En recul de 26% par rapport à la même période de l’exercice précédent, la Compagnie Minière de Touissit (CMT) a réalisé un chiffre d’affaires de 88 millions de DH au terme du premier trimestre de 2020. Cette baisse est attribuée essentiellement à la chute des cours des métaux de base et des régularisations des montants des factures provisoires ou 31/12/2019, indique la CMT sur ses résultats au T1-2020.

Par ailleurs, les cours de vente du plomb ont connu une baisse de 17% par rapport à la même période de l’exercice précédent.

Le bilan de la première année de la phase III de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) s’annonce riche en réalisations et initiatives au niveau de tous ses programmes. Le premier programme vise à poursuivre les efforts déployés lors des deux premières phases de l’INDH.

Il s’agit de la réduction les disparités sociales et territoriales et de l’amélioration des conditions de vie dans le monde rural, notamment dans les cinq secteurs prioritaires: éducation, santé, approvisionnement en eau potable, routes, pistes rurales et ouvrages d’art, et électrification rurale.

Au cours de l’année 2019, environ 522 projets ont été programmés à l’échelle nationale, avec une enveloppe budgétaire d’environ 684 millions de DH. Le deuxième programme vise à accompagner les personnes en situation de précarité, à assurer un développement humain et social durable.

Quant au troisième programme, il vise à améliorer les revenus et à favoriser l’insertion économique des jeunes à travers l’accompagnement des entrepreneurs et porteurs de projets. Le quatrième programme permettra d’impulser le capital humain à travers notamment l’amélioration de la santé et de la nutrition de la mère et de l’enfant, la généralisation de l’enseignement préscolaire dans les zones rurales et reculées et l’encouragement de la réussite scolaire.

Les indicateurs financiers de Taqa Morocco ont reculé au 1er trimestre. Le Résultat net part du Groupe (RNPG) Taqa Morocco s’est établi à 152 millions de DH contre 265 millions de DH à la même période de l’année dernière, soit une baisse de 42,8%. Le RNPG a atteint 152 MDH au T1-2020 contre 265 MDH à fin mars 2019 suite à l’évolution du résultat d’exploitation consolidé et celle du résultat financier consécutive à la baisse de la rémunération de la trésorerie disponible, indique Taqa Morocco.

Ainsi, le taux de marge nette consolidé s’élève à 9,2% contre 14,3% à fin mars 2019. En outre, le résultat d’exploitation consolidé s’est élevé à 467 millions de DH contre 654 millions DH à fin mars 2019 suite à la réalisation de la révision majeure planifiée de l’Unité 5, ajoute la société. La marge opérationnelle consolidée atteint ainsi 24,8% contre 27,5% à fin mars 2019.

Pour sa part, le chiffre d’affaires consolidé baisse pour se situer à 1,88 milliard de DH contre 2,37 milliards de DH un an auparavant. Ce retrait provient de la réalisation de la révision majeure planifiée de l’Unité 5 de 68 jours au cours du T4-2019 en conformité avec le plan de maintenance, la diminution des frais d’énergie "consécutive à l’évolution du prix d’achat du charbon sur le marché international et par une bonne performance opérationnelle de l’ensemble des unités".

Les sociétés du portefeuille Mediterrania Capital Partners (MCP), société de capital-investissement opérant en Afrique du Nord et en Afrique Subsaharienne, affichent leur résilience face à la crise née du Covid19. Elles bénéficient de l’appui de MCP dans le domaine de gestion de crise, sur le plan stratégique et financier, permettant d’endiguer au mieux les conséquences sanitaires et économiques de l’épidémie de Covid19.

MCP a ainsi mis en place un groupe de travail dédié au suivi des besoins en fonds de roulement et au pilotage de la trésorerie des sociétés en portefeuille. "Ce groupe soutient activement les dirigeants sur le recouvrement clients, la gestion des comptes fournisseurs, l’optimisation de la supply- chain ainsi que sur l’optimisation des coûts", indique Hatim Ben Ahmed,

Associé chez MCP. Depuis le début, le Maroc est le premier pays d’opérations pour MCP, qui a dans son portefeuille Akdital Holding, Cash Plus, C.E.C.I Group, Medtech Group, TGCC et l’Université Privée de Marrakech (UPM). Ces sociétés opèrent respectivement dans les domaines de la santé, des services financiers, l’industrie, les TIC, la construction et l’enseignement.

Procter & Gamble fait dans le social durant le mois de Ramadan. Le groupe, à travers ses marques Always, Ariel, Dodot, Fairy, Gillette, Head & Shoulders, Herbal Essences, Mr. Propre, Oral-B, Pampers, Pantene et Tide, renouvelle son opération solidaire en partenariat avec Marjane. Sous le nom "Aji Neddamnou", cette initiative permettra de distribuer 10.000 paniers de denrées alimentaires et de produits d’hygiène de P&G au profit des personnes dans le besoin.

Le montant de cette aide dépasse plus de 3 millions de DH. Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’initiative de Marjane intitulée "Aji Neddamnou". Le groupe se chargera de la logistique et versera 100% de sa marge sur les produits de donation aux hôpitaux pour l’achat de kits d’hygiène aux équipes médicales, qui sont en première ligne dans la lutte contre le Covid19.

Avec la participation de la Banque Alimentaire, l’initiative profitera à une vingtaine d’associations à but non lucratif qui soutiennent les personnes en difficultés au Maroc: Association Bénévoles Al Amal, la Fondation Mjid, l’Association Jood, etc. Seront concernées Casablanca et plusieurs zones rurales à Zagora, Safi, Azilal, Taounate, Settat et Khemisset.

L’École nationale de commerce et de gestion de Casablanca (ENCG) organise, mercredi 20 mai à 14H, en partenariat avec l’université Hassan II, un webinaire sur le thème "Covid19: Quelle recherche en économie, finance et gestion d’après?".

Ce débat sera animé par Abdelmajid Ibenrissoule et Smail Kabbaj  de l'ENCG Casablanca, Mohamed Benabid, rédacteur en chef de L’Economiste, Aawatif Hayar, présidente de l’UH2C, Mohamed Soual, conseiller du président de l’OCP et d’autres participants.

Ericsson a rejoint la Coalition mondiale pour l’éducation dirigée par l’UNESCO et a lancé Ericsson "Educate", un programme numérique fournissant un contenu d’apprentissage axé sur l’amélioration des compétences numériques des élèves des écoles secondaires et des universités.

Ce programme va profiter aux étudiants qui sont actuellement désavantagés en raison des fermetures et des quarantaines à domicile. Il comprend différents parcours d’apprentissage, adaptés aux besoins éducatifs et au niveau de maturité du public cible, et est accessible gratuitement via des portails web spécialement créés par Ericsson. Le portail des compétences numériques développé par Ericsson propose ainsi des cours sur les réseaux 5G, l’IoT, les Data science, l’automatisation, l’IA et le machine learning.

