Le gouvernement a finalement décidé ce mardi 9 juin de la prolongation de l’état d’urgence sanitaire. Ce dernier a été reconduit au 10 juillet prochain.

Selon le projet de décret présenté, la date initiale retenue était le 8 août. La levée du confinement se fera de manière progressive. ​

Selon un sondage en ligne réalisé par L'Economiste, 73,25% des votants sont contre cette mesure contre 26,75% qui l'approuvent. Le nombre de votants atteint 4.999.

Le dossier des Marocains bloqués à l’étranger évolue un peu après plusieurs semaines de plainte. 1.103 Marocains ont été rapatriés en trois semaines selon le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita. Selon les chiffres officiels, près de 30.000 Marocains sont bloqués à l’étranger, essentiellement dans les pays européens (Espagne, Italie, France, Pays-Bas, Belgique...) depuis le début de la pandémie du Covid19.

Le gouvernement discute ce mardi 9 juin de la prolongation de l’état d’urgence sanitaire. Ce dernier pourrait être reconduit jusqu’au 8 août prochain, selon le projet de décret présenté. La levée du confinement sera progressive. ​

C’est la deuxième fois que l’état d’urgence sanitaire est prolongé depuis l’apparition de la pandémie dans le Royaume. La prolongation de l'état d'urgence sanitaire risque de faire beaucoup de mécontents. Selon un sondage en ligne réalisé par L'Economiste, 73,25% des votants sont contre cette mesure contre 26,75% qui l'approuvent. Le nombre de votants atteint 4.999.

Le PJ a proposé un plan de relance de l’économie nationale qui s’articule autour de trois, à savoir les chantiers prioritaires, le soutien de l’offre et de la demande et l’appui aux entreprises et aux opportunités d’emploi. Dans une note adressée au Chef du gouvernement, le parti de la lampe a détaillé ses propositions concernant les chantiers prioritaires.

Il a insisté sur l’importance de poursuivre le renforcement du système de santé et améliorer sa gouvernance, "tout en encourageant et en renforçant les ressources humaines de ce secteur, dans le but d’augmenter leurs effectifs ainsi que leur rendement". Sur le domaine éducatif, le parti demande ainsi la mise en place d’un système d’enseignement à distance et développer un modèle de l’école et de l’université marocaine virtuelle, couvrant les exigences juridiques, pédagogiques et techniques.

La formation politique a également plaidé pour consacrer une partie de l’aide destinée aux catégories nécessiteuses aux élèves issus de familles pauvres, "en vue de leur permettre d’accéder aux moyens d’enseignement à distance, sans oublier la nécessité de remédier au cafouillage que connaissent les établissements d’enseignement privé, et ce en accélérant la révision de la loi relative à l’enseignement privé afin de l’adapter aux dispositions de la loi-cadre".

Le PJD a en outre appelé à la généralisation de la couverture sociale et de santé, à travers l’intégration du secteur informel. Le parti demande aussi d’accélérer la réalisation du programme de réduction des disparités sociales et territoriales, "en plus de combler le fossé numérique, accélérer la transformation numérique et mettre la digitalisation et les nouvelles technologies au cœur des politiques publiques nationales".

A ce sujet, le parti demande d’accélérer la mise en œuvre de la feuille de route de transformation numérique, du programme de généralisation de la connexion internet haut et très haut débit ainsi que de la fibre optique.

Le Royaume a recensé 135 nouveaux cas de Covid19, ce mardi 09 juin à 18h00, ce qui porte le total à 8437 cas confirmés depuis l'apparition de la pandémie, a annoncé le ministère de la Santé.

85 nouvelles guérisons ont été enregistrées, ce qui porte le total à 7493, avec un taux de guérison de (88.8%) .Le nombre de décès se chiffre à 210 (Tanger et Marrakech), avec deux nouveaux décès durant les dernières 24H avec un taux de létalité de (2.5%). ​ Pour les cas critiques, ils se chiffrent à 13 cas sous respiration artificielle.

Répartition des cas par Région :

Beni Mellal-Khénifra​​ 1,51 % Casa Settat 33,85 % ​​Daraa-tafilalet ​6,95 %​ Dakhla-Oued Ed Dahab 0,06 %​​ Fès meknes 12,22 % Guelmim Oued Noun ​0,55 % Laâyoune-Sakia El Hamra 0,06 % Marrakech Safi 17,73 % Oriental ​2,​32 ​% Rabat Salé Kenitra​ 9,22 % Souss-Massa 1,07 % Tanger Tetouan Al Hoceima 14,47​%

Pour plus de détails, voir l'évolution en temps réel de l'épidémie sur https://www.leconomiste.com/covid19/

Quel était l'impact du Covid-19 sur le déplacement des marocains ? C’était l’objet d’une enquête réalisée par le bureau d’étude Transitec Ingénieurs Conseil et BJ Group. Un travail qui a été basé sur les avis recueillis auprès d’un échantillon représentatif composé de 1.063 personnes pendant la semaine du 27 mai au 2 juin 2020.

Ce travail confirme que l’impact du confinement était très fort sur les déplacements des personnes dont le nombre est passé en moyenne de 4 à 0,9 par jour et par personne, soit une réduction de plus de 4 fois. Les mobilités les plus touchées, on trouve en tête celle pour les loisirs et la famille (pour 87% des répondants) suivie de celle pour la santé (66% des répondants). Par contre, les « déplacements contraints » pour les courses et le travail ont moins fortement baissé, à l’exception des personnes qui ont suspendu temporairement leur activité (37% des interrogés) et de ceux qui ont définitivement perdu leur emploi (5%), selon les données de cette enquête qui a également abordé l’impact sur les transports publics.

Pour le tramway, les bus et les grands taxis leur utilisation a été divisée par quatre pour les déplacements domicile-travail. Par contre, on enregistre une simple baisse pour la voiture avec une utilisation par 26% des personnes interrogées avant le confinement contre 19% durant la semaine de l’enquête. Mais selon cette dernière, « la marche à pied a maintenu une proportion stable (passant de 31 à 27 % pour les déplacements domicile-travail), ce qui a permis à 76% des personnes interrogées de faire des courses à pied. A ce titre, on tient de signaler que « le tissu commercial de proximité a été un atout pour les populations qui ont retrouvé une vie de quartier ». Le travail de cette enquête vise également de connaître les aspirations des personnes interrogées après la période du confinement.

La quasi-totalité des personnes souhaite revenir à leurs habitudes. Toutefois, une bonne partie des interrogés (entre 30% et 40%) renonceront aux déplacements pour les loisirs, la santé et la famille à cause d’une perte de revenu liée à la crise, est-il constaté. D’après cette enquête, les personnes interrogées affichent une certaine réticence à l’idée de reprendre les transports publics.

En effet, entre 16 et 18% considèrent qu’ils utilisent moins le bus, les petits et les grands taxis. Ce qui va donner des perspectives prometteuses pour le vélo. Ainsi, 34% des interrogés se disent prêts à faire du vélo, particulièrement les moins de 34 ans.

