Le Fonds de financement des organismes de microfinance au Maroc, Jaida, a réalisé un produit net bancaire (PNB) de 6,1 millions de dirhams (MDH) au 1er trimestre 2020, en baisse de 17% par rapport à une année auparavant.

Jaida souligne toutefois que le 1er trimestre de cette année annonce "une bonne maitrise des charges financières", précisant que le PNB représente 63% des produits d'exploitation bancaires, en évolution par rapport au T1 2019, où il s'est établi à 60%. La société fait également état d'une baisse de l’encours de 177 MDH (-22%) par rapport au même trimestre de l’année 2019, expliquant ce résultat par le volume des remboursements clients reçus.

L'encours clients étant de 637 MDH au T1-2020 contre 814 MDH une année plus tôt. La production brute du 1er trimestre 2020 se chiffre à 10 MDH, tandis que les engagements de financement AMC (Associations de Microcrédit) sont de 50 MDH en attente de déblocage.

La baisse de l’encours obligataire (-42%) concerne principalement le remboursement de la ligne placement privé réalisée en janvier 2015 d’un montant de 200 MDH sur 5 ans, fait savoir Jaida, précisant que les ressources d’endettement de la société à fin mars 2020 totalisent 324 MDH.  Parmi les faits ayant marqué le 1er trimestre 2020, la société cite le lancement des Due Diligence relatives aux nouvelles demandes de financement du secteur pour un montant global de 530 MDH.

Jaida a pour mission de soutenir le secteur de la micro finance au Maroc et de servir de plateforme pour drainer de nouveaux capitaux privés vers le secteur de micro-crédit, d’améliorer la coordination des bailleurs de fonds et de renforcer le partenariat public-privé dans le cadre d’une stratégie de développement social et de la protection de l’environnement.

Le Fonds Monétaire Arabe (FMA) vient d'octroyer au Maroc un prêt d'un montant de 211 millions de dollars US pour faire face aux défis actuels et soutenir un programme de réforme des finances publiques.

Le Fonds a octroyé un nouveau prêt d'ajustement structurel au Maroc, d'un montant de 51.406 millions de Dinars Arabes de Compte, soit l’équivalent de 211 millions de dollars US, pour faire face aux défis actuels et soutenir un programme de réforme des finances publiques, annonce l’institution financière arabe. Et de préciser que l’accord relatif à ce prêt a été signé, le 23 mai dernier, par  Mohamed Benchaâboun, ministre de l'économie, des finances et de la réforme de l'administration et Abdulrahman A. Al Hamidy, Directeur Général Président du Conseil d'Administration, au nom du Fonds Monétaire Arabe.

Le FMA a récemment accordé au Maroc un prêt automatique d'un montant de 30.844 millions de Dinars Arabes de Compte, soit l’équivalent de 127 millions de dollars US, afin de soutenir la situation financière du Royaume et répondre aux besoins urgents de financement.

Le Fonds étudie les demandes de financement émanant d'un certain nombre des pays membres et s'emploie à achever, le plus rapidement possible, les procédures à cet égard, afin d'aider à améliorer la situation financière et faire face aux divers défis, notamment ceux inhérents aux implications économiques de la pandémie (Covid-19).

Basé à Abu Dhabi et fondé en 1976, le FMA arabe est une organisation arabe régionale.

La région de Rabat-Salé-Kénitra se lance dans la préparation de son plan de relance après le confinement. C’était l’objet de la première réunion de son comité de veille économique qui s’est réuni, courant cette semaine, sous la présidence du wali de la région R.S.K, Mohamed Yacoubi.

Une instance qui va permettre tout d’abord le partage de l’information sur l’évolution de la situation entre les responsables régionaux : administrations, collectivités territoriales, entreprises confie une source présente lors de cette réunion.

Ce qui va permettre de dresser l’état des lieux de la situation économique au niveau de la région et formuler éventuellement des propositions aux problèmes relevant du Comité de veille économique. Et également développer une approche régionale intégrée de relance qui prend en compte des spécifiés de la région, précise notre source qui rappelle le caractère hebdomadaire des réunions de ce comité.

Le vrai travail va débuter à partir de la réunion de la semaine prochaine dans laquelle il est prévu des exposés avec des propositions de relance qui seront présentées par les responsables du secteur publics et celui du monde de l’entreprise. La première réunion a été une occasion d’évoquer la situation de certains secteurs lourdement impactés par la crise comme ceux de l’artisanat, le tourisme, cafés, restaurants, taxis…Et de rappeler notamment la mesure prise par le Comité de veille économique se rapportant à l’accélération de paiement des dettes des entreprises, indique notre source.

Averses orageuses localement fortes de niveau orange sont attendues de vendredi à samedi dans plusieurs provinces du Royaume, a annoncé la Direction de la météorologie nationale (DMN).

Ces averses intéresseront, du vendredi 05/06/2020 à 15h00 au samedi 06/06/2020 à 09h00, les provinces de Boujdour, Es-Semara, Assa-Zag, Tata et l'intérieur des provinces de Laâyoune, de Tarfaya, de Tantan et de Guelmim, indique la DMN dans un bulletin spécial.

Ces averses orageuses seront accompagnées parfois par des fortes rafales de vent sous orages, ainsi que des vents assez forts intéresseront samedi après-midi les plaines atlantiques nord et centre et le Sud-est.

La Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP) va publier, à partir de lundi prochain, un bulletin sur la confiance numérique au Maroc, a indiqué son président Omar Seghrouchni.

Cette publication vise à contribuer à la promotion d'une culture digitale à travers la promotion du civisme et d'une prise de conscience généralisée, l'objectif étant pour la CNDP d'assurer la protection de la vie privée du citoyen en général et particulièrement au sein de l'écosystème numérique, a-t-il souligné au cours d'un débat par visioconférence sous le thème "la pandémie de la Covid-19 et ses implications sur la protection de la vie privée".

Il a sur un autre registre abordé les inquiétudes qui se font ressentir au sujet de l'application de traçage de la Covid-19 "Wiqaytna", le responsable a considéré que "la protection des données ne doit être ni un prétexte pour freiner l’innovation, mais l'enjeu est bien de se positionner dans le juste milieu par rapport à la circonscription du risque sanitaire, au maintien de la vie économique et au respect de la vie privée". "Il n'y a aucune mauvaise intention et les équipes avec lesquelles nous avons travaillé pour mettre au point cette application ont exprimé une volonté profonde de bien faire les choses", a-t-il dit.

Après avoir rappelé que la CNDP a donné le 10 mai son accord pour la mise en œuvre de cette application, Seghrouchni a relevé que "désormais l'essentiel c'est d'être à l'écoute pour pallier aux éventuels dysfonctionnements auxquels nous n'aurions pas prêté attention". "C'est cette culture de l'écoute, de la correction et de l'anticipation qui nous permettra de bâtir sur un socle de la confiance numérique à laquelle nous aspirons pour mieux entrer dans l'ère du digital", a-t-il fait observer.