Il vise à renforcer les compétences des étudiants universitaires en matière de TIC afin d’accroître leur préparation aux emplois dans les secteurs des télécommunications. À noter qu’Ericsson a lancé, le 13 mai dernier, Teaching AI, un programme d’apprentissage développé en partenariat avec l’UNESCO, qui comprend un portail gratuit et multilingue sur les compétences en intelligence artificielle (IA).

Les effets de la crise sanitaire n'épargnent aucune compagnie aérienne. Après RAM qui perd 50 millions de DH par jour, c'est autour d'Air Arabia Maroc d'annoncer à son personnel des retenues sur salaires. La compagnie vient d'informer les pilotes, les commandants de bord et les copilotes que leurs revenus seront revus à la baisse à partir de ce mois de mai et ce, jusqu'à juillet prochain.

Ainsi, la majorité des salariés percevront 50% de leurs revenus et seront déclarés en chômage partiel pour percevoir l'indemnité de la CNSS.

A.R.

Le Maroc a recensé 20 nouveaux cas de Covid19, ce mardi 19 mai à 10h00, ce qui porte le total à 6972 cas confirmés depuis l'apparition de la pandémie, a annoncé le ministère de la Santé.

A noter que 132 nouvelles guérisons ont été enregistrées, ce qui porte le total à 3890 . Le nombre de décès se chiffre toujours à 193, soit un décès enregistrés ce matin.

L'essentiel des cas enregistrés dans le Royaume est concentré dans six régions: Casablanca-Settat qui totalise 28,85 % % des cas, suivie de Marrakech-Safi (18,49 %), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (13,93 %), Fès-Meknès (13,77%), Rabat-Salé-Kénitra (9,58%) et Draâ-Tafilalet (8.41%). Ces régions comptent plus de 93% des cas recensés au Maroc.

Pour plus de détails, voir l'évolution en temps réel de l'épidémie sur https://www.leconomiste.com/covid19/

​Victime de fake news relayées par certains médias nationaux, le président de l’Amith, Mohammed Boubouh, a tenu, lundi 18 mai, à apporter des précisions et "démentir certains propos aux antipodes des efforts communs, entre industriels et autorités". Selon lui, "jamais aucune commission de contrôle n'a saisi 6 millions de masques clandestins destinés à l'export" dans aucune de ses unités industrielles", insistant "qu'il s'agit d'une rumeur montée de toutes pièces et qui à ce jour pas un seul masque n'a été produit ou stocké à des fins de monopole ou d'export".

Voici la mise au point du patron de l'Amith:

«Suite à la parution, dans certains médias, de fausses informations et propos diffamatoire envers Mohammed Boubouh, président de l'Association Marocaine de l'industrie du Textile et de l'Habillement (AMITH), ce dernier souhaite s'adresser à l'opinion publique nationale pour lever l'ambiguïté et démentir certains propos aux antipodes des efforts communs, entre industriels et autorités, afin d'assurer les meilleures conditions d'un approvisionnement suffisant et efficace des citoyens en masque de protection. Il est à souligner d'emblée que jamais aucune commission de contrôle n'a saisi "6 millions de masques clandestins destinés à l'export" dans aucune des unités industrielles relevant du groupe de M. Mohammed Boubouh, président de l'association, qui insiste qu'il s'agit d'une rumeur montée de toutes pièces et qui à ce jour pas un seul masque n'a été produit ou stocké des fins de monopole ou d'export. Ensuite, le président de l'AMITH tient à clarifier, en toute transparence, les circonstances ayant entouré l'importation d'un tissu destiné à la fabrication de masques lavables en avril dernier, et qui a fait l'objet d'une profonde et dangereuse incompréhension. En effet, en avril dernier, et face à la gravité de la menace pandémique, le ministère de l’Industrie du Commerce et de l'Économie verte et numérique a sollicité l'AMITH pour coordonner la production de masques tissés et lavables, destinés à combler le besoin urgent des citoyens marocains. À cette date, le Maroc ne disposait pas encore de tissus homologués, ce qui a naturellement amené le président de l’AMITH à passer une commande d'un tissu conforme auprès d'un fournisseur étranger, et qui a été homologué par l’Institut marocain de normalisation (IMANOR).

M Mohammed Boubouh a, ensuite, pris en charge ce tissu par esprit de responsabilité afin de répondre au besoin pressant du pays en masques. Dès réception, 34 unités industrielles ont immédiatement entamé la production des masques pour répondre au besoin national en orientant la production entièrement et exclusivement vers le marché local. Aussi, et pour parer à tout autre risque de confusion, M. Mohammed Boubouh tient à assurer que ces chaines de productions mises en marche sous la supervision du ministère de tutelle ont été orientées, en toute transparence, vers les canaux de distribution fixés par cette autorité de tutelle, et ce en fonction de son estimation de l'ordre des priorités nationales.

Force est aussi de constater que depuis la mise en marche de cette opération, le nombre d'unités de production n'a cessé de croître, sur l’ensemble du territoire national, ce qui a permis aux industriels Marocains mobilisés d'atteindre la cadence des deux millions de masques par jour et réaliser l'autosuffisance, commençant par la suite, à répondre à la demande du marché international qui, rappelons-le, reste ouvert à l'ensemble des acteurs, sans aucune primauté d'accès d’aucun industriel en particulier. S'agissant de l'initiative de production de 4 millions de masques, co-initiée avec la chambre de commerce et d'industrie de la région de Tanger en avril, M Mohammed Boubouh tient à préciser que celle-ci est par définition un acte d'appel au volontariat, qui plus est antérieur et totalement distinct de l'opération de production des masques lavables faisant l'objet de la présente mise au point.

Et par la même occasion, le président de l'AMITH renouvelle son appel à tous les industriels de la région Nord désireux d'y contribuer afin de continuer à produire des masques lavables qui seront distribués à titre gracieux. Le président de l'AMITH tient à rappeler le caractère politiquement désintéressé de ses actions, qui, toutes, obéissent à la seule logique de citoyenneté et de défense des intérêts du secteur et des industriels, sans aucune autre ambition politique ou personnelle. Enfin, M. Boubouh tient à remercier l'ensemble des industriels, et leurs collaborateurs, qui se sont empressés de s'inscrire dans cet élan de citoyenneté, ayant permis de couvrir le besoin national en masque de protection anti covid-19.