N.E.A.

C'est officiel. Le ministère de l'Industrie vient de communiquer sur les exportations de masques. Ainsi, depuis l’autorisation d’exportation des masques de protection (en tissu tissé et non tissé) le 21 mai 2020 jusqu’au 8 juin, près de 18,5 millions d’unités ont été exportées par 69 entreprises vers 11 pays répartis sur les quatre continents.

Les masques en tissu tissé représentent 77% de ces exports, contre 23% en tissu non-tissé. "L’exportation des masques, autorisée après avoir assuré l’autosatisfaction nationale en la matière, a concerné l’Europe, en premier lieu, notamment la France avec 33,6% des exportations, suivie du Portugal avec 28,5%, puis de l’Espagne avec 14,6%.

D’autres pays d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie ont également importé les masques de protection fabriqués au Maroc", indique le département de Moulay Hafid Elalamy dans un communiqué. "L’export des masques de protection représente à la fois un gage de confiance en la qualité certifiée du produit marocain, et une opportunité forte de développement pour la filière de fabrication d’équipements de protection individuelle constituée d’unités de production textile et d’entreprises ayant reconverties leur outil industriel", ajoute le communiqué.

Y.S.A.

Mobiliser les opérateurs de la région pour relancer l’activité économique. Telle est l’ambition de Mohamed Berrada Rkhami, président de la CGEM Fès-Taza, qui a initié un webinaire, ce mardi, sur les contraintes et les opportunités de la reprise par secteur. «C’est une crise à conséquence mondiale. Les différentes lignes de crédits (Oxygène et Relance) doivent se prolonger 7 ans avec 2 ans de différé afin de soulager les entreprises», appelle-t-il.

Et d’ajouter : «la CGEM se dit pour le maintien de l’entreprise et l’amélioration de toutes les propositions afin d’atténuer la gravité de la crise Covid». Même son de cloche auprès de Mouhsine Idrissi, président de l’Amith Fès-Meknès, qui propose «d’assurer le transport entre les zones urbaines et les quartiers industriels, prolonger l’indemnité Covid au profit des salariés en chômage, et soulager les entreprises en leur accordant des crédits dans les plus brefs délais». Parmi les propositions figurent aussi la négociation de la problématique des impayés avec l’appui de l’Etat ainsi que le versement des indemnités Covid au profit des salariés en chômage partiel jusqu’à fin 2020.

Signalons que «23% des salariés n’ont pas touché l’indemnité Covid, malgré leurs multiples sollicitations auprès du portail de la CNSS», affirme Idrissi. De son côté, Amine Berrada, textilien, fait remarquer que «le transport et la distanciation au niveau des ateliers posent encore problème». Pour premier volet, l’on suggère d’engager le transport «scolaire». S’agissant de la distanciation, elle pourrait être assurée grâce à la répartition des équipes (3 shift/jour). Le webinaire de la CGEM était également l’occasion de discuter de l’opportunité du secteur de l’offshoring. «Après cette phase d’adolescence, le Maroc devrait lancer plusieurs chantiers, les accélérer, et garantir une inclusion numérique générale…

Jouer sur les services, la matière gris, et nos jeunes pour se préparer et récupérer toutes les opportunités qui vont se présenter pour notre région. La croissance du marché de l’offshoring sera facilement actée. Il faut juste se préparer pour la saisir», conclut Amine Zarouk, nouveau président de l’APEBI.

Y.S.A

Le Maroc entamera dans 48 heures le rapatriement des Marocains bloqués en Espagne, a annoncé mardi à Rabat le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Le président burundais, Pierre Nkurunziza, est décédé lundi à l'âge de 55 ans des suites d'un "arrêt cardiaque", a annoncé mardi la présidence burundaise dans un communiqué.

"Le gouvernement de la République du Burundi annonce avec une très grande tristesse aux Burundais et à la Communauté internationale le décès inopiné de son Excellence Pierre Nkurunziza, Président de la République du Burundi, survenu à l'hôpital du Cinquantenaire de Karuzi, suite à un arrêt cardiaque", indique le communiqué.

Les compagnies aériennes, durement frappées par la crise du Covid19, s’exposent à d’énormes pertes cette année. Selon l’Association internationale du transport aérien (IATA), ces pertes sont évaluées à plus de 84 milliards de dollars en 2020 et plus de 15 milliards en 2021. L’IATA regroupe 290 compagnies aériennes membres qui sont fortement impactées par les fermetures de frontières décidées dans le monde en raison de la propagation du virus.

Lors de la crise financière de 2008 et 2009, les pertes des compagnies avaient atteint 31 milliards de dollars. Outre les pertes, les compagnies seront également touchées par une explosion de leur endettement.

Celui-ci pourrait atteindre 550 milliards contre 120 milliards de dollars actuellement. Cette dette, bien qu’elle les sauve de la faillite, représente ''environ 92% des revenus attendus en 2021", selon l'IATA.

La crise sanitaire du Covid19 a fortement impacté le secteur touristique. Selon la ministre du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, Nadia Fettah Alaoui, le nombre de touristes a baissé de 45% entre janvier et avril dernier, en comparaison à la même période de l’année dernière.

Le nombre de nuitées a, de son côté, accusé une baisse d’environ 43%, alors que les recettes touristiques ont enregistré un repli de 15% sur la même période.

"Le secteur a bénéficié des mesures prises par le Royaume, puisque près de 70% des employés du secteur inscrits à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ont bénéficié d’indemnités mensuelles", a également souligné Nadia Fettat, ajoutant que les travailleurs du secteur informel et les entreprises œuvrant dans ce même secteur ont de leur côté tiré profit d’autres mesures d’appui.

Le ministère de la Santé a affirmé, mardi, avoir acquis les tests sérologiques de Covid-19 à un coût qui est "en deçà des prix en vigueur".

Dans un communiqué en réponse aux informations relayées par un journal électronique, le département de Khalid Ait Taleb assure que le coût d’acquisition de ces tests sérologiques de Covid-19 de haute qualité est inférieur aux prix actuels, qui connaissent une augmentation constante, compte tenu de la demande croissante en ces circonstances particulières.

Sans donner le coût de ces tests, le ministère affirme que le journal en question "a diffusé de fausses données sur le coût d’acquisition des tests sérologiques, appuyant ses allégations par un document falsifié, lequel acte est punissable par la loi".

La Bourse de Casablanca et l’Association professionnelle des sociétés de Bourse (APSB) organisent, à partir de ce mardi 9 juin (15h00), une série webinaires sur l’impact de la crise Covid-19 sur le marché boursier. Plusieurs secteurs seront analysés jusqu’au 16 juillet, notamment l’agroalimentaire et la distribution, le ciment, les télécoms et les banques. Ce mardi, le thème portera sur les perspectives du marché des taux post-Covid19.

Le webinaire de ce mardi sera animé par Ahmed Zhani, économiste en recherche macro-économique et taux à CDG Capital.

