Le ministère de la Santé a annoncé, ce samedi 18 avril à 18h00, 121 nouveaux cas de Covid19, ce qui porte le bilan à 2685 cas confirmés. 

Le nombre de patients rétablis se chiffre à 314, soit 33 nouvelles rémissions, alors que les décès atteignent 137, soit 2  nouveaux.

Le Maroc a décidé de prolonger l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 20 mai. Cette décision a été actée en Conseil de gouvernement ce samedi 18  avril. Le premier état d'urgence sanitaire décrété à cause du Covid10 courait jusqu'au lundi 20 avril.

 

C'est un témoignage plein d'émotion qu'apporte, ce samedi, une patiente testée positive au bout d'un premier séjour (15 jours) au CHU Hassan II de Fès. Par la voix de sa fille, la femme confie à L'Economiste, son quotidien, alors qu'elle est sous traitement (à la Chloroquine) depuis plus d'un mois. Elle fait partie des premiers contaminés au Covid-19.

Diagnostiquée positive avec son amie franco-sénégalaise, elle a été admise au centre de traitement Covid19 durant deux semaines, puis dans un établissement hôtelier où elle entame sa quinzaine (en quarantaine) lundi prochain. Ce 18 avril 2020, elle sort de son silence, appelant les Marocains à se protéger contre la maladie, se confiner et rester chez-eux. Un appel lancé alors que le Maroc se dirige vers le prolongement du confinement.

Voici son témoignage, qui nous a été transmis par sa fille:

« Je tiens d’abord à dire qu’il doit être dur d’être un infirmier, un médecin, un ambulancier, un policier ou d’occuper n’importe quelle responsabilité COVID-19 en cette période. Je compatis de tout cœur avec ces gens comme la majorité des habitants de la planète en cette période difficile et insolite. Mon appel aujourd’hui va cependant dans un autre sens. Je souhaite dire combien il est dur d’être un patient Covid-19 au Maroc, combien il est dur d’être le proche parent d’un patient Covid-19 au Maroc. Lorsque la sentence tombe et qu’on est accusé d’avoir contracté ce détestable virus, on est enfermé dans un hôpital (et là je parle de celui du CHU de Fès), à clé, sans sonnette, avec pour seule possibilité de communication avec le personnel soignant un numéro de téléphone auquel il leur arrive régulièrement de ne pas répondre. On ne se demande pas une seule seconde si ce patient est claustrophobe ou s’il est inquiet de son devenir ou s’il a peur de mourir. Et à partir de là on cesse d’être un être humain… on devient un dangereux malade de COVID 19 dont le personnel médical a peur et qui donc évite de rentrer voir, à qui on ramène des repas froids à des heures impossibles et surtout à qui on ne dit rien. Ni ce qui est prévu pour lui dans les prochains jours, ni même ce qu’on est en train de lui faire et surtout surtout on ne s’enquiert pas de sa santé mentale, de son état d’esprit. Il n’a droit qu’à des gens froids, figés et indifférents. Sa famille, parce oui, ce dangereux malade a laissé chez lui un conjoint, des enfants, des parents qui s’inquiètent, qui ne dorment plus à l’idée des complications médicales qui peuvent survenir, en pensant au grand isolement dans lequel il est, et surtout lorsqu’il leur dit qu’il appelle le numéro qu’ils lui ont donné mais que personne ne répond à ses appels. Ils ont peur qu’il lui arrive malheur pendant la nuit et que personne ne sache; ils sont morts d’inquiétude qu’avec le passage des jours et des nuits il ne perde la tête. NON personne ne pense à ce patient et à cette famille qui n’ont aucun interlocuteur et qui ne savent pas ce qu’il advient de ces quelques kilos de viande qu’ils ont laissé à l’hôpital».

Y.S.A

Le ministère de la Solidarité, du développement social, de l'égalité et de la famille a annoncé avoir lancé un bureau d'ordre numérique des correspondances administratives en vue de limiter les déplacements des citoyens et d'enrayer la propagation du nouveau coronavirus.

Selon le ministère, l'adoption de ce service numérique, développé par l'Agence de développement du digital (ADD) s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de la circulaire du ministère de l'Economie, des finances et de la réforme de l'administration relative aux services digitaux des correspondances administratives.

Le ministère a, dans ce sens, appelé l'ensemble des usagers et des institutions à considérer cette mesure comme étant le principal et l'unique moyen pour les correspondances administratives adressées au ministère, et ce en accédant au portail du bureau d'ordre numérique des correspondances administratives, en utilisant le lien suivant : https://courrier.gov.ma/virtualbo/.

Alsa Al Baida, opérateur d'autobus dans le Grand Casablanca, a dénoncé, samedi, la dégradation par des "casseurs" de la flotte provisoire récemment mise en circulation, annonçant l’arrestation des auteurs de ces actes. "Alsa Al Baida dénonce les comportements d’une certaine minorité de casseurs (puisque) depuis la mise en circulation de la nouvelle flotte, celle-ci a malheureusement subi cinq incidents de vandalisme en moins d’une semaine",indique l’opérateur, qui devra exploiter quelque 700 bus neufs au début 2021.

La société déplore "des jets de pierres, vitres cassées et autres, ce qui impacte de façon directe la qualité de la flotte et du niveau du service rendu aux citoyens". Alsa Al Baida tient, à cet effet, à "remercier la Sûreté Nationale qui a procédé à chaque fois à l’arrestation des auteurs qui devront répondre de leurs actes inadmissibles devant la justice et écoper des sanctions pénales sévères qu’ils méritent dans le cadre de la législation en vigueur".

En vertu du contrat de gestion déléguée du transport urbain par autobus au niveau des 18 communes de la métropole et sa région, Alsa, déjà présente dans plusieurs villes marocaines, a déployé, dimanche dernier, une flotte provisoire, tout en retirant tous les anciens autobus.

Au niveau de la région Rabat-Salé-Kénitra, le nombre total des cas confirmés positifs au Covdi-19 s’élève à 259 malades, selon les dernières données publiées, vendredi 17 avril à 18h, par la direction régionale de la santé. 

En tête, se trouve la préfecture de Rabat avec 110 cas, suivie par celle de Skhirat-Témara (74 cas). Par contre à Salé, la ville la plus peuplée de l'agglomération, on enregistre seulement 45 cas. Elle est talonnée par Kénitra (22 cas) et Khémisset.

