Le bureau de la Chambre des conseillers a décidé mercredi de mettre en œuvre un plan de rationalisation des dépenses permettant d'économiser environ 10 millions de dirhams (MDH) au titre de l'année en cours, dans le cadre des mesures urgentes destinées à assurer une gestion optimale des engagements financiers durant l'état d'urgence sanitaire.

Cette décision a été annoncée lors d'une réunion à distance tenue par le bureau et présidée par  Hakim Benchamach, président de la Chambre des conseillers afin d'évaluer l'expérience du vote électronique à distance lors de la séance législative tenue mardi et d'examiner un ensemble de questions liées au contrôle de l'action gouvernementale et de la gestion administrative et financière de cette institution.

Dans le cadre du suivi des répercussions de la pandémie du Coronavirus (Covid-19), le bureau de la Chambre a décidé d'approuver la demande du chef du gouvernement de tenir une réunion conjointe du parlement consacrée au développement de la gestion du confinement sanitaire pour l'après 20 mai.

La commune de Casablanca a annoncé la mise en ligne, à partir de ce jeudi, de nouveaux services d'urbanisme, à savoir la réception, le traitement et la délivrance de trois nouvelles procédures relatives aux autorisations de réfection, démolition et régularisation. Désormais, les trois procédures seront en ligne sur "www.rokhas.ma", précise le Conseil communal.

Les architectes pourront y accéder à travers leur espace de travail habituel et pourront signer les documents qui leurs incombent de façon électronique. Les personnes physiques ou morales pourront également y accéder à travers leurs comptes autorisations économiques, s’ils en disposent déjà ou en créant un compte le cas échéant. Les permis de réfection, qui portent sur la réalisation de travaux légers sur une construction existante ou bien la réalisation d’une installation saisonnière ou occasionnelle, ont été complètement délégués aux présidents des arrondissements.

Quant à la demande du permis de démolition, elle peut être formulée aussi bien par un citoyen que par un professionnel mandaté, mais sa nature même et la consistance des pièces qui y sont requises supposent généralement l’intervention du professionnel lors du processus d’autorisation. Le traitement et délivrance de cette demande se feront au niveau des arrondissements, y compris les démolitions liées aux grands projets, dans un délai d’un mois à partir de la date de soumission et avec une durée de validité de 6 mois non renouvelables pour les particuliers.

La validité de ce document a été, en revanche, augmentée à 12 mois pour les bâtiments relevant des administrations de l’Etat, des établissements publics et des personnes de droit public. La procédure de régularisation, qui figure dans la liste des grands projets, sera traitée uniquement au niveau du guichet unique d’urbanisme de la commune de Casablanca.

HPS, multinationale leader dans la fourniture de solutions et services de paiement, en collaboration avec Ghana Interbank Payment and Settlement Systems (GhIPSS), une agence gouvernementale du Ghana, annonce le lancement d'une plateforme de paiement par Code QR Universel et du Proxy Pay franchissant ainsi une nouvelle étape vers une société sans cash.

Le système ghanéen de paiement par Code QR universel (GhQR) permet aux clients d'effectuer des paiements instantanés de biens et de services à partir de diverses sources de fonds (wallet, carte ou compte bancaires), et ce, en scannant avec leur smartphone un code QR. Les porteurs des autres téléphones portables peuvent également effectuer des paiements à l'aide d'un code USSD fourni par leur fournisseur de services de paiement, selon HPS. GhQR embarque les marchands dans l’aventure du paiement instantané, leur permettant de recevoir instantanément des paiements sur les comptes choisis via un Code QR statique ou dynamique.

Le Ghana est ainsi le premier pays d'Afrique à harmoniser les systèmes de paiement par Code QR. Contrairement aux codes QR uniques pour les paiements électroniques, le fait d'être universel signifie que les clients peuvent effectuer des paiements aux commerçants à partir de diverses sources de financement sur n'importe quelle plateforme.

Après avoir offert un million de masques FFP2 au personnel soignant des patients contaminés par le Covid19, la Fondation Al Mada a lancé, mercredi 13 mai, la deuxième phase de son opération Solidarité COVID-19. Celle-ci consiste en un don alimentaire au bénéfice des familles les plus vulnérables.

 Ainsi, la Fondation va distribuer 1.778 tonnes de denrées alimentaires et d’hygiène, pour une valeur de plus de 22 MDh, qui vont être offerts à 50.000 ménages représentant près de 250.000 personnes. Les paniers seront remis aux autorités locales de chaque région. Celles-ci se chargeront de la distribution aux familles bénéficiaires. Cette opération a pu être réalisée grâce au soutien logistique du Groupe Marjane.

L’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et la Fondation OCP apportent leur soutien aux coopératives. Elles lancent le « CoopLab », un laboratoire d’expertise et de soutien aux coopératives marocaines. Ce dernier capitalise sur un cumul d’expertise de l’Université et de la Fondation, ainsi que sur un ensemble de leviers innovants d’accompagnement entrepris au service de l’inclusion sociale et la croissance durable, indique l’UM6P.

Le CoopLab sera ainsi un dispositif de développement d’une économie inclusive et équitable et un catalyseur de changement. La première action pilote concerne la formation et l’accompagnement à distance des coopératives partenaires pendant la période de confinement sur des thématiques de continuité d’activité et sur la transformation digitale.

La seconde vise à donner accès aux coopératives à des opportunités de e-commerce, à travers la mise en ligne imminente – en collaboration avec l’Ecole 1337 - d’une marketplace pour la vente et l’achat des produits du terroir des coopératives bénéficiaires de ce programme. A noer que le CoopLab sera hébergé au campus de Benguerir de l’UM6P. Il ambitionne de s’ériger en modèle d’innovation sociale au service des coopératives.

R&D Maroc encourage l’innovation et la créativité des jeunes. L’association organise la 14e édition de son concours national au profit des élèves encadrés par les clubs scientifiques des établissements d’enseignement secondaire porteurs de projets innovants.

