Sraghna, Fqih Bensaleh, Beni Mellal, Khénifra, Ifrane, El Haouz, Azilal, Mohammedia, Benslimane, Skhirate, Témara, Rabat-Salé, Kénitra, Larache, Tanger, Asilah, Fahs-Anjra, Chefchaoun, Al Hoceima, Midelt Figuig, Taourirt, Jerada et Oujda.
Des rafales de vent, parfois fortes (75 à 85 km/h), sont aussi attendues mardi de 00h00 à 21h00 dans les provinces de Guelmim, Sidi Ifni, Tiznit, Chtouka Aït Baha, Taroudanet, Midelt, Boulemane, Figuig, Taza, Guercif, Taourirt, Jerada, Oujda, Berkane et Nador, selon la même source.
Par ailleurs, des pluies modérées à localement fortes intéresseront lundi les provinces de Safi, Essaouira, Agadir Ida outanane, Inzegan-Ait Melloul, Chtouka Aït Baha, Taroudanet, Azilal, Beni Mellal, Khénifra, Taounate, Ouezzane et Larache.
DGI: Nouvelle fonctionnalité de "Daribati"
L'application mobile "Daribati" s'est enrichie par une nouvelle fonctionnalité permettant aux adhérents aux télé-services SIMPL de consulter les articles émis au titre de la taxe professionnelle et de la taxe d'habitation et des services communaux, a annoncé la direction générale des impôts (DGI).
L'introduction de cette fonctionnalité, qui s'inscrit dans le cadre de la poursuite de la stratégie de digitalisation de la DGI et de l'amélioration des services offerts aux contribuables, permet la récupération des références pour le paiement. "Daribati" est téléchargeable sur les plateformes Play Store (Android) et App Store (IOS).
El Otmani reçoit le président de l'ACAPS
Le Chef du gouvernement Saad Dine El Otmani a reçu, vendredi à Rabat, le président de l'Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS), Hassan Boubrik, qui lui a présenté le rapport annuel des activités de l'autorité au titre de l'année 2018, conformément aux dispositions de l'article 9 de la loi n° 64.12 instituant cet organe.
Boubrik a également soumis au Chef du gouvernement un rapport sur les résultats du contrôle effectué par l'autorité au cours de l'année 2018 concernant les opérations de retraite ou de revenus soumises à un texte juridique conformément à l'article 11 de la même loi, indique un communiqué du Département du Chef du gouvernement.
Au cours de cette rencontre, il a présenté le contenu des deux rapports élaborés par l'ACAPS pour 2018. Le premier rapport concerne le secteur des assurances, "qui connaît une dynamique particulière ayant permis au Royaume de se positionner deuxième en Afrique", tandis que le second rapport a trait au secteur de la prévoyance sociale. Le président de l'ACAPS a en outre passé en revue les activités les plus importantes de l'Autorité au titre de l'année 2018, qui a été marquée par la poursuite de la réalisation des chantiers lancés par l'Autorité au cours des deux premières années de ses activités, en plus du bilan des activités de cet organe, le rapport annuel comprend un ensemble d'observations et de recommandations relatives à l'application de la réforme globale du secteur de la retraite.
Le Trésor place 3,2 MMDH d'excédents
La Direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE), relevant du ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l'administration, a lancé vendredi deux opérations de placement des excédents de trésorerie d'un montant global de 3,2 milliards de dirhams (MMDH).
Il s'agit d'un placement avec prise en pension portant sur un montant de 2,9 MMDH et souscrit sur une durée de trois jours au taux moyen pondéré de 2,23%, indique la DTFE.Le second placement, également avec prise en pension, porte sur un montant de 300 millions de dirhams (MDH), souscrit également sur trois jours au taux de 2,26%.
Havre: important incendie dans une raffinerie de Total
Un important incendie s'est déclaré dans la nuit de vendredi à samedi dans la raffinerie Total de Gonfreville-l'Orcher, près du Havre, sans faire de blessé, et se trouve dans une phase "largement descendante", a indiqué la préfecture de Seine-Maritime.
"Le feu a débuté à 4H00 sur une pompe chargée de faire circuler les hydrocarbures dans l'usine Total de Gonfreville-l'Orcher. Un plan d'opération interne a été déclenché à 4H10 et le feu est actuellement en phase largement descendante même s'il reste quelques foyers", a indiqué la préfecture en début de matinée.
Industrie: l'indice des prix à la production progresse
L'indice de la production des industries manufacturières hors raffinage de pétrole a progressé de 1,6% au cours du troisième trimestre 2019 par rapport à la même période de 2018, selon le Haut-Commissariat au plan (HCP).
Cette évolution résulte notamment de la hausse de l'indice de la production des "industries chimiques" de 1,7%, des "articles d’habillement" (6%), de la "métallurgie" (6,9%), de "l'industrie automobile" (3%), de la "fabrication de boissons" (5,7%), de la "fabrication de meubles" (7,1%) et des "industries alimentaires" (0,5%), explique le HCP dans une note d'information relative à l'indice des prix à la production industrielle, énergétique et minière (IPPIEM) au titre du T3-2019.
En revanche, l'indice des "produits métalliques" a reculé de 5,2%, tandis que ceux de "l'industrie du cuir et de la chaussure", du "papier et carton", des "produits en caoutchouc et en plastique" et des "autres industries manufacturières" ont accusé des baisses respectives de 7,9%, 4,9%, 1,9% et de 4,2%, fait savoir la même source.
Par ailleurs, l'indice de la production des industries extractives a enregistré une augmentation de 2,7%, résultant de la hausse de l'indice de la production des "produits divers des industries extractives" de 2,8% et de celui des "minerais métalliques" de 1,9%. L'indice de la production de l'énergie électrique s'est, quant à lui, amélioré de 11,3%.
Kénitra abrite la Foire régionale des produits du terroir
La ville de Kénitra abrite jusqu’au 15 décembre 2019, la 4ème édition de la Foire régionale des produits du terroir dont la cérémonie d’ouverture a eu lieu hier. Depuis son lancement, c’est la première fois que cet évènement est organisé hors de la capitale, chef-lieu de la région Rabat-Salé-Kénitra (R.S.K).
70 coopératives participent à cette édition dont 40 de notre région, précise Aziz Bellouti, Directeur de la direction régionale de l’agriculture de la région R.S.K. Ce genre d’événement constitue une précieuse opportunité aux coopératives de commercialiser leurs produits : Couscous, miel, plantes aromatiques et médicinales, huiles végétales, produits laitiers….
En plus du volet commercialisation, cette foire permet également l’échange de bonnes pratiques entre nos coopératives avec celles arrivant d’autres régions, précise Bellouti.
N.E.A.
Lydec "Top Performer RSE" pour la sixième fois
Lydec a reçu le trophée "Top Performer RSE" décerné aux entreprises, cotées et/ou émettrices de titres obligataires, les plus performantes en matière de responsabilité sociale et de gestion des risques de durabilité. Lydec qui remporte pour la sixième fois depuis 2012 ce trophée attribué par l'agence de notation extra-financière, Vigeo Eiris, a été consacrée pour sa performance globale et plus particulièrement pour 8 critères.