Pour Sidi-Kacem, aucun cas n’est encore déclaré au niveau de cette province. Le nombre de cas guéris au niveau de la région s’élève à 89 patients et on déplore 10 décès.

N.E.A.

Le gouvernement doit se prononcer ce samedi 18 avril au sujet de la prolongation de l'état d'urgence sanitaire. Un conseil de gouvernement doit se tenir sous la présidence du Chef du gouvernement, Saad-Eddine El Otmani.

Pour rappel, l'état d'urgence sanitaire décrété le 20 mars dernier doit expirer le lundi 20 avril.

Hanane Rihab, députée parlementaire socialiste (USFP), a adressé ce vendredi, à la Chambre des représentants, une question orale au ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Othman El Ferdaous. Cette question porte sur les mesures prises pour sauver les entreprises médiatiques de l'effondrement économique.

La membre du groupe socialiste a souligné que la décision du ministère de suspendre l'impression des journaux papiers a engendré suite au blocus du marché publicitaire et des revenus des institutions médiatiques une situation de crise générale pour l’ensemble des éditeurs du royaume.

Ainsi, le Groupe socialiste a demandé à Othman El Ferdaous «les mesures que son ministère a l'intention de prendre pour sauver ces institutions médiatiques de la presse écrite, papier et numérique et des radios privées de l'effondrement économique pour éviter une crise sociale dans notre pays résultant des mesures qui ont touché des centaines de travailleurs dans ce secteur».

Il est à signaler que l'USFP, est le seul parti politique à prendre fermement position sur ce dossier.

La ville de Fès enregistrait hier vendredi, à 18H00, 205 cas de Covid-19, soit quelque 19 nouvelles contaminations en 24h, toutes liées au foyer d'une enseigne de grande distribution. À ce titre, le maire, Driss El Azami El Idrissi, affirme que plusieurs mesures ont été prises, avec les autorités locales et les différents services concernés, pour atténuer la propagation de l'épidémie. «Dès dimanche, il a été procédé à la fermeture du magasin où le foyer a été découvert, le dépistage et diagnostic des cas potentiels, et la désinfection des quartiers de résidence des personnes contaminées».

Les responsables de la ville ont également mis en isolement plus quartiers, limitant au maximum la circulation et les départements de et vers ces quartiers. «Des commissions de veille assurent un contrôle permanent dans les grandes surfaces et marchés d'approvisionnement. Le respect le plus strict des mesures barrières, la sécurité et l'hygiène figurent parmi les priorités», souligne le maire de Fès.

Par ailleurs, la situation régionale (Fès-Meknès) relative au Covid-19 a fait état de 376 cas ce samedi à 10h00. Plus des deux tiers des personnes atteintes au Coronavirus sont enregistrées à Fès.

Y.S.A

Le ministère de la Santé a annoncé, ce samedi 18 avril à 10h00, 106 nouveaux cas de Covid19, ce qui porte le bilan à 2670 cas confirmés. Le nombre de patients rétablis se chiffre à 298, soit 17nouvelles rémissions, alors que les décès atteignent 137.

Par ailleurs, le nombre total des cas exclus après des résultats négatifs d'analyses effectuées au laboratoire s'élève à 10441 . 

Les membres résidents de l’Académie du Royaume du Maroc ont décidé de contribuer au Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du Coronavirus (Covid 19). Ainsi, ils ont décidé de se passer de leurs indemnités pour les neuf mois restant de 2020 (d’avril à décembre), soit la somme de 1,26 million de DH.

Cette contribution s’ajoute à une première participation de 1,5 million de DH du secrétariat perpétuel de l’Académie le 19 mars dernier.

La police judiciaire relevant de Taza a interpellé, vendredi, le gérant d'une société pour son implication présumée dans une affaire de confection et commercialisation de masques de protection ne répondant pas aux normes de qualité requises dans le domaine médical. L’opération a permis de saisir 3.000 faux masques.

Le mis en cause a changé l’activité de son entreprise de textile pour s’adonner à la fabrication de masques, mais ces derniers ne répondent pas aux normes exigées.

L'Afrique a récolté des fonds pour lutter contre le Covid19, mais ils restent insuffisants. Selon le FMI et la Banque Mondiale, le continent a encore besoin de 44 milliards de dollars pour lutter contre la pandémie.

"Ensemble, les créanciers officiels ont mobilisé jusqu'à 57 milliards de dollars pour l'Afrique en 2020", indiquent-ils dans un communiqué commun à l’issue d’une réunion consacrée à l’Afrique.

"Le soutien des créanciers privés pourrait s'élever à environ 13 milliards de dollars. C'est un début important, mais le continent a besoin d'environ 114 milliards de dollars en 2020 dans sa lutte contre le Covid-19", indiquent les deux institutions.

Nouvelle initiative pour appuyer les entreprises touchées par la crise née du Covid19. La Fédération du Commerce et Services (FCS) de la CGEM lance l’initiative “Business solidaire, après avoir mené un sondage auprès de ses membres pour mesurer l'impact de la crise sur leur activité.

Cette action de soutien et de solidarité entre les adhérents à la fédération sera gérée à travers une plateforme qui fera office de vitrine, et « où chaque entreprise pourra présenter son offre à un tarif optimisé, ou à titre gracieux pour les membres souhaitant gagner en visibilité », indique la FCS, qui compte plus de 1.960 membres et 62 associations professionnelles.

L’opération permettra ainsi aux membres de la Fédération de bénéficier de certaines prestations à des prix réduits, outre d’avoir une visibilité sur un chiffre d'affaires éventuel afin de préserver leur viabilité et leurs emplois. « “Business Solidaire” vise ainsi à promouvoir la survie des PME membres de notre fédération, sans oublier l’élan de solidarité inter-membres relatif aux délais de paiement », explique Bouchra Outaghani, présidente de la FCS.

La filiale marocaine du Groupe Schindler a participer à hauteur de 200.000 DH au fonds spécial pour la gestion de la pandémie du Coronavirus. L’entreprise a également mis en place un plan de continuité de ses activités pour préserver l’emploi et la rémunération de ses salariés ainsi que l’activité de ses sous-traitants pendant cette période.

Ses prestations sont assurées en respectant les consignes sanitaires en vigueur notamment dans les hôpitaux et cliniques.