Cette rencontre-débat a été aussi l'occasion de discute entre autres du projet de mise en place d'une plateforme digitale destinée à la protection des enfants et adolescents contre les dangers du web, ainsi que la problématique des Fake news.

Le magazine spécialisé « Travel Daily News » affirme que le Maroc arrive en tête des destinations touristiques mondiales sûres pour partir en vacances une fois la pandémie de coronavirus terminée.

Dans un article publié dans le dernier numéro du magazine intitulé « où partir en vacances après la pandémie », Travel Daily News souligne que le Maroc est une destination touristique de choix, riche et diversifiée, qui regorge d'innombrables atouts naturels, citant notamment les côtes « magnifiques » du Royaume, ses montagnes qui révèlent des paysages attrayants et ses dunes de sable. L’auteur cite à titre d’exemple les sites historiques ainsi que les paysages somptueux des montagnes de l'Atlas ou du Rif, une destination de prédilection pour les amateurs du tourisme de montagne et des amoureux de la nature, ajoutant que grâce à ses divers atouts, le Royaume présente une offre touristique diversifiée qui incite les visiteurs à profiter des plages paradisiaques citant notamment les plages et sports de surf à Essaouira, et à admirer la magie des lieux et la splendeur des paysages, notamment les dunes de sables ou les randonnées à dos de chameaux.

La publication, a par ailleurs, relevé que l'industrie mondiale du tourisme a été durement touchée par la pandémie de coronavirus, en raison des mesures de confinement, notant toutefois que l’optimisme est de mise quant au rétablissement des voyages une fois la pandémie de coronavirus maitrisée avec le développement prochain d’un vaccin.

Le Maroc a recensé 27 nouveaux cas de Covid19, vendredi 05 juin à 10h00, ce qui porte le total à 8030 cas confirmés depuis l'apparition de la pandémie, a annoncé le ministère de la Santé.

Le nombre de patients déclarés guéris se chiffre à 7215 soit 20 nouvelles rémissions. Le nombre de décès se chiffre à 208, aucun décès enregistrés ce matin.

Répartition des cas par Région :

Beni Mellal-Khénifra​​ 1,49 % Casa Settat 33,76 % ​​Daraa-tafilalet ​7,30 %​ Dakhla-Oued Ed Dahab 0,06 %​​ Fès meknes 12,67 % Guelmim Oued Noun ​0,56 % Laâyoune-Sakia El Hamra 0,06 % Marrakech Safi 17,41 % Oriental ​2,​33 ​% Rabat Salé Kenitra​ 8,88 % Souss-Massa 1,11 % Tanger Tetouan Al Hoceima 14,37 ​%

Pour plus de détails, voir l'évolution en temps réel de l'épidémie sur https://www.leconomiste.com/covid19/

Trois des quatre auteurs de l'étude publiée dans le Lancet sur l'utilisation de l'hydroxychloroquine contre le Covid-19 ont demandé la rétractation de l'article, a indiqué la revue The Lancet jeudi soir.

"Nous ne pouvons plus nous porter garant de la véracité des sources des données primaires", écrivent les trois auteurs au Lancet, mettant en cause le refus de la société les ayant collectées, dirigée par le quatrième auteur, de donner accès à la base de données.

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Publiée le 22 mai dans The Lancet, l'étude concluait que l'hydroxychloroquine n'est pas bénéfique aux malades du Covid-19 hospitalisés et peut même être néfaste. Mais finalement, après de nombreuses critiques mettant en cause la méthodologie de l'étude, y compris de la part de scientifiques sceptiques sur l'intérêt de l'hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19, l'OMS a annoncé mercredi la reprise des essais cliniques avec cette molécule. Les critiques mettaient en particulier en cause les données sur lesquelles se fondaient l'étude (96.000 patients hospitalisés entre décembre et avril dans 671 hôpitaux, récoltées) récoltées par la société américaine Surgisphere, dirigée par le quatrième auteur Sapan Desai.

"Nous avons lancé une analyse indépendante de Surgisphere avec l'accord de Sapan Desai pour évaluer l'origine des éléments de la base de données, confirmer qu'elle était complète et répliquer les analyses présentées dans l'article", écrivent les trois autres auteurs dans le texte publié par le Lancet.

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Mais Surgisphere ayant refusé de transférer la base de données en raison des accords de confidentialité avec ses clients (les hôpitaux à l'origine des données), les experts missionnés "n'ont pas pu conduire une revue indépendante et nous ont informés de leur retrait du processus d'évaluation par les pairs", ajoutent-ils.

Des kits sanitaires seront octroyés dès vendredi à près de 4.300 enfants en situation de précarité dans les centres de protection de l'enfance. Le ministère de la Solidarité, du développement social, de l'égalité et de la famille indique que cette opération, organisée en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), bénéficie à 1.196 filles et 3.103 garçons, issus de 123 centres dans 44 viles du Royaume.

Cette initiative prévoit une campagne de sensibilisation axée sur les comportements à adopter en vue de combattre les risques de contamination pendant et après la levée du confinement, ainsi que sur la distribution d'un kit individuel aux enfants au sein des institutions sociales. L'opération est le fruit d'un partenariat entre le ministère, l'UNICEF et l'Entraide nationale, l'Agence américaine pour le développement international (USAID), en tant que donateur, et le Scoutisme Hassania marocaine dont les jeunes adhérents se chargent de l'aspect logistique de cette opération.

Le plan d'action mis en place porte sur la tenue d'une série d'initiatives prévoyant surtout la protection contre la violence, le soutien des enfants en situation de rue et l'appui psychologique et social des enfants dans les centres de protection sociale à travers la mobilisation de spécialistes et de psychologues. Et aussi l'appui à la scolarisation à distance, la mise en place d'un mécanisme de suivi de la situation des enfants en situation de vulnérabilité composé de 78 structures locales, de 70 équipes chargées de l'assistance sociale en leur faveur et de plus de 300 professionnels spécialisés dans le domaine de l'enfance.

Après un arrêt de près de six semaines dû à la crise du Coronavirus, les chaînes de l’usine Renault à Tanger ont entrepris un retour graduel à la normalité depuis le 28 avril dernier. Actuellement, l’usine tourne à 66% de sa capacité avec deux équipes, soit 6.000 employés qui ont repris leur activité. Une troisième équipe devrait entrer en service incessamment selon Jean-François Gal, directeur général de l’usine de Tanger. Ce dernier assure que si le marché reprend, il est prévu que le site tangérois de Renault retrouve son rythme d’avant la crise vers la fin de l’année. A noter qu’en temps normal, l’usine emploie près de 9.000 personnes.

La reprise de l’activité s’est faite dans un strict respect des mesures de distanciation et de prévention. « Dès l’arrêt de l’activité, nous avons repensé nos process avec un objectif principal, protéger nos collaborateurs » explique Gal. Tout a été revu, dès la sortie des employés de chez eux jusqu’au transport en passant par les chaînes de travail et les espaces de pause et de repos. Le maitre mot est la distanciation. Dans les bus, le chauffeur mesure la température des employés avant de monter avec une limitation du nombre de sièges disponibles, obligeant le constructeur à doubler le nombre de véhicules. A leur arrivée sur le site, des caméras thermiques mesurent la température de chacun des employés avant l’accès du site. En parallèle, une campagne de tests au covid est menée sur l’ensemble du personnel.