Ces critères portent sur la prise en compte des risques de pollution, la maîtrise des impacts liés à l'utilisation et à l'élimination du produit ou du service, la gestion responsable des restructurations et la contribution au développement socio-économique du territoire. Il s'agit également de l'orientation responsable des contrats et respect des droits des clients, l'intégration de critères de conformité sociale dans l’homologation et la sélection des fournisseurs, la prévention de la corruption et du blanchiment, et l'équilibre des pouvoirs, respect des compétences et efficacité du Conseil d’Administration.
Ce référentiel regroupe les 10 valeurs cotées ayant obtenu les meilleures notations ESG de l’agence de notation extra-financière. Le délégataire casablancais figure, en effet, parmi les cinq entreprises cotées qui ont significativement amélioré leurs scores de 2019 par rapport à 2018, et ce, en grimpant de 6 points. l’obtention, pour la 6 ème édition consécutive, du trophée "Top Performer RSE" et l’évolution de ses performances ESG, Lydec confirme ainsi la maturité de sa démarche RSE et son positionnement d’acteur de référence en matière de développement durable.
Gnaoua dans la liste du patrimoine immatériel de l'UNESCO
L’art Gnaoua a été inscrit, jeudi à Bogotá, par le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) à la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
La candidature de l'art Gnaoua a été approuvée lors de la 14è session annuelle du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco qui tient ses travaux du 09 au 14 décembre dans la capitale colombienne en présence de plus de 124 pays, dont le Maroc.
Suite à la validation de la candidature marocaine, l'art Gnaoua vient s’ajouter à sept autres éléments du patrimoine national déjà inscrits sur cette liste, en l'occurrence "L’espace culturel de la place Jemaa el-Fna", "Le Moussem de Tan-Tan", "La diète méditerranéenne", "La fauconnerie", "Le festival des cerises de Sefrou", "Les pratiques et savoir-faire liés à l’arganier" et "La Taskiwin", danse martiale du Haut-Atlas occidental classée comme "nécessitant une sauvegarde urgente".
Boris Johnson promet de réaliser le Brexit "à temps"
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a promis, vendredi, de réaliser le Brexit "à temps", le 31 janvier, après la victoire écrasante de son parti aux élections législatives organisées jeudi au Royaume Uni. Réagissant à sa victoire spectaculaire, le dirigeant conservateur a souligné que le résultat des élections reflète la "décision irréfutable, irrésistible et incontestable" des Britanniques de sortir de l'Union européenne.
Après trois ans de désaccords sur le Brexit, "je vais mettre fin à ces absurdités et nous allons le réaliser à temps d'ici au 31 janvier", a assuré Johnson devant ses partisans. Les résultats publiés jusqu'à vendredi matin ont confirmé la tendance donnée par les premiers sondages à la sortie des urnes jeudi soir, ayant crédité les conservateurs d'une majorité largement confortable.
Après dépouillement des votes dans 649 circonscriptions sur 650, le parti conservateur est donné gagnant avec 364 sièges (43,6% des votes), suivi du Parti travailliste qui s'est effondré à 203 sièges contre 262 auparavant (32,2 % des votes), plaçant son dirigeant Jeremy Corbyn sur un siège éjectable.
Après le Labour arrive le Parti national écossais (SNP) sous la direction de l'indépendantiste Nicola Sturgeon en troisième position avec 48 sièges, suivi des Libéraux-démocrates (11 sièges), du Parti unioniste démocrate nord-irlandais (8 sièges), du parti républicain irlandais "Sinn Féin" (7 sièges), du parti nationaliste gallois "Plaid Cymru" (4 sièges) et des Verts (1 siège), tandis que le parti du Brexit de l'europhobe Nigel Farage n'a réussi à rafler aucun siège. Ces élections législatives, qui interviennent après trois ans et demi d'incertitudes, de scissions et de débats parfois violents sur le Brexit, visent à désigner le futur gouvernement britannique qui décidera de l'avenir des relations entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Convoqué par le Premier ministre conservateur Boris Johnson dans un contexte de crise, ce scrutin a pour but d'obtenir la majorité nécessaire au parlement pour assurer la mise en oeuvre effective du Brexit, reporté trois fois auparavant et désormais fixé au 31 janvier 2020.
Selon la presse britannique, il s'agit de la plus grosse victoire des conservateurs depuis Margaret Thatcher en 1987, alors qu'ils ont réussi à décrocher une majorité confortable par rapport au scrutin précédent de 2017 où ils n'avaient gagné que 317 sièges.
L'AMMC vise l'émission d'un emprunt obligataire d'Attijariwafa Bank
L'Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) a visé un prospectus relatif à l'émission par Attijariwafa Bank d'un emprunt obligataire subordonné perpétuel d'un milliard de dirhams avec mécanisme d'absorption de pertes et d'annulation de paiement des coupons.
La période de souscription s'étale du 20 au 24 décembre inclus, indique l'AMMC, faisant savoir que cette opération est divisée en deux tranches.
S'agissant de la prime de risque, elle varie entre 250 et 260 points de base (pbs) pour la tranche A et entre 230 et 240 pbs pour la tranche B, précise la même source. Pour ce qui est de la méthode d'allocation, elle est sous forme d'une adjudication à la française avec priorité à la tranche A (à taux révisable chaque 10 ans), puis à la tranche B (à taux révisable annuellement), précise l'AMMC.
Iberia lance une nouvelle ligne aérienne entre Madrid et Fès
La compagnie aérienne espagnole Iberia a annoncé le lancement, l'été prochain, d'une nouvelle ligne aérienne reliant la capitale espagnole à la ville de Fès. La nouvelle desserte aérienne sera opérée par Iberia, pendant cinq semaines à partir du 28 juillet prochain, à raison d'une fréquence de quatre vols par semaine le mardi, mercredi, jeudi et samedi, précise la compagnie aérienne.
A travers cette nouvelle ligne, Iberia renforce son engagement au Maroc en proposant des vols vers quatre destinations: Marrakech, Casablanca, Tanger et désormais Fès
. Cette nouvelle desserte aérienne sera desservie par deux Airbus A319 et A320, d'une capacité de 141 à 180 passagers, poursuit la même source. La compagnie aérienne espagnole proposera en 2020 d'autres liaisons au départ de Madrid vers Ljubljana (Slovénie), le Caire et Washington.
Présidentielle algérienne : Le candidat Tebboune arrive en tête
Le candidat Abdelmadjid Tebboune est arrivé en tête de l'élection présidentielle qui s'est déroulée, jeudi en Algérie, en obtenant 58,15% des voix exprimées, selon les résultats préliminaires annoncés vendredi par le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi.
Tebboune est suivi par le candidat du Mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, avec 17,38% des voix, alors que le candidat du parti Talaïe El Houriyat, Ali Benflis arrive en troisième position avec 10,55% des voix. Les candidats du Rassemblement National Démocratique (RND), Azzedine Mihoubi et du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaid arrivent respectivement en quatrième et cinquième position avec 7,26% et 6,66 % des voix exprimées, précise-t-on.
Le taux global de participation au premier tour de ce scrutin présidentiel a atteint 39,93%, selon l'ANIE qui fait état d'un taux global de participation à ce scrutin, après fermeture des bureaux de vote, de 39,93%.