 

Le Groupe Label Vie a déployé une nouvelle solution pour limiter les risques de propagation du Covid19. Cette solution consiste en un SAS de désinfection destiné aux clients et est installé devant l’entrée des magasins. Il s’agit de trois systèmes de désinfection indépendants. Ainsi, le client se présente avec son chariot, et passe d’abord par un tunnel de désinfection prévu à cet effet. Il appuie sur le bouton poussoir ou à pédale qui actionne le brumisateur de désinfectant. Ensuite, le client s’introduit dans le sas et se désinfecte les mains en utilisant le gel mis à sa disposition. Et avant le quitter le sas, il pourra frotter les semelles de ses chaussures sur le tapis imbibé de produit désinfectant. Sur le produit utilisé, Label Vie rassure de sa non-nocivité.

Par ailleurs, le client se trouvant dans la file d’attente peut utiliser le wifi, sachant que le temps de passage dans le SAS est estimé à 30 secondes par personne.

La Wilaya de la région de Casablanca-Settat vient de réceptionner un laboratoire mobile de dépistage de la pandémie du nouveau coronavirus, qui sera opérationnel dans un premier temps au niveau de la capitale économique.

Déployée par le ministère de la Santé, cette unité, qui se déplacera plus tard dans d’autres villes de la région, va contribuer à augmenter la capacité de dépistage et à réduire le délai de rendu des résultats des analyses. Le laboratoire, le deuxième du genre après celui installé dans la région de Fès-Meknès, pourra effectuer 600 tests par jour et permettra de renforcer la capacité nationale de dépistage, qui a dépassé actuellement 17.500 tests/jour.

Le laboratoire mobile bénéficiera aux salariés des entreprises du secteur privé, dans la perspective de la reprise d’activité et de la relance de l’économie nationale.

 

A.E.

2 millions de paniers distribués depuis 2004. C’est le bilan de Coca Cola au Maroc dans le cadre de son engagement citoyen. Cette année, le système Coca-Cola au Maroc a célébré la 17e édition de Dar L’ftour, ce qui a permis de distribuer 36.000 paniers alimentaires avec l’appui des associations partenaires.

Pour réussir cette opération orientée vers le monde rural, le système Coca-Cola, composé de composé de The Coca-Cola Export Corporation, et ses partenaires embouteilleurs North Africa Bottling Company, Atlas Bottling Company et Société des Boissons Gazeuses du Souss, s’est appuyé sur la capacité de ses flottes afin d’accéder à des zones éloignées des centres urbains, dans des régions où les communautés sont le plus dans le besoin.

Cette année, Dar Lftour a connu quelques changements. Plus de rassemblements destinés à récupérer les paniers alimentaires, la société a opté pour les distributions en porte-à-porte. Elles ont été effectuées aux mois d’avril et mai derniers.

Le traitement des sujets relatifs au Covid19 au Maroc a été globalement bien assuré au Maroc. C’est ce qui ressort du rapport d’étape du Conseil national de la presse (CNP). L’instance a mis en avant l’engagement des professionnels des médias, mais a toutefois relevé des manquements professionnels "isolés".

Ces derniers concernent la désinformation, le piratage d’articles et de matières d’autres supports médiatiques, le non-respect de la vie privée, du droit à l’image et des données personnelles, la discrimination, la violation des principes de la dignité humaine et de protection des enfants dans la recherche de la vérité et le traitement des informations et de leurs sources.

Dans son rapport "Covid 19 : Suivi de la déontologie de la profession de journaliste", le Conseil a souligné avoir enregistré, tout au long de la période de l’état d’urgence sanitaire, "le travail professionnel positif que la presse et les médias marocains accomplissent au sujet de la pandémie et le degré d’engagement et de maturité" dont ils ont fait preuve. Il a ainsi insisté sur la nécessité de respecter les dispositions du Code de déontologie du journalisme et de sensibiliser aux règles professionnelles et éthiques.

La ministre du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Économie sociale, Nadia Fettah Alaoui, a indiqué, lundi, au Parlement que son département est "en train d’élaborer un plan de relance du transport aérien fondé sur une analyse de la demande et des mesures préventives pour les passagers et les employés".

Citant le rapport de l’Association internationale du transport aérien (IATA), Nadia Fettah Alaoui a indiqué que les recettes des compagnies aériennes devraient baisser d’environ 252 milliards de dollars et que l’industrie aéronautique verra son potentiel diminuer de plus de 30% cette année. "Pour le cas du Maroc, le rapport fait état d’une réduction du trafic aérien d’environ 5 millions de passagers, avec les risques qui en découlent en termes de pertes financières et de pertes d’emplois dans le secteur", a-t-elle précisé.

Malgré la forte baisse du trafic passagers, RAM a pu maintenir un certain nombre d’avions en service, notamment les appareils réservés au fret qui ont effectué des dizaines de vols durant les dernières semaines vers la Chine et la Corée du Sud pour transporter des équipements et du matériel médical. La compagnie a également assuré des vols pour importer et exporter des milliers de tonnes de produits de consommation en faveur du Maroc ou de pays d’Afrique.

Le chef du gouvernement a avancé sa sortie devant les députés d'une journée. Programmée initialement le 11 juin, le chef du gouvernement devra présenter, demain mercredi, la stratégie de levée de l'état d'urgence sanitaire, dans le cadre de la séance mensuelle des questions de politiques publiques.

M.A.M.

L’Autorité européenne des marchés financiers (ESMA) a publié, en date du 3 juin dernier, une opinion actualisée sur la transparence post-marché sous la directive européenne MiFIDII et le règlement européen MiFIR, à laquelle est annexée une liste de 136 marchés, de 25 pays, ayant obtenu des notations "positive" ou « partiellement positive".

Ainsi, la place boursière marocaine, qui fait partie des deux seules places africaines à figurer sur ladite liste, a obtenu une notation "positive" dans le cadre de cette évaluation. Celle-ci est basée sur plusieurs éléments, à savoir l’existence d’un cadre législatif et réglementaire complet encadrant le post-marché ; l’existence de règles non discrétionnaires régissant les négociations sur le marché et assurant un bon dénouement des transactions ; et l’existence d’un cadre complet de régulation et d’une supervision assurée par une autorité de marché indépendante.

L’évaluation porte aussi sur la signature par l’autorité de régulation du marché, du protocole d’accord multilatéral de l’Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV) concernant la consultation, la coopération et l’échange d’informations ; outre l’existence d’une transparence du marché, garantie par la publication d’informations relatives aux transactions conclues.

Cette évaluation a permis au marché boursier marocain de figurer dans la liste des marchés des pays tiers à l’Union européenne et conformes aux exigences de transparence post-marché prévues par le dispositif réglementaire MiFIDII / MiFIR.

Le Maroc a recensé 106 nouveaux cas de Covid19, mardi 09 juin à 10h00, ce qui porte le total à 8408 cas confirmés depuis l'apparition de la pandémie, a annoncé le ministère de la Santé.