Des visières de «protection» vendues à 7 DH l’unité. C’est le nouveau business du feu rouge, à Fès. Les mains chargées de plusieurs articles, le visage dégoulinant de sueur, un homme est en pleine conversation avec un automobiliste à ce carrefour de la route d’Imouzzer. Le feu est au rouge, le quadragénaire, vêtu d’un dossard vert, a déjà vendu 3 visières et orienté d’autres automobilistes vers la ruelle pour continuer le marchandage. Ce marchand ambulant ne sait-il peut-être pas que ce commerce est illicite.

Soucieux de porter un article de protection (masques, visière…), ses clients ne sont-ils pas interrogés sur la qualité de ces visières artisanales et leurs impacts sur leur santé? Pas sûr. Signalons que les autorités traquent ce genre de commerce. Pour rappel, des individus ont été interpelés, cette semaine, à Fès et Meknès, pour confection et commercialisation de masques de protection ne correspondant pas aux normes d’hygiène.

Les perquisitions effectuées dans le cadre de ces affaires ont permis la saisie de plus de 300 unités de ces masques ainsi que trois rouleaux de tissus utilisés dans cette activité qui constitue une menace pour la santé publique, lit-on dans un communiqué de la DGSN.

Y.S.A

C’est officiel. Khalid Aït Taleb vient d’instaurer de nouvelles mesures pour la protection du personnel médical. Le ministre de la Santé a appelé, ce vendredi, ses directeurs régionaux à veiller à l’application la plus stricte d’un ensemble de règles. Y figurent notamment l’information et la formation sur le risque Covid-19, le port des équipements de protection individuelle (EPI), et le respect des mesures d’hygiène et de sécurité collective et individuelle. Dans une circulaire signée ce 17 avril, Aït Taleb insiste sur l’instauration de sept mesures spécifiques au profit du personnel de soins.

Il s’agit dans l’ordre du respect de la tenue vestimentaire professionnelle et le port des EPI, l’exclusion des femmes enceintes et des professionnels de santé présentant des maladies chroniques sévères ou entrainant une déficience immunitaire de tout contact avec des patients atteints du Covid-19, ainsi que le suivi médical des professionnels de soins en charge des centres de traitement du Coronavirus. Suivi qui doit être assuré par un système d’auto-surveillance et qui comporte notamment la prise de température deux fois par jour et l’observation de l’apparition des signes cliniques de la maladie. «Tout professionnel de santé présentant une symptomatologie respiratoire similaire à celle de l’infection Sars-Cov-2 doit arrêter toute activité professionnelle et mis à l’isolement.

Un examen médical doit être réalisé avec un test à la recherche du virus», exhorte le ministre de la Santé. Sans plus attendre, ce dernier incite au démarrage de la chimio-prophylaxie post-exposition avec de l’Hydroxychloroquine chez le personnel de santé ayant prodigué des soins, sans mesure de protection, à un patient Covid-19. Notons qu’en cas de confirmation du test chez un professionnel de santé, une prise en charge doit être assurée immédiatement conformément aux procédures en vigueur. Par ailleurs, l’adoption d’une organisation de travail répondant aux exigences de la situation actuelle est de mise.

Afin de permettre le maintien d’un meilleur niveau de quiétude et de motivation des professionnels de la santé, le travail avec des équipes alternatives, la répartition équitable de la charge du travail et le respect des temps de repos réparateur sont vivement recommandés. Ces mesures interviennent alors que le personnel médical enchaine les gardes surtout dans des centres de traitements Covid-19 qui ont enregistré des pics de contaminations durant les deux derniers jours. C’est notamment le cas pour le CHU Hassan II de Fès et l’hôpital Ibn Al Khatib, où l’activité des soins frôle le débordement avec plusieurs dizaines de cas admis quotidiennement, outre 5 contaminations enregistrées parmi le personnel de soins.

«C’est une conséquence du foyer épidémique lié à l’enseigne de la distribution alimentaire, où un salarié a contaminé 63 de ses collègues», déplore un médecin. En ce sens, nous apprenons qu’une enquête judiciaire devrait être lancer pour déterminer la responsabilité et les négligences qui ont conduit à une telle situation. En attendant, le département d’Aït Taleb initiera des activités d’alerte, d’information et de suivi médical. Pour ce dernier volet, une enquête épidémiologique particulière et approfondie doit être entreprise autour de chaque cas parmi les professionnels de santé atteints de Covid19.

Un rapport hebdomadaire de la situation doit être établi et transmis au département central de la Santé.

Y.S.A

Le complément à l'indemnité CNSS sera limité aux entreprises en arrêt d'activité. Ce "surplus", défiscalisé dans la limite de 50% du salaire mensuel net moyen, peut être accordé par l'entreprise à l'ensemble des salariés comme à une catégorie uniquement. De nouveaux critères sont également prévus pour l'octroi de l'indemnité Covid 19. Seuls les salariés des entreprises dont le chiffre d'affaires baisserait d'au moins 50% par mois comparativement à la même période de l'année dernière pourraient prétendre à l'indemnité de 2.000 DH. Un seuil en termes d'effectifs est également prévu: le maximum de salariés en arrêt temporaire de travail serait fixé à 500 personnes. Au-delà, les dossiers seront étudiés au cas par cas par une commission composée des représentants des ministères des Finances, du Travail, des représentants des départements ministériels des secteurs dont relèvent les entreprises ainsi que par des représentants de la CGEM. Cette commission devrait également examiner les dossiers des entreprises dont le chiffre d'affaires mensuel baisserait entre 25% et moins de 50%.

K.M.

C’est officiel ! Le groupe Renault reprend ses activités industrielles au Maroc. Comme nous l’avions annoncé en avant-première, aujourd’hui même ( Lire "Industrie auto: Des équipementiers se préparent déjà à la reprise!" ), le constructeur français confirme qu’il compte reprendre « partiellement et progressivement ses activités industrielles dans le Royaume». De sources sûres chez Renault Maroc, le groupe prépare ses deux usines (Tanger Melloussa et Somaca à Casablanca) à un redémarrage partiel et progressif. La filiale marocaine du constructeur français a opté pour une organisation qui privilégie l’agilité et la souplesse afin «d’adapter et ajuster au fur et à mesure la production à la reprise des marchés et satisfaire la demande tant au Maroc  qu’à  l’international ».