Algérie : Abdelmadjid Tebboune élu présidient
Marrakech : Une nouvelle affaire de corruption
Températures min et max prévues - Vendredi 13 Décembre 2019
- Oujda 08 18
- Bouarfa 02 18
- Al Hoceima 11 21
- Tétouan 13 17
- Sebta 13 16
- Mellilia 15 18
- Tanger 12 15
- Kénitra 09 20
- Rabat 08 20
- Casablanca 09 20
- El Jadida 10 20
- Settat 08 21
- Safi 10 24
- Khouribga 05 21
- Beni Mellal 06 22
- Marrakech 06 24
- Meknès 05 17
- Fès 06 17
- Ifrane -01 11
- Taounate 08 13
- Errachidia 05 22
- Ouarzazate 05 22
- Agadir 08 21
- Essaouira 14 25
- Laâyoune 13 25
- Smara 13 22
- Dakhla 15 25
- Aousserd 13 26
- Lagouira 17 32
Le Roi compose la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement
Suite à la désignation du Roi Mohamed VI de Chakib Benmoussa, à la présidence de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement, le Souverain a procédé ce jour à la désignation des membres de ladite Commission.
Outre le Président, la Commission est composée de 35 membres ayant des parcours académiques et professionnels pluriels et une connaissance importante de la société marocaine et des questions politiques, économiques et sociales, culturelles et environnementales.
La Commission mobilise des compétences marocaines travaillant tant au Maroc qu’à l’international, actives et engagées dans les secteurs public, privé ou de la société civile.
Conformément aux Orientations Royales, la Commission devra s’atteler dès à présent à examiner avec franchise, audace et objectivité l’état des lieux au vu des réalisations du Royaume, des réformes engagées, des attentes des citoyens, du contexte international actuel et de ses évolutions à venir. Elle devrait soumettre au, d’ici l’été prochain, les grandes inflexions souhaitables et les initiatives concrètes à même d’adapter le modèle de développement. Tout au long de ses travaux, la Commission œuvrera dans le cadre d’une approche participative et inclusive à favoriser l’implication la plus large.
Voici la composition de la commission:
ADDIOUI Adnane : Co-fondateur de « Moroccan Center for Innovation and Social Entrepreneurship » et de la plateforme « Wuluj » relative à la participation au financement de projets créatifs et innovants.
AGHZADI Rajae : Chirurgienne praticienne, présidente de l'Association marocaine « Cœur des femmes ».
AMRANI BOUKHOBZA Mohamed : Doyen de la faculté de droit de Tétouan, Professeur d’enseignement supérieur à la faculté de droit de Tanger.
BENLYAZID Farida : Critique de cinéma, réalisatrice et scénariste.
BENALI Laila : Experte internationale en stratégie énergétique et durabilité. Économiste en Chef, Directrice de la Stratégie, de l’Économie et de la durabilité à l’APICORP. Présidente de l’Arab Energy Club.
BENMOUSSA Mohamed : Économiste, ex-administrateur du Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières, Vice-Président de l’association Damir.
BENZINE Rachid : Professeur universitaire à l’Université Catholique de Louvain et à la Faculté de théologie protestante de Paris.
BOUCHIKHI Hamid : Expert en entrepreneuriat et innovation managériale. Doyen de SolBridge International School of Business basée à Daejeon en Corée du Sud. Membre de l’Institut marocain d’intelligence stratégique.
BOUNFOUR Ahmed : Professeur universitaire, titulaire de la Chaire européenne de management de l’immatériel à l’Université Paris Sud.
CHAFIL Raja : Directrice du Centre de Compétences en Changement Climatique « 4C-Maroc », chargé d’appui aux politiques climatiques au Maroc et en Afrique.
CHAMI Ahmed Réda : Ancien ministre. Ancien Ambassadeur. Président du Conseil Économique, Social et Environnemental.
EL AOUFI Noureddine : Professeur de sciences économiques, Université Mohammed V de Rabat. Président de l’Association Marocaines des Sciences Économiques.
EL KADIRI Rita : Directrice Générale de la Fondation « Zakoura » pour l’éducation, portée sur l’innovation sociale.
EL KAMOUNY Khadija : Ingénieur, chef de projet à MASCIR, spécialisé dans le développement vert.
FIKRAT Mohamed : Dirigeant d’entreprise ; Président de la Commission investissement et compétitivité de la CGEM.
GUERRAOUI Rachid : Professeur et Directeur du Laboratoire d’Algorithmique Répartie à l’École Polytechnique de Lausanne, et à l’Université Mohammed VI polytechnique.
HILALE Narjis : Professeure à « l’international University Geneva » portée sur les questions de l’intelligence artificielle et du développement des capacités des femmes.
HIMMICH Hakima : Professeur en médecine ; acteur associatif dans le domaine de la santé, membre du CESE.
JAIDI Larbi : Économiste et Professeur universitaire. Senior Fellow au Policy Center for the New South.
JETTOU Driss : Ancien Premier Ministre, Président de la Cour des Comptes
JOUMANI Ahmed : Sociologue spécialiste de la Culture Hassani porté sur le développement territorial.
KSIKES Driss : Écrivain, dramaturge et Directeur d’Economia, centre de recherche d’HEM.
LAHLOU EL YACOUBI Ghita : Directrice de l’École Centrale de Casablanca. Présidente et Co-fondatrice du Mouvement « Les Citoyens ».
LAROUI Fouad : Écrivain et Professeur universitaire à la Faculté des Sciences humaines à l’Université d’Amsterdam.
MACHCHATE Khalid : Expert en Transformation Digitale, Gestion d’Innovation en Entreprise, en Technologies Disruptives et en Smart Cities.
MIRAOUI Abdellatif : Ancien Président de l’Université Cadi Ayyad à Marrakech, Professeur des Universités à l’Université de Technologie de Belfort Montbéliard (UTBM) – France
OMARY Noureddine : Inspecteur des Finances. Ancien Président de la BCP. Ancien Secrétaire Générale du Ministère de l’Économie et des Finances. Chargé de Mission au Cabinet Royal.
OUHAJOU Lakbir : Enseignant-chercheur en géographie à l’université d’Agadir. Expert en développement territorial et des Oasis
RACHIK Hassan : Anthropologue, Sociologue et Professeur à l’Université Hassan II de Casablanca
SAADANI Youssef : Économiste, ancien cadre à Bank Al Maghrib. Directeur des Études Économiques à la Caisse de Dépôt et de Gestion.
SLAOUI BENNANI Saadia : Présidente Directrice Générale d’un cabinet de conseil ; présidente de la Commission « Entreprise citoyenne » de la CGEM.
TAZI Karim : Homme d’affaires, acteur associatif et Administrateur de sociétés.
TERRAB Mostafa : Président Directeur Général du Groupe OCP.
TOZY Mohamed : Expert sociologue, Professeur des Universités à Sciences Po Aix-en-Provence. Président de l’Association Targa Aide.
ZAOUI Michael : Banquier d’Affaires à Londres et Ancien Vice-Président de Morgan Stanley.
Algérie: importante manifestation contre l'élection
Une dizaine de milliers de personnes manifestent jeudi en début d'après-midi à Alger contre l'élection en cours pour élire un successeur au président déchu Abdelaziz Bouteflika, emporté en avril par un mouvement populaire de contestation.
