Covid-19: La BAD mobilise 264 millions d’euros pour soutenir le Maroc
Le Conseil d'administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, ce mercredi 27 mai, un financement de 264 millions d’euros en faveur du Maroc dans le cadre de son programme d’appui à la réponse de Covid-19 (PARC-19), indique un communiqué de la banque.
« Face à cette situation inédite, nous mettons tout en œuvre pour appuyer le Maroc à contenir la propagation du virus et à en atténuer les conséquences économiques et sociales », a déclaré Mohamed El Azizi, DG de la Banque pour l’Afrique du Nord. Avec le PARC-19, ce soutient va se faire à travers une approche multidimensionnelle et ciblée.
Le premier objectif de ce programme est « de contribuer à limiter la propagation du virus et à améliorer davantage l’efficacité de la réponse sanitaire des autorités. Ainsi, il contribuera à l’augmentation du nombre de centres hospitaliers habilités à réaliser des dépistages virologiques », est-il indiqué. Au menu également la préservation du pouvoir d’achat des Marocains.
A ce titre, le programme appuiera les mesures publiques de soutien financier, dont bénéficient les employés des secteurs formel et informel en période de confinement. En vue d’assurer la préservation des emplois, « le PARC-19 facilitera l’accès au financement des auto-entrepreneurs et renforcera la trésorerie des TPME avec un objectif de préserver 75% des emplois affectés par la crise ».
N.E.A.
CNOPS: 1,5 milliard de DH payé aux assurés et producteurs de soins
Entre janvier et avril, la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) a payé 1,5 milliard de DH aux assurés et aux producteurs de soins, contre 1,7 milliard de DH durant la même période en 2019.
Ces paiements sont répartis entre le tiers payant au profit des producteurs de soins, de l'ordre de 660 millions de DH, contre 738 millions de DH en 2019, et les remboursements aux assurés dans le cadre des soins ambulatoires, de l'ordre de 846 millions de DH (945 millions de DH en 2019), détaille la Caisse. Concernant le tiers payant, le secteur privé a totalisé 553 millions de DH, soit 83% du volume global, contre 10% pour le secteur public (66 millions de DH).
Les œuvres sociales du secteur ont bénéficié de paiements de l'ordre de 35 millions de DH (5%) et le transfert à l'étranger n'a pas dépassé 4 millions de DH (1%). A noter que les adhérents de trois mutuelles (MGPAP, MGEN et OMFAM) ont capté 80% des paiements concernant les remboursements des dossiers de maladie des assurés.
Grand-messe sur les dimensions politiques de l’espace
Et de sept pour la Conférence internationale des sciences sociales de l’université Al Akhawayn. Initiée en partenariat avec la Fondation Konrad-Adenauer-Stiftung, la rencontre se tiendra, les 30 et 31 mai, sous le thème « La sphère publique et les dimensions politiques de l’espace ».
En raison du confinement, l’événement aura lieu sur la plateforme digitale Microsoft Teams et sera accessible au grand public. Pour ses organisateurs, « cette 7e conférence rentre dans le cadre des efforts entrepris par l’École des Sciences Humaines et Sociales pour élargir le dialogue sur les concepts de la « sphère publique » et de « l'espace public » en tant que cadres théoriques».
Plusieurs experts des secteurs professionnel, gouvernemental et académique de différentes disciplines, prendront part à cette rencontre qui sera marquée par l’intervention de Mona Fawaz, chercheur et professeur d’études urbaines et d’urbanisme à l’université Américaine de Beyrouth. Côté programme, les débats, lors des 20 sessions prévues, porteront sur des problématiques d’ordre social, économique, politique, urbain et culturel, et ce, à travers les perspectives de la sphère publique et les aspects de configurations spatiales auxquels sont confrontés le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (MENA) ainsi que les régions subsahariennes.
Parmi les thématiques qui seront discutées, figurent le rôle de la sphère publique dans le processus de démocratisation dans la région MENA, l’espace individuel et le recours à la manifestation vis-à-vis des structures de pouvoir existantes, l’exigence de nouvelles législations, la demande de transformations et de réformes sociales, ou encore le processus de formation de l’opinion publique et le rôle d’internet dans la sphère publique ou contre-publique. Les échanges se pencheront également sur l’évaluation des principaux enjeux et défis sociaux, politiques, urbains et culturels auxquels est confrontée la région MENA.
A rappeler que la précédente édition de cette conférence annuelle organisée en partenariat avec la Fondation Konrad-Adenauer-Stiftung et le Conseil Arabe des Sciences Sociales. Elle avait porté sur la migration au Maroc et ailleurs, ainsi que les dynamiques locales, globales et transnationales.
Y.S.A.
Camaïeu, André, La Halle, Naf Naf… Vague de redressements judiciaires dans le prêt-à-porter
Déjà touché avant la crise du Covid19 avec le redressement d’enseignes comme Orchestra Prémaman, le secteur du prêt-à-porter subit de plein fouet le confinement qui a lourdement impacté son activité.
Mardi 26 mai, Camaïeu a annoncé son placement en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Lille. L’enseigne de prêt-à-porter féminin emploie 4.263 personnes, dont 3 884 en France et 451 à Roubaix, au sein de son siège. Elle est notamment présente au Maroc (Casablanca et Rabat). Elle compte 832 magasins, dont 634 en France et a réalisé un chiffre d’affaires de 677 millions d’euros en 2019. La direction compte présenter un plan de continuation. Ce n’est pas toutefois la première chaîne de prêt-à-porter à être mise en difficulté par la crise actuelle. Fin avril dernier, La Halle, enseigne de vente de vêtements et de chaussures forte de 6.000 personnes en France, était déjà en procédure de sauvegarde.
Son propriétaire, le groupe Vivarte, a indiqué mardi avoir reçu sept offres de reprise partielle de l'enseigne et va également demander son placement en redressement judiciaire. L’autre marque du même groupe, André, a été la première entreprise française du secteur à être en redressement judiciaire, depuis début avril après la fermeture de tous ses magasins.
Quant à Naf Naf, elle a été placée en redressement judiciaire vendredi 15 mai par le tribunal de commerce de Bobigny. Une audience est prévue au début du mois de juin, durant laquelle deux offres de reprises déposées seront étudiées.
Aradei Capital renforce son tour de table
Aradei Capital institutionnalise un peu plus son tour de table. La foncière vient d’accueillir Public Investment Corporation (PIC) qui a investi 50 millions de dollars pour le compte du fonds de retraite sud-africain Government Employees Pension Fund (GEPF) pour une participation de 13%. Société de gestion d'actifs détenue par le gouvernement de la République d'Afrique du Sud, PIC gère plusieurs véhicules d’investissement et investit dans tout le continent africain et au-delà.
Elle contrôle également plus de 10% de la Bourse de Johannesburg à travers des participations cotées. A travers cette opération, Aradei Capital renforce son tour de table avec un actionnaire international de référence aux côtés de Label’Vie (LBV), de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), de Sanam Holding et Best Financière.
M.A.B.
OCP: Les résultats trimestriels dévoilés ce vendredi
OCP, le leader mondial du secteur des engrais, publiera ses résultats du premier trimestre 2020 le vendredi 29 mai. Ces résultats seront mis à la disposition des obligataires de la société, des acheteurs institutionnels qualifiés, des analystes financiers et des teneurs de marché sur le portail Intralinks d'OCP à partir de 13h00 au Maroc.
Covid19: La situation de ce mercredi 27 mai (10h00)
Le Maroc a recensé 7 nouveaux cas de Covid19, mercredi 27 mai à 10h00, ce qui porte le total à 7.584 cas confirmés depuis l'apparition de la pandémie, a annoncé le ministère de la Santé.
Le nombre de patients déclarés guéris se chiffre à 4.969, soit 88 nouvelles rémissions. Le nombre de décès stagne toujours à 202.
Beni Mellal-Khénifra (1,49%), Casa Settat (32,90%), Draâ-tafilalet (7,73%), Dakhla-Oued Ed Dahab (0,07%), Fès meknes (13,12%), Guelmim Oued Noun (0,57%), Laâyoune-Sakia El Hamra (0,05%), Marrakech-Safi (17,51%), Oriental (2,45%), Rabat Salé Kenitra (9,18%), Souss-Massa (1,16%), Tanger Tetouan Al Hoceima (13,78%).