La 14e édition de ce concours vise à stimuler la créativité des jeunes, le travail en équipe et la réalisation de projets innovants. L’objectif est également d’identifier, gratifier et communiquer sur les projets innovants réalisés par les jeunes marocains Le concours s’adresse aux élèves encadrés par les clubs scientifiques des établissements d’enseignement secondaire du Royaume, ayant réalisé un projet inventif ou innovant : une nouvelle technique, une amélioration d’un système existant, la conception d’un produit nouveau, d’un nouveau service,…

A noter que les inventions ou les innovations doivent être concrétisés par une réalisation physique : maquette, prototype, posters démonstratifs … Les projets relatifs au COVID 19 sont également appréciés. Seuls les projets qui concernent les domaines de la science ou de la technologie seront pris en compte.

Le dernier délai pour déposer les dossiers est le 30 juin, alors que les pis seront remis le 1er octobre prochain.

Le Maroc a enregistré 81 nouveaux cas de Covid19, ce jeudi 14 mai à 10h00, ce qui porte le bilan à 6593 cas confirmés depuis l'apparition de la pandémie, selon le ministère de la Santé.

Le nombre de décès se chiffre à 189, soit un seul décès de plus, alors que les guérisons atteignent 3222, soit 91 nouvelles rémissions.

Pour plus de détails, voir l'évolution en temps réel de l'épidémie sur https://www.leconomiste.com/covid19/

La route sera longue pour Royal Air Maroc (RAM). La compagnie nationale, à l’instar d’autres compagnies de transport aérien, est pleinement touchée par les impacts du Covid19. Depuis le début de la crise, des mesures d’austérité ont ainsi été mises en œuvre, notamment des réductions salariales, le travail à temps partiel…

A ce stade de la crise, RAM compte prendre d’autres dispositions pour reprendre son envol. « La reprise se fera dans la durée, sur une période minimale de 36 mois, avant de retrouver un réseau comparable à 2019. La route sera donc longue et pleine de turbulences, notamment en termes de contraction de la demande mondiale et des financements », indique le président de la compagnie, Abdelhamid Addou dans une lettre adressée au personnel. « Nous serons dès lors amenés à faire des sacrifices importants, et réduire la voilure de manière drastique.

Nous devons aussi changer notre manière de travailler et revoir nos coûts et nos charges fixes de manière forte et pérenne, afin d’être plus compétitif et plus agile », souligne le patron de RAM. Cette dernière enregistre en effet des pertes chiffrées à 50 millions de DH par jour. Si la compagnie a pu honorer ses engagements entre mars et mai, elle compte sur un apport important en cash-flow pour ceux de juin.

Ainsi, « à l’instar de beaucoup de compagnies aériennes, nous pourrons lever de la dette garantie par l’Etat, pour faire face aux engagements du mois de juin », explique son patron.

Une direction sera validée par les actionnaires, à même de nous garantir leur soutien. La compagnie va également sonder les partenaires sociaux afin de finaliser au mieux le plan de reprise « dans l’intérêt de nos employés et de notre entreprise ». L’objectif est de préserver au maximum l’emploi tout en garantissant la pérennité financière de RAM, dans un contexte marqué par une concurrence rude, entre low costs européennes et compagnies aériennes africaines, face à une demande en fort repli.

Non, cette fois-ci ce n’est pas une fake news. Contacté par L’Economiste, le spécialiste international des vaccins, ex numéro 2 du géant pharmaceutique GSK, Moncef Slaoui, a confirmé l’information: Il a bel et bien été désigné par le président Trump, avec un général américain, Gustave Perna, pour diriger l’opération de développement d’un vaccin contre le Covid-19, baptisée «Operation Warp Speed». C’est donc une nouvelle consécration pour Moncef Slaoui, qui préside actuellement le comité R&D de la compagnie américaine spécialisée en biotechnologies Moderna, la première au monde à avoir démarré les tests cliniques pour un vaccin contre le Covid-19.

Il occupe plusieurs autres fonctions en parallèle, dont celle de président de Galvani, la filiale de GSK montée avec Google, spécialisée en bioelectronics, et de Sutrovax, une entreprise biopharmaceutique basée en Californie, ainsi que de trois autres sociétés oeuvrant dans les biotechnologies. Le docteur en immunologie est en outre associé ou membre du conseil d’administration d’autres entreprises.

Au cours de sa carrière, il a développé ou contribué au développement de plusieurs vaccins, dont ceux de la malaria, du cancer du col de l’utérus, rotavirus, pneumocoques…

A.Na

Cette fois-ci c’est officiel. Comme nous l’avions annoncé en avant-première, le Sofitel Agadir Royal Bay ferme ses portes. Risma, premier opérateur touristique au Maroc, vient de le confirmer. Selon Risma, cette fermeture intervient à la fin du contrat de location du Sofitel Bay, arrivant à échéance le 30 juin 2020. Le contrat liait le groupe depuis 2004 à la société ABS Holding, propriétaire de l’hôtel. Cette décision intervient d’un commun accord entre les deux parties, compte tenu de la vétusté de l’hôtel qui nécessite une rénovation profonde pour répondre aux standards luxe 5 étoiles. La fermeture de cet hôtel n’a rien à voir avec la conjoncture actuelle, précise Risma qui reste propriétaire du Sofitel Agadir Thalassa, lequel demeure ouvert.

A.R.

L'agence de notation financière vient d'abaisser la note de l'OCP de BBB-/perspective stable à BB+/perspective négative. Ce changement d’opinion reflète la dégradation des perspectives du Maroc de stables à négatives sous l'effet de la crise engendrée par la pandémie Covid-19. En outre, l'agence de notation justifie l’abaissement de la note par la conjoncture sectorielle. Le comportement des prix devrait rester peu favorable à court terme prévoient les analystes. Fitch projette une diminution de plus de 10% de ses hypothèses du prix de la tonne d'engrais à horizon 2022. Ceci dit, le caractère stratégique du secteur des engrais a poussé plusieurs gouvernements (Australie, Argentine, Chine, Belgique, France, Côte d'Ivoire, Argentine…) à prendre des mesures pour garantir le bon fonctionnement de la chaîne d’approvisionnement. Ces pays représentent environ 60% de la consommation mondiale d'engrais. Selon nos informations, la demande adressée à l'OCP se maintient à un niveau normal et les différentes unités du groupe opèrent à pleine capacité pour satisfaire les carnets de commandes qui se remplissent à un rythme régulier.