Il tient également à exprimer sa gratitude au Docteur Zahid, son équipe médicale et infirmière ainsi qu’à l’ensemble des responsables de désinfection de l’Hôtel Mogador de Tanger et aussi rendre hommage à tous ceux qui se trouvent, quotidiennement, aux premiers rangs de la lutte contre cette pandémie».

Y.S.A.

Le Maroc a recensé 82 nouveaux cas de Covid19, ce lundi 18 mai à 16h00, ce qui porte le total à 6952 cas confirmés depuis l'apparition de la pandémie, a annoncé le ministère de la Santé.

A noter que 98 nouvelles guérisons ont été enregistrées, ce qui porte le total à 3758. Le nombre de décès se chiffre toujours à 192, sans enregistrer de décès durant les dernières 24H avec une baisse du taux de létalité (2.8%).

Pour plus de détails, voir l'évolution en temps réel de l'épidémie sur https://www.leconomiste.com/covid19/

Le secteur immobilier est touché de plein fouet par la crise née du Covid19. Actuellement, les professionnels se penchent sur les solutions de relance et les stratégies à adopter. L'accent sera ainsi mis sur les enjeux post-Covid et les solutions adaptées afin de permettre à ce secteur vital de l'économie marocaine de retrouver son dynamisme. Ces questions seront d'ailleurs abordées lors d'un wébinaire qu'organise Injaz Solutions, société spécialisée dans le conseil et la commercialisation immobilière, mercredi 20 mai à 14h00.

Quel est l’état des lieux du secteur après deux mois de confinement? Comment relancer le secteur après le Covid-19? Quels impacts sur les promoteurs ? Les entreprises ? Quels financements pour la relance de la demande ? Ce sont autant de questions qui seront débattues par un panel composé de plusieurs professionnels: Lotfi Sekkat, PDG CIH, Mohamed Bouzoubaa, président TGCC Immobilier, Leila Berrada - DG Omnidior, Hassan Kettani, président de Kettani Immobilier; Karim Beqqali, président Yamed Capital, Mohamed Hdid, expert comptable, Imane Kabbaj, experte en immobilier (Maroc et International), Me Adil El Bitar, Notaire et Jawad Ziyat, président d'Injaz Solutions.

Inscription sur : https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_m-XC8oNcRTa6dINey2Txbw

Le Groupement des associations des parents d'élèves des établissements d'enseignement français au Maroc (APEK, API, CAPE, PEEP) se dit contre le maintien des frais de scolarité du troisième trimestre inchangés. Selon le groupement, les parents sont pour une facture "négociée" tenant compte du surcoût supporté par les familles. Ils demandent, également, une révision du contrat financier, précisant les obligations des parties ainsi que les modalités du e-learning.

Les parents revendiquent aussi le gel des augmentations des frais sur les trois prochaines années, un moratoire sur les travaux non engagés en donnant la priorité au numérique, et enfin, une homogénéisation et une mise à niveau de l'enseignement à distance.

A.Na.

C'est officiel, le Maroc a décidé de rester en mode confinement pour quelques temps encore. Le Chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani, a annoncé, ce lundi 18 mai au Parlement, le prolongement du confinement pour trois semaines. Le nouveau délai prendra fin le 10 juin prochain. 

Le Chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani, a annoncé, aujourd'hui devant les deux chambres du Parlement, qu'une plateforme sera bientôt mise en ligne pour recevoir les réclamations des personnes qui s'estiment éligibles et qui n'ont pas reçu l'aide du fonds Covid19.

H.E.

 Le Chef du gouvernement, Saad-Eddine El Othmani va trancher ce lundi au Parlement. Suivez en direct son exposé.

Le groupe Label’Vie a réalisé un chiffre d’affaires de 2,88 milliards de DH au premier trimestre, en hausse de 26% en glissement annuel. Durant le confinement (quatre semaines à cheval entre mars et avril), ce dernier a explosé de 300%, selon le groupe. La hausse du chiffre d’affaires a concerné tous les segments d’activité du groupe, indique Label’Vie. Ainsi, les supermarchés Carrefour Market réalisent une progression de 26% de leurs ventes, contre une hausse de 28% pour Carrefour et 33% pour l’hyper cash Atacadao.

Elle est présentée comme une première au Maroc et en Afrique du Nord en faveur des petits patients hémophiles. "Hemo Heroes", une application dédiée aux enfants hémophiles, est lancée dans ce contexte particulier d’urgence sanitaire et de confinement. Initié par les Laboratoires Pfizer Maroc, cet outil vise à soutenir les familles et la communauté hémophile. Pour Ali Besri, Pfizer Cluster lead Afrique du Nord, et directeur général Maroc, "il s’agit d’apporter un accompagnement au traitement". "Chez Pfizer, nous mettons le patient au cœur de nos priorités. Nous ne délivrons pas uniquement des médicaments, mais des solutions innovantes dont l’objectif est d’offrir aux patients une meilleure connaissance de leur pathologie, un support pour l’administration et la gestion de leur traitement et des outils pour les accompagner et les aider à avoir une meilleure qualité de vie", ajoute-il.

"Hemo Heroes" permettra de sensibilier les patients aux aspects pratiques à considérer dans le cadre de leur prise en charge. Téléchargeable gratuitement sur AppStore Marocet Google Play, l’application s’adresse aux enfants hémophiles de plus de 4 ans. A travers un parcours ludique et des jeux variés, elle permet de mieux appréhender leur pathologie et leur traitement, tout en leur permettant d’améliorer leur qualité de vie grâce aux conseils et astuces du quotidien.

Pour ses concepteurs, l’application sera un outil précieux non seulement pour les enfants hémophiles et leurs familles, mais également pour les nombreuses associations et centres de référence présents au Royaume. Notons qu’au Maroc, environ 1.100 cas d’hémophilie sont diagnostiqués selon l’OMS. Il s’agit d’une maladie rare, génétique et récessive qui se caractérise par un trouble hémorragique dû à l'absence ou au déficit d'un facteur de coagulation sanguine et se traduit par l'incapacité du sang à coaguler correctement. L’hémophilie peut avoir des conséquences majeures, avec des hémorragies sévères en cas de blessure et parfois des saignements spontanés. C’est une maladie héréditaire, les hommes en sont porteurs, Il est néanmoins possible pour les femmes d’être porteuses, même si c’est très rare. Autrefois maladie très invalidante et mortelle dès l’enfance, il existe aujourd’hui des traitements efficaces pour l’hémophilie.

Y.S.A.

La session ordinaire 2020 de l'examen du baccalauréat se déroulera les 3 et 4 juillet pour les branches lettres et sciences humaines et enseignement originel, a indiqué, lundi 18 mai, le ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur, et de la Recherche scientifique et technique, Saaid Amzazi. Pour les branches scientifique et technique et le baccalauréat professionnel, les examens se dérouleront du 6 au 8 juillet.