Selon le constructeur, le redémarrage effectif des activités de chaque site  « interviendra selon un planning spécifique à chacun et ce, à partir de la fin de ce mois d’avril ».

En voilà  une bonne nouvelle qui va donner du baume au cœur aux équipementiers et fournisseurs des usiens Renault au Maroc ! Au-delà, c’est un signe de confiance envers le made in Maroc et un signal fort de résilience de l’industrie  automobile malgré la conjoncture difficile. Bien évidemment, la reprise des activités se fera dans la vigilance et la prévention totales. Le constructeur assure qu’il fait de la santé de ses collaborateurs et de ses partenaires la priorité des priorités bien avant toute considération économique et financière. Sur ce registre, le groupe a déployé sur l’ensemble de ses sites   industriels et même commerciaux des consignes assez strictes pour l’application du référentiel sanitaire de Renault ainsi que les directives des autorités marocaines.

Pour rappel, les deux usines marocaines du constructeur français (site de Tanger et celui de Somaca à  Casablanca) ont suspendu leur production le 19 mars dernier, en maintenant des activités partielles et restreintes. Sur la même période de la suspension des activités, le  groupe au losange a mis en place un dispositif de « protection économique » en faveur de ses salariés. Ce  dispositif a permis le maintien, durant la crise, de la rémunération nette mensuelle des 12.000 collaborateurs que compte le groupe  Renault Maroc.

Amin RBOUB

Le ministère de la Santé a annoncé, ce vendredi 17 avril à 18h00, 281 nouveaux cas de Covid19, ce qui porte le bilan à 2564 cas confirmés.

Le nombre de patients rétablis se chiffre à 281,, soit 32 nouvelles rémissions, alors que les décès atteignent 135, soit 5 nouveaux.

La période transitoire, du 1^er février au 19 avril, avant l’entrée en vigueur et la généralisation du nouveau système de contrôle technique des produits industriels sera prorogée jusqu’au 19 juin en raison de l’état d’urgence. A partir de cette date, les importateurs devront s’assurer de la conformité des produits industriels soumis au contrôle selon le schéma suivant :

Le contrôle sera effectué au niveau des postes frontières du Royaume pour les produits suivants :

• Les pièces de rechanges automobiles suivantes : pneus, batteries, garnitures de frein, vitrage, éléments filtrants, câble de commande
• mécanique
• Les produits de construction suivants : carreaux céramiques, ciment, feuilles d’étanchéité, les produits sanitaires, la robinetterie, tubes en matière plastique
• Les panneaux en bois
• Les appareils de chauffage à gaz et les chauffe-eaux à gaz
• Le fil machine et le fer à béton
• Les articles d’habillement autres que les vêtements de travail
• Les chargeurs pour téléphones portables et les disjoncteurs
• Les couvertures, les tapis, les moquettes et les tissus d’ameublement
• Les couches pour bébés

Le contrôle sera effectué dans les pays d’expédition pour le reste des produits industriels concernés.

La mission de contrôle reste assurée par les trois bureaux de certification agréés par le ministère de l’Industrie: Applus Fomento, Bureau Véritas et TUV Rheiland.

H.E.

Dans le cadre du contexte exceptionnel auquel fait face le pays, le Groupe MAMDA-MCMA accélère la digitalisation de ses process notamment en matière de renouvellement de polices d’assurances et de délivrance d’attestations.

Les process mis en œuvre permettent aux assurés de renouveler leurs contrats d’assurances et de disposer de leurs attestations d’assurances sans interaction humaine et sans contact. Facile d’utilisation, ergonomique et 100 % sécurisée, cette borne comprenant une fonction de renouvellement des polices d’assurances et un module éditing qui permet aux assurés de récupérer leur attestation d’assurances en quelques minutes, sans interactions humaines, respectant ainsi les règles de distanciation sociale et les précautions sanitaires requises.

Une première borne pilote a été implémentée à Rabat et un déploiement au niveau des régions est en cours. Enfin, MAMDA-MCMA met également à la disposition de ses assurés son centre de relation client (numéro éco 08.01.000.456) pour répondre à toutes leurs questions et assurer leurs prises en charge.

Le volume global des échanges sur le marché central de la Bourse de Casablanca a enregistré une forte hausse de 147,78% au premier trimestre 2020 pour atteindre près de 12,6 milliards de dirhams (MMDH), contre 5,07 MMDH au T1-2019, ressort-il du dernier rapport de l'Autorité marocaine du Marché des capitaux (AMMC) sur le profil des investisseurs en Bourse.

Au niveau des opérations d'achats par type d'investisseurs, les Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) ont accaparé 47,9% du volume global, contre 34,8% au T1-2019, devançant les personnes morales marocaines (PMM) avec 33,8%. Les personnes physiques marocains (PPM) ont brassé 8,7% du volume global, tandis que les personnes morales étrangères (PME), les opérations via les réseaux bancaires (RES) et les personnes physiques étrangères (PPE) ont représenté respectivement 7,9%, 1,2% et 0,5%.

S'agissant des opérations de ventes, les OPCVM sont arrivés en pole position avec 41,1%, contre 49,2% au T1-2019, suivis par les PMM avec 36 % du total volume et les PME avec 9,9%. Le solde est partagé à hauteur de 9,6% par les PPM, de 2,9% par les réseaux bancaires et de 0,5% par les PPE. Le Marché de Blocs a affiché, quant à lui, un volume de 1,23 MMDH à fin mars 2020, contre 3,54 MMDH une année auparavant, soit une baisse de 65,07%, accaparé totalement par les PMM à l'achat et à la vente.

Notons que la Bourse de Casablanca a fortement chuté au cours des trois premiers mois de l'année, frappée de plein fouet par la crise sanitaire du Covid-19, à l'instar des marchés financiers internationaux. L'activité du mois de mars a fortement pesé sur les tendances enregistrées.

Le Masi et le Madex se sont repliés à 9.704,85 et 7.876,80 points respectivement, enregistrant une baisse de 20,85% et 21,26% sur le seul mois de mars, ramenant ainsi leurs performances annuelles respectives à -20,27% et -20,59%.

Le gouvernement chinois a démenti vendredi avoir "dissimulé" des informations sur la propagation du Covid-19 après une brusque augmentation du nombre de décès dans le pays, au tout début de l'épidémie. "Il n'y a jamais eu de dissimulation et nous n'autoriserons jamais aucune dissimulation", a assuré devant la presse un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian.