Le déséquilibre entre l'offre et la demande sur le marché mondial devrait se résorber à moyen terme, favorisant un rebond des cours anticipent les experts. Les investissements colossaux engagés par l'OCP dans de nouvelles capacités et la réduction des coûts combinés à la reprise des cours à l’international soutiendraient une augmentation des performances commerciales et financières du groupe à l'avenir.

Avant l’OCP, Fitch a dégradé la notation de plusieurs entreprises du même secteur et d'autres risquent le même traitement au cours des prochains mois. Dans le secteur de la chimie en particulier, les agences de notation ont dégradé de nombreux acteurs depuis le début de la crise du Covid-19. S&P a dégradé 20 émetteurs (30 émetteurs ont vu leur perspective dégradée en perspective négative), Fitch 18 émetteurs et Moody’s 34. Pour l’OCP, Fitch rappelle néanmoins que la note BB+ «reflète un profil business solide soutenu par l'intégration verticale du groupe, sa compétitivité en termes de coûts, l'importance des réserves détenues ainsi que par sa position de leader sur le marché des phosphates ». Rappelons que le groupe minier est toujours noté en catégorie Investment Grade par S&P.

F.Fa.

Les pertes quotidiennes en chiffre d’affaires de RAM s’élèvent à 50 millions de DH. En mars et avril, la compagnie nationale a essuyé des baisses de trafic respectives de 60% et 100%, comparativement à l’an dernier. RAM fait face à la pire crise de son histoire.

Selon son management, la reprise se fera sur au moins 36 mois. Mais RAM ne s’en sortira pas seule. Un plan de relance est en concertation avec le gouvernement. Le scénario retenu sera soumis à la validation des actionnaires et partagé avec les partenaires sociaux.

«Des sacrifices importants» seront nécessaires pour sauver la compagnie, selon son management.

J.R

Les étudiants l'attendaient avec impatience. Le ministre de l’Education nationale, Saaïd Amzazi, promet la 3e tranche de la bourse d’études pour lundi prochain, pour tous les niveaux.

A.Na

Passant devant la commission de l’enseignement de la Première Chambre ce mercredi, le ministre de l’Education nationale, Saaïd Amzazi, a déclaré que 96% des écoles privées ont assuré une continuité pédagogique, à travers l’enseignement à distance. Les 4% restantes devront répondre de leur défaillance.

Des mesures seront prises à leur encontre. Le ministre a également annoncé une révision de la loi 06-00 régissant l’enseignement scolaire privé cette année. «Une loi datant de 20 ans, et souffrant de plusieurs lacunes».

A.Na

Le Maroc a enregistré 94 nouveaux cas de Covid19, ce mercredi 13 mai à 16h00, ce qui porte le bilan à 6512 cas confirmés depuis l'apparition de la pandémie, selon le ministère de la Santé.

Le nombre de décès se chiffre à 188 et reste inchangé, alors que les guérisons atteignent 3131, soit 140 nouvelles rémissions avec une baisse du taux de létalité de 2.9%.

Pour plus de détails, voir l'évolution en temps réel de l'épidémie sur https://www.leconomiste.com/covid19/

La Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) a dégagé un bénéfice de 622 millions de DH en 2019 contre une perte de 1,1 milliard de DH une année auparavant. L'exercice 2018 avait été impacté par des éléments exceptionnels (réévaluation de certains actifs touristiques) et la contre-performance de la Bourse. L'année dernière, la CDG a réalisé un chiffre d'affaires de 8,2 milliards de DH en hausse de 80%.  

La vidéo montrant le ministre français de l’éducation nationale Jean-Michel Blanquer répondant aux questions de BFM-TV depuis des toilettes est un montage, réalisé par un collectif de vidéastes à partir d’une interview authentique du ministre de l’éducation nationale, début mai. C'est ce que rapporte Lemonde.fr. Selon le journal, la vidéo de Jean-Michel Blanquer en duplex de ses toilettes est un faux.

En effet, des images reprises sur les réseaux sociaux montrent le ministre de l’éducation nationale en fâcheuse posture. «Il s’agit d’une séquence trafiquée». L’interview partagée des milliers de fois sur les réseaux sociaux est extraite d’un entretien de Jean-Michel Blanquer sur la chaîne BFM-TV. Le ministre de l’éducation nationale est interrogé sur le déconfinement de la France et l’ouverture des écoles. Tout à coup, le téléphone du ministre semble lui échapper des mains et le montre assis sur ses toilettes.

Ce mercredi, la presse française souligne qu'il s'agit d'une «vidéo truquée». «Elle a été élaborée à partir d’une interview authentique du ministre de l’éducation nationale sur BFM-TV, qui avait été réalisée à distance le lundi 4 mai», précise-t-on. Et d'ajouter que «la séquence transformée dure quelques secondes. Elle est l'œuvre d'un groupe de vidéastes bordelais spécialisé dans le trucage et les détournements».

Y.S.A 

L’examen national du bac aura lieu en juillet. L’Education nationale n’a pas encore livré les dates, mais les résultats seront annoncés le 29 juillet, selon le ministre Saaïd Amzazi, qui intervenait ce mercredi devant la commission de l’enseignement à la Chambre des représentants.

320.000 candidats sont concernés, auxquels se rajoutent près de 60.000 candidats libres. Ces derniers passeront les deux examens, régional et national, en juillet, contrairement aux réguliers qui ne passent que celui de la 2^e année bac le même mois. Ceux de 1^e année, environ 350.000, passeront leurs épreuves en septembre.

A.Na

A l’instar des élèves du primaire-secondaire, les étudiants du supérieur reprendront les cours en présentiel en septembre. Cela dit, le ministère de l’Education nationale n’a pas encore décidé pour l’organisation des examens.

Selon le ministre, Saaïd Amzazi, des consultations sont en cours avec les universités. Le scénario retenu sera annoncé dans les prochains jours.

A.Na

Les parents d’élèves des écoles françaises attendent impatiemment un geste de l’Agence pour l'enseignement français à l'étranger, AEFE. C’est le cas des parents des élèves du Lycée Français international le Détroit, établissement sous statut OSUI à Tanger.

Dans un communiqué, l’Association des parents d’élèves demande à ces derniers d’ajourner les paiements le temps de trouver une solution raisonnable à cette situation. Malgré la continuité pédagogique mise en place, les parents rappellent qu’ils se sont mués en professeurs à temps plein et demandent à ce que les frais du troisième trimestre soient réduits en proportion des services rendus par les écoles.