La branche Prévoyance de la CDG a annoncé, lundi, que les pensions, rentes et divers fonds de solidarité servis au titre du mois de mai seront payés par anticipation, et ce, à partir de jeudi prochain. CDG Prévoyance est en charge de la gestion de la Caisse nationale de retraites et d’assurances (CNRA) et du Régime collectif d’allocation de retraite (RCAR). Elle se charge de la gestion administrative, technique et financière de 148 milliards de DH de réserves correspondant à plus de 20 régimes de retraite et fonds de prévoyance.

La crise due au Covid19 va-t-elle avoir d’autres conséquences dans le milieu éducatif? Après l’annonce de la réouverture des classes pour septembre, certaines écoles privées prennent à leur tour des décisions. À Fès, l’école Le Robert a annoncé sa fermeture pour la prochaine rentrée. L’établissement n’a pas dévoilé les raisons de cette décision qui a surpris plus d’un. En tout cas, la fermeture ne fait pas l’unanimité. Certains pointent du doigt le non-paiement des frais de scolarité des enfants.

Les incertitudes autour de l'économie pourraient amener les investisseurs à arbitrer en faveur des actifs sûrs, comme les Bons du Trésor et en conséquence limiter le risque de remontée des taux. Cependant, si l'activité du Trésor devait entraîner une hausse des taux, la Banque centrale pourrait déployer de nouvelles mesures pour la contenir. L'assouplissement quantitatif et les opérations d'open market sont parmi les options note CFG Bank. "Ces opérations consisteraient en des rachats massifs par la Banque Centrale des titres de dettes aux acteurs financier sur les marchés secondaires notamment les bons du trésor ou les obligations d’entreprise, et dans certaines circonstances des titres adossés à des actifs comme des titres hypothécaires, permettant ainsi aux investisseurs institutionnels d’augmenter leurs souscriptions dans le marché primaire. Toute hausse des taux obligataires sous l'effet des levées du Trésor annihilerait les plans qui consisteraient à soutenir la demande post-crise. Les taux d'intérêt des Bons du Trésor servent de référence au calcul des taux débiteurs.

A fin avril, la taille du fonds de gestion de la pandémie a atteint 32 milliards de DH dont 10 milliards de DH de ressources budgétaires. Pour l'heure, les dépenses s'élèvent à 6,7 milliards de DH selon la TGR. En vue du redémarrage de l'économie, le gouvernement pourrait être amené à accroître sa participation dans le fonds pour la mise en place des plans de relance et pour stimuler la croissance, estime CFG Bank dans une nouvelle note. Le déficit budgétaire pourrait en conséquence se creuser à 81 milliards de DH, soit 7,5% du PIB. Ce niveau de déficit serait soutenu par un investissement public s'élevant à 70 milliards de DH, des recettes de 12 milliards de DH issus des nouveaux mécanismes de financement et 3 milliards de DH de recettes de privatisation.

En outre, la banque s'appuie sur le maintien de la contribution du budget au fonds de gestion de la pandémie au montant in initial de 10 milliards de DH. Pour financer le déficit, le gouvernement devrait principalement recourir au marché domestique avec une levée de 137 milliards de DH contre 79 milliards prévus par la loi de finances. Malgré le déplafonnement, les emprunts extérieurs se limiteraient à 11 milliards de DH, selon les anticipations de CFG bank.

F.Fa.

L'indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) a reculé, en glissement annuel, de 1,4% au premier trimestre de 2020 et les transactions se sont repliées de 29,5%, indiquent Bank Al-Maghrib (BAM) et l'Agence nationale de la conservation foncière du cadastre et de la cartographie (ANCFCC). Cette baisse provient du repli de 1,5% pour les actifs résidentiels, de 1,2% pour les terrains et de 2% pour les biens à usage professionnel, précisent BAM et la Conservation foncière dans une note sur la tendance globale du marché immobilier au cours du 1er trimestre 2020.

La diminution des transactions résulte des baisses des ventes du résidentiel de 30,6%, des terrains de 28,7% et des biens à usage professionnel de 22,3%.

L’opérateur Inwi organise, mardi 19 mai, un webinaire sur le thème "La Cybersécurité à l’heure du télétravail". Organisé dans le cadre du cycle de conférences "Digital Act by Inwi", en partenariat avec l’ADD et avec la contribution scientifique du Think Tank "Digital Act", ce webinaire sera animé par Philippe Humeau, CEO de CrowdSec et expert international en sécurité informatique et Sophia Khaldane, Senior ICT Business Development Manager chez Inwi. Il déroulera en ligne via la solution MS Teams et sera ouvert à un large public (presse, professionnels, décideurs, entreprises etc.).

Ce sera l'occasion de scruter les bonnes pratiques à adopter face aux cyber-risques et la nécessité de sensibiliser les collaborateurs. Il s'agit aussi de mettre en lumière les différents enjeux liés à la sécurité informatique à l’heure du télétravail, mais aussi de partager des conseils en ligne.

Après 3 précédentes actions visant à lutter contre le Covid19, le Wydad Athletic Club (WAC) lance une nouvelle opération ayant pour objectif d’assurer la sécurité et la prévention au niveau du Complexe Mohamed Benjelloun. Le club rouge et blanc a installé un dispositif de dernière technologie en vue de protéger l’ensemble de ses composantes qui rentreront au Complexe. À compter du 20 mai, le centre d’entraînement disposera d’un portique de sécurité à détection thermique. L’ensemble des effectifs du club, salariés, joueurs et visiteurs seront, ainsi, dans l’obligation d’emprunter ce passage de contrôle à même à détecter toute température corporelle au-dessus de la normale.

La WAC a conclu en ce sens un partenariat avec HITECKLAND, entreprise leader en distribution d’équipements technologiques, qui assurera l’entretien et la maintenance. Ce dernier formera aussi les responsables du club à l’utilisation de cet outil. L’équipe casablancaise devient ainsi le premier club à se doter de cette technologie au niveau national et continental.

L’entreprise spécialisée dans la peinture industrielle et des revêtements au Maroc depuis 1997 se mobilise pour soutenir les autorités dans leur lutte contre la pandémie. Elle a converti son appareil de production pour fabriquer des visières sous la marque Protecmax. Ce changement fait suite à l’apparition d’importants foyers de contamination, susceptibles de freiner les efforts étatiques dans la lutte contre la propagation du Covid19. Fabriquées à partir de matières premières locales et importées, les visières sont certifiées par l’Institut marocain de normalisation (IMANOR) et homologuées par les ministères de la Santé et de l’Industrie. Leur fabrication s’effectue dans un local éloigné des locaux de fabrication de la peinture, sans aucun risque de contamination avec des produits chimiques, indique Facop.