Le démenti du gouvernement chinois intervient suite à l'annonce de près de 1.300 morts supplémentaires à Wuhan, la ville où le virus est apparu à la fin de l'année dernière. Zhao a reconnu "des retards, des omissions et des imprécisions" dans l'enregistrement des décès au début de l'épidémie, du fait de l'engorgement des hôpitaux, témoignant de l'irréprochabilité de la réponse de la Chine à l'épidémie.

Le bilan du Covid-19 était révisé à la hausse, avec 1.290 décès supplémentaires. La mairie de Wuhan a expliqué qu'au plus fort de l'épidémie, certains patients sont décédés chez eux faute de pouvoir être pris en charge dans les hôpitaux. Ces personnes n'avaient pas été comptabilisées jusqu'à présent dans les statistiques officielles qui ne prennent en compte que les personnes décédées à l'hôpital.

Ces nouveaux chiffres font augmenter de 50% le bilan de la ville de Wuhan, qui compte désormais 3.869 morts.

La région de Fès-Meknès a enregistré, jusqu'à vendredi à 10h00, quarante-et-un nouveaux cas d'infection au nouveau coronavirus (Covid-19), ce qui porte à 358 le nombre total des cas confirmés dans la région, apprend-on auprès de la direction régionale de la santé. Ces cas sont répartis entre les villes de Fès avec au total 198 patients, Meknès (92), Taza (37), Ifrane (15), Taounate (6), Sefrou (8), El Hajeb (1) et Moulay Yaacoub (1). La province de Boulemane n'a enregistré, elle, aucun cas jusqu'à présent.

Selon le bilan quotidien de l'évolution de la pandémie du Coronavirus, 52 personnes ont été déclarées guéries dans la région. Quant au nombre des décès, il s'est établi à 21 personnes.

Lors de son point de presse de mercredi (18H00), le directeur de l'épidémiologie et de la lutte contre les maladies au ministère de la Santé, Mohamed El Youbi a indiqué que la région Fès-Meknès totalisait 13,9pc des cas infectés, se situant en troisième position au niveau national. Au niveau national, un total de 245 nouveaux cas d'infection au coronavirus ont été confirmés au cours des dernières 24 heures, portant à 2.528 le nombre total des contaminations.

Une théorie avancée par le professeur français Luc Montagnier, co-découvreur du virus du sida, selon laquelle le nouveau coronavirus serait issu d'un accident de laboratoire, a été vivement contestée vendredi par la communauté scientifique.

D'après le prix Nobel de Médecine, habitué des polémiques et désormais très controversé dans le monde scientifique, le virus SARS-CoV-2 est issu d'un tentative de fabrication d'un vaccin contre le virus du sida. En atteste, selon lui, la présence d'éléments du VIH dans le génome du nouveau virus, et même d'éléments du "germe de la malaria", argumente-t-il dans un entretien aux sites frequencemedicale et pourquoidocteur.

D'après le Pr Montagnier, qui s'est également exprimé sur la chaîne CNews, ces caractéristiques du nouveau coronavirus ne peuvent être survenues de façon naturelle. L'accident serait intervenu dans le laboratoire de haute sécurité de la ville de Wuhan, ajoute-t-il. Il propose même de débarrasser le virus de ces éléments étrangers "avec des ondes". "Cela n'a pas de sens. Ce sont de tout petits éléments que l'on retrouve dans d'autres virus de la même famille, d'autres coronavirus dans la nature", explique à l'AFP le virologue Etienne Simon-Lorière de l'Institut Pasteur à Paris. "Ce sont des morceaux du génome qui ressemblent en fait à plein de séquences dans le matériel génétique de bactéries, de virus et de plantes", lance-t-il.

"Si on prend un mot dans un livre et que ce mot ressemble à celui d'un autre livre, peut-on dire que l'un a copié sur l'autre ?" "C'est aberrant", assène ce responsable de la structure génomique évolutive des virus ARN à l'Institut Pasteur. Les modifications du virus qui chercherait à se débarrasser des éléments étrangers (morceaux génétiques de VIH...) et qui seraient observées à Seattle aux Etats-Unis, selon le Nobel controversé, sont fausses, ajoute Simon-Lorière qui s'abstient de tout commentaire sur les "ondes" du Pr Montagnier.

La théorie selon laquelle ce virus est issu de manipulations génétiques circule depuis longtemps et a été déjà démentie d'après les analyses du génome du virus communiqué par les Chinois, d'autant que les chercheurs dans le monde entier ont pu depuis isoler et analyser eux-même ce virus à partir de prélèvements provenant de patients sur leur propre territoire.

Le Pr Montagnier, ancien de l'Institut Pasteur, est lauréat du Nobel de médecine 2008 pour l'identification du virus responsable du sida, avec sa collègue de l'époque, Pr Françoise Barré-Sinoussi.

Outre ses théories sur les ondes électromagnétiques émises par l'ADN et sur les bienfaits de la papaye, qui lui ont attiré les moqueries, il s'est affiché en 2017 aux cotés du Pr Henri Joyeux, figure de proue des antivaccins, et a joint sa voix pour dénoncer la dangerosité des vaccins et de la vaccination obligatoire estimant qu'on risquait "avec une bonne volonté au départ, d'empoisonner petit à petit toute la population".

Dorénavant il est « interdit » de filmer, de photographier ou d’enregistrer les forces sécuritaires lors des opérations relatives à l’état d’urgence sanitaire. C’est ce qui ressort d’une circulaire adressée par Abdellatif El Hammouchi, patron de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), à l’ensemble des préfectures de police.

Avalisé le 7 avril dernier, le document autorise toutefois les journalistes de suivre les opérations sécuritaires à condition qu’ils soient munis d’une autorisation délivrée par les autorités locales.

J.R

Le problème de manque de masques subventionnés sur le marché pourra enfin être réglé avec l’implication des officines dans leur commercialisation au public. En principe, les masques seraient disponibles progressivement dans les officines, et ce à partir de l’après-midi de ce vendredi, indique Hamza Guédira, président du Conseil de l’ordre national des pharmaciens (CONP).