Pour plus de détails, voir l'évolution en temps réel de l'épidémie sur https://www.leconomiste.com/covid19/
Immobilier: Le groupe KLK lance son bureau commercial digital
Les promoteurs immobiliers se mettent aussi au digital. En effet, le groupe KLK Khayatey Living vient de lancer une plateforme commerciale digitale. Une initiative qui intervient dans un contexte de confinement et de mesures sanitaires.
Selon le promoteur, cette opération vient assurer la continuité de nos services commerciaux tout en respectant la distanciation.
"L'objectif étant de relancer l'activité commerciale et permettre aux clients ainsi que les prospects de s'enquérir des offres, maintenir les échanges, interagir à distance avec les commerciaux".
A.R.
Fonds spécial: Les pharmaciens de Casablanca participent
Le Syndicat des pharmacies d'officine du Grand Casablanca apporte sa pierre à l’édifice pour lutter contre les impacts de la pandémie du nouveau coronavirus. Il a contribué à hauteur de 1,2 million de DH au Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du Covid-19.
Cette contribution fait suite à une série d'autres actions menées par les pharmaciens depuis l'apparition de la maladie, dont la continuité de service pour garantir l'accès aux médicaments en cette conjoncture difficile, indique le syndicat. Elle provient "des contributions individuelles" des officines de la métropole et de sa région, qui ont pris part à l'élan de solidarité nationale malgré la chute de 60% de leur chiffre d'affaires
Immorente: Le CA bondit, la dette quasi-remboursée
Le chiffre d'affaires (CA) d'Immorente Invest a enregistré une hausse de 95% à 16,2 millions de DH au premier trimestre, en glissement annuel.
Les loyers consolidés à cette date se sont établis à 13 millions de DH, en progression de 83% par rapport au premier trimestre de 2019, a indiqué l'entreprise, expliquant cette hausse et celle du CA par l'élargissement du périmètre des actifs avec les acquisitions du siège de Engie Contracting Al Maghrib et des immeubles de bureaux Atrium et Contempo, et ce malgré la sortie de l'actif Rodia du portefeuille. En outre, le premier trimestre a été marqué par le remboursement de la quasi-totalité de la dette.
L’entreprise a en effet procédé, en janvier dernier, au transfert du contrat de leasing dans le cadre de la sortie de l’actif Rodia pour 151 millions de DH et en mars au remboursement d’emprunts bancaires pour 169,9 millions de DH.
Primeurs: L’export sur une bonne lancée
Jusqu'au 17 mai, les exportations de primeurs ont totalisé 1,127 million de tonnes, soit une progression de 8%, a indiqué le ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch.
En réponse à une question centrale à la Chambre des conseillers, le ministre a souligné que les exportations de tomates ont atteint près de 520.000 tonnes (+4 %), alors que les exportations d'agrumes se sont élevées à 476.000 tonnes.
Il a aussi fait état de 116.000 tonnes d'haricots exportées (+9%), 44.000 tonnes de courges (+8%), 129.000 tonnes de pastèques (+61%), 86.000 tonnes de fruits rouges (+25%) et 32.000 tonnes d'avocats (+193%).
Covid19: L'hydroxychloroquine interdite en France
Le gouvernement français a abrogé aujourd'hui les dispositions dérogatoires autorisant la prescription de l'hydroxychloroquine contre le nouveau coronavirus à l'hôpital en France, hors essais cliniques, selon un décret paru au Journal officiel. Depuis fin mars, l'hydroxychloroquine pouvait être prescrite à titre dérogatoire à l'hôpital pour les patients gravement atteints du nouveau coronavirus, sur décision collégiale des médecins.
Ce médicament continue toutefois de semer la discorde au sein de la communauté scientifique en France, notamment depuis que le controversé Pr Didier Raoult, directeur de l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée-Infection à Marseille, a commencé à promouvoir et défendre sa prescription, associé avec un autre antibiotique, chez des patients atteints de forme mineures de Covid-19.
Désormais l'hydroxychloroquine ne peut plus être administrée en France contre le coronavirus à des patients gravement atteints. A travers le décret paru au journal officiel mercredi, le gouvernement met également fin à la prescription hors essais cliniques contre le Covid-19 du médicament associant lopinavir et ritonavir, deux anti-rétroviraux, pointé par l'ANSM pour des risques cardiaques.
HSEVEN lance un programme de mentorat pour les porteurs innovants
L’accélérateur de startupts HSEVEN lance un programme d’accompagnement et de mentorat pour les porteurs de projets innovants.
A l’occasion du lancement des appels à projets pour les programmes Rise-Up, Re-Start et Disrupt, destinés aux porteurs de projets innovants et aux startups à fort impact pour le Maroc et l’Afrique en particulier, HSEVEN organise une e-conférence ce mercredi à 11h. La rencontre sera animée par Amine Al Hazzaz, fondateur de HSEVEN, et permettra de présenter les objectifs des trois programmes ainsi leur rôle dans la relance économique post-Covid19 au Maroc et en Afrique.
Adresse mail pour participer : contact@mkcommunication.net.
Déplacement inter-provinces: Seule une autorisation de l'employeur suffit
Abdelouafi Laftit vient d'assouplir la procédure des déplacements inter-provinces pour les personnels des administrations, établissements publics et sociétés privées. Dans un message adressé, ce 26 mai, aux walis et gouverneurs des préfectures et provinces, le ministre de l'Intérieur souligne que "la présentation d'ordre de mission dûment signé par les employeurs par lequel les déplacements inter-provinces à caractère administratif ou professionnel les dispensent de tout autre document au niveau des barrages de contrôle".
Signalons qu'auparavant les salariés devant se déplacer pour des missions en dehors de leurs villes de résidence devaient disposer d'une autorisation des autorités locales. Laquelle était délivrée après plusieurs jours d'attente. Et après, certains subissaient des crises d'humeur, parfois un excès de zèle, de la part des agents de contrôle.
Y.S.A;
Infinix S5pro épuisé au premier tour de pré-commande!
Malgré le confinement, les marocains s’urgent à commander les smartphones en ligne. À partir du 20 Mai à minuit, le nouveau Infinix S5 Pro a été officiellement disponible pour les précommandes sur Xpark, le site marchand officiel de la marque.
Après 12 heures seulement du lancement, 30% du lot destiné à la vente en ligne a été vendu. Ceci dit, les clients peuvent toujours passer leurs commandes jusqu’au 25 Mai.
Infinix tient à informer que toutes les personnes ayant commandées pendant cette période, bénéficieront automatiquement d’un haut-parleur sous forme de Xboy (la masquotte d’Infinix) d’une valeur de 159 Dhs.
Pour rappel, le S5 pro est le premier téléphone intelligent à caméra frontale Pop-up de 40MP au monde. Il est équipé également d’une caméra arrière de 48Mp de plus d’un plein écran de 6.53 pouces FHD+.
Le S5 Pro est disponible au prix de 2299 Dhs pour la version de 6 Go de RAM et 128 Go de stockage interne. Et au prix de 1899 Dhs pour la version de 4 Go de RAM et 64 Go de stockage interne. Un excellent rapport qualité-prix pour ce mobile qui le rend ainsi accessible à tous les utilisateurs.
Covid19: 45 nouveaux cas ce mardi à 18H00
Le Royaume a recensé 45 nouveaux cas de Covid19, ce mardi 26 mai à 18h00, ce qui porte le total à 7577 cas confirmés depuis l'apparition de la pandémie, a annoncé le ministère de la Santé.
A noter que 107 nouvelles guérisons ont été enregistrées, ce qui porte le total à 4881. Le nombre de décès se chiffre toujours à 202, soit deux nouveaux décès durant les dernières 24H avec un taux de létalité de (2.7%).
Répartition des cas par Région:
Beni Mellal-Khénifra (1,49%), Casa Settat (32,93%), Draâ-tafilalet (7,73%), Dakhla-Oued Ed Dahab (0,07%), Fès meknes (13,13%), Guelmim Oued Noun (0,57%), Laâyoune-Sakia El Hamra (0,05%), Marrakech Safi (17,51 %), Oriental (2,45%), Rabat Salé Kenitra (9,19%), Souss-Massa (1,15%), Tanger Tetouan Al Hoceima (13,73%).
Pour plus de détails, voir l'évolution en temps réel de l'épidémie sur https://www.leconomiste.com/covid19/
Automobile: Macron dévoile son plan de relance
Emmanuel Macron a dévoilé ce mardi un plan de 8 milliards d'euros pour le secteur automobile. La feuille de route du président français veut redynamiser un secteur en crise (un stock de 450.000 véhicules chez les constructeurs français). Outre relancer la productivité, le plan vise l'encouragement de la consommation avec des primes à la casse, des primes à la conversion, des primes à la relance de l'activité,...