La production est disponible sur l’ensemble du territoire via son partenaire SOQOP Distribution et à travers un réseau de revendeurs dans les grandes surfaces, les magasins de bricolage, les pharmacies et prochainement les drogueries. A note que l’entreprise familiale vise aussi les sociétés par la fabrication de visières personnalisées par l’intégration de son logo. Elle a par ailleurs offert des quantités "importantes" de visières à plusieurs collectivités, provinces et communes, ainsi qu’à des associations et des artisans dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid19.

Le Maroc a recensé 60 nouveaux cas de Covid19 ce lundi matin, à 10h00, indique le ministère de la Santé. Le nombre total de personnes testées positives se chiffre ainsi à 6.930, dont 3.732 patients guéris, soit 72 nouvelles rémissions. Les décès stagnent de leur côté à 192.

Pour plus de détails, voir l'évolution en temps réel de l'épidémie sur https://www.leconomiste.com/covid19/

Avec 20 nouvelles rémissions enregistrées ce dimanche à 16h00, le taux de guérison du Covid-19 dans la région Marrakech-Safi monte à 76%, portant à 960 le nombre total des personnes déclarées définitivement guéries à l'échelle régionale. Quinze nouvelles guérisons ont été signalées dans la préfecture de Marrakech et 5 dans la province de Rehamna, indique la Direction Régionale de la Santé (DRS) dans un nouveau bilan. Le total des cas guéris se répartit entre la préfecture de Marrakech (662) et les provinces de Rehamna (230), d'Al Haouz (39), de Chichaoua (23), d'El Kelâa des Sraghna (04), d'Essaouira (01) et de Safi (01), précise la DRS.

A noter que 7 nouveaux cas d'infection au Covid-19 ont été confirmés durant les dernières 24 heures, portant à 1.262 le nombre total des contaminations dans la région, dont 252 patients sous traitement.

Le Maroc a recensé 129 nouveaux cas positifs de Covid19 durant les dernières 24 heures, selon un nouveau bilan fourni ce dimanche 17 mai à 16h00 par le ministère de la Santé. Le nombre total de cas atteint ainsi 6.870, dont 3.660 patients déclarés guéris, soit 173 nouvelles rémissions. Le nombre de décès atteint toujours, de son côté 192.

Le Maroc devra bien mesurer les risques du déconfinement avant de s’engager sur ce terrain. La reprise de l’activité économique après plusieurs semaines de confinement et d’arrêt semble une nécessité. Mais cette opération présente plusieurs risques et non des moindres. Si le Royaume veut se diriger vers le déconfinement, il devra appliquer le meilleur scenario possible pour ne pas voir les succès enregistrés dans la lutte contre le Covid19 partir en fumée. Le HCP a en ce sens présenté trois scénarios, du meilleur au pire. Le meilleur serait un déconfinement "restreint" qui ne concernerait que la population engagée dans l’économie représentée par la population active occupée âgée de moins de 65 ans non atteinte de maladie chronique (7,9 millions). Cela permettra une reprise de l’activité économique "sans compromettre la population qui présente un risque élevé de développer des complications vis-à-vis de cette maladie", selon le HCP.

Ce scénario suppose 2.000 cas infectés actifs au moment du déconfinement. Dans ce cas de figure, le nombre de contacts par jour des sujets infectés augmenterait de 13% avec un R0 de 0,864 et par conséquent accroitrait le nombre d’infections, souligne-t-on. Ce scenario aboutirait à un niveau de 18.720 cas confirmés positifs cumulés en 100 jours avec un pic de 3.200 cas infectés actifs. Ce qui engendrerait un besoin maximal de 3.200 lits d’hospitalisation (100% d’hospitalisation des infectés actifs), et de 160 lits de réanimation (5% des infectés actifs) et arriverait à 748 décès (4% des infectés cumulés), selon les projections du HCP. Une variante de ce scenario sans application des mesures d’autoprotection donnerait après 100 jours, un nombre d’infectés cumulés qui monterait à plus de 155.920 cas. Dans ce cas de figure, en se basant sur la capacité nationale en terme de lits d’hôpital (7765) et de réanimation (854), il est ainsi estimé que la stratégie nationale d’hospitaliser 100% des cas infectés actifs atteindrait ses limites en 75 jours.

Dans le cadre d’un déconfinement "généralisé", les risques sont beaucoup plus imports, avec 27,5 millions de personnes concernées. Ce scénario pourrait causer l’infection de près de la moitié de la population, si les mesures d’autoprotection ne sont pas appliquées. Si elles sont mises en œuvre, 8% de la population pourrait être touchée en 100 jours, avec la hausse des cas contacts, avec un nombre supposé de 2.000 cas infectés actifs au moment du déconfinement.

Si le Royaume opte pour un déconfinement "large" (qui toucherait 16,7 millions de personnes), 31.663 cas confirmés positifs pourraient être recensées en 100 jours avec un pic de 3200 cas infectés actifs. Ce qui se traduirait par un besoin maximal de 3.200 lits d’hospitalisation (100% d’hospitalisation), de 160 lits de réanimation (5% des infectés actifs) et aboutirait à 1266 décès (4% des infectés cumulés). Sans l’application des mesures sanitaires, 844.000 cas acifs pourraient être enregistrés. La capacité nationale de réanimation serait ainsi submergée en 50 jours. En 100 jours, le système sanitaire ne pourrait accepter en hospitalisation que 7% des infectés actifs, prévient le HCP.

Lydec a mobilisé d’importants moyens humains et matériels pour faire face aux fortes pluies enregistrées dernièrement à Casablanca. Quelque 230 agents, dont des cadres et des opérateurs d’intervention spécialisés dans l’assainissement, et 148 moyens matériels ont ainsi été déployés pour le curage manuel des ouvrages d’assainissement, le curage hydraulique des certains réseaux, le nettoyage des paniers dégrilleurs des stations de pompage d’assainissement et le pompage dans certains bidonvilles et zones ayant des fossés collectifs.

Concernant les grands chantiers portant sur l’assainissement des eaux pluviales, le délégataire annonce qu’ils seront opérationnels en 2021. Il s’agit de la galerie de stockage des eaux pluviales à Hay Sadri, dont les travaux ont été réalisés à 70, et du système d’assainissement liquide de la Route Nationale n°1 (RN1). Le premier ouvrage permettra de stocker jusqu’à 14.000 m3, alors que le second, dont les travaux ont été réalisés à 40%, permettra de disposer d’une station de pompage des eaux usées d’une capacité de 200 litres/seconde, d’une galerie souterraine d’une longueur 3,4 km et d’une conduite de 410 mètres linéaires.