La police, déployée en force, est rapidement et brutalement intervenue toute la matinée pour empêcher tout rassemblement. Mais les manifestants sont parvenus à faire nombre et ont même réussi à briser un cordon de police qui leur barrait l'accès au carrefour de la Grande Poste, lieu symbolique de rassemblement du "Hirak", le "mouvement" de contestation inédit qui agite l'Algérie depuis février.
Maroc: Don japonais pour lutter contre la cécité
photo d'illustration
Le gouvernement japonais a octroyé un don en matériel ophtalmologique et optique à l'Association marocaine de prévention de la cécité, dans le cadre du programme d'aide non remboursable aux micro-projets locaux contribuant à la sécurité humaine (APL).
Ce don, d'un montant d'environ 500.000 DH, est destiné à l'acquisition d'un rétinographe non mydriatique, d'un réfractomètre automatique, d'une lampe à fente, d'un frontofocomètre automatique, d'un écran test et d'une meuleuse automatique scanner, indique l'ambassade du Japon au Maroc.
Le Japon a accordé de nombreux dons, afin de financer plusieurs projets de développement durable ainsi que de bien-être des populations rurales et urbaines dans différentes localités, et ce dans le cadre du programme APL, créé en 1989 par le gouvernement du Japon.
Ce programme est principalement destiné aux collectivités locales ainsi qu'aux ONG pour apporter l'aide et l’assistance financière aux différents projets de développement.
Pour rappel, le gouvernement japonais a contribué à la réalisation de 360 projets au total dans le Royaume, pour un montant cumulé de plus de 166 millions de Dirhams. Outre le domaine de la santé, le Gouvernement du Japon a financé, par le biais de l'APL, d'autres projets intéressant les domaines de l’alimentation en eau potable, de l'aménagement d'infrastructure routière en milieu rural, du bien-être des personnes à besoins spécifiques, du développement de la femme, des couches sociales vulnérables, de l'agriculture, de l'environnement et de l'éducation.
Ebola en RDC: 20 nouveaux cas en trois jours
Vingt nouveaux cas de fièvre hémorragique Ebola ont été enregistrés en trois jours dans l'est de la République démocratique du Congo, près de zones où la lutte contre l'épidémie est "paralysée" par l'insécurité, ont indiqué les autorités sanitaires.
La flambée des 20 nouveaux cas a été répertoriée entre lundi et mercredi aux confins des provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu. Dix nouveaux cas ont été enregistrés dans la seule journée de mercredi au Nord-Kivu, à Mabalako. Six autres avaient été notifiés mardi, dont "trois tradipraticiens" (médecins traditionnels), selon le Comité multisectoriel de la riposte à l'épidémie (CMRE).
L'activité de la riposte anti-Ebola est "paralysée" dans trois zones de santé (Beni, Biakato, Mangina) pour "des raisons sécuritaires", ajoute le CMRE. Le 28 novembre, une chargée de la vaccination et deux chauffeurs ont été tués dans une attaque contre une installation des équipes anti-Ebola à Biakato (Ituri). Un policier a été tué dans une attaque simultanée à Mangina (Nord-Kivu).
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) puis l'ONG Médecins sans frontières (MSF) ont retiré leurs équipes non congolaises de Biakato. "Ebola était en retrait. Ces attaques vont redonner de la vigueur à l'épidémie, et par conséquent plus de gens vont mourir", avait déploré le directeur général de l'OMS, le docteur Tedros Adhanom Gebreyesus, après la double attaque de Biakato-Mangina.
Jeudi matin à Kinshasa, huit confessions religieuses ont pris l'engagement "de sensibiliser les groupes armés et des jeunes qui s'attaquent régulièrement aux installations et aux agents de la riposte à la maladie à virus Ebola, en utilisant des canaux existants". C'est ce qu'a expliqué à la presse, Boniface Daegbo, responsable de l'organisation caritative catholique Caritas-Congo.
Au total, 2.210 personnes sont mortes de l'épidémie Ebola depuis la déclaration de l'épidémie le 1er août 2018.
Les premières Assises de la régionalisation avancée à Agadir
La ville d'Agadir accueille les 20 et 21 décembre prochains les premières Assises nationales de la régionalisation avancée, co-organisées par le ministère de l’Intérieur et l’association des régions du Maroc, sous le patronage royal. Ces Assises ont pour objectifs de partager les éléments d'évaluation relatifs au bilan général de la mise en oeuvre de la régionalisation avancée, identifier les principaux points pour réaliser un saut qualitatif sur la voie de la concrétisation de la régionalisation avancée, promouvoir une meilleure mise en oeuvre de la Charte de déconcentration administrative, mettre la lumière sur les réalisations et les défi et échanger les meilleurs pratiques et des expériences innovantes.
Au programme, six ateliers portant sur les objectifs de la régionalisation, dont la production de la richesse matérielle et immatérielle, la création d'emplois, la promotion du développement intégré et durable, la réduction des inégalités spatiales et sociales, la réussite du pari de la bonne gouvernance territoriale et la consécration de la démocratie participative.
La rencontre connaîtra la présence d'environ 1.400 participants, notamment des élus, des représentants de divers secteurs ministériels, des institutions constitutionnelles et des institutions publiques, des universitaires, des experts nationaux et internationaux et des acteurs de la société civile, en particulier des représentants des comités consultatifs créés auprès des conseils régionaux.
Le Sommet sur le Sahel reporté
Le Sommet sur le Sahel qui devait se tenir lundi prochain dans la ville française de Pau, a été reporté à début 2020, et ce suite à l'attaque meurtrière mardi contre l’armée nigérienne, a annoncé l’Elysée. Suite à l'attaque qui vient de frapper très lourdement l'armée nigérienne dans la région d'Inates, à la veille de la fête nationale du Niger, le Président français Emmanuel Macron et son homologue nigérien, Mahamadou Issoufou, sont convenus, lors d’un entretien téléphonique, « de proposer à leurs homologues de reporter au début de l'année 2020 la tenue, en France, du sommet consacré à l'opération Barkhane et à la force conjointe du G5 Sahel », a indiqué la présidence française.
Lors de leur échange téléphonique, les deux chefs d’Etat ont « marqué leur détermination à rester unis face à la menace des groupes terroristes et à redéfinir ensemble, dans les semaines à venir, le cadre politique et opérationnel pour agir pour la sécurité des populations et des Etats du Sahel ».
Le Président français, qui a exprimé à son homologue nigérien, au nom du peuple français, son soutien et sa solidarité, suite à cette attaque meurtrière, a également décidé de dépêcher au Niger le chef d'Etat-major des armées qui rencontrera jeudi le Président Issoufou, a indiqué l’Elysée. L'armée nigérienne a subi mardi ses plus lourdes pertes depuis qu'elle est confrontée au défi jihadiste lors de l'attaque du camp d'Inates, dans l'Ouest, qui a fait 71 morts.
La tenue du Sommet sur le Sahel avait été annoncée par Emmanuel Macron, le 4 décembre dernier, à l'issue du Sommet de l'Otan.
La pauvreté, principale source de violence conjugale
La pauvreté, les conflits d'intérêt matériel et le manque de communication constituent les principales sources de la violence dans le contexte conjugal, selon le Haut-Commissariat au plan (HCP). "Dans le contexte conjugal, la pauvreté et les conflits d'intérêt matériel sont perçus comme principales causes de la violence par 55% des femmes et par 74% des hommes et le manque de communication au sein du couple par 13% des femmes et par 6% des hommes", indique le HCP.