Le but étant de "sauver 1.500 sites de production et plus de 250.000 salariés touchés par le chômage partiel". Pour le premier volet, il s'agit de mesures exceptionnelles pour l'acquisition de véhicules électriques, qui seront opérationnelles dès le 1er juin 2020, avec des bonus écologiques renforcés allant de 2.000 euros pour les véhicules hybrides à 7.000 euros pour les véhicules particuliers inférieurs à 45.000 euros...au profit de 200.000 bénéficiaires.
Je souhaite faire de la France le premier pays producteur de véhicules électriques...avec l'objectif de produire plus d'un million de véhicules propres à l'horizon 2025", a déclaré Macron. Ce dernier a évoqué aussi de relocalisation de la production des véhicules électriques en France (auparavant prévue en Asie), soulignant un appui pour les constructeurs et des garanties pour les salariés.
À ce titre, Macron a conditionné le prêt de 5 milliards d'euros à des garanties pour les salariés de Renault des sites de Maubeuge et Douai.
Y.S.A
Covid-Fès-Meknès: Cinq provinces entièrement «guéries»
Cinq des neuf provinces de la région Fès-Meknès se sont complètement débarrassées du Covid-19. Il s’agit dans l’ordre des provinces d’Ifrane, Moulay Yacoub, Taza, et Boulemane, outre la préfecture de Meknès. Pour cette dernière, depuis le début de l’épidémie, 119 patients ont été testés positifs.
Parmi eux, 105 ont été guéris tandis que 14 décès ont été enregistrés. En revanche, dès la découverte du premier foyer épidémique, les autorités de la ville ont appliqué un confinement très «strict». Lequel a permis de freiner la propagation du virus et limiter les dégâts. Résultat : «la ville a retrouvé sa vie normale et les commerces ont rouvert à la veille de l’Aïd», rapporte un habitant de Meknès. Et d’ajouter : «nous respectons les mesures sanitaires, la distanciation sociale et le port du masque de protection». Ailleurs, dans les autres villes de la région, quatre cas de guérison du nouveau Coronavirus ont été enregistrés, hier lundi à 18h, portant à 769 le nombre total des rémissions. L
e taux de guérison s’élève ainsi à 77,3% selon le bilan communiqué par la direction régionale de la santé. Celle-ci fait état de l’enregistrement d’un nouveau cas d’infection au coronavirus. Ce qui porte à 996 le nombre total des cas de contamination depuis le début de l’épidémie. Parmi eux, 200 sont sous traitement. Le nombre de décès dans la région s’est stabilisé à 27 cas.
Signalons que Fès reste la ville la plus touchée par l’épidémie, avec 614 contaminés (62% des cas de Fès-Meknès), dont 443 rémissions et 9 décès.
Y.S.A
Les patrons des cafés réclament le dialogue avant la reprise de l'activité
Avant la reprise de leurs activités, les propriétaires des cafés et des restaurants réclament tout d’abord l’ouverture de négociations avec les responsables du gouvernement. Cela pour permettre d’examiner la crise profonde dans se retrouve leur secteur qui a été fortement impacté par la pandémie Covid-19.
Le message a été lancé par l’Association nationale des propriétaires des cafés et restaurants à travers un communiqué daté du 24 mai 2020. L’association profite de l’occasion pour signaler son étonnement quant à l’absence de leurs doléances au menu de l’agenda du Comite de veille économique. Cette marginalisation de leur dossier ne va pas favoriser la reprise du secteur qui souffre déjà de plusieurs dysfonctionnements sur lesquelles il faut s’y pencher, recommandent les professionnels.
A ce titre, leur association affiche son refus à toute de décision pour la reprise de l’activité avant tout d’abord la tenue de rencontres avec les départements concernés en vue d’étudier les principaux dysfonctionnements qui handicapent le secteur avant même l’arrivée de la pandémie. Et également examiner l’approche à adopter pour ceux enregistrés durant la période du confinement à commencer par le règlement de certaines charges : loyer, eau, électricité, téléphone… sans oublier les factures de certains fournisseurs.
Covid-19: Des tests de dépistage pour tous les banquiers du Royaume
Confrontés au grand rush des bénéficiaires des aides financières, les banquiers profitent d’une large campagne de dépistage. Initiée par le ministère de la Santé, en concertation avec le GPBM et le ministère de l’Intérieur, "l’opération est lancée, ce mardi, en faveur de tous les banquiers du royaume", apprend L’Economiste de sources bien informées.
Ceci étant, plusieurs observateurs s’interrogent sur l’utilité de ces tests. "Les tests sérologiques, ou prises de sang, ne permettent pas de détecter la présence du coronavirus dans l'organisme, mais plutôt celle d'anticorps au virus, c'est-à-dire que les patients peuvent savoir s'ils ont déjà été en contact avec le virus.
Ils sont réalisés en laboratoire, sur prescription médicale", expliquent-ils. Notons enfin que grâce à ces tests quelque 148.023 cas suspectés ont été écartés, au Maroc, après des analyses sanguines, selon le bilan de ce mardi 26 mai.
Y.S.A.
Marhaba: Démarrage fin juillet ?
L’annonce de l’ouverture des frontières de plusieurs pays européens lors des prochaines semaines laisse entrevoir la possibilité d’un démarrage de l’opération Marhaba de retour des Marocains du Monde dès la fin du mois de juillet. Même si pour l’instant, aucune information officielle ne permet d’avancer une date précise.
Selon nos informations, des discussions intenses sont menées en haut lieu pour trouver un terrain d’entente. Si l’essentiel de la coordination se fait entre le Maroc et l’Espagne, le pont maritime mis en place oblige, les autres pays ont eux aussi leur mot à dire. Tout porte à croire qu’un couloir empruntant les principales autoroutes européennes pourrait être mis en place afin d’amener les MRE, source de revenus, tout au long de leur trajet à Algésiras pour la traversée vers le Maroc.
Cette solution aurait le mérite de respecter la distanciation et d’éviter la traversée des grandes agglomérations.
A.A.
Rabat : Préparatifs pour la reprise des taxis
Contrairement aux grandes agglomérations du Royaume, l'activité des taxis au niveau des villes de Rabat-Salé et Témara avait été suspendue, provisoirement, depuis la mise en place du dispositif de prévention et de lutte contre la pandémie Covid-19.
"Après cet arrêt, nous nous préparons à une reprise de l’activité dans les brefs délais", indique une source proche du dossier. "Une opération de dépistage au Covid-19 a été lancée, hier, au niveau de l’hôpital Moulay Abdellah de Salé visant près de 6.000 chauffeurs, petits et grands taxis, relevant de la préfecture de Salé", précise notre source.
Une fois le résultat confirmé négatif au Convid-19, le chauffeur concerné pourra donc reprendre son travail en passant au service de pointage. "La même opération se poursuit également à Rabat", indique Nouini Mohammed, secrétaire local de la section des petits taxis du Syndicat national des commerçants et professionnels.
Ce dernier n’arrive pas à cacher son soulagement du fait que cet arrêt de travail, pendant près de trois mois, a sérieusement impacté la situation financière des chauffeurs de taxis. Sans recettes durant cette période, ces derniers ont dû, toutefois, faire face à des charges fixes estimées à plus de 3.000 DH par mois, explique-t-il. A Témara, la reprise aura lieu à partir de demain, indique ,de son côté, un responsable syndical de l’UMT au niveau de la région de Rabat.
Béni-Mellal: Débat sur l’après-covid 19 à l’université My Slimane
Dans le cadre de ses activités universitaires et culturelles durant cette période de confinement et d’état d’urgence sanitaire, l’université Sultan Moulay Slimane (Béni-Mellal) a organisé une série de visioconférences en ligne au profit des étudiants et du grand public grâce aux efforts déployés du corps professoral et administratif.
Plusieurs professeurs du laboratoire des études et des recherches en sciences économiques et de gestion relevant de la Faculté Polydisciplinaire- Université Sultan Moulay Slimane de Béni Mellal, ont récemment animé une e-conférence sous le thème «Quelle politique fiscale pour atténuer les impacts économiques et sociaux du covid19?». Lors de cette visioconférence, ayant réuni plus de 140 participants, le débat a notamment porté sur les stratégies post-covid.
A.E.