Actuellement 1.700 employés ont été testés avec plus de 99% de négatifs. Les personnes testées positives sont prises en charge ainsi que leurs contacts pour éviter toute contagion. La distanciation est encouragée même dans les situations difficiles ou l’ingéniosité des collaborateurs de Renault a permis de trouver des solutions efficaces. C’est le cas dans la chaine de montage des portières ou les employés se retrouvent des fois à moins d’un mètre de distance. Les ingénieurs de l’usine ont mis en place un film plastique qui permet de séparer les deux postes d’emploi tout en maintenant la visibilité et la cadence.

A.A.

 

Le Royaume a recensé 81 nouveaux cas de Covid19, ce jeudi 04 juin à 18h00, ce qui porte le total à 8.003 cas confirmés depuis l'apparition de la pandémie, a annoncé le ministère de la Santé. 329 nouvelles guérisons ont été enregistrées, ce qui porte le total à 7.195. Le nombre de décès se chiffre à 208, avec deux nouveaux décès durant les dernières 24 H à Guelmim et Rabat, avec un taux de létalité de (2.6%). ​

Répartition des cas par Région :

Beni Mellal-Khénifra​​ 1,51 % Casa Settat 33,84 % ​​Daraa-tafilalet ​7,36 %​ Dakhla-Oued Ed Dahab 0,06 %​​ Fès meknes 12,59 % Guelmim Oued Noun ​0,56 % Laâyoune-Sakia El Hamra 0,06 % Marrakech Safi 17,26 % Oriental ​2,​35 ​% Rabat Salé Kenitra​ 8,92 % Souss-Massa 1,12 % Tanger Tetouan Al Hoceima 14,37​ ​%

Pour plus de détails, voir l'évolution en temps réel de l'épidémie sur https://www.leconomiste.com/covid19/

L’Autorité marocaine a accordé des agréments et visas relatifs aux Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM)  au titre du mois de mai. Les agréments ont été accordés à 8 OPCVM, alors que les visas ont été attribués à 9 autres.

Les sociétés de gestion concernées sont: Red Med Asset Management, IRG Asset Management, Wineo Gestion, Capital Trust Gestion, Africapital Management, Valoris Management, Wafa Gestion, BMCE Capital Gestion, Upline Capital Management et Twin Capital Gestion.

 

Ankara annonce avoir un conclu un accord préliminaire de reprise des vols réciproques avec 15 pays, dont le Maroc, l’Italie, la Jordanie et les Émirats arabes unis. Le ministre turc des Transports Adil Karaismailoglu a annoncé, jeudi 4 mai, que la Turquie prévoit de reprendre ses vols avec une quarantaine de pays en juin.

Les vols intérieurs ont repris lundi dernier vers certaines provinces, après une baisse significative du taux d’infection. Le 10, Ankara reprendra ainsi les vols vers Chypre du Nord, Bahreïn, la Bulgarie, le Qatar et la Grèce. Les vols vers 17 destinations, dont l'Allemagne, l'Autriche, la Croatie et Singapour seront à nouveau opérés le 15 juin.

Les vols vers 16 autres pays commenceront les 20, 22 et 25 juin, notamment en Corée du Sud, au Qatar, aux Pays-Bas, en Norvège et en Belgique, a précisé le ministre.

Un délai supplémentaire de 6 mois vient d'être accordé, par le Souverain, à la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD). Ceci, afin d'intégrer à sa réflexion les conséquences nationales et internationales de la pandémie Covid-19. Renforcer l'approche participative de la commission n’est pas en reste. Pour rappel, la Commission avait entamé en mars une tournée régionale. Une semaine avant le confinement, ses membres s’étaient rendus à Meknès, Fès et Taounate (les 5, 6 et 7 mars 2020), où ils avaient rencontrés 50 à 80 personnes dans chacune des villes visitées. Choisies de manière aléatoire, ces personnes (étudiants, commerçants, universitaires, ONG…) constituent un échantillon représentatif de la population. Laquelle livre son vécu, évoque les problématiques, et propose des solutions. Avant de lancer cet exercice «d’écoute», Ahmed Réda Chami, président du CESE, avait présenté la CSMD dont il fait également partie. La synthèse est confiée au Pr Hakima Himmich, militante associative et également membre de la Commission spéciale. Durant cette rencontre, les participants ont mis le doigt sur les vrais problèmes de la région. Ils ont également esquissé quelques pistes de relance. Décryptage. 

Education, santé et emploi…en tête des priorités

Le vendredi 6 mars 2020, les membres de la CSMD avaient donné rendez-vous aux Fassis au siège de la délégation provinciale de l’éducation nationale. Comme annoncé dans le programme, la rencontre a démarré à 17 h. C’est l’ancien député (USFP) de Fès, Ahmed Réda Chami, actuel président du Conseil économique social et environnemental (CESE) qui ouvre le bal, en présentant la Commission dont il est membre, son rôle et l’objectif de la rencontre. A l’issue d’une brève présentation, l’exercice d’écoute est lancé. Il durera plus de 3 heures. Donnant la parole à une population hétéroclite, la Commission veut rassembler le maximum de données sur une région qui «souffre» de plusieurs maux. Parmi ces derniers figurent des problématiques liées aux secteurs de l’enseignement (en déperdition dans le secteur public), la santé publique (avec des rendez-vous lointains ou encore l’absence de certaines spécialités), et le chômage (avec le manque d’opportunité d’emploi, absence d’une zone franche, et salaires très bas). Pour ce dernier volet, des intervenants ont également évoqué des disparités territoriales. «Last but not least», les problèmes liés à la sécurité sont encore récurrents, selon des participants, évoquant aussi «un seuil élevé des incivilités, une escroquerie dont sont victimes les touristes, ainsi que l’exploitation des enfants». 

Une capitale culturelle sans théâtre ?

Les participants à l’escale de Fès ont aussi parlé des problématiques liées au secteur du  tourisme, de la culture et de l’artisanat. «Il est inadmissible qu’une destination qui se targue d’être une des villes challengers en matière d’attractivité touristique nationale ne dispose pas d’un théâtre, ne profite pas de son arrière pays (éco-tourisme), et manque cruellement d’offre culturelle», déplore un intervenant. Un autre regrette le manque de bibliothèques publiques, salles de cinéma et centres culturels. Pour ce qui est du secteur de l’artisanat, l’un des grands employeurs de la région (126.000 artisans), un participant a évoqué l’absence de couverture sociale pour les artisans. En outre, d’autres intervenants sont venus avec des propositions, à même de sortir Fès de son marasme économique et social. «Il faut réformer le système éducatif : appuyer le préscolaire et annuler la retraite des enseignants», suggère-t-on. Soutenir le monde rural, organiser le secteur informel, et réduire les disparités sociales ne sont pas en reste. «La priorité doit être donnée aux zones exclues du développement», ajoute-on. D’autres propositions, plus générales, ont concerné la diversification des moyens de transports, la construction de marchés pilotes, et la reddition des comptes. Sans oublier l’appui de l’économie sociale et solidaire ainsi que le renforcement de la compétitivité du produit national. 