S'agissant de la violence dans les lieux publics, elle est due à la pauvreté pour 15% des femmes et 40% des hommes, à la consommation des drogues et de l'alcool (16% des femmes et 21% des hommes) et au chômage des jeunes (15% des femmes et 2% des hommes) selon les résultats d'une enquête réalisée entre février et juillet 2019.
Par ailleurs, le HCP souligne que plus de la moitié des femmes (58%) et des hommes (57%) ne connaissent pas la loi 103-13 relative à la lutte contre la violence à l'encontre des femmes. Ce pourcentage est plus élevé dans le monde rural (70% des femmes et 69% des hommes), parmi les femmes et les hommes sans niveau scolaire (respectivement 71% et 74%). La différence de perception entre les femmes violentées et non violentées n’est pas significative.
L’enquête a couvert l'ensemble du territoire national, avec un échantillon de 12.000 filles et femmes et 3.000 garçons et hommes âgés de 15 à 74 ans.
RAM rejoint l'alliance Oneworld
La compagnie Royal Air Maroc rejoint en mars 2020 le réseau mondial Oneworld. En effet, les 13 compagnies membres de cette alliance viennent de voter à l'unanimité en faveur de l'intégration de RAM. Le transporteur porte drapeau du Maroc sera ainsi la première compagnie africaine à devenir membre à part entière du réseau Oneworld. L'Afrique est le seul continent où l'Alliance n'avait, jusque-là, aucun membre effectif.
Avec son réseau de plus de 100 destinations dans 49 pays, Royal Air Maroc permettra à Oneworld d d’ajouter 34 nouvelles destinations et 21 pays à sa carte, portant ainsi l'Alliance à 1.069 aéroports dans 178 pays.
A.R.
Déficit budgétaire de 42 MMDH à fin novembre
La situation des charges et ressources du Trésor a dégagé, à fin novembre 2019, un déficit budgétaire de 42 milliards de dirhams (MMDH) contre 40,2 MMDH durant la même période un an auparavant, selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR).
Ce déficit tient compte d'un solde positif de 5,6 MMDH dégagé par les Comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l'Etat gérés de manière autonome (SEGMA). De leur côté, les recettes ordinaires brutes se sont établies à 219,2 MMDH à fin novembre 2019 contre 206,1 MMDH un an auparavant, en hausse de 6,4%, sans tenir compte du versement en 2018 de 24 MMDH effectué à partir du "Compte spécial des dons des pays du Conseil de Coopération du Golfe" au profit du budget général, relève la TGR. Compte tenu de ce versement, les recettes ordinaires brutes ont enregistré une baisse de 4,7%.
La TGR explique ce résultat par la hausse des impôts directs de 2,4%, des impôts indirects de 4,7% et des droits d’enregistrement et de timbre de 1,7%, conjuguée à la baisse des droits de douane de 0,5% et des recettes non fiscales de 38,1%. La diminution des recettes non fiscales est due notamment à la baisse des versements des CST au profit du budget général et de la diminution de la redevance gazoduc de 901 millions de dirhams (MDH), conjuguée notamment à la hausse des recettes de monopoles (9,1 MMDH contre 8,1 MMDH) et à la rentrée de 4,4 MMDH au titre de la privatisation.
Par ailleurs, les dépenses émises au titre du budget général ont atteint 311,1 MMDH à fin novembre 2019, en hausse de 9,5% par rapport à leur niveau une année plus tôt, en raison de l’augmentation de 6,6% des dépenses de fonctionnement, de 3,8% des dépenses d’investissement et de 23,2% des charges de la dette budgétisée.
Quant aux engagements de dépenses, y compris celles non soumises au visa préalable d’engagement, ils se sont élevés à 440,6 MMDH, représentant un taux global d’engagement de 77% contre 79%, fait savoir la TGR, notant que le taux d’émission sur engagements a été de 89%, soit le même taux un an auparavant.
Le bulletin fait également ressortir que compte tenu d’un besoin de financement de 47,9 MMDH à fin novembre et d’un flux net positif du financement extérieur, le Trésor a eu recours au financement intérieur pour un montant de 34,5 MMDH.
A fin novembre 2019, le financement extérieur a, de son côté, été positif de 13,4 MMDH, relève la TGR, précisant que les remboursements du principal de la dette extérieure ont atteint 8,2 MMDH et les tirages ont été de 21,6 MMDH, dont 10,6 MMDH auprès du marché financier international, 8,4 MMDH auprès de la BIRD et 2,4 MMDH auprès de la BAD.
COP25 : une délégation de la chambre des conseillers à Madrid
Une délégation de la chambre des conseillers prend part à la réunion organisée par l'Union interparlementaire et le congrès des députés espagnol à l’occasion de la conférence mondiale sur le climat (COP25) qui se tient à Madrid.
Lors de la séance d’ouverture de cette rencontre, le président du congrès des députés espagnol Meritxell Batet, et la présidente de l’UIP Gabriela Cuevas Barron ont appelé à accorder un intérêt à l’avenir de l’humanité et les pays riches pollueurs à payer une partie de cout de lutte contre le réchauffement climatique. La délégation marocaine a présenté un aperçu sur l’expérience du Maroc en matière de lutte contre les changements climatiques et la promotion de l’efficacité énergétique.
La délégation parlementaire est composée de Ahmed Touizi, membre du bureau de la chambre, Nabil Chikhi, président du groupe du PJD, Ahmed Baba Amar du groupe istiqlalien de l’unité et l’égalitarisme, Amal Maysara du groupe du PJD et Abdelilah EL M’hajri du groupe du PAM. Le parlement marocain avait abrité cette réunion parlementaire à l’occasion de la COP22 tenue en 2016 à Marrakech.
Coup d'envoi de la Conférence annuelle "Atlantic Dialogues"
Le coup d'envoi des travaux de la 8ème Conférence "Atlantic Dialogues" a été donné, jeudi à Marrakech, avec le lancement de la 6ème édition du Rapport annuel "Atlantic Currents" intitulé "le Sud en période de tourmente". Ce conclave, organisé à l'initiative du Policy Center for the New South (PCNS) sous le thème "Le Sud en période de tourmente", est rehaussé par la participation de plus de 400 participants issus de 66 nationalités.
Parmi les participants et invités à cette Conférence, qui se poursuivra jusqu'au 14 décembre, 23% sont représentatifs du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, outre ceux en provenance d’Afrique subsaharienne (21%), d’Europe (24%), d’Amérique du Nord (15%) et d’Amérique du Sud (9%). Ils sont issus des sphères de décision politique, du monde des affaires (13%) et cabinets conseil (6%), de la recherche (13%) et des think tanks (20%), du secteur public (15%), des organisations internationales (10%), de la société civile (11%) et des médias (8%).
Sont également présents des responsables politiques, dont cinq anciens Chefs d’Etat et de gouvernement, parmi lesquels Olusegun Obasanjo (Nigeria) et Aminata Touré (Sénégal), 15 ministres et anciens ministres, dont Najat Vallaud-Belkacem (Education, France), Obiageli Ezekwesili (Education, Nigeria), Nuno Severiano Teixera (Défense, Portugal), Paulo Portas (Affaires étrangères, Portugal) et ses homologues Ignacio Walker (Chili), Mayu Avila (Salvador), Jorge Castaneda (Mexique) et Hubert Védrine (France).