Le nombre de patients déclarés guéris se chiffre à 7423 soit 15 nouvelles rémissions. Le nombre de décès se chiffre à 208, aucun décès enregistrés ce matin.

Répartition des cas par Région :

Beni Mellal-Khénifra​​ 1,51 % Casa Settat 33,97 % ​​Daraa-tafilalet ​6,97 %​ Dakhla-Oued Ed Dahab 0,06 %​​ Fès meknes 12,24 % Guelmim Oued Noun ​0,55 % Laâyoune-Sakia El Hamra 0,06 % Marrakech Safi 17,71 % Oriental ​2,​33 ​% Rabat Salé Kenitra​ 9,25 % Souss-Massa 1,07 % Tanger Tetouan Al Hoceima 14,28​%

Pour plus de détails, voir l'évolution en temps réel de l'épidémie sur https://www.leconomiste.com/covid19/

"Loin du pessimisme régnant dû à la la crise Covid19, il y a plusieurs entreprises qui ont du pain sur la planche et qui n'attendent que la levée du confinement pour lancer la machine". L'affirmation est d'Aziz Fertahi, président de la CGEM Meknès-Ifrane, qui intervenait ce lundi devant le Comité de veille économique régional de Fès-Meknès. Pour Fertahi, les entreprises de travaux publics, à titre d'exemple, sont très optimistes et se disent prêtes à poursuive les travaux contractuels dès l'annonce du déconfinement. Pour y parvenir, la mobilité est essentielle. L'accompagnement des autorités, banques, administration fiscale et autres départements, n'est pas en reste.

"Toutefois, demeure la question des tests massifs...Nous sommes vivement interpellés par des entreprises qui s'interrogent sur l'utilité du dépistage surtout qu'il peut qu'il y ait contamination à posteriori", renchérit Fertahi, assurant qu'il s'inscrit parfaitement dans cette démarche de dépistage et d'accompagnement des entreprises pour l'instauration des mesures sanitaires. "L'installation du CVE régional devrait activer la feuille de route du comité de régional d'environnement des affaires (CREA) en faveur de l'entreprise et la création d'emploi", conclut le président de la CGEM Meknès-Ifrane.

Y.S.A.

Le Royaume a recensé 78 nouveaux cas de Covid19, ce lundi 08 juin à 18h00, ce qui porte le total à 8302 cas confirmés depuis l'apparition de la pandémie, a annoncé le ministère de la Santé.

44 nouvelles guérisons ont été enregistrées, ce qui porte le total à 7408. Le nombre de décès se chiffre toujours à 208, aucun nouveaux décès durant les dernières 24H avec un taux de létalité de (2.5%). ​

Répartition des cas par Région :

Beni Mellal-Khénifra​​ 1,53 % Casa Settat 33,45 % ​​Daraa-tafilalet ​7,06 %​ Dakhla-Oued Ed Dahab 0,06 %​​ Fès meknes 12,37 % Guelmim Oued Noun ​0,55 % Laâyoune-Sakia El Hamra 0,06 % Marrakech Safi 17,84 % Oriental ​2,​36 ​% Rabat Salé Kenitra​ 9,35 % Souss-Massa 1,08 % Tanger Tetouan Al Hoceima 14,29​%

45 sur 75 provinces et préfectures du Maroc sont indemnes de Covid-19. 

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Secteur lourdement touché par la crise sanitaire, le tourisme national amorce la relance. Parmi les pistes préconisées, l’accompagnement du tourisme interne. En effet, l’Office national marocain du tourisme (ONMT) vient de prendre une batterie de mesures pour la promotion du secteur touristique. Il invite ainsi les Marocains à voyager dans leur pays dès la levée de l’état d’urgence sanitaire. Selon une étude effectuée par l’Office durant ce confinement, les Marocains ont exprimé un fort désir de voyager à l’intérieur du pays après le déconfinement. À certaines conditions: ils devront être rassurés sur les mesures et normes sanitaires, ainsi que sur les offres promotionnelles adaptées. Pour ce faire, l’ONMT a lancé une campagne sous la signature “ntla9awfbladna” pour encourager la préférence nationale.

Ce lundi 8 juin, l’Office a ainsi lancé un appel à manifestation d’intérêt (AMI) à l’attention des conseils régionaux du tourisme (CRT) pour mener conjointement des campagnes de communication. Les 12 CRT auront à leur disposition une cellule composée d’experts en marketing, communication et digital pour les accompagner dans le développement de leur communication dédiée au tourisme interne. Cette cellule partagera avec les CRT et les opérateurs touristiques (hôteliers, agents de voyage, guides…) les différents outils d’analyse, études et enseignements que l’Office a réalisés durant la crise. Il sera donc chargé de concevoir les messages de communication et de valorisation des régions en plus de promouvoir leurs atouts et offres professionnelles adaptées à la clientèle marocaine.

De son côté, l’ONMT prendra en charge la totalité du budget d’achat d’espace média pour le compte des 12 régions. Par ailleurs, la campagne citoyenne « ntla9awfbladna » aura une déclinaison régionale sous le signe “ntla9awfi…” (selon la région et la destination) pour faire découvrir l’étendue de l’offre touristique nationale.

L'importateur-distributeur automobile des marques Peugeot, Citroën et DS s'installe dans un nouveau siège flambant neuf avec des modes de travail collaboratifs, souples et conviviaux. Les espaces de vente de Sopriam répondent aux nouveaux usages d’une clientèle plus exigeante en termes d’expérience digitale, de proximité et de services personnalisés. "Ce nouveau siège marque une nouvelle étape importante dans le développement de Sopriam et reflète notre volonté de favoriser l’agilité, la collaboration et la créativité de nos équipes pour mieux accompagner notre clientèle", déclare Tarafa Marouane, PDG.

Le site, sis au Boulevard Moulay Slimane, a nécessité un investissement de 50 millions de DH. Il s'étend sur 3 étages et accueille l’ensemble de ses directions opérationnelles et exécutives. Il couvre une superficie globale de 13.000 m2 et accueille les showrooms des marques Peugeot, Citroën et DS Automobile en rez-de-chaussée avec près de 1.500m² de surface d'exposition et 600 m² de mezzanine. Les espaces bureaux sont répartis sur 3 étages, soir une superficie de 5.600 m². Le bâtiment compte aussi un réfectoire de 250 m² et 15 salles de réunion. Le site dispose, en outre, de 140 places de parking réparties en 2 sous-sols. L’édifice offre également des espaces de détente, un centre de formation, un auditorium, ainsi que plusieurs locaux techniques. La zone ateliers, dédiée au SAV mécanique et carrosserie, occupe 5.000 m². Le SAV du nouveau siège ne sera opérationnel que dans 3 mois. En attendant, il reste toujours assuré à l’Avenue des FAR.

A.R.