Des projets d’envergure… pour surmonter les carences

Il est évident que la région Fès-Meknès ne fait pas partie des nouveaux pôles régionaux émergents (Tanger, Casablanca, Marrakech, etc). Pourtant, avec ses 5 universités, elle est le premier pôle universitaire du Royaume, constituant un important vivier pour les ressources humaines. La région dispose également d’un énorme potentiel agricole, une compétitivité coût par rapport à Tanger et Casablanca, une intéressante connectivité et un patrimoine immatériel inestimable. En revanche, et malgré ces avantages comparatifs, il y a encore des carences à surmonter. A commencer par le lancement de projets d’envergure à l’instar des régions d’Agadir, Tanger et Kénitra. Pour aller vite, les économistes suggèrent la création d’une zone franche, la liaison directe rapide avec le port TangerMed, ou encore la demande latente relative au port sec. Pour les opérateurs de la ville, «le projet de l’autoroute Fès-TangerMed favoriserait l’émergence d’une dynamique socioéconomique en adéquation avec les objectifs de la régionalisation avancée». «Il est temps que la région Fès-Meknès passe à une vitesse supérieure en perspective de la régionalisation avancée et de la concurrence interrégionale qui va s’accentuer», estiment les industriels.

Une approche globale et inclusive

Il est certain que la CSMD a adopté une approche globale et inclusive qui tient compte de la portée historique du modèle de développement et de ses perspectives d'avenir. Ceci, eu égard aux évolutions économiques, sociales et culturelles que connait le Royaume et aux développements économiques et technologiques au niveau international. Le fruit de cette approche sera connu dans quelques mois. Mais, d’ores et déjà l’on sait que le rapport de la Commission devrait s'adapter aux nouvelles données internes et externes. Ce qui permettrait au Maroc d’améliorer son modèle de développement grâce au dialogue amorcé par la commission avec les principales forces vives de la nation.

Youness SAAD ALAMI

A Meknès, les professionnels du tourisme s’activent pour assurer une reprise de l’activité sur de bonnes bases. Adil Terrab, président du Conseil préfectoral du tourisme (CPT) de la capitale Ismaïlienne, affirme que «les professionnels ont travaillé sur plusieurs axes.

D’abord, un appui aux 150 entreprises touristiques de la ville et leurs employés, et un soutien aux agences de voyage et restaurants, qui emploient un total de 4.000 personnes. «Notre première priorité est de préserver les emplois et la paix sociale», souligne Terrab. Partenaires dans cette démarche, le conseil communal de Meknès et les autorités locales ont initié plusieurs réunions en vue d’atténuer les effets de la crise Covid et soutenir les entreprises en difficulté. Une série de mesures est à l’étude. Pour éviter de gros dégâts, le CPT a fait appel à la Fédération nationale du tourisme (FNT) et des groupements des conseils régionaux et provinciaux du tourisme.

Ces derniers ont émis «l’éventualité que la CNSS poursuit le versement de l’indemnité de 2.000 DH jusqu’au 31 décembre prochain, le renforcement de la flexibilité juridique des unités hôtelières et la mobilisation à l’avenir d’un budget dédié spécialement à la promotion touristique», confie Terrab. «Nous attendons toujours les modalités d’une éventuelle reprise du secteur, afin de mettre en place une stratégie de relance», poursuit-il. Notons que le CPT souhaite lancer une vaste campagne promotionnelle avec l’appui du Conseil national du tourisme et des associations professionnelles, dont celles des agences de voyage et des hôteliers.

Pour aller vite, «nous devons absolument avoir des informations sur la date d’ouverture des frontières et des unités hôtelières», souligne Terrab. Signalons que Meknès dispose d’innombrables atouts dont le patrimoine architectural ancestral de la médina, le site de Volubilis, et la petite bourgade de Moulay Idriss Zarhoun… Tous méritent une véritable valorisation. En attendant, l’opération d’embellissement des voiries et grandes avenues de la capitale des olives se poursuit.

Y.S.A.

Dans sa stratégie proactive de dépistage massif du Covid-19, le ministère de la Santé a décidé de s’appuyer sur les laboratoires privés. Dans une note envoyée aux représentants des laboratoires de ville, le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, indique qu’une commission sera montée au sein du ministère, afin de les accompagner dans la gestion de la qualité de cette opération. Ceci, dans le but de garantir les meilleures conditions médicales et techniques. Les laboratoires seront, toutefois, tenus de centraliser et de transmettre les résultats des prélèvements au ministère, pour exploitation épidémiologique des données.

A.Na

La pandémie du Covid-19 a fortement impacté l’offre d’emploi exprimée par les sociétés. Un constat confirmé par les données du rapport d’activité de l'Anapec durant la période de confinement. Ainsi, à fin avril dernier, 2.148 contrats de travail ont été réalisés, ce qui représente une baisse d’activité de près de 80% en comparaison à la situation normale où l’agence réalise une moyenne de 10.000 contrats par mois.

Durant la même période, 245 protocoles Tahfiz ont été signés avec une baisse de 78%, est-il précisé.

En ce qui concerne les offres d’emploi recueillies en termes de postes à pourvoir, leur nombre s’élève à 1.564 depuis le début du confinement, soit une baisse de 80%, précise le rapport de l’Anapec. Selon ce dernier, cette pandémie n’a pas empêché l’agence de poursuivre à fournir ses prestations destinées aux chercheurs d’emploi avec près de 5.800 entretiens de positionnement administrés à distance. Cette procédure a été également adoptée pour l’organisation des ateliers de recherche d’emploi au profit de plus de 3.900 personnes.

Le travail à distance a permis de booster l’activité de l’agence pour les prestations destinées aux porteurs des projets. Ainsi, 2.681 personnes ont été sensibilisées et 1.227 autres ont été accompagnés durant la pandémie, ce qui représente une évolution de 200% par rapport aux données de l’activité de 2019. Pour la coopération internationale, le rapport de l’Anapec rassure sur les conditions de santé et du travail des 7.086 ouvrières en emploi occasionnel dans des entreprises agricoles espagnoles spécialisées dans les fruits rouges.

N.E.A.

Le Roi Mohammed VI a  accordé un délai supplémentaire de six mois à la CSMD pour intégrer à sa réflexion les conséquences nationales et internationales de la pandémie Covid-19 et renforcer l'approche participative de la commission

La région Fès-Meknès continue sa lutte contre le Covid-19. Avec un taux de rémission qui frôle les 96%, cette circonscription sera bientôt débarrassée du coronavirus. Selon la Direction régionale de la santé (DRS), 14 nouveaux cas de guérison ont été enregistrés dans la région au cours des dernières 24 heures, portant à 958 le nombre total des rémissions.

