Ecole : la punition basée sur la violence toujours présente

L'enquête du Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) révèle que malgré l'interdiction formelle de la punition basée sur la violence, cette pratique est toujours présente dans les établissements scolaires au Maroc. Ainsi, les punitions verbales et symboliques, telles que les brimades et les insultes, sont les plus courantes au niveau primaire, suivies des punitions dites éducatives, comme la copie de lignes et la diminution des notes. Selon le Conseil, la troisième catégorie concerne les châtiments corporels, où 28% des élèves punis au primaire ont été victimes de coups infligés avec un objet ou un instrument.

Dans l'enseignement secondaire, les punitions présentent des différences par rapport à celles enregistrées au primaire, mais il existe des similitudes dans les catégories et les types. Ainsi, les avertissements et les messages envoyés aux parents sont les punitions les plus couramment utilisées.

D'autres sanctions éducatives, telles que les devoirs supplémentaires, sont également pratiquées. Les châtiments corporels sont encore présents dans certains établissements, avec 30,6% des élèves déclarant avoir été frappés avec un objet et 17,3% ayant déclaré avoir reçu des gifles et/ou des coups. Les garçons seraient plus souvent exposés aux punitions et aux châtiments corporels que les filles.