La région Fès-Meknès veut acter la relance économique. C’est ce qui ressort de la 1ere réunion du Comité de Veille économique (CVE) régional, tenue ce lundi. "Cette rencontre vise à mettre en place des mécanismes efficients pour gérer les impacts de la pandémie du Covid-19 et adopter les mesures nécessaires d’accompagnement destinées à atténuer son impact socio-économique", indique Essaïd Zniber, wali de la région. Selon lui, la déclinaison régionale du CVE a pour objectif de mettre en place des mesures permettant la relance des secteurs économiques au niveau local, provincial et régional. En effet, ce comité a pour mission de suivre la mise en œuvre des décisions du CVE national, d’analyser la situation économique et sociale de la région et d’établir des propositions et des recommandations en coordination avec les acteurs locaux.

Présidée par le wali de la Région, la séance de travail s’est déroulée notamment en présence du président de la région, les gouverneurs des provinces et des préfectures, du directeur du CRI, les présidents des universités, CGEM, entre autres. La démarche adoptée par le CVE régional vise, outre les missions précitées, la préparation d’un programme de relance économique selon une démarche participative associant l’ensemble des acteurs économiques au côté des administrations déconcentrées et des élus, ainsi que la mise en place d’une structure régionale d’écoute, d’orientation et d’accompagnement animée par le CRI et la CGEM au profit des entreprises et des porteurs de projets. Mohand Laenser, le président de la région, a promis de leur apporter un accompagnement dans la mesure des possibilités de son conseil.

De son côté, Abdelghani Sebbar, gouverneur de Meknès, a insisté sur la mobilité des personnes pour amorcer la crise et relancer la machine. Faut-il rappeler que le leadership de la préfecture de Meknès a permis d’éradiquer le cluster épidémique du Covid-19 très rapidement, mais paradoxalement cette circonscription a souffert des effets pervers de cette pandémie avec l’annulation de son évènement phare, le SIAM.

Notons enfin que le CRI a mené une série d’entretiens auprès de partenaires institutionnels, et une enquête auprès des opérateurs économiques de la région afin de mesurer l’impact de la crise au niveau régional et a élaboré un rapport préliminaire devant servir de base aux travaux du CVE régional. "L’ambition est de préparer la relance dans les plus brefs délais", rassure Yassine Tazi, directeur du CRI. Ceci suppose le déclenchement de la sortie de crise et la création d’un choc psychologique d’optimisme, et surtout redéployer les transports. Y.S.A.

Certaines zones, notamment la Méditerranée et la mer Noire, subissent la surpêche. Selon le nouveau rapport de la FAO, les deux zones de pêche les moins durables sont la mer Méditerranée et la mer Noire où 62,5% de stocks proviennent de la surpêche. L’Organisation mondiale a ainsi appelé à une meilleure gestion des pêches afin de préserver les stocks de poisson, face à une consommation qui ne cesse d’augmenter. Avec la pandémie du Covid19, l’activité a toutefois subi une baisse de 6,5% à l’échelle mondiale. Selon les données de la FAO, la consommation annuelle mondiale de poisson s’élève à 20,5 kilos par personne, un niveau record qui devrait augmenter dans les dix prochaines années.

"La production totale de poissons devrait atteindre 204 millions de tonnes en 2030, soit une augmentation de 15% par rapport à 2018. Le secteur de l’aquaculture comptant pour 46% de cette production". "Cette augmentation correspond plus ou moins à la moitié de celle enregistrée au cours de la décennie précédente et, avec elle, la consommation annuelle de produits de la pêche pourrait être de 21,5 kilos par personne d’ici 2030", indique le rapport SOFIA (Situation mondiale des pêches et de l’aquaculture).

Le document souligne, en outre, que la proportion de stocks de poissons exploités à un niveau biologiquement non durable est d’environ 34,2%. "Si le chiffre global est trop élevé et ne s’améliore pas à l’échelle mondiale, en revanche 78,7% de tous les poissons débarqués proviennent de stocks biologiquement durables.

De plus, parmi les principales espèces, un grand nombre affiche une tendance à la durabilité", indique également le rapport. En 2018, les prises de thon, toutes espèces confondues, ont atteint leur niveau le plus élevé, avec environ 7,9 millions de tonnes. Aujourd’hui, 2/3 de ces stocks sont aujourd’hui exploités à un niveau biologiquement durable, ce qui signifie une amélioration de 10% en deux ans.

Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) vient de lancer, à travers le Centre national de documentation (CND), une base de données documentaire de soutien scolaire destinée aux différents niveaux de l’enseignement au Maroc. Cette plateforme, lancée sur le portail d’information Abhatoo, est accessible à travers le lien : http://www.abhatoo.net.ma/e-soutien-scolaire/. Elle est mise à la disposition des élèves et de leurs parents, avec l’objectif de contribuer aux efforts déployés par le ministère de l’Éducation nationale pour le développement, de l’enseignement à distance, dans le contexte du confinement sanitaire. La plateforme cible, en particulier, les trois niveaux de l’enseignement (primaire, secondaire et lycée), en plus du préscolaire et de l’éducation inclusive.

Tamkine Academy organise, ce lundi 8 juin (à partir de 14h00), un webinaire sur l’Introduction au développement Android. Cette rencontre, organisée en partenariat avec l’Université Euro-Meditérranée de Fès (UEMF), sera animée par Younes Haffane, consultant en stratégie et en transformation digitale. Mardi, le séminaire portera sur la plateforme NodeJS pour les développeurs Web. L'inscription se fait sur seminaire.tamkine.org.

LOGYTalks... Une nouvelle plateforme digitale voit le jour. A vocation professionnelle et estudiantine, cette solution de video-conferencing offre un espace de débat et d’échanges autour de conférences hébergées ainsi qu’une librairie digitale permettant l’accès à tout moment à du contenu archivé. La plateforme répertorie un contenu riche et varié ainsi que des services afin de dématérialiser les conférences, séminaires, débats, réunions, cours... Selon son concepteur, Driss Ennaanay, "cette plateforme digitale allie les fonctionnalités similaires à Zoom, LinkedIn et Youtube sur un seul et même outil".

Destinée aux professionnels, aux chercheurs, consultants, étudiants... la plateforme permet la possibilité de se connecter, de débattre, échanger, créer et partager du contenu professionnel, scientifique et éducatif, précise le fondateur de LogytalksEnnaanay, un jeune Marocain qui a fait ses études aux Etats-Unis.

Conçue par Driss Ennaanay et développée par une équipe pluridisciplinaire, la plateforme repose sur le concept de Community. La plateforme appartient à une startup américaine. Elle est accessible partout dans le monde avec une forte présence aux Etats-Unis, en Europe et en Afrique. «Nous ciblons les universités, les écoles, les entreprises privées et les organisateurs de conférences et événements. Parmi les thématiques de prédilection, figurent des données sur l’eau, l’énergie, l’agriculture, la finance, l'éducation, la recherche... Selon la typologie de souscription, les membres de cette communauté digitale ont accès libre à leurs sujets de prédilection. Pour accéder à la plateforme: il suffit de renseigner un formulaire sur www.LOGYTalks.com.