Une mesure qui a été prise lors d’une rencontre tenue, au début de cette semaine, entre Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, du Commerce, de l’Economie verte et Numérique avec les présidents des représentations professionnelles des pharmaciens, rappelle-t-il. Lors de cette rencontre, il a été décidé que le prix de vente au public par les pharmacies sera fixé à 8 DH TTC par boîte comprenant 10 unités. Et pour assurer la disponibilité de ces masques au plus grand nombre de citoyens, les pharmacies ont été fortement sollicitées à délivrer seulement une seule boîte par client.

Profitant de l’occasion, les représentations professionnelles des pharmaciens ont soulevé la baisse inquiétante de leur chiffre d’affaires sous l’effet de Convid-19 dont le niveau dépasse les 30%. Une étude sera préparée dans ce sens qui sera soumise à l'appréciation du ministère, est-il précisé.

N.E.A.

De sources concordantes, des équipementiers marocains qui fournissent Renault ont été informés par le constructeur au losange d'une potentielle "reprise" de la production vers le 30 avril. Dans ce même contexte, François Roudier, porte-parole du comité des constructeurs automobile français (CCFA), vient de préciser qu'il s'agit là "d'une prévision avec sortie de confinement et redémarrage normal de l'activité fin avril, début mai.

Si cela devait se décaler, la prévision pourrait être encore plus basse». Pour sa part le constructeur PSA, qui dispose d'une usine à Kénitra, a publié un communiqué sur "les mesures sanitaires renforcées afin de créer les conditions d'une reprise d'activité sécurisée et progressive". Dans ce même contexte, les syndicats mettent en garde les constructeurs: "Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation".

Quoi qu'il en soit, des commissions sanitaires s'organisent pour évaluer, site par site, et examiner la possibilité de reprendre le travail (rotations des équipes, gestes barrières, consignes de distanciation, process sans contact...) Si reprise il y aura, tout le défi consiste à réinventer l'organisation afin de garantir le travail dans de bonnes conditions de sécurité.

A.R.

Des averses orageuses localement fortes de niveau orange sont attendues vendredi dans plusieurs provinces du Royaume, a annoncé la Direction de la météorologie nationale (DMN). Ainsi, de fortes averses orageuses concerneront vendredi de 13h à 22h les provinces de Berkane, Figuig, Jerada, Oujda-Angad et Taourirt, indique la DMN dans un bulletin spécial.

En outre, ces averses pourront être localement accompagnées par des chutes de grêle et des rafales sous orages, fait savoir la même source, notant que des averses orageuses localement fortes sont aussi prévues samedi, à partir de l'après-midi, sur les reliefs de l'Atlas, leurs plaines voisines et les versants Sud-Est.

Afin de répondre aux besoins financiers liés à cette crise, l’AFD a procédé à un déblocage anticipé de 336 millions de dirhams au bénéfice du Crédit Agricole du Maroc. Ces fonds permettront d’apporter rapidement un soutien au secteur productif agricole. « Nous en sommes particulièrement heureux d’autant plus que c’est la 4ème ligne qui a été mise en place en notre faveur. Elle nous permettra notamment d’appuyer et de renforcer nos actions de soutien aux secteurs de l’agriculture et de l’agro-industrie et de continuer à décliner efficacement notre mission de service public et de d’appui aux populations défavorisées. La mise en place de cette ligne s’opère dans les conditions particulières liées à la pandémie et nous ne pouvons que remercier vivement l’AFD pour son approche visionnaire et son engagement fort et constant notamment auprès de notre Groupe » déclare Tariq SIJILMASSI, Président du Directoire du Groupe Crédit Agricole du Maroc.

Les ressources financières et techniques mobilisées doivent ainsi accompagner le développement du tissu des TPE et PME agricoles dans les territoires ruraux. Les projets qui participent au déploiement d’une agriculture plus durable et locale sont particulièrement visés : irrigation raisonnée, efficacité énergétique, agriculture biologique, traitement des déchets agricoles ou encore agriculture de terroir.

La subvention d’appui technique de 16,8 millions de dirhams accordée par l’AFD doit contribuer à la transformation des pratiques des acteurs du monde agricole vers une agriculture plus durable et respectueuse des ressources naturelles. 

Le Haut-commissariat au Plan (HCP) a annoncé la réalisation, au cours de cette semaine, d'une enquête nationale sur l'impact de la pandémie du Coronavirus sur la situation économique, sociale et psychologique des ménages. "Cette enquête est menée compte tenu du contexte difficile que traverse le pays et en réponse au besoin en indicateurs statistiques précis, qui reflètent la réalité du terrain, afin de suivre la situation des ménages en période de confinement", indique le HCP.

Il précise que cette enquête est réalisée par voie téléphonique, en tant que moyen de communication alternatif, auprès d’un échantillon représentatif au niveau national, notant que cet échantillon des ménages a été prélevé sur la base de recherches antérieures. 

Cette enquête tient compte des intérêts particuliers de plusieurs organisations internationales, notamment le Fonds des Nations Unies pour l'enfance, l’ONU Femmes et la représentation de la Banque mondiale au Maroc.

Le HCP rappelle également les dispositions de l’article 8 du Décret Royal portant loi n° 370-67 du 5 Août 1968 (10 Joumada I 1388) qui confèrent aux informations recueillies par le HCP le caractère du secret statistique et les obligations juridiques qui en découlent.

Le ministère de la Santé a annoncé, ce vendredi 17 avril à 10h00, 245 nouveaux cas de Covid19, ce qui porte le bilan à 2528 cas confirmés. Le nombre de patients rétablis se chiffre à 273 ,soit 24 nouvelles rémissions, alors que les décès atteignent 133.

Par ailleurs, le nombre total des cas exclus après des résultats négatifs d'analyses effectuées au laboratoire s'élève à 9995.

L’association marocaine des distributeurs de produits et matières textiles (AMDT) contribue au fonds de gestion Covid19. Elle apporte 2 millions en guise de contribution audit fonds. A noter que l’Association a été créée en 2019, et comprend à ce jour une trentaine de membres travaillant dans le secteur du textile (industriels, importateurs et grossistes).

Les commissions mixtes provinciales et locales de contrôle ont constaté, du 1er au 15 avril 2020, 340 infractions en matière de prix et de qualité des produits alimentaires, indique le département des Affaires générales et de la gouvernance.