A.A.

La région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima a enregistré depuis le mardi à 16h et le mercredi à 10 h seulement 4 cas de covid-19, loin des nombres à deux chiffres qu’a connu le nord dernièrement. Ceci est du aux efforts des autorités dont la Wilaya de Tanger pour circonscrire les cas et les foyers surtout ceux en milieu industriel et familial et veiller au respect strict des consignes du confinement sanitaire.

Une autre bonne nouvelle est le nombre de guérisons qui a atteint sur la même durée les 29 cas guéris, une bonne nouvelle mais qui ne doit pas faire baisser la garde.

A.A

De fortes rafales de vent (75 à 90 Km/h) concerneront mercredi de 11h à 24h les provinces de Azilal, Safi, Ifrane, El Jadida, El Hajeb, Al-Haouz, Khemisset, Casablanca, Rabat, Essaouira, Mohammedia, Nouasseur, Youssoufia, Berrechid, Benslimane, Beni-Mellal, Boulmane et Taza, a précisé la  la Direction de la météorologie nationale (DMN) dans un bulletin météorologique spécial. Elles concerneront également Taourirt, Taounate, Skhirat-Temara, Jerada, Khouribga, Rhamna, Settat, Salé, Sidi Bennour, Chichaoua, Sefrou, Guercif, Fès, Fquih BenSaleh, Kelaa des Sraghna, Mediouna, Marrakech, Meknès, Moulay Yaacoub, Oujda-Angad, Figuig, Midelt et Ouarzazate.

Des rafales de vent assez fortes (60 à 70 km/h) intéresseront, durant la même validité, les provinces de Taroudant, Tata, Guelmim, Tiznit, Chefchaouen, Ouezzane, Sidi Kacem, Khénifra, Zagora, Errachidia et Tinghir, a relevé la DMN. Ces rafales sont prévues le jeudi sur les plaines nord et centre, les reliefs et sur le sud-est et pourront dépasser 70 Km/h sur la région de Rhamna et Tensift. Des averses orageuses localement fortes (niveau orange) sont attendues, du mercredi à 16h au jeudi à 06h, dans les provinces d'Azilal, Al Haouz, Béni Mellal, Khénifra, Ifrane, Sefrou, Taza, Boulemane, Guercif, Taourirt, Nador, Berkane, Driouech et Oujda. Le même phénomène intéressera, jeudi de 00h à 10h, les provinces de Tanger-Asilah, Fahs-Anjra, Larache, Safi et Essaouira.

Ces averses seront accompagnées par des rafales de vent et de la grêle par endroits, a ajouté la Direction de la météorologie nationale, notant que des averses modérées par moments sont prévues cette après-midi et la soirée sur les provinces d'El Jadida, Safi, Rabat-salé, Fès, El Hajeb et Khemisset.

DHL Express Maroc continue ses activités commerciales pendant la crise due au Covid19. La société maintient son réseau entièrement opérationnel pour les expéditions en provenance et à destination du Royaume. Le leader du transport express international de documents et colis continue ainsi de desservir la plupart des 220 pays et territoires qu’il couvre, étant donné que les restrictions décidées par les gouvernements ne s'appliquent pas au transport de marchandises et documents.

Pour se conformer aux règles strictes de sécurité et d'hygiène, DHL Express Maroc a ainsi adapté l’ensemble de ses processus. L’entreprise s’est appuyée sur un process « rigoureux » établi au niveau mondial dans le cadre de la planification continue des risques menés par le groupe.

Ce dernier a en effet rapidement mis en place une task force, en coordination avec l’OMS et l’Institut Robert Koch, entre autres. Au Maroc, des mesures de protection ont été prises pour garantir la sécurité de ses collaborateurs et clients qui évoluent dans tous les secteurs.

DHL a ainsi formé les employés au respect des consignes de santé et des actions de prévention. Un bulletin d’information est d’ailleurs partagé chaque jour, tandis que toute l’équipe opérationnelle qui assure un service continu est équipée de masques, gants et gels hydroalcooliques. D’autres mesures ont également été adoptées, notamment la désinfection des espaces de travail, la distribution de nettoyants, la distanciation, les prises de température quotidiennes et le nettoyage des colis et pièces à l’aide de produits certifiés dès leur déchargement de l’avion.

Le chef de l'annexe administrative Ain Chock, relevant de la Préfecture d'Arrondissement Ain Chock à Casablanca, a été suspendu, dans l'attente des résultats de l'enquête administrative diligentée, suite à la "non-intervention" des représentants des autorités locales pour faire appliquer les mesures édictées dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, indique le ministère de l'Intérieur.

"Suite à la diffusion d'une vidéo sur les réseaux sociaux montrant un attroupement de personnes, mardi 12 mai, au niveau du quartier "Derb Al-Kheir", rue 15, dans des conditions qui constituent une violation flagrante des mesures prises dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, sans aucune intervention des représentants des autorités locales chargées de faire respecter les mesures qu'exige la préservation de l'ordre général sanitaire, à la lumière de l'urgence sanitaire déclarée, il a été décidé de suspendre le chef de l'annexe administrative Ain Chock, en attendant les résultats de l'enquête administrative diligentée pour déterminer les responsabilités et prendre les mesures disciplinaires et administratives nécessaires", précise le ministère.

Les ventes du spécialiste dans la production d'abrasifs appliqués et la menuiserie aluminium industrielle, Afric Industries, ont atteint 10,45 millions de DH au premier trimestre 2020, en baisse de 15% par rapport à la même période de 2019. Afric Industries souligne que cette tendance s'explique tant par une dépréciation des ventes locales que par celle des exportations durant le T1-2020.

L'impact de la pandémie Covid-19 sur l’activité s’est fait ressentir progressivement à partir de la troisième semaine de mars 2020, selon la société. Compte tenu des circonstances les livraisons faites par la société en avril 2020 n'ont guère dépassé 7% des réalisations d’avril 2019, soit une baisse cumulée à fin avril de 31%.

our l’année, Afric Industries anticipe une baisse significative de son chiffre d’affaires comparé à 2019, même avec une reprise progressive attendue après le 20 mai 2020.