Les «opportunités» de la crise Covid, analysées par Hamid Chabar
Les réflexions autour des enseignements de la crise Covid19 fusent. La dernière en date est signée par Hamid Chabar, ambassadeur du Maroc en Mauritanie. Pour le diplomate, «Nul ne conteste, aujourd’hui, que nous vivons une crise inédite dans l’histoire de l’humanité. Impuissant, le monde assiste, presque résigné, à son propre dérèglement». Un spectacle quasi-apocalyptique semble, désormais, se généraliser sous les yeux médusés des citoyens désarmés que nous sommes tous devenus : Arrêt sans précédent de l’activité économique, avions cloués au sol, aéroports hors service, trains immobilisés, trafic maritime revu à la baisse ; usines, commerces, lieux de cultes et écoles fermées ; loisirs suspendus ; des dizaines de millions d’actifs mis au chômage forcé ;…«En un mot, une crise, inimaginable, il y a peu, s’installe, prend de l’ampleur et plonge l’humanité dans un chaos, dont personne ne se hasarde, encore, à en prévoir, avec certitude, l’issue », souligne l'ambassadeur de Rabat à Nouakchott, notant que le Coronavirus restera dans les annales des pandémies, qui ont endeuillées l’histoire de l’humanité, comme étant, indiscutablement, le plus dévastateur, au regard de l’ampleur du chaos qu’il a installé. En effet, la singularité de la pandémie actuelle, découle essentiellement du confinement massif auquel elle a donné lieu et dont les conséquences sont encore incalculables tant sur les plans humain, social et politique que sur le plan économique. Décryptage.
Impact économique : Récession et horizons incertains
Les mesures de confinement et de fermeture des frontières ont engendré une paralysie du trafic aérien et, dans une moindre mesure, celle du trafic maritime. S’en est suivi, par un effet d’entrainement, un arrêt sans précédent de l’activité économique et une baisse substantielle des échanges commerciaux. Tout ceci a impacté négativement l’appareil productif des biens et services, qui est pratiquement à l’arrêt. A leur tour, les prix du pétrole ont chuté à un niveau jamais atteint auparavant. Une récession, sans précédent, s’annonce en raison aussi bien d’une baisse de la demande que d’une contraction de l’offre. Elle pourrait enregistrer des taux négatifs, jamais atteints, du moins depuis la première guerre mondiale, explique Chabar. Ainsi, selon le FMI, le «Grand confinement », aura de graves conséquences, qui n’épargneront aucun Continent et provoqueront une récession « historique » sans précédent. L’économie mondiale connaitra, dans une hypothèse optimiste, tablant sur une diminution de la pandémie au cours du second semestre 2020, une contraction du PIB mondial du 3% en 2020, contraction moins marquée que celle des États-Unis (-5,9 %) et de la zone euro (-7,5 %). Seule la Chine pourrait garder, toujours selon le FMI, une croissance positive de 1.2 %. De même, les programmes de soutien à l’économie (banques et entreprises) et les aides directes aux populations, ayant perdues leurs sources de revenus, entraineront, inévitablement, une envolée de l’endettement public, qui atteindra des niveaux inégalés. Dans les pays en développement, dépendant de l’exportation des matières premières, le coup d’arrêt de l’économie mondiale aura, sans conteste, des effets dévastateurs sur les équilibres socio-économiques déjà fragiles de ces pays et, partant, sur leur sécurité et leur stabilité politique. «Il va de soi que plus le confinement perdure, plus le coût social devient exorbitant». Une telle situation ne manquera pas de placer les pouvoirs publics, dans la plupart des pays, devant un dilemme cornélien : Déconfiner pour sauver l’économie et soulager le coût social résultant de la gestion de cette pandémie ou continuer à faire observer le confinement pour sauver les vies humaines. Dans son analyse, le diplomate souligne que «les Etats sont confrontés, de ce fait, à une situation inédite ; quand bien même le souhaitent-ils, ils ne pourraient être en mesure de continuer à supporter le coût et les dégâts sociaux de l’arrêt, même partiel, de l’activité économique».C’est pourquoi la perspective de « déconfinement », est scrutée avec soulagement mais aussi avec anxiété et angoisse. La reprise de l’activité économique sera longue, douloureuse et couteuse et ne permettra certainement pas de renouer avec la croissance, du moins à court terme. Seul l’environnement semble avoir bénéficié de l’arrêt de l’activité économique ainsi que du confinement de la moitié de la population mondiale. En effet, cette pandémie s’est accompagnée par une prise de conscience globale de la fragilité de l’existence de l’être humain. Elle poussera, inévitablement, les sensés, parmi nous, à une réflexion sur la capacité de l’Homme à se concentrer sur l’essentiel et à procéder à un examen de conscience, sur fond d’une reconsidération des priorités, y compris la finalité de l’activité humaine.
Réhabilitation de l’Etat et quête de résilience nationale
« Personne ne conteste le fait que cette crise a réconcilié l’Etat avec ses citoyens. Il a été constaté, un peu partout, une tendance à la consolidation du consensus national », estime Chabar. Et de poursuive: «Les forces de l’opposition et la société civile ont été amenées, devant l’élan général de mobilisation et de solidarité, à se ranger derrière leurs gouvernements pour pouvoir surmonter la crise. L’instinct de survie, le sentiment d’insécurité, la peur et le besoin de protection, semblent avoir bousculé l’ordre des priorités. L’exigence d’efficacité et de performance, désormais clamée par les citoyens, semble se substituer à une autre exigence, celle de la légitimité démocratique, reléguée au second plan». L’on assiste, par conséquent, à une véritable réhabilitation de l’Etat national, en ce sens que ce dernier s’est trouvé seul et ne pouvait compter que sur ses propres ressources pour faire face à la pandémie. Cette dernière a, en effet, provoqué une forte « demande de l’intervention de l’Etat », que ce soit pour les soins de santé et la prise en charge des malades, l’organisation de l’approvisionnement du marché en produits de première nécessité ou encore pour la stricte observation du confinement des population et l’assistance aux plus démunis. Cette réhabilitation de l’Etat pourrait, d’ores et déjà, se prévaloir d’une forte tendance, au sein de l’opinion, appelant à l’isolationnisme, au repli sur soi, au retour à l’économie autarcique et à la souveraineté économique. En un mot, la reconquête de « l’autonomie stratégique » semble devenir un impératif autour duquel se dégage un consensus national, partout dans le monde. L’on assiste, également, à un retour des valeurs de solidarité au détriment de l’individualisme célébré par la philosophie néolibérale. Comme signalé ci-dessus, ce retour en force de l’Etat, quand bien même réducteur voire privatif, dans certains cas, des libertés individuelles et collectives, se trouve, paradoxalement, soutenu par les populations en quête de survie et de protection. Au niveau des politiques publiques, il y a lieu de noter qu’on assiste à un sursaut civique appelant les Politiques à mettre l’accent sur les questions ayant trait à la santé publique, à l’enseignement et la recherche scientifique, à la valorisation des spécificités nationales, au renforcement de la résilience nationale et à une meilleure répartition des richesses en faveur des classes sociales défavorisées. «Un questionnement radical de certains choix se posera, sans doute, et avec acuité, dès la fin de la crise. Cette situation impliquera, immanquablement, une reconsidération des priorités des politiques publiques et, partant, des modèles de développement ayant prévalu depuis la fin de la deuxième guerre», indique Chabar.
Vulnérabilité individuelle et collective
Sur le plan social, et bien que le confinement ait montré son efficacité à limiter la propagation du virus, il n’en demeure pas moins que sa généralisation et sa persistance constituent un brutal rappel à l’ordre, quant à la fragilité de nos libertés individuelles et collectives et à la viabilité de notre mode de vie. En outre, sur le plan strictement psychologique et humain, le confinement offre, distanciation sociale oblige, l’opportunité d’une introspection sur soi. L’être humain est, subitement, mis devant l’épreuve d’une prise de conscience de sa vulnérabilité en tant qu’individu et en tant que membre d’un groupe ou d’une communauté. Il est amené, de ce fait, à reconsidérer la nature de ses priorités et de ses relations avec son environnement. Le confinement, impliquant une autre forme de socialisation, testera, immanquablement, la disposition de l’Homme à se délester de son égoïsme et de son individualisme pour pouvoir œuvrer à l’avènement d’une société reconfigurée autour de valeurs que pourraient être ; la solidarité, le partage, la tolérance et l’humilité. «Cette situation singulière laissera, inévitablement, des séquelles. Le confinement massif s’est révélé être difficile à observer, au regard des effets délétères qu’il ne cessera d’engendrer tant qu’il perdure (violences dans les ménages, violence faite aux femmes et aux enfants, difficultés à coexister dans le même espace). La promiscuité, la perte de revenus, l’arrêt de scolarité des enfants, le chômage et l’absence de loisirs demeurent les ingrédients d’une détresse psychosociale, dont on n’a pas, encore, mesuré toute l’étendue et toutes les conséquences », note Chabar. Sur un autre plan, la persistance du confinement va se traduire, immanquablement, par la mobilisation de moyens budgétaires conséquents, destinés à subvenir aux besoins des catégories sociales en situation de précarité. Une telle situation n’est pas sans mettre les Etats en difficulté, en raison de leur incapacité structurelle à pouvoir continuer à secourir ces catégories de population. La raison en est que la paralysie de l’activité économique affecte directement les ressources de l’Etat, notamment en termes de recettes fiscales. Le mécontentement résultant d’une telle situation de tarissement de filets sociaux pourrait, dans certains cas, générer de tensions sociales et politique et, par conséquent, installer un climat d’insécurité et d’instabilité.