"C'est une décision qui éviterait au,x entreprises et bureaux d'études de mourir". La réaction de Aziz Fertahi, président de la CGEM Meknès-Ifrane, quant au prolongement de la validité des certificats de qualification et de classification des entreprises, des laboratoires du BTP et d’agrément des bureaux d’études de 6 mois, ne s'est pas faite attendre. Pour ce patron de bureau d'études BTP, "en permettant aux entreprises, aux laboratoires et aux bureaux d’études, dont les dossiers ont été examinés par les commissions avant vendredi 15 mai, de continuer d'exercer, le ministre de l'Équipement, Mohamed Amara, a sauvé un créneau dont les opérateurs étaient réellement menacés par la crise Covid-19".

En raison de cette pandémie, et des contraintes liées à l’état d’urgence sanitaire, la validité des certificats de qualification et de classification des entreprises, des laboratoires du BTP et d’agrément des bureaux d’études, qui ont expiré dans la période entre le 20 mars dernier et la fin du confinement au Maroc, est prolongée de six mois. Actée depuis hier, cette décision entre dans le cadre des mesures de prévention contre la propagation de la pandémie du Sars Cov-2, dans l’objectif de de garantir la sécurité du personnel de l’administration et des usagers et de l’ensemble des professionnels du secteur du BTP, notamment les entreprises, les laboratoires et les bureaux d’études. De l'avis du président de la CGEM Meknès-Ifrane, ce délai permettrait aux entreprises et bureaux d'études de terminer les marchés en cours et préparer la reprise. "En tout cas, nous ne pouvons que féliciter le ministre et lui souhaiter un bon rétablissement ", conclut Fertahi.

Y.S.A.

Le dirham s'est apprécié de 0,23% par rapport à l'euro et de 0,89% vis-à-vis du dollar, au cours de la période allant du 07 au 13 mai, indique Bank Al-Maghrib (BAM). A noter qu’au 8 mai dernier, les réserves internationales nettes ont atteint 278,6 milliards de DH en baisse de 0,6% d'une semaine à l’autre et en progression de 19,9% en glissement annuel.

Le nombre de cas positifs de Covid19 se chiffre à 6.798 ce dimanche 17 mai à 10h00, soit 57 nouveaux cas enregistrés au Maroc, selon le ministère de la Santé. Le nombre de patients guéris atteint 3.645, soit 158 nouvelles rémissions, alors que les décès s’établissent toujours à 192.

Les vols entre le Royaume-Uni et le Maroc pourraient ne pas reprendre avant au moins le 15 juillet, selon une annonce de la compagnie Air Arabia. Dans un message adressé aux passagers ayant déjà réservé des vols vers le Maroc, la compagnie a déclaré qu’elle suivrait les instructions des autorités marocaines et n’organiserait pas de vols vers le Royaume pendant plus de deux mois. L’interdiction des vols vers le Royaume reste en vigueur jusqu’au 31 mai.

Le Maroc avait imposé des restrictions aux voyageurs de plus de 30 pays, dont l'Espagne, la France et l'Italie, mais pas le Royaume-Uni. Des pays ont toutefois pu organiser le retour de leurs ressortissants bloqués dans le Royaume via des vols spéciaux.

Après le succès enregistré durant l’opération de distribution des aides financières, le Groupe Crédit Agricole du Maroc (CGAM) a décidé de consolider et de renforcer sa politique de proximité en doublant le nombre de ses agences mobiles (de 50 à 100 dans l’immédiat). Ainsi, les actions de ses agences sont désormais organisées au et sein d’une entité dédiée, la Direction Centrale Réseau Rural Mobile. Celle-ci permettra d’assurer une gestion centralisée et dynamique du parc des agences mobiles et de veiller à son développement continu ainsi qu’à son déploiement opérationnel grâce à une mutualisation des infrastructures pour le compte de l’ensemble des entités du Groupe : le CAM, ARDI, TEF, CAM Leasing…, indique la banque.

Initialement destinées à accompagner les activités hebdomadaires des souks dans les zones rurales, les agences mobiles seront également mobilisées pour des actions spécifiques en rapport avec l’inclusion financière, la digitalisation, l’accompagnement des TPE…

A l’issue de la dernière Conférence des présidents d’université cette semaine un scénario a été discuté, et presque validé, selon certaines sources: organiser les examens des établissements à accès régulé en juin, en présentiel, et reporter ceux des facultés à accès ouvert pour septembre. En raison de leurs effectifs réduits, les établissements à accès sélectif peuvent se permettre d’organiser les épreuves en respectant toutes les mesures de sécurité sanitaire. Le ministère de l’Education nationale devrait annoncer sa décision dans les tout prochains jours.

A.Na  

China Development Bank (CDB) soutient à son tour le Maroc dans la lutte contre le Covid19. La banque chinoise a offert 36 respirateurs et 98.000 masques offerts au Royaume. Un don transporté dans le Royaume par la compagnie Royal air Maroc (RAM). La valeur de ce don est la plus élevée parmi tous ceux qu’a effectués à ce jour et à l’étranger, indique la CDB. « À travers ce genre d’initiatives, CDB compte renforcer sa collaboration avec des institutions financières telles que Bank of Africa BMCE Groupe, ajoute l’institution chinoise. A noter que le Groupe Bank of Africa avait offert, en février dernier, à la Chine, 150.000 masques chirurgicaux et de 900.000 gants médicaux pour la province de Hubei, l’une des plus touchées par le Covid19.

Le Gouvernement de l'Inde a autorisé l'exportation d'un lot d'hydroxychloroquine (HCQ) vers le Maroc. La licence d'exportation a été délivrée au Ministère de la Santé pour une quantité de 6 millions de comprimés de Sulfate d'Hydroxychloroquine fabriqués par une société indienne IPCA Laboratories Pvt. La livraison devrait arriver au Maroc ce week-end.

L'Inde et le Maroc ont signé un Protocole d'Accord de Coopération dans le domaine de la santé en mois de  décembre 2017. Ainsi, un Groupe de Travail mixte créé dans le cadre du Protocole s'est réuni en juillet 2018 à New Delhi.

Les grandes entreprise pharmaceutiques privées indiennes Sun Pharma et Cipla disposent des usines de fabrication établies au Maroc et contribuent activement à répondre aux besoins locaux des medicaments.  

Pour rappel, dans le cadre du combat contre la crise du COVID-19, l'Inde a jusqu'à présent envoyé des médicaments et des ingrédients pharmaceutiques  au plus de 130 pays.