La récession est inévitable pour le Maroc. L'économie marocaine diminuera de 2% en 2020 en raison de l'impact économique de la pandémie de Covid19, mais un rebond de 4% est attendu en 2021, selon les nouvelles prévisions de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) publiées aujourd'hui. Globalement, c’est toute la région du Sud-est de la Méditerranée (SEMED) qui sera touchée par la pandémie. Seule l’Egypte enregistrera une croissance positive (+0,5%), mais loin des niveaux de ces dernières années.

La Jordanie (-2,5%), la Tunisie (-2,5%) ou encore le Liban (-11%) subiront tous les impacts du Covid19. Le ralentissement de l’économie marocaine sera provoqué par une forte baisse dans le secteur du tourisme, une campagne agricole moyenne, une récession en Europe et une baisse des prix des produits de base. Ainsi, la demande des principaux partenaires commerciaux sera en baisse et un ralentissement des investissements directs étrangers (IDE) semble inéluctable.

Les économies des pays cités devraient se contracter en moyenne de 3,5% cette année, avec un rebond de 4,8% attendu en 2021, selon le rapport. Ce dernier précise toutefois que ces projections sont soumises à une «incertitude sans précédent».

Les services de contrôle ont recensé 421 infractions en matière de prix et de qualité des produits alimentaires, depuis le début du mois sacré de Ramadan. Il s’agit de 319 infractions pour défaut d’affichage des prix, 56 pour non présentation de factures, 32 pour non-respect des normes de qualité et d’hygiène, 10 pour hausses illicites de prix règlementés, en plus d'autres infractions diverses.

Les mesures règlementaires ont été prises à l’encontre des contrevenants. Pour ce qui est de la qualité des marchandises et produits stockés ou présentés à la vente, les commissions mixtes ont saisi et détruit plus de 42 tonnes de marchandises impropres à la consommation ou non conformes aux normes requises.

Ce lot comprend 8,3 tonnes de viandes, poissons et charcuterie, plus de 7,5 tonnes de miels et produits sucrés, 7 tonnes de lait et dérivés, environ 4,5 tonnes de boissons et jus, 4,2 tonnes de sucre, cafés et thés, 3,8 tonnes de pains, gâteaux et confiserie et 2,7 tonnes de dates et fruits secs, 2,8 tonnes de farines et produits dérivés.

Annoncée en mars dernier, l'initiative de contribution des collaborateurs du Groupe CDG aux efforts de lutte contre la propagation du Covid-19 et ses conséquences sur l’économie nationale a connu un véritable succès. Elle a permis de collecter près de 14 millions de DH. Cette contribution comprend un mois de salaire des cadres dirigeants du Groupe, 50% des rémunérations mensuelles des directeurs et 10% du salaire des autres catégories du personnel.

Rappelons que le Groupe avait déjà injecté 1 milliard de DH au Fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie du Covid19 visant à faire face aux dépenses sanitaires exceptionnelles et à soutenir les secteurs économiques sinistrés par la crise.

A cette contribution, s’ajoute la mise à disposition de l’Etat de plus de 8.000 lits disponibles au sein de ses différents actifs pour soutenir les autorités dans leurs efforts de lutte contre la propagation du Coronavirus.

C’est officiel. Les textiliens ont reçu, hier, l’aval du département de Moulay Hafid Elalamy pour l'export des masques de toute origine de tissu confondue (AT et tissu marocain). Ceci du fait que «nos stocks de sécurité sont largement dépassés», confie à L’Economiste le ministre de l’Industrie.

Rappelons que le Maroc s’est fixé un stockage de sécurité à 50 millions de masques en tissu non tissé et 15 millions de masques en tissu lavable et réutilisable. Aujourd’hui, ces quantités sont largement dépassées, permettant ainsi de couvrir les besoins des Marocains, mais aussi d’assurer l’export.

A ce titre, l’Association marocaine de l’industrie du textile-habillement (Amith) encourage les textiliens «à lancer au plus vite leurs démarches de certification dans les pays cibles qui le requièrent». Par ailleurs, le ministère de l’Industrie confirme que le 100% polyester est autorisé dans la fabrication des masques. «Le soin est laissé aux industriels de s'adapter aux demandes du marché en termes de composition et de packaging», informe l’Amith.

Y.S.A.

L’opérateur du Complexe Noor Ouarzazate, ACWA Power, s’engage encore dans la lutte contre la pandémie de Covid19. Après un don de 47 tonnes de produits de première nécessite (denrées alimentaires, produits d’hygiène) aux riverains du Complexe NOOR Ouarzazate, il vient d’offrir 100.000 masques FFP2 au Centre Hospitalier Ibn Sina de Rabat.

« Face à une situation sans précédent qui exige de nous tous une forte mobilisation afin de combattre et minimiser l’impact de cette pandémie, ACWA Power continuera à participer à l’effort collectif de protection des communautés au sein desquelles elle opère, et au-delà », a déclaré Badis Derradji, Directeur Régional ACWA Power Maroc.

Le Maroc a recensé 48 nouveaux cas de Covid19, ce mercredi 13 mai à 10h00, ce qui porte le total à 6466 cas confirmés depuis l'apparition de la pandémie, a annoncé le ministère de la Santé. A noter que 109 nouvelles guérisons ont été enregistrées, ce qui porte le total à 3099.

Le nombre de décès se chiffre toujours à 188, soit aucun nouveau décès enregistré ce matin.

L'essentiel des cas enregistrés dans le Royaume est concentré dans six régions: Casablanca-Settat qui totalise 27,53 % des cas, suivie de Marrakech-Safi (18,88 %), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (14,24 %), Fès-Meknès (14,01%), Rabat-Salé-Kénitra (10,07%) et Draâ-Tafilalet (9.03%). Ces régions comptent plus de 93% des cas recensés au Maroc.