Enseignements et perspectives
L’initiative récente prise par SM le Roi, à l’endroit de certains pays africains frères, portant partage de bonnes pratiques en matière de gestion de cette pandémie, traduit non seulement la qualité de la riposte marocaine à cette crise sanitaire saluée du reste, par tous, mais, surtout, la capacité du pays à jouer un rôle leader et à réussir son repositionnement dans le monde de l’après crise". Le Maroc semble, donc, être qualifié à se repositionner lors de la transition qui s’annonce, d’autant plus que, toujours sous l’impulsion de SM le Roi, un nouveau modèle de développement est en cours d’élaboration. C’est l’occasion idoine pour y intégrer les enseignements tirés de cette crise. La mise en œuvre de ce nouveau modèle de développement nécessiterait, sans doute, la reconsidération de certaines priorités. Les investissements publics et privés gagnerait, au regard aussi bien de la teneur de la feuille de route fixée par Sa Majesté le Roi au nouveau modèle de développement, que des conséquences de cette crise inédite, à être focalisés et orientés en direction des secteurs d’activités que sont : l’agriculture et l’industrie agro-alimentaire, la santé, l’éducation et la recherche scientifique, les énergies renouvelables, la mobilisation des ressources en eau, la culture, le digital, le tourisme et les loisirs, sans oublier les secteurs sociaux. Ces secteurs, pris sérieusement en charge, pourraient constituer à la fois l’essentiel du PIB du pays et, partant, les principaux atouts du nouveau positionnement du Maroc sur la chaine de valeurs à échelle internationale. «Il résulte de ces considérations que l’appel lancé par Sa Majesté pour reconsidérer le modèle de développement, à l’effet d’intégrer les besoins croissants des citoyens et de réduire les disparités socio-spatiales, est plus que jamais d’actualité. Par cet appel, Sa Majesté a, en effet, anticipé cette crise inédite qui secoue le monde d’aujourd’hui», conclut le diplomate.
Les atouts du Maroc pour tirer avantage de cette transition
Les conséquences de cette crise inédite devraient interpeller plus que jamais les pays du Sud, qui continuent à se débattre dans des problèmes structurels de sous-développement et qui peinent à s’en sortir. Pour ces pays, et notamment ceux dits émergents, l’après Covid-19 pourrait constituer une réelle opportunité pour, d’une part, revoir leurs modèles de développement et à en reconsidérer la viabilité et, d’autre part, pour se repositionner, à travers de nouvelles niches, tant au niveau régional que mondial, indique l'ambassadeur du Maroc en Mauritanie. Parmi ces pays émergents, et de l’avis de nombreux observateurs, le Maroc dispose de tous les atouts pour pouvoir tirer avantage de cette transition, que d’aucuns considèrent comme inéluctable. «De cette transition résultera, certainement, une nouvelle division du travail à échelle de la planète, étant donné que le caractère interdépendant des économies ne peut pas être totalement remis en cause après la crise », affirme Chabar. En effet, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, argue-t-il, «le Royaume, qui s’est développé dix fois plus vite en dix fois moins de temps, au cours de ces deux dernières décennies, dispose de réels avantages comparatifs pour pouvoir assurer cette transition». Parmi ces avantages le diplomate citera neuf des plus importants. D'abord, une économie diversifiée, portée par des stratégies sectorielles et articulées autour de secteurs productifs de biens et de services, qui a réduit drastiquement la dépendance du pays envers l’exportation d’une ou deux matières premières, comme c’est le cas pour d’autres pays. Ces secteurs, à fort potentiel exportateur, ont consolidé la place du Maroc dans le circuit du commerce international. Le Maroc dispose aussi d'un tissu industriel jeune et performant, notamment dans des secteurs, tels que l’automobile, l’aéronautique, les industries chimiques et pharmaceutiques ou le textile. Ce tissu industriel a fait preuve d’une capacité de réadaptation et de synergie, comme ce fut le cas en matière de production de masques et d’aspirateurs, ce qui a permis au Maroc de devenir, en un temps record, l’un des principaux producteurs d’équipements sanitaires liés à cette pandémie. Un secteur agricole moderne et exportateur s’appuyant sur une industrie agro-alimentaire à très forte valeur ajoutée. Un secteur minier valorisé et un tourisme en nette progression. Un secteur bancaire, qui s’est professionnalisé et internationalisé et qui est, aujourd’hui, considéré comme le meilleur en Afrique. Les banques marocaines constituent, également, un réel atout d’accompagnement pour les investisseurs marocains à l’étranger, notamment en Afrique, ainsi que pour les investissements directs étrangers, au Maroc. Une stabilité politique portée par des institutions fortes et garantie par une monarchie démocratique et
Y.S.A
Jumia Food lance ses services à la demande
Jumlia Food profite de la crise pour renforcer ses services. La plate-forme leader des livraisons de repas en ligne au Maroc vient de lancer ses services à la demande dans le cadre de sa politique de transformation. Elle propose ainsi des services de courses quotidiennes avec des livraisons rapides de produits d’épiceries ou de parapharmacie.
Cette solution a été lancée après plusieurs partenariats conclus avec des acteurs reconnus: Carrefour, Paul, Les Maîtres du Pain, Fleuritel, Pralinor, mais aussi des parapharmacies et d’autres enseignes de proximité. Pour Jumia Food, il s’agit d’un nouvelle niche qu’il faudra exploiter.
D’ailleurs, ces services ont permis aux partenaires de limiter la baisse de leur chiffre d’affaires dans ce contexte de crise sanitaire."Certains partenaires locaux ont même connu une croissance de leurs revenus de l’ordre de 30% grâce à la livraison gratuite pour les courses et essentiels du Ramadan !", selon Jumia.
"Nos services à la demande répondent aux nouveaux besoins des consommateurs au Maroc et viennent répondre au souhait de nombreux partenaires de s’appuyer sur le modèle gagnant de l’e-commerce. Nous leur offrons en effet une complémentarité parfaite entre le commerce physique et une expérience client plus simple, pratique et toujours sécurisée", explique Larbi Alaoui Belrhiti, CEO Jumia Maroc.
Douane/ Contrôle a posteriori: 430 millions de DH de droits et taxes en 2019
L’Administration des Douanes et impôts indirects (ADII) a réalisé, en 2019, 800 missions de contrôle a posteriori qui ont permis d’identifier un potentiel de droits et taxes compromis d’environ 430 millions de DH.
Le contrôle se rapportant à la réglementation de changes a abouti à un montant infractionnel global de 325,4 millions DH, souligne l’ADII dans son rapport annuel au titre de l’exercice 2019. "L’ADII œuvre constamment à concilier entre facilitation et contrôle en fluidifiant le passage dans les enceintes douanières et en privilégiant le contrôle a posteriori.
Ce dernier consiste à cibler les secteurs présentant des risques de fraude et ce, en s’appuyant sur l’analyse et le traitement des données", indique l’ADII.
Covid19: La densité et la sur-occupation des logements, des risques majeurs de transmission
Depuis l’apparition des premiers cas de Covid19, la courbe ne cesse de confirmer une tendance: les grandes villes et régions sont les plus touchées par la pandémie. Au Maroc, Casablanca-Setatt concentre de ce fait un tiers des cas confirmés dans le Royaume. La première explication paraît simple: elle est la région la plus peuplée, la plus industrialisée et comptant le plus d’emplois dans ce secteur. Selon une nouvelle analyse du HCP, le risque de propagation du virus serait le plus grand dans les grandes villes, et ce, eu égard à deux facteurs de risque , à savoir la densité de la population et la sur-occupation des logements.