Le Maroc a recensé 89 nouveaux cas de Covid19, ce samedi 16 mai à 16h00, ce qui porte le total à 6741 cas confirmés depuis l'apparition de la pandémie, a annoncé le ministère de la Santé.

A noter que 87 nouvelles guérisons ont été enregistrées, ce qui porte le total à 3487. Le nombre de décès se chiffre toujours à 192, soit deux nouveaux décès enregistré avec une baisse du taux de létalité (2.8%).

Pour plus de détails, voir l'évolution en temps réel de l'épidémie sur https://www.leconomiste.com/covid19/

​Les mesures de sécurité sanitaire ont été renforcées dans tous les sites des constructeurs automobiles en vue de protéger la santé des employés et de favoriser un redémarrage progressif de l'activité industrielle, a indiqué samedi le ministère de la Santé. "Depuis le début de la pandémie du Covid-19, le ministère de la santé et les constructeurs automobiles ont travaillé en étroite collaboration afin de protéger la santé de leurs salariés et d'assurer la pérennité de leurs entreprises", souligne le département.

Pendant la période d’arrêt des activités de production, un ensemble de mesures sanitaires et de protocoles ont été déployés et renforcés dans l’ensemble des sites de production au Maroc (Sites Renault Tanger, Somaca Casablanca et PSA Kenitra).

"Ces protocoles permettent d’assurer un redémarrage progressif et sécurisé de l’activité dans le respect total des conditions de sécurité sanitaire", ajoute le ministère, précisant que des missions d’audit et de contrôle des mesures de sécurité sanitaire recommandées sont effectuées de manière régulière par les commissions sanitaires régionales.

Des six nouveaux cas d’infection au coronavirus (Covid19) confirmés dans la région Fès-Meknès au cours des dernières 24 heures, 5 ont été enregistrés à Fès. Ce qui porte à 573 le nombre total des contaminations dans la capitale spirituelle, et 929 cas au niveau de la région, selon le bilan communiqué, vendredi à 16H, par la direction régionale de la santé de Fès-Meknès.

Les cas de contamination enregistrés sont répartis entre les villes de Fès, avec au total 573 patients, Meknès (118), Taza (55), Ifrane (20), Taounate (12), Sefrou (46), El Hajeb (98) et Moulay Yaacoub (7). La province de Boulemane n’a enregistré, elle, aucun cas jusqu’à présent. Le nombre des personnes déclarées guéries dans la région s’est élevé à 468, dont près de la moitié à Fès. Signalons que celle-ci compte plus de 61% des cas d’infection au niveau de la région. Quant au nombre des décès, il s’est stabilisé à 26 personnes.

De l’avis d’un médecin, «si le déconfinement est acté, la libre circulation des personnes, respectant les mesures barrières, devrait débuter dans les régions et provinces décontaminées, et celles où l’on n’a plus enregistré de cas depuis au moins 2 semaines». «En cas de déconfinement à l’échelle d’une ville ou une province, où le R0 est inférieur à 1, il faudrait assurer un contrôle sanitaire au niveau de ses accès pour éviter d’éventuelles contaminations qui «voyageraient» entre les villes», ajoute-il.

Y.S.A

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) annonce le lancement, à partir du 18 mai, d'une opération exceptionnelle pour l'établissement des cartes d'identité nationales électroniques au profit des élèves candidats à l'examen du baccalauréat au titre de l'année scolaire 2019-2020.

Afin de garantir la réussite de cette opération, la DGSN indique  avoir mobilisé tous les centres d'enregistrement des données identitaires au niveau national, en mettant à la disposition toutes les ressources humaines et tous les outils logistiques et techniques, notant que des directives ont été données aux arrondissements de police pour faciliter les procédures d'octroi de l'attestation de résidence, l'une des pièces nécessaires pour l'obtention de ce document.

La DGSN souligne qu'elle veillera en parallèle à favoriser et à respecter toute les exigences sanitaires et les règles de distanciation sociale, à même de garantir la sécurité sanitaire à la fois des usagers et des fonctionnaires de police.

Pour rappel, la DGSN avait annoncé le 17 mars dernier la suspension provisoire des opérations d'établissement des Cartes d'identité nationales électroniques et autres pièces d'identité et documents administratifs, afin de préserver la sécurité des citoyens et des fonctionnaires de police, d'une part, et en application des mesures de précaution liées à l'état d'urgence sanitaire déclaré pour lutter contre la propagation du Covid-19, d'autre part.

La charge globale de compensation au titre des subventions à la consommation s'est élevée à près de 3,9 milliards de dirhams (MMDH) au premier trimestre de 2020 contre 3,26 MMDH à la même période de l'année 2019, ressort-il du dernier bulletin d'information de la Caisse de compensation.

Cette charge se répartie entre la subvention du gaz butane qui a augmenté de 26% à plus de 3 MMDH et celle du sucre (873 millions de DH, +2% par rapport au T1-2019), précise la même source, ajoutant que les quantités mises à la consommation de ces deux matières ont atteint respectivement 646.234 tonnes (+2%) et 306.684 T (+2%). La Caisse de la compensation indique également que l'analyse de la structure des prix du Gaz butane fait ressortir une chute de 12% de la moyenne de la subvention unitaire par bouteille de 12kg au cours des cinq premiers mois de l'année 2020 par rapport à la même période en 2019.

Ainsi, le prix de cette subvention unitaire au titre du mois de mai a enregistré une baisse de 46% par rapport au mois d'avril. En glissement annuel, ce prix recule de 68%. Par ailleurs, le paiement des encours des dossiers de subvention des produits gaz butane et sucre, arrêté à fin avril, a totalisé près de 2,2 MMDH, dont 1,7 MMDH pour le gaz butane et 500 millions de DH pour le sucre, tandis que les encours des dossiers de subventions ont dépassé les 5,027 MMDH, dont 3,5 MMDH pour le Gaz butane et 1,5 MMDH pour le sucre.

Depuis le déclenchement de la pandémie du nouveau coronavirus, l'Unité de fabrication des masques (UFM) de la Gendarmerie Royale tourne à plein régime, produisant chaque semaine plus de 1 million de masques FFP2 et 200.000 masques chirurgicaux type II à 3 plis haute filtration.

Entre février et mai 2020, l'usine, opérationnelle depuis 2009 dans la région de Benslimane, a pu produire environ 14 millions masques FFP2 et 3 millions masques chirurgicaux, répondant respectivement aux normes internationales "EN149 + A1 2009" et "EN14683 2014". Labellisée de la certification CE (Communauté européenne), l'UFM a été conçue pour doter le Maroc d'un stock stratégique, produit localement et indépendant de l'étranger, qui lui permettrait de faire face à une éventuelle poussée épidémique, similaire à celle la grippe aviaire, à la grippe H1N1 ou encore Ébola. "La production est également destinée à satisfaire certains besoins d'un nombre de départements publics, comme le ministère de la Santé et l'Inspection de la santé militaire", a expliqué le directeur de l'UFM, le lieutenant-colonel Charif El Ayadi.