La Conférence s’interrogera sur les voies et moyens susceptibles d’aider les décideurs publics à repenser leurs visions et leurs stratégies, en tenant compte à la fois du climat, de l’économie circulaire, des enjeux d’éducation ou encore de la dynamique générée par les puissances montantes. Anciennement connu sous le nom d’OCP Policy Center, le Policy Center for the New South est un think tank marocain lancé en 2014 à Rabat, avec 39 chercheurs associés du Sud comme du Nord.
BAM met en ligne des documents de recherche
Bank Al-Maghrib vient de publier quatre nouveaux documents de recherche sur son portail Internet, l'occasion de partager les résultats des travaux menés par des chercheurs de la Banque centrale avec la communauté scientifique et le grand public.
Les thématiques de ces documents portent sur "Les réserves de change et fonctionnement de l'économie marocaine : enseignements à partir d’un modèle dynamique stochastique d’équilibre général (DSGE)", "Le processus de libéralisation du compte capital : évolutions et défis pour l’économie marocaine", "Salaire minimum au Maroc : faits stylisés et impacts économiques" et "Transmission de la politique monétaire vers l’endettement des entreprises non financières au Maroc".
La coopération entre L'ONEE et la KfW renforcée par un don
L'institution allemande Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW) a octroyé à l'Office national de l'Electricité et de l'Eau Potable (ONEE) un don de trois millions d’Euros, destiné au financement de l’assistance relative aux « Mesures d’accompagnement ».
La convention relative à ce don a été signée, le mardi 10 décembre 2019 au siège de l’ONEE à Rabat, notamment par Abderrahim El Hafidi, Directeur général de l’ONEE, et Markus Faschina, Directeur du Bureau KfW au Maroc, indique mercredi un communiqué de l'Office.
Cette convention s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération entre la « German Financial Development Coopération » et l’Office National de l’Électricité et de l’Eau potable.
En vertu de ce financement, l’ONEE fera appel à des services d'experts pour soutenir la mise en œuvre de son nouveau modèle de développement et améliorer la gestion des aspects environnementaux et sociaux liés aux grands projets d’infrastructure lancés par l’Office.
DGSN : présélection lors des concours de recrutement
La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a annoncé qu’elle a adopté la procédure de présélection des candidats aux concours d'accès aux différents cycles de la police qui auront lieu le 15 décembre courant. Laquelle procédure fixe le seuil des notes annuelles et les moyennes requises après étude des dossiers de candidature reçus, et ce conformément aux dispositions de l’article 17 du statut des fonctionnaires de la DGSN, exigeant la procédure de présélection comme condition nécessaire pour passer les concours de la sûreté nationale.
La DGSN indique que cette procédure a été explicitement mentionnée dans « l'annonce des concours » et dans laquelle il a été souligné clairement et sans équivoque que "les dossiers de candidature pour tous les concours feront l'objet d’une présélection, et ne seront convoqués que les candidats dont les dossiers ont été admis par le comité de sélection".
Le comité de sélection a fixé le seuil des notes et les moyennes annuelles requises pour passer les concours, après examen des dossiers de candidature reçus et leur classification hiérarchique selon le nombre des postes budgétaires à pourvoir. Le comité procédera ensuite à l'envoi des SMS aux candidats admis pour passer les concours afin d'imprimer leurs convocations depuis le portail officiel des concours de la sûreté nationale sur Internet.
Le PLF2020 adopté en 2e lecture
La Chambre des représentants a adopté, mercredi à Rabat, à la majorité en deuxième lecture, le projet de loi de finances (PLF) de l'année 2020. Ce PLF a reçu l'aval de 171 représentants, alors que 62 autres s'y sont opposés. Plutôt dans la journée, la Commission des finances et du développement économique a adopté ce projet de loi à une majorité de 21 représentants et l'opposition d'un seul membre et ce, en deuxième lecture suite à son adoption, vendredi dernier, par la Chambre des conseillers.
Lors de la réunion de cette commission, le ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l'administration a fait recours à l'activation de l'article 77 de la Constitution qui autorise le gouvernement d'opposer, de manière motivée, l'irrecevabilité à toute proposition ou amendement formulés par les membres du Parlement lorsque leur adoption aurait pour conséquence, par rapport à la loi de finances, soit une diminution des ressources publiques soit la création ou l'aggravation d'une charge publique.
Le gouvernement a eu recours à cet article à trois occasions, la première pour refuser un amendement ayant concerné l'article 56 du Code général des impôts relatif à la définition des revenus salariaux et assimilés. La Chambre des conseillers avait supprimé les pensions de la liste des revenus soumis à l'impôt.
Le gouvernement a également utilisé le même article de la Constitution pour rejeter un amendement concernant l'augmentation des postes budgétaires du ministère de la Santé, ainsi que pour refuser un autre amendement, adopté par la Chambre des conseillers et qui exonère les indemnités des professeurs chercheurs de l'impôt sur le revenu.
Selon le PLF-2020, le gouvernement table sur une croissance de 3,7%, ambitionne de poursuivre la maîtrise de l'inflation à un taux inférieur de 2% et de limiter le déficit budgétaire à 3,5%.
Fès-Meknès : Tazi prend ses fonctions à la tête du CRI
La réforme des Centres régionaux d’investissement (CRI) prend acte, ce jeudi à Fès, avec la tenue du premier Conseil d’administration (CA) de l’établissement dirigé désormais par le jeune Yassine Tazi. L'occasion pour les opérateurs de découvrir le profil de «Monsieur Investissement» pour la région Fès-Meknès.
Présidée par le wali Saïd Zniber, cette assemblée s’inscrit, en effet, dans le cadre de la loi 47-18 portant sur la refonte des CRI et la création de commissions régionales unifiées d’investissement. Ceci, à travers notamment une nouvelle organisation autour de deux pôles. Le premier est dédié à « la maison de l’investisseur».
Le second est consacré à «l’impulsion économique et l’offre territoriale». Ce 12 décembre, le CA invite également le président du Conseil régional Fès-Meknès, les présidents de la CGEM Fès-Taza et Meknès-Ifrane, la Chambre d’artisanat, l’OFPPT, l’Agence urbaine, et les banques, constate L’Economiste. Pour Yassine Tazi, directeur du CRI Fès-Meknès, « ce conseil marque le lancement effectif du CRI version 2.0 en tant qu’établissement public, qui jouit de la personnalité morale, de l’autonomie financière et du guichet unique dédié à l’investisseur».
L’ordre du jour de cette réunion porte sur l’examen et l’approbation des projets de budgets, la présentation du statut, de l’organigramme et du règlement intérieur du centre.
Y.S.A
Catastrophes naturelles: La BM accorde un prêt au Maroc
La Banque mondiale (BM) a approuvé, mercredi, un prêt de 275 millions de dollars en faveur du Maroc destiné à l'appui des politiques de développement pour la gestion des risques de catastrophe et assorti d'une option de tirage différé en cas de catastrophe (ou Cat DDO). Cette opération a été conçue pour aider le pays à être mieux en mesure de gérer l'impact financier des catastrophes naturelles et des chocs climatiques, mais aussi à mettre à niveau le cadre institutionnel régissant la gestion du risque de catastrophe, indique la BM.