"Au sein de ces villes ce sont les strates d’habitat ancienne médina, économique et social en plus de la strate des bidonvilles qui présentent le risque de contamination le plus élevé que ce soit en termes de densité de population ou de sur-occupation des logements", souligne ainsi le HCP. Actuellement, près de 9 cas sur 10 de Covid19 sont issus des cinq régions les plus denses du Maroc. Il s’agit de Casablanca-Settat (32,74%), Marrakech-Safi(17,56%), Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (13,76%), Fès-Meknès (13,17%) et Rabat-Salé-Kénitra (9,21%).
Ces régions affichent d’ailleurs des concentrations de leurs populations actives occupées dans le secteur industriel les plus élevées (supérieures à 12%). Ces activités se trouvent principalement dans les zones urbaines qui se caractérisent également par de fortes densités démographiques. "Toutes choses égales par ailleurs, cette caractéristique permet une transmission du virus plus rapide du fait des déplacements et des contacts fréquents entre les personnes", explique ainsi le HCP. Ce dernier souligne à ce sujet que plus les régions sont urbanisées, plus les défis logistiques à même d’informer, d’encadrer et, si possible, d’isoler le plus grand nombre de personnes à risque seraient importants.
Le HCP considère comme logement sur-occupé celui habité par un ménage avec plus de trois personnes par pièce. Sur cette base, 1,05 million de ménages sont dans cette situation au niveau national, soit une proportion de 12,5%. Les régions les plus touchées par cette sur-occupation des logements sont celles de l’Oriental (14,1%) et de Casablanca-Settat (14%).
Disway résiste à la crise
Disway tient bon dans un contexte de crise. Le distributeur de technologies a bouclé le premier trimestre sur une hausse de ses indicateurs et a pu maintenir l’ensemble de ses emplois. Le chiffre d’affaires consolidé progresse ainsi de 9,1% à 470 millions de DH, alors que chiffre d’affaires de Disway Maroc atteint 337 millions de DH, en progression de 8,5%.
Si le chiffre d’affaires n’a augmenté que de 1,3% à 328 millions de DH sur le segment volume (PC, produits d’impression, d’imagerie, accessoires...), la société a boosté son activité sur le segment Value (stockage, serveurs, sécurité...), avec un chiffre d’affaires de 131 millions de DH, en hausse de 31,6%.
Disway s’attendait d’ailleurs à une croissance plus importante si la pénurie de produits enregistrée durant le trimestre ne s’était pas produite.
Un nouvel administrateur à DLM
Enseignement à distance: Les cours reprennent
La diffusion des cours d'enseignement à distance a repris, ce mardi, sur les chaînes de télévision "Ataqafiya", "Al Amazighiya", "Arriyadia" et "Laâyoune", a indiqué le ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Ainsi, "Ataqafiya", diffusera de 9h à minuit, des cours relatifs aux matières incluses dans les examens de 1re et 2e année du baccalauréat 2020 et des cours d’éducation physique. "Al Amazighiya" se chargera de la diffusion de séances de l’enseignement préscolaire et primaire (de la 1re à la 6e année du cycle primaire) de 9h à 13h 30. De son côté, "Laâyoune" diffusera, de 9h du matin à 19h, les cours relatifs au programme de la troisième année du cycle collégial et des troncs communs du cycle secondaire qualifiant, ainsi que les matières non incluses dans l’examen régional de la 1re année du baccalauréat.
"Arriyadia" sera mobilisée pour la diffusion de tables rondes de 14h à 15h et de cours universitaires de 15h à 22h. La dernière séance sera consacrée aux cours d’anglais. Lors de cette nouvelle phase de diffusion, l’accent sera mis sur les séances de révision, de soutien et de préparation aux examens.
Les élèves pourront visionner les séances sur la plateforme TelmidTICE et sur le site web du département de l'enseignement supérieur https: \\ run.enssup.gov.ma pour les étudiants universitaires.
Covid-19: L’indicateur (Ro) en baisse
L’indicateur de reproduction (Ro) du virus a enregistré une légère baisse pour se situer à nos jours à 0,77 au niveau national, a annoncé le ministère de la Santé. Cet indicateur varie d’une région à une autre, a précisé le directeur de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies au ministère de la Santé, Mohamed El Youbi, expliquant que si dans certaines régions du Royaume il est inférieur à 0.5, il demeure de 0.93 à Casablanca-Settat.
D’un point de vue géographique, Casablanca-Settat vient en tête des régions comptant le plus grand nombre de cas confirmés (un tiers des cas), suivie de Marrakech-Safi (18%), Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Fès-Meknès, Rabat-Salé-Kénitra et Draa-Tafilalet.
Covid-19/Australie: Un vaccin d’ici la fin de l’année?
Les premiers essais cliniques sur l’homme d’un vaccin contre le nouveau coronavirus débuteront aujourd’hui à Melbourne (sud de l’Australie) dans l’espoir qu’il soit prêt plus tard cette année.
Environ 130 volontaires en bonne santé âgés de 18 à 52 ans seront testés et suivis pendant plusieurs mois dans les villes de Brisbane et Melbourne par le spécialiste australien des essais cliniques Nucleus Network pour tester l’efficacité du vaccin NVX-CoV2373 développé par la société américaine de biotechnologie Novavax.
La société américaine a été auparavant responsable des premiers efforts de développement de vaccins contre le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS), deux autres épidémies de coronavirus.
Hydroxychloroquine et chloroquine: L’OMS suspend les tests
Les tests de l’hydroxychloroquine et de la chloroquine dans la lutte contre le Covid-19 ont été provisoirement suspendus par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour évaluer leur efficacité, a fait savoir son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Cette décision fait suite à la publication d’une étude dans la revue médicale The Lancet jugeant inefficace, voire néfaste, le recours à la chloroquine ou à ses dérivés comme l’hydroxychloroquine contre le Covid-19.
Il a fait remarquer que ces médicaments étaient toujours considérés comme ne présentant pas de danger pour les patients atteints de maladies auto-immunes et de paludisme. L’OMS avait annoncé un "essai de solidarité" mondial visant à trouver des traitements contre le Covid-19.
L’essai Solidarity compare quatre options thérapeutiques par rapport à des soins standard pour évaluer leur efficacité relative contre le Covid-19. Tant qu’il n’y aura pas de données suffisantes, l’OMS déconseille aux médecins et aux associations médicales de recommander ou d’administrer ces traitements dont l’efficacité n’est pas démontrée aux patients atteints du Covid-19, et la prise de ces médicaments en automédication.
Rapatriement: Un pont maritime entre le Maroc et la France
Le Maroc et la France poursuivent les opérations pour le retour des Français encore bloqués dans le Royaume. Selon le ministère français des Affaires étrangères, une dizaine de liaisons maritimes seront mises en place pour le retour des ressortissants français. "Nous allons organiser, pour les camping-caristes en particulier, mais pas uniquement pour eux, une dizaine de liaisons maritimes dans les quinze prochains jours", a indiqué Jean-Yves Le Drian sur France Inter, en évoquant un "véritable pont maritime".
Ainsi, un bateau partira ce mardi vers Sète, un autre mercredi vers Marseille, a-t-il précisé. Au total, 200 vols spéciaux ont permis le rapatriement de 30.000 Français du Maroc, soit "beaucoup, beaucoup plus" que les dispositifs mis en place par d’autres pays européens comme l’Allemagne ou le Royaume uni, a ajouté Le Drian.
Betterave à sucre: Une production "exceptionnelle" attendue
Une production "exceptionnelle" de betterave à sucre est prévue dans le périmètre du Loukkos dans le cadre de l’actuelle campagne agricole (2019-2020), selon le Comité technique régional du sucre. Sur une superficie récoltable de 2.760 ha, le comité prévoit une production de 140.000 tonnes et un rendement dépassant les 50T/ha, considéré comme exceptionnel dans le périmètre, a précisé la Direction régionale de l’agriculture (DRA).
Depuis le 2 mai dernier, l’arrachage de la betterave à sucre est en cours. Il s’agit d’une culture ancestrale dans le périmètre du Loukkos, qui a été introduite en 1975 pour les secteurs en bour et à partir de 1990 pour les secteurs irrigués. Une unité pour le traitement de la production a ainsi été créée en 1976, "Sunabel".