Pour plus de détails, voir l'évolution en temps réel de l'épidémie sur https://www.leconomiste.com/covid19/

Suite à la publication, le week-end dernier, d’une vidéo montrant un relâchement total aux abords du palais royal à Fès, les autorités de la ville se sont mobilisées pour éviter une contamination massive au Coronavirus. Ainsi, des patrouilles de police campent désormais devant le palais situé à proximité des quartiers Bendabbab et Aïn Qadous. Le mot d’ordre est d’interdire toute activité sportive sur cette esplanade. Pour rappel, plusieurs dizaines de personnes, jeunes et moins jeunes, sans masques, ont été filmées en plein match de football, pratiquant la musculation ou des étirements en plein air, devant le palais royal. La vidéo qui est rapidement devenue virale a provoqué un tollé de réactions sur les réseaux sociaux. L’on s’est interrogé sur sa date de publication, mais "elle est belle et bien récente et datée du 8 mai 2020", confie-t-on à L’Economiste. Résultat: des agents d’autorité ont été déployés sur ce "parc" veillant ainsi au respect du confinement dans cet endroit.

Ailleurs, notamment au niveau de la forêt d’Aïn Chkef, les habitués continuent d’affluer en toute quiétude. Ceci, alors que le Maroc se dirigerait vers une nouvelle prorogation de l’état d’urgence sanitaire au-delà du 20 mai. Un prolongement qui se justifierait par le relâchement sensible du confinement et le non respect des mesures de distanciation sociales, observés dans plusieurs villes, au même titre qu’une montée des cas positifs au Covid, outre la découverte de nouveaux foyers épidémiques. Ce mardi 12 mai dans la matinée, le Maroc aura compte 6.418 infections au covid-19. 

L’Alliance des économistes istiqlaliens (AEI) vient de dévoiler son approche «Citizen-centric» sur l’accélération de la transformation digitale de l’économie et de l’administration. Une approche qui s’inscrit dans le cadre de la préparation du nouveau modèle de développement. Au total, 12 propositions sont émises par les experts de l’Alliance pour assurer une relance économique urgente post-Covid.

"Nous avons la conviction qu’il y a urgence à réaliser l’égalité numérique pour tous les "Marocains», explique Mehdi Sebti, membre de l’AEI, notant "qu’il y a plusieurs défis à relever pour la réaliser, et faire de notre pays une nation 4.0 à même de protéger son économie et les emplois d’aujourd’hui et de demain". De l’avis de l’AEI, "la crise Covid a mis en lumière cette urgence, mais également le fait que notre pays a la capacité à la réussir". Pour y parvenir, le bras économique du parti de l’Istiqlal appelle le gouvernement à concentrer sur 4 axes stratégiques à savoir : garantir les prérequis institutionnels, RH et télécom nécessaires à une transformation digitale porteuse d’emplois et de croissance, généraliser et pérenniser le e-gov dans une approche «citizen-centric», prendre le train de la révolution numérique en formant et en équipant nos concitoyens, et le e-commerce et la télémédecine, deux opportunités majeures pour un développement inclusif.

Y.S.A.

Les assureurs ont enfin dévoilé leur offre pour le secteur automobile. Ils ont proposé une réduction de la prime auto aux clients particuliers. Ainsi, leurs clients disposant d’une assurance automobile vont bénéficier d’un rabais de prime pouvant atteindre, pour un contrat annuel, 30% de la portion de prime RC automobile et garanties annexes couvrant les deux mois de confinement, indique la Fédération marocaine des sociétés d'assurance et de réassurance (FMSAR). Cette réduction de prime correspond à un réajustement exceptionnel induit par la baisse de la sinistralité relative à cette période.

Ce rabais de prime sera octroyé au moment du renouvellement, entre le 1er juin 2020 et le 31 mai 2021, indique la FMSAR. A condition que  le véhicule ait été assuré pendant la durée du confinement. Le montant global de cette réduction de prime représente pour le secteur de l’assurance une enveloppe de plus 500 millions de DH. 

Depuis quelques jours, l’évolution de la pandémie au niveau de la région Rabat-Salé-Kénitra suscite de l’inquiétude. Ce qui a poussé les autorités à adopter, à partir de ce matin (mardi 12 mai), un contrôle très rigoureux des déplacements des citoyens par véhicule. Un renforcement qui s’avère nécessaire à un moment où le nombre total de cas déclarés positifs Covid-19 a presque doublé en moins de deux semaines. Il est passé de 326 cas le premier mai dernier à près de 648 cas, selon les données publiées par le ministère mardi 12 mai à 16h.

Sur les 137 nouveaux cas enregistrés durant ces dernières 24 heures, la région de Rabat se place en première position avec près de 70 cas. En termes de nombre cumulé de cas confirmés, la région de Rabat occupe la 5e position avec une part de 10,1% contre 27.3% pour la région de Casablanca-Settat qui se maintient toujours dans la première place.

N.E.A.

La deuxième opération de distribution des aides financières aux ménages du secteur de l'informel sera lancée jeudi 14 mai et sera bouclée cette semaine. Elle se basera sur les déclarations déjà enregistrées et tiendra compte des contrôles effectués par l’Administration. La procédure de retrait des aides est identique à celle de la première opération, indique le ministère des Finances. Elle s’appuie notamment, sur des messages SMS envoyés, sur les téléphones  portables des chefs de ménage concernés. Afin d’éviter l’encombrement des points de retrait, en cette période de confinement, les messages vont être étalés sur plusieurs jours, précise le département de Mohammed Benchaâboun.

A ce jour, 3,9 millions de ménages sur 4,3 millions éligibles ont reçu leurs aides. Cette opération qui se poursuit actuellement dans les zones rurales et enclavées mobilisera une enveloppe globale de près de 4,2 milliards DH.

L'Assemblée générale ordinaire de Saham Assurance, tenue lundi sous la présidence de Said Alj, a modifié la résolution relative à l'affectation du résultat et à la distribution des dividendes. En cause, les impacts du Covid19.

Ainsi, elle a décidé de verser un dividende de 30 DH par action contre 40 DH par action initialement proposé par le Conseil d'administration. Le paiement sera effectué à partir du mois de juin.

L'Assemblée générale ordinaire prévue le 11 juin prochain de Lydec va ratifier la cooptation, en qualité d’administrateur, de Silvina Inés Somasco, directrice financière AMECA, en remplacement de Marie-Ange Debon, effectuée par le Conseil d’administration le 20 février dernier. L'AGO ratifiera également la cooptation de Tiphaine Hecketsweiler , directrice de l’engagement et des communications du Groupe SUEZ.

Cet nouvel administrateur va remplacer Pierre-Yves Pouliquen. Le mandat de ces nouveaux administrateurs prendra fin à l’issue de l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2022.