Il s’agit de 252 infractions liées à l’affichage des prix, 52 pour non présentation de factures, 22 pour hausses illicites de prix réglementés, 4 pour non-respect des normes de qualité et d'hygiène, outre 10 autres infractions diverses.

A noter que les interventions ont concerné environ 22.000 points de vente en gros et au détail et des entrepôts de stockage.

Le groupe Koutoubia contribue à l’effort de solidarité pour limiter les impacts du Covid19. Il a distribué 10.000 repas à plusieurs centres hospitaliers au niveau de Casablanca, de Mohammedia et de Settat, et a offert des paniers de produits Koutoubia à des personnes dans le besoin. Une opération menée en coordination avec les autorités locales et la société civile.

Le groupe s’engage également à garantir la disponibilité de ses produits pour l’ensemble des consommateurs.

La société Patrimoine Gestion et Placements, représentée par son gérant, Mohamed Tazi, participe à l’effort national pour la gestion du Covid19. Elle injecte un montant de 10 millions de dirhams au Fonds spécial pour la gestion de la pandémie Covid-19.

Le ministre de l’Intérieur vient d’adresser aux walis, gouverneurs et présidents des collectivités territoriales une note leur demandant de suspendre provisoirement les engagements de dépenses non indispensables. Une décision qui s’explique par les retombées de la pandémie du coronavirus sur recettes fiscales. La mesure d’austérité devrait permettre de faire face aux dépenses obligatoires ou nécessaires.

Par dépenses obligatoires, il faut entendre les dépenses de salaires, les factures d’eau et d’électricité, les loyers…

Les dépenses d’équipement et d’investissement nécessaires doivent être arrêtées par les présidents de collectivités territoriales de concert avec les walis et gouverneurs.

H.E

Le ministère de la Santé a annoncé, ce jeudi 16 avril à 18h00, 259 nouveaux cas de Covid19, ce qui porte le bilan à 2.283  cas confirmés. Le nombre de patients rétablis se chiffre à 249, soit 20 nouvelles rémissions, alors que les décès atteignent 130, soit 3 nouveaux.

Les initiatives visant à lutter contre le Covid19 se multiplient au Maroc. A l’instar d’autres établissements et universités, la Faculté de Médecine et de Pharmacie de l'Université Hassan II de Casablanca, apporte sa touche. En partenariat avec la Société Marocaine d'Hygiène Hospitalière (SMHH) et l'industriel BG PARTNERS, elle a développe un prototype de tunnel de désinfection de personnes.

Ce projet vise à préparer la phase post-confinement. Dénommé AMANWAY, ce prototype est un dispositif de désinfection individuelle par passage à travers un tunnel équipé d’un système d’émission d’un produit à large spectre de décontamination bactéricide et virucide.

Concrètement, la désinfection se fera à travers la diffusion, par brumisation à basse pression, d’un produit désinfectant dont le débit et la taille sont paramétrables, indique la Faculté, ajoutant que le déclenchement du système est automatique et précis.

photo d'illustration

Un « élément takfiriste » a été arrêté en Tunisie après avoir élaboré un plan visant à contaminer des sécuritaires par le nouveau coronavirus, indique jeudi la Garde nationale. Le mis en cause, sorti récemment de prison après avoir purgé une peine pour une affaire liée au terrorisme, est originaire du gouvernorat de Kebili, selon les sources sécuritaires.

"L'élément terroriste est parvenu, grâce à son autorité morale sur les takfiristes de la région, surtout ceux infectés par le Covid-19, à les inciter à contaminer, par leurs crachats, toux et éternuements, les locaux de l'unité sécuritaire de la région et par la même les agents y travaillant".

Ces takfiristes, soumis au contrôle administratif, devaient se déplacer fréquemment dans l'unité en question, a ajouté la même source. Le mis en cause a reconnu les faits, avouant son impuissance à mettre en exécution le plan, à cause des mesures de prévention mises en place dans les locaux de l'unité sécuritaire.

La Fédération nationale du transport aérien ainsi que le bureau syndical de l'UMT à la RAM précisent que la crise de la compagnie est bien antérieure au Covid-19. Mais la pandémie a certes accéléré le processus et les limites de la gestion ainsi que de nombreux "dérapages liés à un certain nombre de dépenses".

Le bureau syndical cite même quelques exemples de défaillances et non conformités dans la gouvernance. Parmi ces exemples, figurent "les honoraires relatifs au recours fréquent à des prestataires externes pour des services pouvant être réalisés par des ressources internes". S'y ajoutent des rémunérations mensuelles "exorbitantes" pour des prestations assurées par des personnes ayant bénéficié d'un "départ négocié".

L'UMT dénonce également des ratios de performance (niveau d'endettement, des charges de réserves en fonds de roulement et de rentabilité) élevés par rapport à la moyenne pratiquée dans l'industrie du transport aérien.

A.R.

Le Bureau syndical UMT-RAM a fait part à la direction de Royal Air Maroc de son "inquiétude la plus vive face au manque de communication autour de la crise que traverse la compagnie". La centrale syndicale exprime également son étonnement quant à la situation financière de la RAM: "Comment se fait-il que l'un des piliers de l'économie nationale soit fragilisé en si peu de temps?" Ou encore: "Comment une compagnie de renommée comme la RAM peine à honorer ses engagements envers ses salariés dès le début de la crise?".

Le bureau syndical s'interroge également sur le fait que la direction n'ait pas tenu "une réunion d'entreprise pour dresser la situation financière de la compagnie pour analyser les enjeux de cette situation et établir un plan d'action de sortie de crise sur les court et moyen termes".

A.R.

L’Ordre national des ingénieurs géomètres topographes (ONIGT) a alerté sur la future situation « difficile » du secteur. Depuis le 16 mars dernier, il a mis en place le Comité des présidents des conseils de l’ONIGT, chargé de la coordination au niveau des régions, et le Comité de veille et de crise (CVC), chargé de définir le plan d’actions à mettre en place pendant et après la crise.

« Ce plan vise la prévention d’une crise sociale et le risque de fermeture de cabinets d’ingénieurs géomètres topographes (IGT) », précise M. Khalid Yousfi, président de l’ONIGT. Avec l’arrêt de l’activité, l’Ordre a en effet rappelé aux différentes administrations l’importance de pouvoir recouvrer leurs paiements liés aux marchés publics. Dans ce sens, le ministère l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, et la Conservation foncière (ANCFCC), ses principaux partenaires, ont rapidement réagi en effectuant le paiement de factures en cours ou leur échelonnement sur une durée ne dépassant pas les 60 jours.