Le périmètre du Loukkos offre des conditions favorables pour cette culture, particulièrement les sols riches et les précipitations importantes, une infrastructure d’irrigation (eau à la demande), et une infrastructure industrielle à capacité de traitement importante.
Covid19: La situation de ce mardi 26 mai (10h00)
Le Maroc a recensé 24 nouveaux cas de Covid19, mardi 26 mai à 10h00, ce qui porte le total à 7.556 cas confirmés depuis l'apparition de la pandémie, a annoncé le ministère de la Santé.
Le nombre de patients déclarés guéris se chiffre à 4841, soit 67 nouvelles rémissions.Le nombre de décès se chiffre à 202 , soit deux décès enregistrés ce matin.
Répartition des cas par Région :
Beni Mellal-Khénifra 1,50 % Casa Settat 32,74 % Daraa-tafilalet 7,76 % Dakhla-Oued Ed Dahab 0,07 % Fès meknes 13,17% Guelmim Oued Noun 0,57 % Laâyoune-Sakia El Hamra 0,05 % Marrakech Safi 17,56 % Oriental 2,46 % Rabat Salé Kenitra 9,21 % Souss-Massa 1,15 % Tanger Tetouan Al Hoceima 13,76 %
Pour plus de détails, voir l'évolution en temps réel de l'épidémie sur https://www.leconomiste.com/covid19/
Douane: 3,6 milliards de DH de recettes additionnelles recouvrées
Les recettes additionnelles recouvrées par la Douane ont atteint 3,6 milliards de DH en 2019, selon l’Administration des Douanes et impôts indirects (ADII). Les redressements suite au contrôle de la valeur représentent 82%, alors que les recettes générées suite au contrôle immédiat, hors contrôle de la valeur, pèsent 5,5% des recettes additionnelles.
Cette performance est attribuable au renforcement des différents types de contrôle et à l’échange électronique de données avec les principaux partenaires de l’administration, explique l’ADII dans son rapport d’activité couvrant l’exercice 2019. À noter que le recouvrement des droits de douane sur les Royalties a permis de récolter 450 millions de DH et de quatre dernières années non prescrites.
S’ajoutent 155 millions de DH recouvrés grâce à la coopération efficace entre l’ADII et la Direction générale des impôts (DGI). Par ailleurs, la lutte contre le trafic des devises opérée dans les différents points frontaliers a permis de saisir un équivalent en devises de plus de 129,9 millions de DH.
Covid-19: "L’art nous rend résilient", selon Neila Tazi
À l’occasion d’Africa International Day, l’UNESCO et France 24 ont organisé, lundi, un débat "ResiliArt" et un concert numérique "WAN Show 2.0". Réunissant les plus grands artistes, issus de toute l’Afrique et de la diaspora, la "rencontre" s’est tenue en présence notamment d’Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO, Neila Tazi, présidente de la Fédération des industries culturelles et créatives (FICC), et Youssou Ndour, artiste et ancien ministre sénégalais de la Culture.
D’emblée, Neila Tazi a remercié l’UNESCO et France24 de l’avoir invité à ce débat pour partager l’expérience et la situation des ICC au Maroc. "Résilients, les professionnels de la scène créative et culturelle marocaine l’ont toujours été. Cette crise n’a fait que confirmer ce que nous savons déjà.
Ce qui est sûr c’est que nous devons aller de l’avant, ensemble, la culture doit prendre toute sa place, maintenant", exprime la présidente du festival d’Essaouira. Unanimes, les autres intervenants ont noté que "la Covid-19 a durement frappé les industries culturelles, créatives et événementielles. En effet, derrière chaque concert annulé, festival ou événement reporté, tournage du film ou lancement d’album retardés, chaque librairie et galerie d’art fermée se trouvent d’innombrables artistes et professionnels des industries créatives qui ont perdu leurs revenus".
Les mesures de confinement à travers le monde ont eu un impact direct sur la capacité du secteur à créer et distribuer de nouvelles expressions artistiques en dehors du milieu numérique, réduisant la diversité des expressions culturelles à travers le monde. Malgré tout, l’art est résilient. De nombreux artistes et professionnels de la culture ont imaginé des solutions innovantes et créatives, en utilisant des outils numériques afin de continuer à communiquer avec le public.
Y.S.A.
Covid19: 99 nouveaux cas ce lundi à 18H00
Le Maroc a enregistré 37 nouveaux cas de coronavirus (Covid19) ce lundi dans l'après-midi et 99 durant les dernières 24 heures, selon le nouveau bilan dévoilé par le ministère de la Santé. Le nombre de cas confirmés atteint ainsi 7.532. 200 décès ont été enregistrés. Le nombre de patients déclarés guéris se chiffre à 4.774, soit 71 nouvelles rémissions.
Covid19: Une initiative citoyenne pour soulager le personnel soignant
Après avoir accompagné Birkenstock Morocco qui a mis en place une opération de distribution de sabots au personnel hospitalier, en première ligne contre la lutte contre la pandémie de Covid19, la publication Shoelifer lance une nouvelle initiative sous le nom de "#THALLAFABTALNA". L’objectif est de "mettre un peu de couleur dans la vie de ceux qui prennent soin de nous et qui angoissent chaque jour en rentrant chez eux". L’opération vise ainsi à collecter des dons en faveur du personnel soignant. Elle s’adresse aux citoyens, chocolatiers, fleuristes, pâtissiers, professionnels de la décoration… avec pour but de protéger la santé mentale et le bien-être des soignants, et d’éviter le burn-out ou encore le syndrome post traumatique. Cette opération fait suite au témoignage d'un médecin soignant qui a relevé une "fatigue générale" des troupes, très sollicitées en cette période de pandémie.
Journée de l’enfant: Insaf sonne la mobilisation
Insaf réaffirme son engagement pour les causes sociales. A l’occasion de la journée de l’enfant qui sera célébrée le 25 juin prochain, l’association se mobiliser avec l’appui de tous ses partenaires pour tenter de sauver de la mort des milliers de bébés abandonnés dans la rue au Maroc. "Insaf continuera à reconstruire et à former leurs mères pour qu’elles puissent affronter la société et donner à leurs enfants l’équilibre dont les enfants ont besoin pour s’épanouir", indique-t-on. Ainsi, l’association sonnera aussi la mobilisation pour obliger les employeurs d’enfants à mettre fin à cette pratique afin que ces derniers puissent aller à l’école. Cette initiative touchera également d’autres catégories, telles que les mamans migrantes.
Insaf appelle en outre l’Etat à aller plus loin dans la politique actuelle de l’enfance en permettant aux mères célibataires de disposer d’un livret de famille, en favorisant les tests ADN afin de rendre justice à un enfant par la reconnaissance du père légitime. Parmi les avancées que réclame aussi l’Insaf, figurent l’ouverture de centres d’aides aux enfants en détresse, la possibilité pour les mères célibataires d’abandonner leur enfant à l’hôpital ou encore le financement convenable des associations qui opèrent dans le domaine de la protection de l’enfant.
Aides alimentaires: Un agent d’autorité épinglé pour détournement
Polémique sur la distribution des aides alimentaires à Nador. Un agent d’autorité de cette ville a été suspendu de ses fonctions pour son implication dans une affaire de détournement d’aides alimentaires à des fins de consommation personnelle, a indiqué lundi le ministère de l’Intérieur.
"Un enregistrement sonore a été véhiculé dernièrement sur les réseaux sociaux et les applications de messagerie instantanée, sous forme de séquences de conversations téléphoniques tenues entre un individu se présentant comme un responsable d'une association de bienfaisance dans la province de Nador qui propose de détourner des aides alimentaires au profit de son interlocuteur, présenté comme un agent d’autorité exerçant dans la même province", explique l'Intérieur.
Selon les premiers éléments de l'enquête, cet agent d'autorité, cité dans cet enregistrement, a été identifié et suspendu de ses fonctions, en attendant de le soumettre au conseil disciplinaire.