Après un mois de mars très animé au cours duquel le volume d’affaires s’est hissé à 5,6 milliards de DH, les échanges sur le marché central se sont limités à 2,2 milliards de DH en avril. C’est moins dynamique qu’en janvier et février (respectivement 3,9 et 3 milliards de DH). En avril, les personnes morales marocaines étaient à l’achat avec un volume net de 480 millions de DH. En revanche, les OPCVM ont cédé 1,2 milliard de DH pour 553 millions d’achats soit une position nette vendeuse de 659 millions de DH. Les personnes morales étrangères ont opté pour la même stratégie mais, sur des volumes moins significatifs. Les particuliers restent actifs sur la Place. Leurs achats s’élèvent à 285 millions de DH et les ventes à 102 millions de DH. Au premier trimestre, ils avaient investi 1,1 milliard dans les sociétés cotées contre 455 millions de DH à la même période en 2019. Le Masi a cédé plus de 3% en avril après avoir dévissé de 21% le mois précédent.   

Le Maroc a enregistré 137 nouveaux cas de Covid19, ce mardi 12 mai à 16h00, ce qui porte le bilan à 6418 cas confirmés depuis l'apparition de la pandémie, selon le ministère de la Santé.

Le nombre de décès se chiffre à 188 et reste inchangé, alors que les guérisons atteignent 2991, soit 180 nouvelles rémissions avec une baisse du taux de létalité de 2.9%.

Pour plus de détails, voir l'évolution en temps réel de l'épidémie sur https://www.leconomiste.com/covid19/

Grosse panique chez les malades souffrant de pathologies autres que le Coronavirus à Fès. Surtout, ceux qui devaient se faire opérer notamment d'un cancer ou d'une autre grave maladie, et à qui on avait donné des rendez-vous lointains. Mais, arrivés à échéance, ils se sont heurtés à un CHU entièrement dédié au traitement du Covid, et où le personnel enchaînant les gardes frôle le débordement.

De l'avis de certains professionnels, "mobiliser le CHU Hassan II de Fès pour les patients Sars-Cov2 est une erreur monumentale de la part de la direction régionale de la santé". Surtout qu'il y a déjà un centre de traitement déjà opérationnel au sein de l'hôpital Ibn Al Khatib, qu'il fallait, selon eux, consacrer intégralement aux malades Covid19, afin de permettre au CHU de continuer de servir les 4 millions de patients qu'il accueillait annuellement pour diverses pathologies". 

Ce qui est sûr, il ne fallait pas mettre le CHU sous tension et suspendre les services de routine, surtout que les autres maladies infectieuses continuent de tuer.

Dans le même sillage, des observateurs s'interrogent sur l'utilité de mobiliser des ambulances médicalisées coûtant près de 3 millions de DH chacune. Celles-ci font quotidiennement un défilé, vers 16h, pour un aller-retour vers le CHU. Pourtant, elles sont dotées d'équipements sophistiqués utilisés pour le transport de malades graves en réanimation, et dans un état très critique.

Y.S.A

JESA signe un contrat d’accompagnement pour la modernisation et le renforcement du réseau national de transport et l’amélioration de l’accès à l’électricité au Sénégal.

Et c’est justement le Millennium Challenge Account-Sénégal II (MCA-Sénégal II) qui octroie à JESA et à son partenaire Antea Group la gestion du programme de renforcement de l’infrastructure de transmission et distribution d’électricité au sein de la ville de Dakar et régions.

A.R.

La Fondation Jobs for Africa, présidée par Jamal Belahrach, vient de  lancer un plaidoyer pour sortir le Maroc de la crise. Elle a ainsi dévoilé 20 propositions pour contribuer à soutenir l’emploi. Ces propositions s’inscrivent dans un contexte économique incertain, surtout pour les pays africains. En effet, l’Afrique est concernée au premier chef en raison de ses faiblesses structurelles.

Le continent enregistre chaque mois l’arrivée d’un million de jeunes sur le marché́ du travail, mais ne crée que trois millions de postes par an dans le secteur formel. La nécessité de créer des emplois n’épargne pas des pays comme le Maroc. Ainsi, la Fondation Jobs For Africa a émis 20 propositions pour soutenir l’emploi, notamment l’instauration d’un SMIG à 3.500 DH sans charges sociales, la mise en place d’une TVA sociale pour compenser cette exonération, la suppression du ministère de l’Emploi au profit d’une agence dédiée à l’employabilité, la création d’une e-Anapec et d’une agence d’orientation professionnelle 2.0. dès le collège.

Les propositions portent aussi sur l’établissement d’un contrat de travail unique, ou encore un plan de formation volontariste à destination de tous les demandeurs d’emploi. La fondation préconise également un cadre de débat par le biais d’un "hackathon social" qui réunira toutes les parties prenantes en vue de co-construire une politique de l’emploi au cœur du dispositif de contrat social.

À l’issue de ce hackathon, une conférence sociale sera organisée pour acter la mise en œuvre et le pilotage de cette politique

En plein bain de sang durant le mois de mars (le Masi a chuté de 21%) certains fonds de renommée mondiale ont ajusté leur position sur le marché casablancais. Ceci a notamment profité à Attijariwafa bank selon une note de Valoris Securities. Blackrock (6.470 milliards de dollars d’actifs sous gestion) s’est renforcé dans le capital du groupe bancaire tout comme Vanguard (6.200 milliards de dollars d’actifs sous gestion).

En revanche, les deux ont légèrement réduit leur exposition sur Maroc Telecom. Blackrock a aussi cédé une partie de ses actions Marsa Maroc au premier trimestre alors que JP Morgan chase & co a doublé sa participation dans le capital de la société de services portuaires. De son côté, Lyxor a réduit sa participation dans Maroc Telecom. En revanche, la société de gestion d’actifs est montée au capital de Marsa Maroc et s’est renforcée dans LafargeHolcim Maroc.

F.Fa

Le ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a exclu l'année blanche au Maroc. Intervenant ce mardi 12 mai au Parlement (Chambre des conseilleurs), Saaid Amzazi a indiqué que les examens de 2e année du Baccalauréat se tiendront en juillet prochain. Ceux de la 1re année du Bac seront organisés au mois de septembre.

Les cours seront repris en septembre prochain, a aussi indiqué le ministre, affirmant que les examens ne porteront que sur les cours dispensés avant le confinement.