Compte tenu de la demande grandissante engendrée par la crise sanitaire actuelle, les masques produits par l'UFM sont mis à la disposition du personnel médical engagé dans la prise en charge des malades du covid-19. "En vue d'augmenter le nombre de masques produits chaque jour, un projet d'extension de l'UFM est en cours de réalisation, devant permettre de renforcer sa capacité de production", a assuré la même source.

Aujourd'hui, l'usine dispose d'infrastructures techniques à la pointe de la technologie, articulées en 3 lignes de production de masques FFP2 et 2 lignes de production de masques chirurgicaux. Elle est également dotée de son propre laboratoire de contrôle qualité, équipé des dernières technologies en matière de contrôle de conformité des masques et matières filtrantes.

Au total, plus de 80 techniciens, électromécaniciens et personnels administratifs assurent une production ininterrompue tous les jours de la semaine.

Les marocains bloqués à Sebta sont les prochains sur la liste pour rentrer au bercail, à en croire des sources associatives au sein de la ville. Leur transfert serait imminent, le temps de préparer la logistique nécessaire. Des préparatifs sont en cours pour les accueillir eux qui ont passé près de deux mois tels des prisonniers dans un centre d’accueil.

Dès leur arrivée, la centaine de marocains seront transférés dans un des hôtels de la région où il est prévu qu’ils passent leur quarantaine avant de rentrer chez eux, selon le schéma initial. A noter que leur séjour n’a pas été de tout repos. A Sebta, ils ont du partager l’espace d’accueil avec des migrants clandestins, dont certains très violents.

Partis à Sebta pour travailler de jour, la grande majorité d’entre eux n’avaient pas emmené d’affaires, se trouvant obligés à porter les mêmes habits pendant ces deux mois. Il n’est pas étonnant que beaucoup d’entre eux aient tenté de revenir à la nage en traversant le bras de mer qui sépare Sebta des côtes de Fnideq, malgré la vigilance des autorités espagnoles.

Plusieurs d’entre eux ont tenté l’expérience, sans qu’il soit clair s’ils ont réussi ou pas.

A.A

En pleine période de confinement, en raison de la pandémie Coronavirus – COVID-19, la Faculté des sciences et techniques de Fès (FST) et l'Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, continuent à accompagner ses étudiants et à déployer des efforts pour rehausser leurs niveaux et développer leurs compétences.

Dans le cadre du projet « Company Program » lancé par Injaz Al Maghreb, les étudiants et élèves ingénieurs de la FST de Fès ont participé activement à cet ambitieux programme. «Ce programme de formation dure plusieurs semaines et consiste à expérimenter dans un environnement de test toutes les étapes de création d’une entreprise : du business plan à sa liquidation. Ce programme se clôt par une série de compétitions réunissant toutes les micro-entreprises créées grâce à ce programme dans la même année», explique Mustapha Ijjaali, doyen de la FST. Et de poursuivre: «Aujourd’hui s’est tenue, à distance, la finale de la compétition régionale «Company Program». Nous avons participé avec 3 projets : KHIDMATI, Ucan et SICOM IN».

Ces 3 projets de création, de jeunes entreprises innovantes, ont été élaborés et proposés par les élèves ingénieurs des filières : Industries Agoalimentaires (IAA), Ingénierie en Mécatronique (IMt) et Systèmes Intelligents, Communicants et Mobiles (SICoM). Ils allient entreprises de services et d’innovation technologique permettant d’améliorer la qualité de vie des usagers. La FSTF a fait bénéficier ses élèves ingénieurs des programmes de formations en Entrepreneuriat dispensés par des cadres d’entreprises bénévoles et en coordination avec la Cité de l’Innovation de l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah.

L’équipe du projet ’’SICOM IN’’ a remporté cette compétition régionale et a décroché le ticket pour représenter l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah et la ville de Fès lors de la compétition Nationale qui aura lieu à Casablanca et dans d’autres événements internationaux. Ce projet de création d’entreprise innovante « SICOM IN » bénéficiera également de l’accompagnement et le soutien matériel accordé par la cité de l’Innovation de l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès et également par le coaching par les équipes pédagogiques de la Faculté des Sciences et Techniques de Fès.

L’ambition de ce type d’actions est de permettre une meilleure intégration des futurs lauréats de la FST de Fès dans le monde de l’entreprise et favoriser leur insertion dans le monde socio-économique. Elle s’appuie sur la démarche originale adoptée, à la FST des Fès, pour l’amélioration de l’enseignement et qui part de l’identification des compétences d’employabilités et de croissance pour l’économie, pour aboutir à des activités pédagogiques d’acquisition des compétences d’ingénierie et celles reliées à la créativité et à l’innovation.

Y.S.A

Afin de réduire les déplacements et de restreindre la propagation des infections, la ville de Tanger a installé une série de barrières en béton. Ces barrières divisent la ville en deux séparant Beni Makada, la plus grande des préfectures, la plus peuplée aussi du reste. Seuls quelques points de passage ont été mis en place avec un contrôle policier plus serré.

Ces barrières sont censées interdire le passage même de nuit, ou sans que des éléments de police y soient affectés. La Mairie elle aussi participe à cet effort. Elle vient de rendre à sens unique plusieurs rues afin de participer au contrôle de la circulation.

Malgré tout, certains malins ont trouvé la parade en passant sur le trottoir.  Pris en photo par les riverains, leurs véhicules ont été identifiés, ils risquent des amendes pour violation du confinement sanitaire.

A.A

Le Conseil régional du tourisme (CRT) de Fès a publié, ce vendredi, les toutes premières capsules vidéos en matière de tourisme sur les réseaux sociaux. "Celles-ci mettent en valeur le patrimoine culturel et naturel ainsi que les atouts touristiques de la région Fès-Meknès", indique Mohamed Yassir Jawhar, président-délégué du CRT de Fès.

Une initiative originale, réalisée par les professionnels, en partenariat avec une agence de communication, ambitionne la promotion des multiples facettes de Fès-Meknès, en vue de booster le tourisme interne, après le déconfinement. En attendant, les professionnels du tourisme veulent graver l’image de Fès-Meknès dans la mémoire de tous ses visiteurs.

«Ceci passera d’abord par une bonne communication, mais surtout à travers des prestations de qualité et des prix très compétitifs, dans des établissements qui respectent les mesures d'hygiène et conditions sanitaires de la manière la plus stricte», promettent-ils.

Y.S.A