Par province, 18 personnes sont encore sous traitement, réparties sur Fès (9), El hajeb (6), Taounate (2) et Moulay Yaacoub (1). En outre, deux nouveaux cas d’infection au coronavirus ont été enregistrés à Fès. Ils ont été admis au centre de traitement Covid de l’hôpital Ibn Al Khatib. Pour sa part, le CHU devra vaquer au traitement des autres pathologies incessamment. Car, seule une femme est encore sous soins intensifs au sein de cette structure.

Pour rappel, le nombre total des cas de contamination recensés dans la région depuis le début de l’épidémie s’élève à 1003. Le nombre de décès dans la région a atteint 27 cas. Aujourd’hui, 5 sur les 9 provinces de la région sont entièrement «guéries» du Covid-19. A ce titre, une ONG a rendu, hier, un vibrant hommage au personnel médical du CHU Hassan II et aux professionnels du tourisme de la ville de Fès. Ces derniers étaient d'ailleurs les premiers à mettre leurs unités à la disposition des services de l'Etat, à titre gracieux.

Y.S.A

Le Policy Center for the New South et le FMI ont animé, ce jeudi 4 juin, un webinaire sur "Les défis de l’emploi en Afrique du Nord". Le webinaire a connu la participation de Jihad Azour, Directeur Moyen-Orient & Asie centrale FMI, Karim El Aynaoui, Président du Policy Center, Pianista Touria et Nour Kaabi. 

L'importateur-distributeur de Peugeot, Citroën et DS se prépare au déconfinement et à la réouverture de ses showrooms. Avant la reprise, 100% des effectifs de Sopriam ont été testés au Covid-19. Parmi les mesures prises par Sopriam, tous les commerciaux dans les showrooms et les techniciens dans les ateliers SAV seront équipés de masques ou visières, gants et gels hydro-alcoolique.

Ils sont également sensibilisés quant au respect des mesures d’hygiène telles que se laver les mains toutes les 30 minutes, respecter les distances de sécurité et limiter tout contact physique avec autrui. Un traçage au sol sera également mis en place dans les showrooms et atelier SAV, avec deux itinéraires indiquant le sens d’entrée et celui de la sortie pour éviter toute interaction.

Lors de la réception, traitement ou restitution des voitures dans les ateliers SAV, seule la présence d’une personne sera autorisée devant les comptoirs. Une zone sera dédiée à la réception des véhicules et identifiée avec affichage de la procédure de désinfection. Les voitures seront désinfectées dès leur arrivée et les travaux entamés 10 minutes après.

A.R.

LafargeHolcim a été classée en tête de la notation Risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) de Sustainalytics pour le secteur des matériaux de construction. L’entreprise arrive première sur les 101 entreprises de matériaux de constructions évaluées par Sustainalytics, un des leaders mondiaux dans l’analyse des risques ESG et dans la recherche et l’évaluation de la gouvernance d'entreprise.

LafargeHolcim fait également partie du top 20% des 12.000 entreprises évaluées, tous secteurs confondus. Elle devient « la toute première à obtenir un classement inférieur à 20 dans sa catégorie "faible risque" ». Son score atteint est de 19,5 sur une échelle de 0 à 100, une note de 0 indiquant un risque ESG négligeable.

Cinq niveaux de risque existent: négligeable, faible, moyen, élevé et grave. Selon le rapport, les points forts de la gestion des risques ESG par LafargeHolcim résident dans les programmes d’éthique commerciale mis en œuvre à l’échelle mondiale, dans sa large gamme de produits et de services durables, et dans l’exploitation responsable des ressources, notamment pour la gestion de l’eau.

Sur instructions des actionnaires d’Al Mada, la Fondation éponyme lance une vaste campagne de dépistage Covid-19 (test PCR et sérologique) au profit de l’ensemble des salariés du Groupe.

Cette opération, intégralement prise en charge par Al Mada, sera réalisée, en partenariat avec l’hôpital Chekh Zayed, par des unités mobiles. L’objectif est de préserver la santé des collaborateurs et celle de leurs familles.

L’opération permettra ainsi de se préparer à la levée de l’état d’urgence sanitaire et entreprendre le retour progressif à la normale et dans les meilleures conditions pour chaque collaborateur.

La Direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE), relevant du ministère de l'Économie, des finances et de la réforme de l'administration, a lancé, mercredi, une opération de placement des excédents de trésorerie d'un montant de 1 milliard de dirhams (MMDH).

Il s'agit d'un placement, avec prise en pension, sur deux jours, au taux moyen pondéré de 2,02%, indique la DTFE.

50 millions de DH (MDH) ont été investis dans le projet de construction d'un pont et d'autres aménagements au niveau de l'échangeur Témara/Autoroute Rabat-Casablanca, afin de fluidifier la circulation et réduire le trafic au niveau de cet échangeur.

Les travaux, lancés en septembre dernier, devraient être achevés d’ici la fin de l’année, selon Abdelkader Amara, ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau. Ils permettront de soulager la pression sur l’autoroute Rabat-Casablanca. "Ce projet vise à soulager et fluidifier le trafic en permettant des va-et-vient entre Témara et Harhoura et à améliorer la circulation sur l'autoroute, tout en offrant aux usagers une meilleure qualité de services", a-t-il indiqué.

A noter que le futur pont sera construit au niveau du PK2+400 de l'autoroute.

44.000 entreprises sont en arrêt partiel ou total d’activité à Casablanca-Settat à cause de la pandémie de Covid19, selon le président de la CGEM, Chakib Alj, qui s’exprimait, mercredi, lors de la première réunion du Comité de veille économique de la région. Cette rencontre intervient en application des instructions royales visant à mettre en place des mécanismes efficients pour gérer les répercussions de la pandémie et prendre davantage de mesures d'accompagnement destinés à atténuer son impact socio-économique au Maroc.

Elle a été présidée par la wali de la région, gouverneur de la préfecture de Casablanca, Said Ahmidouch et a notamment connu la participation du président du Conseil de la région, Mustapha Bakkoury, du président du Conseil communal de Casablanca, Abdelaziz El Omari, et du président de la CGEM, Chakib Alj. Les points discutés portent, entre autres, sur le diagnostic de la situation économique actuelle de la région, la mise en place d'un plan d'action et l'identification des mesures prioritaires pour accompagner la reprise des activités économiques en arrêt.

Le Comité devra ainsi formuler des propositions "concrètes" pour relancer l'économie, mettre en œuvre les mesures "appropriées" et engager un dialogue sur les problématiques de l'ensemble des secteurs. Sur le volet économique, l’accent sera ainsi mis sur l'identification des entreprises qui n'ont pas été touchées par cette crise, "lesquelles devraient poursuivre sur cette même lancée et s'orienter vers l'exportation", a indique El Omari. En revanche, pour les secteurs impactés par le Covid-19, comme le tourisme, l'artisanat, "il s'avère primordial de les accompagner en vue de sortir de cette impasse", a-t-il fait savoir.

Le CVE va d’ailleurs élaborer une feuille de route pour la dynamisation de la vie économique, la promotion de l'esprit de solidarité et l'encouragement de l’investissement créateur de richesse et d'emploi.