A.R.

Le HCP a livré l’arrêté des comptes nationaux de l’année 2019. Celui-ci fait ressortir un ralentissement de la croissance de l’économie nationale se situant à 2,5% au lieu de 3,1% en 2018. Cette croissance a été tirée par la consommation finale et la demande extérieure dans le contexte d’une inflation maitrisée et d’un allégement du besoin de financement de l’économie nationale, indique le HCP. Cette croissance a été surtout soutenue par les activités non agricoles, avec une hausse de 3,8% au lieu de 2,9% une année plus tôt.

En volume, la demande intérieure s’est accrue de 1,8% en 2019, soit une baisse de 2,2 points par rapport à 2018. Elle ainsi ainsi contribué pour 2 points à la croissance économique nationale au lieu de 4,4 points l’année précédente. L'année dernière a été toutefois marquée par un allègement du besoin de financement de l'économie. En effet, l’investissement brut (FBCF et variation de stocks) a représenté 32,2% du PIB au lieu de 33,4% en 2018. Il est financé à hauteur de 86,4% par l’épargne
nationale brute contre 83,1% en 2018. Le besoin de financement de l’économie nationale s’est ainsi allégé passant de 5,6% du PIB en 2018 à 4,4% en 2019, selon le HCP.

La crise sanitaire du Covid19 aura montré une chose: on nous dit tout et son contraire sur le traitement à base d’hydroxychloroquine. Après l’étude controversée de The Lancet qui avait mis en doute ce traitement avant que ses auteurs ne se rétractent, une autre étude britannique fait beaucoup jaser. L’essai clinique majeur ReCovery, dirigée par le Professeur Martin Landray, a conclu que les résultats du traitement à base de l’hydroxychloroquine sont "décevants". Sur les patients traités avec ce médicament, le taux de mortalité reste presque le même que ceux traités avec les soins habituels. Autrement dit, cela ne sert à rien d’utiliser la hydroxychloroquine.

La partie hydroxychloroquine a concerné 1.542 patients ayant reçu la molécule, comparés à 3.132 patients ayant bénéficié d’une prise en charge standard. Il n’y avait pas de différence significative dans le critère principal de mortalité à 28 jours (25,7% chez ceux traités avec l’hydroxychloroquine vs 23,5% chez ceux bénéficiant de soins habituels), indique l’étude. Seulement, la façon de procéder a été largement mise en doute, en Inde et en France notamment. Les patients traités avec l’hydrochloroquine auraient reçu des doses largement élevées, soit 2400mg avec 12 cachets de 200mg (soit 1860 mg d’hydroxychloroquine utile) dans les premières 24h et 9600mg d’hydroxychloroquine pour l’ensemble du traitement. Le dosage maximum n’a donc pas été respecté, et ce, sur des patients particulièrement malades.

Certains estiment que tout a été fait pour que l’étude sur le traitement à base d’ hydroxychloroquine ne marche pas. Pire, il y aurait eu peut-être une confusion entre l’hydroxychloroquine et les hydroxyquinolines dans l’étude, selon l’hypothèse du professeur Christian Perronne, spécialiste des maladies tropicales et des maladies infectieuses émergentes. En effet, Martin Landray, le directeur de l’étude britannique avait indiqué sur FranceSoir que "les doses choisies sont en ligne avec les dosages utilisés pour d’autres maladies telles que la dysenterie amibienne". Sauf que, le traitement de cette maladie "repose sur une association d’hydroxyquinolines, le tiliquinol et le tilbroquinol, dont le nom commercial est l’Intétrix", selon Perronne cité par FranceSoir.

"C’est bien la première fois que j’apprends qu’on utilise l’hydroxychloroquine dans la dysenterie amibienne, en plus à dose super-toxique pour l’homme", a-t-il indiqué sur FranceSoir. Par ailleurs, l’Indian Council of Medical Research (ICMR) avait écrit à l’OMS, en alertant sur les doses insensées d’hydroxychloroquine administrées aux malades dans l'étude ReCovery.

Un nouveau-né dans la famille des Smartphones Vivo. La compagnie a lancé ce lundi le V19, son “selfie smartphone”, à la pointe de la technologie. Doté d'une caméra double super grand-angle 32MP + 8MP et d'un écran Super AMOLED FHD + Ultra O, le V19 combine des capacités de selfie extraordinaires et une technologie de pointe dans un ensemble élégant pour offrir une expérience vraiment innovante aux consommateurs. « Vivo est déterminé à innover en se souciant du consommateur. Le V19 reflète notre profonde compréhension des besoins des consommateurs. Avec une technologie selfie de pointe, un beau design et des performances solides, le V19 est parfait pour les jeunes consommateurs qui se soucient à la fois des fonctionnalités de l'appareil photo et du divertissement », a déclaré Jet Xu, responsable d’affaires à la région Moyen-Orient Afrique de vivo.

«Conçu avec une double caméra frontale qui offre des avantages significatifs aux amateurs de selfies par rapport aux autres smartphones de sa catégorie, le V19 est une percée dans le marché MEA». La double caméra frontale du V19 comprend une caméra principale 32MP et une caméra super grand-angle 8MP. La caméra avant prend un selfie grand angle jusqu'à 105 degrés, avec un algorithme AI intégré qui peut corriger indépendamment la distorsion grand angle entre le premier plan et l'arrière-plan. La caméra avant est également équipée d'une fonction de vidéo selfie ultra stable, apportant un nouveau niveau de stabilité aux vidéos selfie grand angle. «Le V19 possède une puissante caméra quadruple à l'arrière, composée d'une caméra principale de 48 MP, d'une caméra super grand angle de 8 MP, d'une caméra macro 2 MP et d'une caméra bokeh 2 MP», expliquent les responsables de la marques. Outre sa qualité d’image «incontestable», le V19 est alimenté par le processeur Qualcomm Snapdragon octa-core 712, offrant une interface rapide et des performances informatiques optimales. Entre autres atouts, une durée de vie du processeur plus longue et 8 Go de RAM + 128 Go de ROM.

Y.S.A.

Le doyen de la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca (FMPC), Mustapha Aboumaarouf, a annoncé, dimanche, que l’établissement pourrait délocaliser les examens pour 25% des étudiants, en vue de s’adapter au contexte du Covid19.

"Avec l’ouverture de quatre centres d’examen à El Jadida, Khouribga, Settat et Mohammadia, 25% de nos étudiants peuvent rester chez eux et passer les examens sans avoir besoin de se déplacer à Casablanca", a expliqué M. Aboumaarouf lors d’un webinaire pour les professionnels de la santé et de la presse. Cette piste sera étudiée "nous verrons d’ici le 10 juillet si nous aurons besoin de l’appliquer ou pas", a déclaré Aboumaarouf.