"Ce nouveau financement avec option de tirage différé a pour objectif d'aider le Maroc à se doter d'un cadre complet pour la gestion du risque de catastrophe, en s'inscrivant dans la continuité d'un précédent projet financé par la Banque mondiale "le Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de résilience", souligne Jesko Hentschel, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb.
Le développement d'un système assurantiel global est particulièrement crucial pour des populations vulnérables qui sont exposées à la perte de leurs moyens de subsistance en cas de catastrophe naturelle, a-t-il ajouté. Ce prêt viendra soutenir des réformes destinées à renforcer le cadre financier, administratif et opérationnel du Fonds de solidarité contre les événements catastrophiques (FSEC) qui assure un rôle capital et complémentaire à celui des assurances privées en fournissant une indemnisation aux personnes non assurées, dont spécifiquement les populations pauvres et les plus vulnérables. Il s'appuie sur des instruments de financement du risque sophistiqués et permet de couvrir les pertes causées par une inondation ou un séisme.
En outre, la BM précise que les réformes prévues au titre du nouveau programme concernent notamment la création d'une taxe parafiscale prélevée sur les contrats d'assurance et qui permettra d'apporter au FSEC une source continue de financement, ainsi que des mesures destinées à renforcer le marché assurantiel privé. Le programme entend également établir un registre des bénéficiaires afin de fournir une indemnisation rapide et ciblée aux victimes d'une catastrophe. L'option de tirage différé, qui repose sur des outils financiers et des moyens d'action éprouvés, consiste en une ligne de crédit conditionnel. En cas de catastrophe naturelle, elle permettra au gouvernement d'accéder immédiatement à des liquidités, apportant ainsi une ressource supplémentaire cruciale aux politiques de gestion du risque du Maroc.
Le programme vise, par ailleurs, à moderniser le cadre institutionnel national en matière de gestion du risque de catastrophe, en renforçant le système de protection civile et en créant un système d’information pour la gestion du risque d’inondation. "Ce programme favorisera la compréhension par les pouvoirs publics des risques financiers liés aux catastrophes naturelles. Il aidera également les autorités à mieux maîtriser la manière dont elles peuvent prévenir ces risques en planifiant mieux les investissements et en investissant davantage dans la réduction et l'anticipation des risques ainsi que dans la protection financière", fait savoir Augustin Maria, spécialiste senior du développement urbain et coresponsable du projet.
Aux termes des conditions du prêt, la ligne de crédit pourra être décaissée à tout moment dans un délai de trois ans, qui pourra être renouvelé à quatre reprises pour couvrir une période totale de 15 ans. Une commission initiale égale à 0,5 % du montant du prêt sera versée à la signature de l'accord de financement, à laquelle s'ajoutera le paiement d'une commission de renouvellement de 0,25 % pour chaque extension éventuelle.
BBOA lance "Dynamic Currency Conversion"
BMCE Bank Of Africa a lancé, en exclusivité au Maghreb, le service DCC "Dynamic Currency Conversion" sur l’ensemble de ses guichets automatiques, annonce le Groupe.
"Après le succès qu'a connu en 2015, le lancement du service DCC (Dynamic Currency Conversion) en partenariat avec Mastercard, BMCE Bank Of Africa poursuit ses innovations et élargit son offre monétique en étendant ce service à une nouvelle collaboration avec Visa International, devenant ainsi la 1ère banque à lancer ce service dans la région North Africa", indique le groupe.
Ce service innovant permettra aux porteurs de cartes VISA internationales d’effectuer des retraits dans leurs devises locales avec un taux de change préférentiel, sur les 1.230 guichets automatiques de BMCE Bank Of Africa au Maroc.
Riche bilan pour la FMPS
Le Conseil d’Administration de la Fondation Marocaine pour la Promotion de l’enseignement préScolaire (FMPS) a tenu sa 12èmeréunion en session ordinaire sous la présidence de Taieb CHKILI. Cette réunion a été marquée par la présence de Saaid Amzazi, Ministre de l’Education Nationale, aux côtés des membres du Conseil d’Administration.
L’ordre du jour a principalement porté sur le bilan des réalisations de janvier à novembre 2019, ainsi que l’état d’avancement du plan stratégique de la fondation cap2028. Ainsi, il est à noter que la FMPS a multiplié son réseau par trois, passant ainsi de 614 classes à 2000 classes à fin 2019. Ceci porte la part de son réseau dans le milieu rural à 83%, grâce à son partenariat avec l’INDH qui a permis l’ouverture de plus de 1100 nouvelles classes préscolaires rurales. L’expansion traduit les projets réalisés avec d’autres partenaires : DGCL, Fondation Mohammed V pour la solidarité, Conseil Préfectoral de Casa, Région de l’Oriental, directions provinciales du MEN, Groupe Al Omrane.
Le centre de formation FMPS Takwin a réalisé la formation initiale de 1646 éducatrices et éducateurs pour les nouveaux projets, en collaboration avec l’ANAPEC. Le centre a par ailleurs obtenu son accréditation pour délivrer une formation diplômante BAC+2 et ainsi lancé sa première promotion d’éducateurs en octobre 2019.
La FMPS a reçu l’accréditation par le MEN, de sa collection pédagogique pour le préscolaire « Eveil et créativité ». Le Label de qualité FMPS Tatwir a permis depuis son lancement depuis l’année dernière de labeliser 120 Classes qui accueillent 4000 enfants répartis sur les provinces de Séfrou, Tinghir, Nador, Errachidia et Tanger.
Le Roi préside un Conseil des ministres
Le Roi Mohammed VI a présidé mercredi au Palais Royal à Rabat, un Conseil des ministres, au cours duquel il a été procédé à l'approbation de deux projets de loi et de deux conventions internationales, indique un communiqué lu par le porte-parole du Palais Royal, Abdelhak Lamrini.
"Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a présidé, mercredi 11 décembre 2019 au Palais Royal à Rabat, un Conseil des ministres, au cours duquel il a été procédé à l'approbation de deux projets de loi et de deux conventions internationales. Au début des travaux du Conseil des ministres, un projet de loi organique complétant la loi organique relative à la nomination aux hautes fonctions a été approuvé, conformément aux dispositions des articles 49 et 92 de la Constitution. Ce projet vise à compléter la liste des établissements publics et des hautes fonctions, en ajoutant "l'Agence nationale des équipements publics", ainsi que les "chefs des représentations administratives régionales sectorielles" et les "chefs des représentations administratives régionales communes", stipulés par le décret portant Charte nationale de la déconcentration administrative, à la liste des établissements publics et des hautes fonctions publiques dont les nominations sont examinées au sein du Conseil du gouvernement.
Le Conseil des ministres a également approuvé un projet de loi relatif au contrôle de l'exportation et de l'importation des biens à double usage, civil et militaire, et des services qui leur sont liés. Ce projet s'inscrit dans le cadre du respect par le Maroc de ses engagements internationaux en matière de lutte contre la prolifération des armes de destruction massive, notamment par le biais du contrôle de l'exportation et de l'importation de ces biens à double usage.