Les compagnies aériennes africaines pourraient perdre environ 8,1 milliards de dollars cette année, en raison de la crise du Covid-19 qui a lourdement secoué le secteur, alerte l'Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA).

Ces estimations sont encore plus alarmantes que celles de l’Association internationale du transport aérien (IATA) qui tablait sur des pertes de 6 milliards de dollars. A cause de la pandémie, les revenus des compagnies africaines vont ainsi baisser de 68% par rapport à 2019, indique l’AFRAA dans un rapport. Cette chute s’explique globalement par la baisse annuelle du trafic aérien de 90,3% pour le mois de mai.

La reprise devrait intervenir durant le 3e trimestre de 2020 et concernerait, dans un premier temps, les vols nationaux, suivis de vols régionaux et intercontinentaux.

Afriquia Gaz a procédé à la réalisation d’une émission obligataire par placement privé pour un montant global de 600 millions de DH auprès d’investisseurs qualifiés.

L’opération, structurée en une seule tranche, remboursable in fine à l’issue d’une période de 5 ans, permettra à la société de diversifier ses sources de financement, réduite le coût de la dette, financer des projets d’investissement futurs et renouveler l’emprunt obligataire arrivant à échéance en juillet 2020.

Le Maroc a recensé 45 nouveaux cas de Covid19, jeudi 04 juin à 10h00, ce qui porte le total à 7967 cas confirmés depuis l'apparition de la pandémie, a annoncé le ministère de la Santé.

Le nombre de patients déclarés guéris se chiffre à 7160 soit 294 nouvelles rémissions. Le nombre de décès se chiffre à 207, soit un nouveau décès enregistrés ce matin.

Répartition des cas par Région :

Beni Mellal-Khénifra​​ 1,51 % Casa Settat 33,84 % ​​Daraa-tafilalet ​7,36 %​ Dakhla-Oued Ed Dahab 0,06 %​​ Fès meknes 12,59 % Guelmim Oued Noun ​0,56 % Laâyoune-Sakia El Hamra 0,06 % Marrakech Safi 17,26 % Oriental ​2,​35 ​% Rabat Salé Kenitra​ 8,92 % Souss-Massa 1,12 % Tanger Tetouan Al Hoceima 14,37​ ​%

Pour plus de détails, voir l'évolution en temps réel de l'épidémie sur https://www.leconomiste.com/covid19/

Le Royaume a recensé 56 nouveaux cas de Covid19, ce mercredi 03 juin à 18h00, ce qui porte le total à 7922 cas confirmés depuis l'apparition de la pandémie, a annoncé le ministère de la Santé.

456 nouvelles guérisons ont été enregistrées, ce qui porte le total à 6866. Le nombre de décès se chiffre toujours à 206, aucun nouveaux décès durant les dernières 24H avec un taux de létalité de (2.6%). ​

Répartition des cas par Région : Beni Mellal-Khénifra​​ 1,51 % Casa Settat 33,88 % ​​Daraa-tafilalet ​7,40 %​ Dakhla-Oued Ed Dahab 0,06 %​​ Fès meknes 12,66 % Guelmim Oued Noun ​0,57 % Laâyoune-Sakia El Hamra 0,06 % Marrakech Safi 17,19 % Oriental ​2,​36 ​% Rabat Salé Kenitra​ 8,98 % Souss-Massa 1,12 % Tanger Tetouan Al Hoceima 14,20 ​%

Pour plus de détails, voir l'évolution en temps réel de l'épidémie sur https://www.leconomiste.com/covid19/

Une prouesse réalisée par la Fondation MAScIR, institution de recherche/développement basée à Rabat. Elle vient de développer le premier kit, 100% marocain, de diagnostic du Covid-19 avec des caractéristiques spécifiques : haut degré de sensibilité, fiabilité et coût maîtrisé, annonce la Fondation. Une fois mis au point dans ses laboratoires de biologie médicale, MAScIR a soumis ce test à un processus de validation dans des centres biologiques et virologiques de référence, au niveau national et international, et qui ont permis d’en attester l’efficacité et la fiabilité, est-il indiqué. Ce qui a permis au test développé par MAScIR d’obtenir "la validation de laboratoires agréés nationaux et étrangers, notamment des Forces Armées Royales et de la Gendarmerie Royale ainsi que celui de l’Institut Pasteur de Paris". Actuellement, "on est en train d’étudier la stratégie de la distribution de ce test sur le marché marocain", confie une source de la Fondation.

N.E.A.

La start-up marocaine Freterium, plateforme collaborative de gestion et de suivi du transport routier de marchandises, a levé des fonds auprès de CDG Invest, la branche investissement de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG).

Fondée par deux ingénieurs, Mehdi Cherif Alami et Omar El Kouhene, cette start-up vise à transformer les chaînes logistiques en remplaçant les processus manuels par un écosystème entièrement connecté. Elle propose ainsi la première Transport Management Platform (TMP) de la région Afrique-Moyen Orient qui combine les principaux modules d’un TMS (Transport Management System) et la connectivité d’une plateforme collaborative de visibilité avancée. Elle permet aux industriels, distributeurs, logisticiens… de planifier et d’optimiser leurs expéditions en quelques clics, et de suivre l’exécution - réalisée par une flotte propre ou des prestataires de transport - en accédant à des informations prédictives et en temps réel sur toutes les livraisons.

Scandale, ou manque de rigueur scientifique ? Difficile de qualifier le rétropédalage de la revue médicale The Lancet suite à une étude publiée dans ses pages sur l'hydroxychloroquine utilisée comme traitement contre le Covid-19. Mardi 2 juin, la revue a alerté « sur le fait que de sérieuses questions scientifiques ont été portées » au sujet de cette étude, qui fait actuellement l'objet d'un audit initié par ses auteurs.

L’étude a d’ailleurs été largement critiquée, notamment par les professeurs marocains Jaâfar Heikel, Majida Zahraoui et Chakib Nejjari (Lire Lettre à l’éditeur de The Lancet).  L’étude, qui a concerné 96.000 dossiers médicaux électroniques de patients hospitalisés pour cause de Covid-19, estimait que ceux traités avec de la chloroquine ou de l’hydroxychloroquine, combinées ou non à des antibiotiques comme l’azithromycine, présentaient un taux de mortalité supérieur et plus d’arythmies cardiaques.

Mais pour The Lancet, « d’importantes questions scientifiques ont été soulevées concernant les données rapportées dans l’article de Mandeep Mehra et ses coauteurs, annonce le Lancet dans un communiqué. « Bien qu’un audit indépendant sur la provenance et la validité des données ait été commandé par les auteurs non affiliés à Surgisphere [la société américaine avait recueilli les données] et soit en cours, avec des résultats attendus très prochainement, nous publions une expression d’inquiétude pour alerter les lecteurs sur le fait que de sérieuses questions scientifiques ont été portées à notre attention.

Nous mettrons cet avis à jour dès que nous aurons de plus amples informations », ajoute The Lancet.

Le ministère de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé, mercredi, le financement de 88 projets de recherche scientifique dans les domaines liés la pandémie du coronavirus. Une première phase de ce programme a permis de financer 53 projets.