Relance de l’économie: Ce que proposent les sociétés de bourse
Après le patronat et les fédérations sectorielles qui le composent, c’est au tour de l’Association professionnelle des sociétés de bourses (APSB) de dévoiler ses propositions dans le cadre du plan de relance de l’économie. Les pistes portent, entre autres, sur le financement des grands projets publics, le financement des PME non cotées et cotées, la mobilisation de l’épargne, l’IPO… L’APSB appelle ainsi à financer les grands projets par le marché boursier avec le lancement des "Infrastructures bonds", garantis par l’Etat, à commercialiser auprès du grand public et des institutionnels et des "Infrastructures equities" à placer auprès des investisseurs qualifiés dans le cadre d’un compartiment dédié. Cette mesure, explique l’APSB, permettra de diversifier les sources de financement de l’Etat des grands chantiers et alléger son budget. Autre avantage : elle permettra de maintenir le rythme d’investissement de l’Etat, ce qui garantira des marchés aux sociétés marocaines et sauvera l’emploi. Outre la mobilisation de l’épargne nationale sur du long terme auprès des institutionnels nationaux et du grand public, cette mesure favorisera l’arrivée des fonds internationaux et les devises. Au sujet du financement des PME non cotées, les professionnels des sociétés de bourses demandent la mise en place d’un fonds d’investissement thématiques public-privé visant à préparer et accompagner la cotation des PME à fort potentiel et à renforcer leur fonds propres (Etat – CDG, Fonds d’investissement régionaux, institutionnels…) .
"Ces fonds d’investissement en equities ou/et en dettes peuvent être cotés en bourse dans le cadre d’OPC ce qui permettra de soulager les Finances publiques", explique l’APSB. Celle-ci souligne, en outre, que les sociétés dans le fonds feront l’objet de cotation sur du moyen et long terme, ce qui permettra aux promoteurs des fonds de faire un retour sur investissement à terme. L’investissement dans les PME ciblées peut être garanti partiellement par la CCG, estime l’APSB.
Concernant le financement des PME cotées, la proposition porter sur la création d’un fonds détenu par les institutionnels (Assurance, retraites …) qui va permettre d’accompagner les PME cotées en bourse. "Ceci peut se faire via la dette ou l’equity et permettra de renforcer les moyens des PME post-Covid", selon la proposition des professionnels. Ce fonds, qui peut être coté en bourse, permet aux institutionnels de mutualiser le "risque PME" à fort potentiel, tout en détenant des tickets de taille significative. Une incitation fiscale ou/et une réglementation spécifique peut favoriser la création de ce fonds. Les autres pistes de relance concernent le financement par la dette cotée des sociétés, le financement via l’introduction en bourse des sociétés.
L’Association émet également l’idée de mettre en place des solutions de mobilisation de l’épargne pour le financement du Trésor et des sociétés cotées. Il s’agit notamment de lancer des bons du Trésor "grand public" défiscalisés et à faible nominal avec comme objectif de capter directement l’épargne des personnes physiques avec des supports non risqués pour financer le budget de l’Etat. La mesure portant sur les sociétés cotées vise à compléter la réforme du PEA, entamée en 2020, en exonérant le montant investi à l’entrée, à l’instar des produits existants sur le marché afin d’orienter une partie de l’épargne des personnes physiques vers le financement des sociétés cotées ou non cotées. "Les avantages fiscaux à l’entrée permettront de générer plus d’impôt sur le long et moyen terme", indique d'ailleurs l’APSB.
Heure au Maroc: Les pieds dans le tapis
Sans les radios, en premier lieu Atlantic Radio, difficile de connaître l'heure qu'il est au Maroc! Dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 mai 2020, une partie sans doute importante des smartphones ont avancé d'une heure. Pourtant, ce retour à l'heure normale ne doit intervenir que dans la nuit du 30 au 31 mai 2020. "Pour autant qu'on puisse le savoir c'est la troisième fois que le Maroc se prend le pieds dans le tapis en matière d'heure légale.
N.S.
La contrebande de cigarettes en légère hausse
Le taux de pénétration des cigarettes de contrebande sur le marché national s'est situé à 5,23% durant en 2019, en hausse de 1,5 point par rapport à l’année précédente, selon l'Administration des Douanes et des impôts indirects (ADII). "Les résultats de la 6e étude de prévalence des cigarettes de contrebande au titre de l'année 2019 révèlent un taux de pénétration des cigarettes de contrebande sur le marché national de 5,23% contre 3,73% en 2018, 5,64% en 2017 et 7,46% en 2016", indique l'ADII dans son rapport d'activité.
Cette hausse a été induite par les récentes augmentations des prix des paquets de cigarettes vendus de manière formelle au niveau national, explique la Douane, notant que ce taux reste néanmoins très bas par rapport à plusieurs pays. L’année dernière, la Douane a saisi 119 tonnes de résines de cannabis, 13,5 millions d'unités de cigarettes, 63 grammes de drogues dures et 680.000 comprimés psychotropes (extasies, amphétamines, rivotril,…).
Covid19: La situation de ce lundi 25 mai (10h00)
Le Maroc a recensé 62 nouveaux cas de Covid19, lundi 25 mai à 10h00, ce qui porte le total à 7.495 cas confirmés depuis l'apparition de la pandémie, a annoncé le ministère de la Santé.
Le nombre de patients déclarés guéris se chiffre à 4.737, soit 34 nouvelles rémissions. Le Maroc vient également d'enregistrer son 200 décès.
Douane: Des recettes record
La Douane a battu tous ses records de recettes en recouvrant 103,7 milliards de DH en 2019 contre 100,8 milliards de DH en 2018, selon le rapport annuel publié par l’ADII. Les recettes encaissées ont atteint 101,1 milliards de DH et les recettes constatées se sont établies à 103,7 milliards, en hausse de 3% en glissement annuel.
Pour ce qui des recettes douanières budgétaires encaissées, elles enregistrent une progression de 3,1% à 94,6 milliards de DH, ajoute l’ADII, précisant que tous les droits et taxes recouvrés ont connu une évolution positive, exceptée la redevance gazoduc. La TVA a représenté 58% du montant global des recettes budgétaires, soit 56,1 milliards de DH, augmentant de 3%. Elle est suivie de la TIC avec 31%, puis du droit d’importation (10%).
Les recettes encaissées au titre de la redevance gazoduc se sont établies à 1 MMDH, en repli de 34,2% par rapport à 2018. Ce résultat est attribué à la baisse de 45,7% du volume, atténué par l’augmentation du prix de 6,4%, précise la Douane.
Emission obligataire pour Label Vie
Label'Vie a réalisé une émission obligataire ordinaire par placement privé pour un montant global de 600 millions de DH auprès d'investisseurs qualifiés. Cette opération permettra au spécialiste de la grande distribution d’optimiser le coût du financement, de financer son plan de développement et de diversifier ses sources de financement, indique-t-elle. Elle a été structurée autour de trois tranches.
La tranche A est à taux révisable, négociable de gré à gré et remboursable in fine à l’issue d’une période de 5 ans. Quant à la tranche B, elle est à taux fixe, négociable de gré à gré et remboursable in fine à l’issue d’une période de 5 ans, poursuit la même source. La tranche C à taux fixe amortissable, négociable de gré à gré est, de son côté, remboursable par amortissements annuels linéaires sur une durée de 7 ans.
Marrakech: Cadi Ayyad aura son observatoire des épidémies
Les initiatives se multiplient avec la crise due au coronavirus. L’Université Cadi Ayyad (UCA) de Marrakech compte créer un Observatoire des épidémies, dont l'investissement sera de 5 millions de DH sur trois ans.
Il s’agit d’une structure scientifique qui aura pour missions la connaissance précoce de l'arrivée de l'épidémie, le suivi et l’étude de l’évolution des virus et bactéries, la détection précoce de la circulation des virus et la détermination de l’évolution régionale et nationale des épidémies. Cette décision a été annoncée par le président de l’UCA, Moulay Lhassan Hbid lors d’une visioconférence sous le thème "Enseignement inclusif et responsabilité sociale à l’Université Cadi Ayyad (UCA) dans le contexte de la pandémie Covid-19".
Cette structure scientifique sera réalisée en collaboration avec le ministère de la santé, l’Institut Pasteur, la Direction de l'épidémiologie et de la Lutte contre les Maladies, le département de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Centre Anti-Poison et de Pharmacovigilance du Maroc (CAPM) et avec le soutien de certaines organisations, telles que l’ISESCO.
Automobile: Une nouvelle vie pour le Dokker de Renault
Le Dokker, un des utilitaires phares de la marque Dacia que Renault fabrique à Tanger devrait connaître une métamorphose dès ce mois de novembre. Restylé et revu profondément à l’intérieur, il assurera la relève du mythique Kangoo dans une version de base estampillée Renault dans certains marchés, selon la presse spécialisée de l’Hexagone. L’usine de Renault à Tanger, fabrique aussi d’autres modèles comme la Lodgy, le premier véhicule entièrement fabriqué au Maroc et la Sandero qui elle aussi connaître un profond changement de style en 2021.
A.A.