Le projet vise à fixer le régime appliqué à l'exportation et l'importation de ces biens et des services qui leur sont liés, à l'exception de ceux réservés à la Défense Nationale, ainsi que le régime d'autorisation relatif à l’exportation, l'importation, le transit, le contrôle, l'identification des infractions et la fixation des engagements des exportateurs et importateurs.
Dans le cadre du respect du Maroc de ses engagements régionaux et internationaux, le Conseil des ministres a approuvé deux projets de conventions multipartites, appuyés par deux projets de loi. Il s'agit d’une Convention multipartite pour la mise en œuvre des mesures relatives aux conventions fiscales pour prévenir l'érosion de l'assiette fiscale et le transfert de bénéfices, ainsi que d’une convention multipartite entre les autorités compétentes en matière d’échange de renseignements fiscaux concernant chaque pays.
Températures min et max prévues - Jeudi 12 Décembre 2019
- Oujda 08 14
- Bouarfa 05 17
- Al Hoceima 09 15
- Tétouan 08 15
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- Rabat 11 15
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- Errachidia 06 18
- Ouarzazate 06 19
- Agadir 12 17
- Essaouira 11 19
- Laâyoune 14 23
- Smara 11 23
- Dakhla 17 20
- Aousserd 16 26
- Lagouira 19 26
Espagne: la natalité à son plus bas niveau
Un total de 170.074 bébés ont vu le jour au premier semestre 2019 en Espagne, soit le niveau de natalité le plus bas enregistré dans le pays ibérique depuis 1941, indique, mercredi, l'Institut national de la statistique (INE). Le nombre des naissances a reculé de 11.292 bébés au premier semestre de l'année en cours, soit une baisse de 6,2% par rapport à la même période de 2018, précise l'INE.
Le chiffre des naissances de mères étrangères a représenté 21,5% du total, contre 20,1% l’an dernier. La natalité continue de diminuer pour la dixième année consécutive en Espagne, à l'exception de l'année 2014 qui a enregistré 427.595 naissances, soit 2.000 de plus qu'en 2013.
Concernant le nombre de décès, quelque 215.478 personnes sont mortes à fin juin dernier dans le pays ibérique, en baisse de 5,4% par rapport au premier semestre 2018.
L'Espagne a enregistré ainsi un solde naturel négatif de 45.404 individus au cours des six premiers mois de 2019, soit un chiffre similaire à celui de l'année précédente, ce qui confirme la tendance négative affichée depuis 2015.
Lancement de la station "I-TERRA"
L'équipe ENACTUS-Ecole Mohammadia des Ingénieurs (EMI) a annoncé le déploiement du projet I-TERRA, entreprenariat social qui a pour but de cibler, d'automatiser et d'optimiser l'irrigation des plantations à travers le Maroc. Il s'agit d'une une station de contrôle agricole qui récolte plusieurs informations concernant le sol, notamment l’humidité de l’air et du sol, le rayonnement UV, la pression atmosphérique, indique le club ENACTUS-EMI, faisant savoir que cette solution permet de contrôler automatiquement le système d'irrigation grâce à des algorithmes décisionnels d'intelligence artificielle et selon les données récoltées par ces capteurs.
Ce projet, qui vise à moderniser l’agriculture traditionnelle en milieu rural et à améliorer les conditions de production du petit agriculteur, est précis, efficace et rentable dès les 12 premiers mois de même qu'il se distingue de ses concurrents par son faible coût de lancement, soit 18.000 DH.
L’équipe ENACTUS-EMI, en partenariat avec l'association Al Wiam pour le développement durable et l'association Nalsya, a déjà implémenté 15 stations dans les régions du Gharb, de Rhamna et de Ait Yacoub, pour un chiffre d’affaires total de 270.000DH.
Le rendement agricole des exploitants a augmenté de 23%, en dégageant une économie majeure de 12.540 KW d’énergie et de 110.000 m3 d’eau. Les enacteurs de l'EMI poursuivent actuellement une stratégie de commercialisation avec pour ambition de généraliser l’implémentation de la station I-TERRA dans toutes les stations du Royaume ainsi que dans certains pays d’Afrique subsaharienne (Gabon et Mali, en particulier).
Le Forum parlementaire franco-marocain à Paris
Le 4ème Forum parlementaire franco-marocain se tiendra du 12 au 14 décembre à Paris, avec la participation d'une délégation du Maroc conduite par les présidents de la chambre des représentants et de la chambre des conseillers, Habib El Malki et Hakim Benchamach.
La délégation marocaine est composée des présidents des groupes parlementaires, des deux présidents des commissions des affaires étrangères et des deux présidents des groupes d'amitié parlementaire maroco-française aux deux chambres.
Du côté français, ce forum qui sera coprésidé par le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, et le président du Sénat, Gérard Larcher, sera l'occasion d'aborder des thématiques importantes pour les deux pays liées au rôle de la diplomatie parlementaire dans la lutte contre les défis planétaires face aux changements climatiques et à la consolidation de la démocratie.
Il sera question aussi d'examiner le partenariat maroco-français en matière de renforcement de la sécurité et du développement en Afrique, ainsi que les enjeux en matière de paix et de sécurité et au développement dans toutes ses dimensions, politique, économique, territoriale et humaine. Cette rencontre sera marquée par une déclaration finale et des entretiens bilatéraux entre les présidents des institutions législatives marocaines et françaises.
Le forum parlementaire Maroc-France qui a tenu sa première édition à Rabat en 2013, sa 2ème à Paris en 2015 et sa 3ème à Rabat en 2018, se veut un espace d'échange et de concertation autour des points de vue des parlementaires marocains et leurs homologues français sur des questions d'intérêt commun.
La BAD accorde un prêt de 245 millions d’euros à l’ONEE
Le Conseil d'administration de la Banque africaine de développement (BAD) vient d’approuver un financement d’environ 245 millions d’euros en faveur de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE). Un prêt qui va soutenir ce dernier pour la réalisation de son programme de développement des réseaux de transport d’électricité et d’électrification rurale.
«Développer un réseau de transport d’électricité, encore plus fiable, permettra au Royaume de répondre à une demande énergétique, en croissance moyenne d’environ 5% sur la dernière décennie» a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque pour la région Afrique du Nord.
Cette nouvelle opération va permettre notamment le raccordement au réseau électrique au profit de plus de 16.000 ménages dans 720 villages, ajoute pour sa part, Leila Farah Mokaddem, responsable-pays de la Banque pour le Maroc.
N.E.A.
Fruits rouges : 9.000 hectares pour 2019-2020
La filière des fruits continue son inexorable montée. Selon les professionnels du secteur, regroupés au sein de la fédération interprofessionnelle, Interproberries Maroc, la superficie cultivée cette année a dépassé, pour la première fois les 9.000 hectares, soit 600 hectares de plus que la campagne précédente.
La fraise continue de dominer avec le gros du lot, plus de 40% de la superficie, suivie de près par la framboise et la myrtille qui connaissent une évolution exponentielle. A noter que les deux tiers des superficies se trouvent à Larache, dans la région de Loukkous, suivi par Souss-Massa avec 30%. La production moyenne de la filière s’établit à environ 200.000 tonnes, dont 140.000 destinés à l’export, soit un chiffre d’affaires de près de 4 milliards de DH.
A.A.