Le secteur industriel essaie de récupérer le rythme. A l’heure de mettre sous presse, une entreprise sur quatre au niveau de Tanger-Tétouan-Al Hoceima a repris son activité normale, selon la Wilaya de la région. En termes d’emploi, cela correspond à environ 23% du total, soit à peu près 45.200 employés, des chiffres qui augmentent de jour en jour.

Pour y arriver en toute sécurité, une commission fait le tour des entreprises pour constater le respect des consignes de sécurité et les mesures de distanciation sociale. En plus, des mesures draconiennes ont été mises en place pour éviter les contagions avec un espace minimum de 5 m2 par employé et un quota de 30% du total des employés pour démarrer.

A.A.

Selon des sources bien informées, Tanger a nettement accéléré en matière de production de masques. Dès la semaine prochaine, les unités certifiées pour la production de masques atteindront les 3 millions d’unités par jour.

Actuellement 9 des 44 entreprises certifiées pour la production des masques à usage unique se trouvent à Tanger, en plus d’une autre à Tétouan.

A.A.

Avec une production journalière de 10 millions de masques en tissu non tissé dans près de 23 usines, les besoins du marché national sont couverts et notre pays peut désormais exporter les masques vers l’Europe. L’affirmation est de Moualy Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie, hier lundi, lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants.

"Depuis dimanche, le Royaume a décidé d’exporter une partie de ces masques à l’étranger, après avoir atteint l’autosuffisance", précise MHE notant que son département a préparé "un stock stratégique de 50 millions de masques en tissu pour l’après-confinement". S’agissant des masques en tissu lavable et réutilisable, le Maroc devrait lancer leur exportation qu’une fois un stock de sécurité de l’ordre de 15 millions d’unités atteint. Encore faut-il noter que l’export de ce type de masques est limité à 50% de la production nationale. Pour l’heure, 54 entreprises et coopératives chargées de cette production fabriquent deux millions d’unités par jour. "Ceci étant, l’exportation des masques devrait être suspendue en cas de besoins en approvisionnement du marché national après la levée du confinement", indique le ministre de l’Industrie.

Outre les masques, le Maroc peut également exporter d’autres équipements médicaux, dont les visières, blouses et sur-blouses,… produits en quantités abondantes. Pour ce qui est du gel hydroalcoolique, "l’usine marocaine de production d’éthanol a été reconstruite en une semaine, un record". L’entreprise a pu assurer au Maroc l’autosuffisance en matière d’éthanol, un produit essentiel pour la fabrication de désinfectants. Ainsi, plus de 24.000 litres de gel antiseptique sont produits au quotidien. Sur un autre registre, le département de MHE continue d’encourager l’innovation. En ce sens, "le programme “Imtiaz” a vu la réussite de 34 projets innovants, alors que le soutien aux moyennes entreprises a totalisé 10 millions de DH et aux petites entreprises un million et demi de DH", rappelle le ministre ajoutant que "17 certificats d’innovation internationaux ont été obtenus jusqu’à aujourd’hui".

En ce qui concerne les respirateurs, les "open sources" (1erniveau) sont produits au Maroc. "Désormais, nos ingénieurs et médecins développent des respirateurs d’un haut niveau qui sont utilisés notamment dans l’incubation", rassure MHE. Signalons qu’afin de garantir une activité industrielle en toute sécurité, son ministère, en partenariat avec les départements de l’Intérieur, de la Santé et de l’Emploi, a mené un examen approfondi sur près de 1.590 entreprises, notamment sur les mesures barrières à la propagation du virus, la propreté des lieux, la disponibilité des matériaux de désinfection, l’aération des locaux…

Y.S.A.

La Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus a lancé, lundi 11 mai, son programme intégré d’accompagnement et de suivi à distance dédié aux enfants ayant bénéficié de la grâce royale et d’alternatives au placement institutionnel Covid19.

Placé sous le signe "L'Enfant c'est maintenant", ledit programme s’inscrit dans le sillage de la grâce royale accordée à près de 6.000 détenus, dont 38 mineurs de moins de 18 ans. Il tient, également, compte de l’initiative de l'Autorité judiciaire et celle de la Présidence du ministère public relative à la mise en œuvre de mesures alternatives au placement au profit de 308 enfants pensionnaires des Centres de protection de l’enfance, en les confiant à leurs familles respectives, dans le cadre des mesures de prévention préconisées par l’État pour lutter contre le Covid-19.

Ce programme a été conçu par la Fondation en partenariat avec l'Unicef et est cofinancé par l'UE dans le cadre du programme "Himaya". La Fondation a ainsi assuré sa mise en œuvre en partenariat avec le ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, et la Société marocaine des psychologues cliniciens, et avec l’appui technique de Webhelp Maroc. Le but étant d’assurer l’accompagnement à distance de ces enfants en vue d'une meilleure réhabilitation, tout en veillant aux conditions psychologiques, sociales, économiques et sanitaires idoines à même de faciliter le processus de leur réinsertion dans la société.

Outre l'accompagnement de leur famille (denrées alimentaires, kits d'hygiène), ces enfants bénéficieront aussi d'un appui pour accéder aux contenus éducatifs et pédagogiques numériques via le don de tablettes numériques afin de leur permettre de poursuivre leurs études à distance.

L’Observatoire national des droits de l’Enfant (ONDE) met à la disposition de la population une plateforme digitale permettant de signaler les actes de violences, de maltraitance et d’exploitation des enfants. Il s’agit du portail (www.2511.ma), qui est mobilisé durant cette période de confinement pour permettre aux enfants eux-mêmes, aux parents et proches des victimes ou de simples témoins... de signaler les cas d’enfants exposés à une situation de danger. C

ette plateforme propose aussi des solutions pratiques pour les enfants victimes.

Dès la réception d'alertes, l’ONDE relaye l’information aux autorités compétentes et aux institutions concernées par la protection de l’enfance pour accompagner les victimes. Cette campagne inclut la mise en ligne de la plateforme www.ondeenaction.ma , la réalisation de vidéos explicatives sur le Covid-19, ainsi que des capsules animées par des spécialistes en psychomotricité et en psychologie pour aider les parents et les familles à mieux vivre le confinement avec leurs enfants