Il a également été décidé, en partenariat avec les universités, de financer une deuxième partie des 147 projets qui ont eu un avis très positif des quatre pôles universitaires régionaux et ont été évalués par des experts du Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST). La grande majorité des 88 projets financés concernent les domaines scientifique, médical et technologique (70%), alors que le reste porte sur les sciences économiques et politiques (20%) ainsi que les sciences humaines et sociales (10%).

Le délai de réalisation des projets ne doit pas dépasser un an.

Un premier hackathon réussi pour les architectes du Maroc. Cette première édition, organisée par Hack&Pitch a permis durant près de trois jours à une vingtaine d’architectes de tout le Maroc et de l’étranger sélectionnés en finale d’accélérer leurs méninges.

A cause du Covid, le hackathon dont l’idée avait germé il y a plus de deux ans, selon Marwa Cheikh Youssef, vice-président à Hack&Pitch. Parmi les finalistes, trois projets ont été retenus ex-aequo.

Il s’agit de la ‘Building Glass Box’, une boite intelligente permettant de suivre la vie d’un bâtiment dès le lancement de sa construction jusqu’à son exploitation, son entretien et sa maintenance. Elle est le fruit de l’imagination d’un architecte tangérois, Nacer Amiar pour qui c’est l’essence de vingt ans d’expérience.

Le deuxième projet est ‘Green Rational City’ qui tente de conceptualiser un modèle d’habitat durable minimal mais confortable inscrit dans une économie circulaire pour changer les quartiers défavorisé en cité jardin imaginé par l’architecte Badr Zouiten

Enfin, Shape Mobile App qui est un outil d’aide à la conception bioclimatique conçu par Fatimzahra Bendahman. Deux projets ont attiré l’attention du jury qui les a retenus comme coup de cœur. A noter que le hackathon a intéressé 123 candidats sélectionnés desquels 20 ont participé à la finale. Les finalistes recevront un prix de 30.000 DH chacun octroyé par le sponsor de l’événement, La Startup Factory en plus de l’accès au programme Skelerator 4 pour la concrétisation des projets.

A.A

L’Assemblée nationale populaire d’Algérie a voté ce dernier week-end, la « loi de finances complémentaire », l’équivalent au Maroc de la Loi rectificative de finances.

Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya annonce un déficit du Trésor de 10,4% du PIB, alors que le gouvernement de Tebboune espère un taux de 7,2% pour l’année 2020, ce qui aurait constitué un tour de vis par rapport à 2019 (9,2%). En cause les chutes des prix du gaz et du pétrole.

Alger espérait une recette annuelle de 35 milliards de dollars (350 milliards de DH) et devra sans doute se contenter de 17 milliards. Pour comparaison, le Maroc a exporté au total pour 28 milliards de dollars en 2019.

Le gouvernement algérien veut limiter les sorties de devises car il redoute un déficit de la balance des paiements, égal aux recettes des hydrocarbures.

La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) a été chargée, sur Instructions Royales, de coordonner, en partenariat avec le Ministère de la Santé et le Ministère de l’Intérieur, une très large campagne de dépistage du COVID-19 auprès des employés du secteur privé.

Cette opération , qui démarrera ce mercredi 3 juin 2020, vise à limiter le risque de propagation du virus en entreprise et garantir une reprise d’activité sécurisée et sereine. Toute reprise ou poursuite d’activité est désormais conditionnée à la participation à cette campagne de dépistage massif. A ce titre, la CGEM invite les entreprises a s'inscrire au lien suivant : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScJ4LyNbqxQAlezUkn5T31_l9gnkNSFuAmokrywSin41Jo_rg/viewform

Il est à signaler que le tarif des tests sera au prix coûtant.

Les droits d'exploitation des réservoirs de la Samir ont été confiés à l'office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), a indiqué le ministère de l'Energie, des mines et de l'environnement.

Dans une mise au point au sujet des déclarations du ministre de l’Énergie, des mines et de l'environnement Aziz Rabbah devant la Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement à la Chambre des représentants sur l'impact des mutations du marché mondial des hydrocarbures sur le marché national sur fond de pandémie de Covid-19, le ministère a précisé que conformément à la demande du gouvernement visant l’exploitation des réservoirs de la Samir en cette conjoncture exceptionnelle et après approbation du Tribunal de commerce, il a été décidé d’accorder l’autorisation de l’exploitation de ses réservoirs à l'ONHYM.

Le ministre a également indiqué que l'ONHYM va entreprendre les procédures de location et mener toutes les opérations de fourniture et de stockage des produits pétroliers en lien avec cette exploitation temporaire, selon l’ordonnance judiciaire. Il a par ailleurs souligné que "le prix du contrat de location sera fixé sur la base de la valeur de référence appliquée à l’échelle internationale".

Ce "contrat sera frappé de nullité par la force de loi en cas de cession ou de gestion libre de la Samir", a-t-il conclu.

Abdellatif Hammouchi a choisi, mardi, de descendre sur le terrain pour s’assurer en personne des mesures de sûreté mises en place dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire. Vêtu de l’uniforme réglementaire et mettant un masque de protection au visage, le patron de la DGSN et de la DGST s'est rendu dans des points de contrôle à Fès, Meknès, Khemisset et Kénitra.

Le directeur de la sûreté nationale montre ainsi son engagement et son appui aux efforts déployés par les éléments de la police nationale en vue d’assurer le succès de l’opération de confinement qui se poursuit jusqu'au 10 juin.

Signalons que les éléments de la DGSN-DGST sont sur le front. Ils travaillent sans relâche depuis 16 mars dernier. Un engagement qui a permis de réduire les actes de délinquance, préserver la santé des citoyens, et assurer la sécurité des biens et des personnes.

Y.S.A.

Maghreb Oxygène annonce avoir réalisé une émission obligataire par placement privé pour un montant global de 100 millions de DH, auprès d’investisseurs qualifiés.

Cette opération, d’une seule tranche remboursable in fine à l’issue d’une période de 5 ans, permettra de renforcer les capitaux permanents de la société, diversifier ses sources de financement, réduire le coût de la dette et renouveler l’emprunt obligataire arrivant à échéance en juillet 2020.

Le Maroc a recensé 44 nouveaux cas de Covid19, mercredi 03 juin à 10h00, ce qui porte le total à 7910 cas confirmés depuis l'apparition de la pandémie, a annoncé le ministère de la Santé.

Le nombre de patients déclarés guéris se chiffre à 6643 , soit 233 nouvelles rémissions. Le nombre de décès se chiffre à 206, soit aucun décès enregistrés ce matin.

Répartition des cas par Région :

Beni Mellal-Khénifra​​ 1,52 % Casa Settat 33,87 % ​​Daraa-tafilalet ​7,41 %​ Dakhla-Oued Ed Dahab 0,06 %​​ Fès meknes 12,65 % Guelmim Oued Noun ​0,57 % Laâyoune-Sakia El Hamra 0,06 % Marrakech Safi 17,22 % Oriental ​2,​36 ​% Rabat Salé Kenitra​ 8,93 % Souss-Massa 1,13 % Tanger Tetouan Al Hoceima 14,22 ​%

Pour plus de détails, voir l'évolution en temps réel de l'épidémie sur https://www.leconomiste.com/covid19/

Le scénariste et dramaturge marocain Hassan Lotfi est décédé, mardi à Marrakech, à l’âge de 58 ans, des suites d’une crise cardiaque.