A noter que l’ONIGT ouvert un compte dédié aux dons de ses conseils et des IGT, pour collecter la somme de 1,09 million de DH en faveur du Fonds spécial.

REALITES AFRIQUE, filiale du groupe français de développement territorial REALITES, contribue aussi au Fonds spécial dédié à la gestion du Covid19. L’entreprise participe à hauteur de 500.000 DH à ce fonds. « En cette période de crise, l’engagement de notre entreprise vis-à-vis des territoires se trouve renforcé avec un devoir de responsabilité et de solidarité », indique le DG de REALITES AFRIQUE, Régis Magnin.

A noter qu’à l’instar du groupe, REALITES AFRIQUE poursuit ses activités à travers un plan de continuité d’action. Depuis la mi-mars, la société a mis en place une organisation centrée sur le télétravail tout en assurant le maintien des emplois et des salaires des collaborateurs ainsi que le paiement échelonné de ses fournisseurs.

Le personnel médical a dû croiser le fer pour maîtriser un foyer Covid19 découvert, samedi dernier, au niveau d’une grande surface à Fès. «A la date d’aujourd’hui, le nombre des cas enregistrés dans cette enseigne de distribution alimentaire s’est fixé à 63, tous contaminé par un superviseur», confie-t-on à L’Economiste.

Pour atténuer la propagation de l’épidémie, les responsables de la Santé ont procédé à une opération de ciblage et de dépistage parmi le personnel de l’enseigne de grande distribution, mais aussi leurs contacts. Résultat : ce foyer est maîtrisé. Pour rappel, le nombre des cas positifs a doublé à Fès en moins de 48 heures (passant de 95 à plus de 160). En outre, la ville n'a enregistré aucun décès depuis plus de deux jours. Il faut souligner à ce titre que l’indicateur des décès est en nette diminution, au niveau national. Il en est de même pour celui des cas graves admis en réanimation.

Ceci étant, « le respect le plus strict des mesures barrières et de l’état d’urgence sanitaire est une condition sine qua non pour vaincre le Coronavirus», insiste un haut responsable de la Santé.

Y.S.A

La police judiciaire de Zagora a saisi, ce jeudi, 1,69 tonne de chira à bord d’un camion de produits de consommation, indique la DGSN. La drogue avait été répartie dans 62 paquets. L’opération a permis d’interpeller trois suspects pour leur lien présumé avec un réseau criminel.

La police a également saisi le camion utilisé, un véhicule et 550.000 DH suspectés de provenir du trafic de drogue et psychotropes. Les suspects ont été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête.

Les produits d’origine animale seront disponibles en quantités suffisantes et à des prix stables pendant le mois de Ramadan, a assuré le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts. A l'issue d'une réunion entre Aziz Akhannouch et le président de la Fédération des chambres d’agriculture, leurs présidents régionaux et le président de la COMADER, il a été indique que les volumes de lait pasteurisé produits mensuellement dépassent la demande, en plus du niveau des stocks et de la production du lait UHT.

La production prévisionnelle pour le Ramadan devra dépasser les 110 millions de litres pour une demande estimée à 100 millions de litres. Pour les dérivés laitiers, notamment le beurre, la consommation moyenne mensuelle se situe à 1.200 tonnes et celle du mois de Ramadan peut atteindre 1.500 tonnes, soit 25% de plus.

Ces besoins seront largement assurés par les stocks constitués de la production nationale et du beurre importé, indique-t-on. Pour les viandes, la quantité de viandes rouges disponible (bovines, ovines et caprines) est suffisante pour couvrir les besoins de consommation nationale pendant le mois sacré. L’offre en viandes blanches couvre aussi la demande et est estimée à plus de 50.000 tonnes par mois, outre 600 millions d’œufs disponibles.

La fourniture d’eau potable ne devrait plus rencontrer des blocages à Ouarzazate. Depuis le 27 mars dernier, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a mis en service un important projet de renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville à partir du barrage Sultan Moulay Ali Cherif.

Ce projet, financé à hauteur de 220 millions de DH, permettra de répondre à la demande en eau potable de 140.000 habitants, selon l’Office. Il a consisté en la réalisation des principaux ouvrages notamment, une conduite d’eau brute sur une longueur de 5,8 Km, une station de traitement d’une capacité de production d’eau potable de 250 litres/seconde, un réservoir de mise en charge de 500 m3, une conduite d’eau traitée sur une longueur de 40 Km et une ligne électrique sur un linéaire de 35 Km.

L’objectif est d’assurer la fourniture en eau potable à l'horizon 2035 de la ville de Ouarzazate et des localités avoisinantes (Centre Ghessate et douars limitrophes, Commune Ait Zineb, Commune Tarmigte, Centre Taznakhte et douars limitrophes, Parc solaire Noor Ouarzazate).

L’Etat va accompagner les familles après la crise du Covid-19 pour le rapatriement des dépouilles de leurs membres décédés à l'étranger, a la ministre déléguée chargée des Marocains résidant à l'étranger (MRE), Nezha El Ouafi. Le ministère a pris la décision de prendre en charge l'enterrement des personnes en difficulté ou ne disposant pas d'assurances d'enterrement dans les cimetières et carrés musulmans des pays d'accueil.

Les représentations diplomatiques du Royaume et ses centres consulaires veillent à l'application de cette mesure, en coordination avec les familles des défunts et suivant des normes biens précises, a relevé El Ouafi. La majorité des dépouilles qui étaient en attente de rapatriement ont été enterrées dans les pays d'accueil, notamment en Espagne, en Belgique, aux Pays-Bas, en France et en Italie.

.A noter que suite au traitement des doléances des MRE, il a été décidé, en coordination avec la Douane de prolonger les délais permettant de régulariser la situation douanière des véhicules des MRE, d'autant que beaucoup d'entre eux se trouvent actuellement au Maroc. Une plateforme dédiée à l’assistance et au suivi médical et psychologique à distance en faveur des MRE sera mise en place avec un réseau de médecins de marocains du monde, a également souligné El Ouafi.

Le département a par ailleurs pris contact avec une association d'avocats marocains exerçant à l'étranger pour assister les MRE et leur offrir du conseil juridique gratuit.