Le Conseil de Surveillance du Crédit Agricole du Maroc s’est réuni le 5 juin sous la présidence d’Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts. Cette réunion a été consacrée à l’examen de l’activité du groupe durant l’exercice écoulé, le premier trimestre de 2020 ainsi que les mesures prises par la banque dans le cadre de la gestion de la crise du Covid19 et l’accompagnement du secteur agricole face à la sécheresse. Rappelons que le groupe a réalisé un Produit net bancaire de 4,1 milliards de DH en 2019, en hausse de 3% en glissement annuel. Les encours de crédits distribués avaient atteint 88,7 milliards de DH (+8%) et les ressources clientèle 88 Milliards de DH (+7,3%). Au 31 décembre dernier, le RNPG s’était chiffré à 636 Millions de DH, en progression de 2%.

Au premier trimestre de 2020, la banque a également réalisé un PNB de 842 millions de DH, en hausse de 14%. Les encours de crédits distribués et des ressources clientèle se sont respectivement établis à 86 et 83 Milliards de Dirhams, enregistrant des croissances respectives de 7% et 4%. Quant au RNPG, il a atteint 28 millions de DH. Pour rappel, le CAM a fait un don de 200 millions de Dirhams au fonds de soutien Covid19 pour la gestion de la pandémie.

Hors impact de cette contribution, le bénéfice enregistre une croissance 11%, à 186 millions de DH. Par ailleurs, une enveloppe de 1,5 milliard de DH a été injectée pour appuyer les agriculteurs dans le cadre des mesures mises en place pour limiter l’impact du déficit pluviométrique de la campagne agricole 2019-2020.

Le Maroc a recensé 26 nouveaux cas de Covid19, ce lundi 8 juin à 10h00, ce qui porte le bilan à 8.250 cas confirmés, selon le ministère de la Santé. Le nombre de guérisons atteint 7.370, soit 6 nouvelles rémissions. Les décès se chiffrent toujours à 208.

Un complexe résidentiel de 500 logements et un centre hospitalo-universitaire pour le compte de la Fondation Cheikh Zaid Ibn Soultane seront construits prochainement dans la ville de Tamesna, suite à un protocole d'accord entre Al Omrane et la Fondation Cheikh Zaid Ibn Soultane. Cet accord porte sur la cession de deux ilots de terrain totalisant près 6 ha pour la réalisation de ces projets. Selon le Groupe Al Omrane, ces ilots doivent permettre à la Fondation, dans le cadre de sa politique sociale, de développer à la fois un complexe résidentiel de 500 logements destinés à ses employés ainsi qu’un nouveau centre hospitalo-universitaire. Le CHU permettra ainsi de renforcer les infrastructures existantes dans cette ville qui en dispose actuellement 53 pour ses 50.000 habitants.

Le dirham s'est déprécié de 0,46% par rapport à l'euro et s'est apprécié de 1,34% vis-à-vis du dollar, au cours de la période allant du 28 mai au 03 juin, selon Bank Al-Maghrib (BAM). A noter qu'au 29 mai derniers, les avoirs en réserves se sont établis à 288,8 milliards de DH, en hausse de 0,4% d’une semaine à l’autre et de 21,4% en glissement annuel.

Le Maroc "a eu raison de maintenir le protocole thérapeutique à base de chloroquine" pour traiter les malades du Covid-19, a affirmé, dimanche, le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb. Lors d'un webinaire pour les professionnels de la santé et de la presse, tenu dimanche, Ait Taleb a souligné que son département "dispose d'un rapport pharmacovigilance en relation avec l'utilisation de la chloroquine et qui prouve qu'on a eu raison d'avoir maintenu notre décision".

"Au moment où l'Organisation mondiale de la santé avait appelé à suspendre les essais cliniques au niveau mondial, le Maroc est resté attaché à sa décision initiale, dont la pertinence a été démontrée quelque jours après", a t-il soutenu, expliquant que la chloroquine "a un effet très positif dans le traitement du Covid-19".

En outre, le ministre a rappelé que le Maroc "connait bien la chloroquine depuis longtemps, à travers son utilisation dans la médecine interne et pour le traitement du paludisme". Il a souligné que les effets indésirables de la chroloquine "ne posaient pas problème, du fait qu'ils sont connus et qu'on les maîtrisait parfaitement".

"Nous sommes fiers de nos décisions judicieuses et prospectives en matière de protocoles thérapeutiques", s'est réjoui le ministre, saluant le comité technique et scientifique "qui a pris des décisions très importantes et très efficientes car, en intégrant la chloroquine au protocole thérapeutique, il nous a permis d'éviter des répercussions chez les personnes atteintes".

Le Maroc a recensé 73 nouveaux cas de Covid19, ce dimanche 7 juin à 18h00, ce qui porte le bilan à 8.224 cas confirmés, selon le ministère de la Santé. Le nombre de guérisons atteint 7.364, soit 49 nouvelles rémissions lors des dernières 24 heures. Les décès se chiffrent toujours à 208.

Répartition des cas par Région:

Casa-Settat 33,65%, Marrakech Safi 17,64%, Tanger-Tetouan-Al Hoceima 14,37​%, Fès-Meknès 12,48%, Rabat-Salé-Kenitra​ 9,10%, Draâ-Tafilalet ​7,13%, Oriental 2,36%, Beni Mellal-Khénifra​​ 1,52%, Souss-Massa 1,09%, Guelmim-Oued Noun ​0,55, Dakhla-Oued Ed Dahab 0,06% et Laâyoune-Sakia El Hamra 0,06%.

Pour plus de détails, voir l'évolution en temps réel de l'épidémie sur https://www.leconomiste.com/covid19/

L’ANISE (Association nationale des lauréats de l'ISEM) et les associations partenaires vont organiser, le mercredi 10 juin, une e-conférence sur le transport maritime, labélisée par la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD). Sous le thème "Le transport maritime au cœur des enjeux de compétitivité et d’attractivité de l’économie marocaine", ce panel, qui sera modéré par le président de l'ANISE, Omar Benaicha, réunira Mohamed Fikrat, PDG de Cosumar et membre de la CSMD, plusieurs alumni : Mohamed Maghazi, président de l’Association du corps officiers des ports du Maroc (ACOPM), Mohamed Kaissar, président du Syndicat national des officiers de la marine marchande (SNOMM), Youssef Zioui, président de la Fédération marocaine des pilotes maritimes, Mohamed Jaouadi, président de l’Association des armateurs du Maroc (ARMA) et DG de Maroc Feedering, Hamou Jdioui, VP de l’ANISE et DG de Caplines et Bouchra Baadi, membre de l’ANISE et DG IDYAS Shipping.

De forts orages accompagnés de chute de grêle se sont abattus sur la ville de Fès et ses environs, samedi en fin d'après-midi. Un phénomène expliqué par Mohamed Hanchane, professeur de climatologie à la faculté des sciences de Dhar El Mehraz, pour qui "Fès a connu des giboulées qui sont de brèves averses accompagnées de vent et de grêlons (diamètre > 5 mm), se mêlant à la pluie". 