Connu dans les milieux artistiques marrakchis sous le nom de "Hassan Fotta", le défunt avait débuté sa carrière artistique dans les années 70 en tant que comédien au théâtre-amateur avant de se convertir en dramaturge et scénariste. Cet artiste a cumulé une expérience riche et prolifique dans les domaines du théâtre, du cinéma et des sitcoms.

Dans le domaine théâtral, le défunt a laissé, derrière lui, un répertoire très riche d'œuvres artistiques célèbres et des plus appréciées qui ont été diffusées sur la chaîne 2M.

« Résilience d'entreprise: le vaccin post-Covid », c’est le thème d’un nouveau live qu’organise aujourd’hui, à 16h00, l’Association pour le progrès des dirigeants (APD).

Cette rencontre sera animée par Slimane Lahbabi, expert international avec 22 ans d’expérience sur le terrain des entreprises en Afrique et en Europe. Spécialiste des projets de transformation et de conduite du changement, Lahbabi a mené de multiples projets auprès de moyennes et grandes entreprises dans les secteurs privé et public.

Cet ingénieur diplômé de l’Ecole des Mines de Paris après des classes préparatoires au Lycée Louis-Le-Grand à Paris, a débuté sa carrière en 1997 comme consultant en Excellence industrielle chez Bossard Consultants France. Il a occupé ensuite des responsabilités opérationnelles à la Centrale Laitiere comme directeur d’usine et comme directeur du projet de construction de l’unité d'El Jadida, puis comme DG de CONAPA.

En 2007 il fonde le cabinet Horizon Pro spécialisé dans le Conseil en excellence opérationnelle et projets d’investissements.

Selon le ministre du Travail et de l'Insertion professionnelle, Mohamed Amekraz, le gouvernement est en train de mettre en œuvre une couverture médicale et un régime de retraite au profit des travailleurs indépendants.

Mardi, le ministre a indiqué devant la Commission de contrôle des finances publiques à la Chambre des représentants, que ce projet vise plus de 5 millions de travailleurs indépendants, en plus de leurs ayants droit, ce qui permettra de faire bénéficier un total de près de 11 millions de Marocains.

Plus de 90% des Marocains bénéficieront de la couverture sociale après la mise en œuvre des les lois 98.15 et 99.15 relatives à la couverture sociale et au régime de retraite pour les catégories des professionnels libéraux, des travailleurs indépendants et des personnes non salariées exerçant une activité libérale, a expliqué Amekraz.

Pour cette année, le nombre de candidats à l'examen du baccalauréat au niveau la région Rabat-Salé-Kénitra (R.S.K) s’élève à 62.110 personnes dont 48% de sexe féminin, indique Mohamed Aderdour, directeur de l’Académie régionale de l’éducation et de la formation (AREF) de R.S.K.

La délégation de Salé vient en tête avec plus de 15.300 candidats suivie de celles de Kénitra (11.578) et de Rabat avec moins de 10.000 candidats. L’examen de cette année va se dérouler dans des conditions particulières en vue de respecter le dispositif de prévention et de lutte contre le Covid-19. Parmi les mesures à observer lors de cette édition, la distanciation entre les candidats avec un par table.

« Pour ce faire, on a mobilisé 15 gymnases pour accueillir une partie des candidats dans les différentes préfectures et provinces de la région », précise Aderdour. « Et également plus d'une dizaine d’amphithéâtres universitaires et plusieurs salles au niveau des établissements scolaires relevant de l’académie ». Pour ces dernières, il est prévu un effectif de 10 candidats par salle.

Pour la logistique et les prestations nécessaires dans ce contexte de Covid-19 : fourniture de masques, désinfection, nettoyage, collecte des déchets….seront confiées à des professionnels privés via des appels d'offres lancées au niveau de chacune des 7 directions provinciales de l’académie.

N.E.A.

Le schéma directeur de la transformation numérique du système judiciaire sera présenté officiellement, « dans les prochains jours », a indiqué mardi à Rabat le ministre de la Justice, Mohamed Benabdelkader. Le ministre, qui s’exprimait devant la Commission de la justice, de la législation et des droits de l'Homme à la Chambre des représentants, a ajouté que son département apporte les dernières retouches au schéma directeur. « Le dispositif des procès à distance lancés le 27 avril […] est la première étape du déploiement du schéma directeur de transformation numérique du système judiciaire, en cours d'élaboration par son département avant de faire l'objet de concertations avec divers acteurs », a-t-il souligné.

Pour rappel, ce dispositif a été lancé en coordination avec le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), la Présidence du ministère public, l'association des barreaux et l’Administration pénitentiaire (DGAPR). Benaldelkader a d’ailleurs insisté sur la nécessité de capitaliser sur les acquis de l'expérience des procès à distance pour s'engager dans un projet plus global qui ne se limite pas à la révision du Code de procédures civile et le Code de procédure pénale.

« Ce plan favorisera l'émergence d'un modèle plus en phase avec les techniques de communication à distance et d'intelligence artificielle lors des différentes étapes du service judiciaire, que ce soit les prestations telles que la demande du casier judiciaire et du registre du commerce ou bien les procédures liées aux procès », a-t-il expliqué.

Le Royaume a recensé 33 nouveaux cas de Covid19, ce mardi 02 juin à 18h00, ce qui porte le total à 7.866 cas confirmés depuis l'apparition de la pandémie, a annoncé le ministère de la Santé.

517 nouvelles guérisons ont été enregistrées, ce qui porte le total à 6.410. Le nombre de décès se chiffre toujours à 206, soit un nouveaux décès durant les dernières 24H avec un taux de létalité de (2.6%). ​

Répartition des cas par Région :

Beni Mellal-Khénifra​​ 1,53 % Casa Settat 33,88 % ​​Daraa-tafilalet ​7,45 %​ Dakhla-Oued Ed Dahab 0,06 %​​ Fès meknes 12,73 % Guelmim Oued Noun ​0,57 % Laâyoune-Sakia El Hamra 0,06 % Marrakech Safi 17,15 % Oriental ​2,​38 ​% Rabat Salé Kenitra​ 8,96 % Souss-Massa 1,13 % Tanger Tetouan Al Hoceima 14,10 ​%

Pour plus de détails, voir l'évolution en temps réel de l'épidémie sur https://www.leconomiste.com/covid19/

Le ministère de l’Education nationale vient d’annoncer ce mardi l’ouverture, tant attendue par les futurs bacheliers, des candidatures pour les classes préparatoires aux grandes écoles. Cette année, les candidatures se feront exclusivement en ligne, à travers le site cpge.ac.ma ou via la plateforme Massar. Le dernier délai a été fixé au 12 juillet 2020.

A.Na.