"Cette averse, phénomène se produisant notamment en cette période de l'année dans des régions géographiques comme Fès (continentalité et proximité de la montagne), est survenue suite à une différence de température entre la surface et la haute troposphère", précise le professeur. "Depuis plus d'une semaine, le Maroc a vécu une vague de chaleur qui a surchauffé la surface du sol. Depuis vendredi, une coulée froide en provenance du nord dirigée par une dépression sur l'Europe de l'ouest et pénétrant au Maroc par l'ouest (isotherme -40°C et 35°C et isohypses entre 944 et 952 damgp), a rendu l'air instable avec des phénomènes d'ascendance violents au niveau de l'air chaud et humide qui s'est condensé rapidement et a donné lieu à une forte coalescence des gouttelettes d'eau qui se sont transformées en grêlons d'une grande taille". 

Même si ce phénomène atmosphérique est marqué par son passage rapide, il a eu cependant des conséquences énormes sur les biens. Ainsi, plusieurs localités (Fès, Imouzzer, Ifrane...) ont été recouvertes de gros grêlons, engendrant de gros dégâts. Voitures endommagées, arbres abîmés, branches cassées et fruits amochés, les pertes enregistrées sont énormes. À titre d'exemple, près d'Imouzzer, certains agriculteurs ont perdu la quasi-totalité de leur récolte. Des arbres fruitiers ont été abîmés. Signalons que les Fassis n’ont pas manqué de faire des vidéos et de prendre des photos de cette chute de grêle. Vidéos et photos qui ont été largement diffusées et partagées sur les réseaux sociaux. 

Y.S.A.

Un total de huit marocains parmi le groupe qui reste bloqué à Sebta ont tenté avec succès de rejoindre le Maroc à la nage. Ils ont profité de l’absence de vigilance, faisant semblant de profiter du soleil avant de sauter dans l’eau et de prendre la fuite vers le Maroc à coups de brasses. Ce n’est pas la première fois que des Marocains tentent de quitter Sebta depuis la fermeture des frontières terrestres au niveau de Bab Sebta.  Des centaines de Marocains survivent dans le préside grâce à l’appui des voisins et des associations caritatives. Les initiatives de retour lancées il y a quelques semaines ont été arrêtées suite à l’interprétation très large des autorités de la ville de Sebta des critères de sélection des personnes à rapatrier avec l’inclusion des migrants clandestins dont certains des Algériens dont la ville voulait se débarrasser.

A.A.

L'Agence de Promotion et de Développement du Nord (APDN) s’est fendu d’un communiqué dans lequel elle dément de manière catégorique des informations colportées par certains médias concernant les travaux de réhabilitation et de réaménagement de cet héritage historique de Tanger. L’Agence précise que ces travaux d’aménagement concernant l’éclairage, la plantation et l’installation de mobilier urbain relèvent proprement de l’administration publique sans aucune intervention "parasite ni intérêts occultes de privés", et ce, pour offrir un espace ouvert propice à l’épanouissement et au divertissement des habitants de la ville de Tanger et de ses visiteurs.

A.A.

De grosses grêles se sont abattues sur Fès et Imouzzer. Un phénomène météorologique époustouflant.  

 

Le ministère de la Culture a mis fin à la dégradation du site des gravures rupestres Laghchiouate situé dans la commune d’Amgala (province de Smara) suite à des opérations lancées par une société de carrières de pierre. L’arrêt des travaux a été obtenu après intervention des autorités locales et de la direction régionale de la Culture à Laâyoune-Sakia El Hamra.

Le site est inscrit au patrimoine national depuis 2017. Ces dernières années, plusieurs chantiers y ont été menés, notamment la création d’une conservation et le lancement d’un programme de recherche scientifique maroco-française supervisé par les experts des deux pays.

"La vigilance des gardiens du site et l’intervention de l’inspection des bâtiments et sites historiques de la direction régionale de la Culture ont permis de stopper les travaux de destruction", a indiqué la direction dans un communiqué, ajoutant qu’une mission d’inspection a été dépêchée sur ce site, en coordination avec la wilaya de la région et la province de Smara, ce qui a abouti à l’arrêt immédiat des travaux de dégradation "volontaire". Ces dégradations ont été effectés les 3 et 4 juin, suite à une autorisation délivrée à cette société par la commune de Laghchiwat-Gueltate Zemmour en 1995, alors que ce site archéologique dépend actuellement, depuis le nouveau découpage administratif, de la commune d"Amgala. 

La Caisse de dépôt et de gestion (CDG) Prévoyance, en charge de la gestion de la Caisse nationale de retraites et d'assurances (CNRA) et du Régime collectif d'allocation de retraite (RCAR) rouvre ses agences. La filiale de la CDG annonce que "toute visite doit respecter les exigences de sécurité mises en place". "Toutefois, nous rappelons que notre plateforme digitale et notre bureau d'ordre électronique restent à la disposition des clients et partenaires de CDG Prévoyance et que le déplacement en agence n'est conseillé qu'en cas de nécessité avérée", indique-t-elle. Ainsi, CDG Prévoyance recommande aux clients d'utiliser, à l'avance, le service "Prise de Rendez-vous" opérationnel depuis 2016 et ce, via ses sites web et centre d'appel.

"Nos applications mobiles SMART RCAR et SMART CNRA (IOS et Android), notre centre d'appel et nos sites web www.cnra.ma & www.rcar.ma, permettent d'accéder aux mêmes services et opérations disponibles en agence.

Le Maroc a enregistré 26 nouveaux cas de Covid19, ce dimanche 7 juin à 10h00, ce qui porte le bilan à 8.177 cas confirmés, selon le ministère de la Santé. Le nombre de guérisons monte à 7.328, soit 13 nouvelles rémissions. Les décès se chiffrent à 208.

L’ONCF a repris le trafic ferroviaire et a pris plusieurs mesures pour contrer la propagation du Covid19. Au niveau des gares, les passagers sont triés selon leurs destinations et le port obligatoire des masques sera contrôlé. L’Office lance aussi des opérations de nettoyage, de désinfection et de stérilisation continue de toutes les installations et les équipements en gare. A ces mesures, s’ajoutent d’autres dispositions prises dans l’espace d'acquisition des billets et dans les espaces des quais et leurs accès. Il s’agit, entre autres, de la fourniture de matériel de stérilisation et de désinfection pour les mettre à disposition des voyageurs, la désinfection et la stérilisation des distributeurs automatiques et des sièges, ainsi que la mise en place de marques au sol et des annonces audio, afin de respecter l'espacement entre les voyageurs.

Après l'accès des voyageurs aux quais, ceux-ci seront guidés à travers des affiches, des annonces audio et des directives du personnel de l'ONCF pour assurer le respect du numéro de train et de la voiture indiqués sur le billet, tout en réglementant le mouvement de débarquement et d'embarquement des passagers et la distance de sécurité.