TV5MONDE et WeMake Productions lancent un tout nouveau concours télévisé panafricain destiné aux jeunes entrepreneurs francophones. 

Diffusé en prime-time dans plus de 200 pays, ce programme mettra en exergue des initiatives prometteuses par le biais d'un parcours en quatre temps : dépôt des candidatures (jusqu’au 20 juillet), étapes de sélection dans quatre grandes villes africaines, résidence de mentorat à Abidjan, puis une grande finale face à un jury d’investisseurs. 

Par ailleurs, le ou la lauréat(e) pourra recevoir jusqu’à 500 000 € pour développer son entreprise. Il est à savoir que le concours s’adresse aux entrepreneurs francophones résidant en Afrique, ayant un projet structuré et étant disponibles pour les tournages prévus entre septembre et novembre 2025.

OCP Green Water (OGW), filiale du groupe OCP en charge du développement, de la production et de la commercialisation de ressources en eau non conventionnelles, a annoncé, ce lundi 14 juillet, la mise en service du pipeline J2K, reliant l'usine de dessalement de Jorf Lasfar au site minier de Khouribga. Cette infrastructure de pointe a été livrée "en un record", se réjouit le Groupe dans un communiqué.

Cette infrastructure "majeure" permet désormais le transport d'eau dessalée sur plus de 200 km, de la côte atlantique jusqu'au cœur du principal bassin phosphatier du Maroc, précise OCP Green Water.

Cette nouvelle étape dans le dessalement constitue une "prouesse technologique et opérationnelle qui s'inscrit dans la stratégie du Groupe OCP visant à garantir l'autonomie en eau de ses sites industriels, tout en contribuant, par son envergure et son rayonnement territorial, à l'effort national de lutte contre le stress hydrique", ajoute OGW.  A noter que ce projet assure le transfert jusqu'à 80 millions de m3 d'eau dessalée par an. Il s'agit de la première infrastructure de ce type au Maroc capable de transporter de l'eau dessalée sur une si longue distance.

Le projet a été conçu avec le soutien de JESA et de cabinets d'ingénierie de renommée mondiale, et réalisé par un consortium d'entreprises marocaines sélectionnées à l'issue d'un appel d'offres international.

A noter que les installations du groupe OCP à Benguérir sont alimentées en eaux usées traitées par la station de Marrakech (STEP) depuis le 15 juin dernier. Pour la prochaine étape, OCP mettra en service, en 2026, la canalisation Safi-Gantour (S2G), qui reliera la nouvelle usine de dessalement de Safi, en cours de développement, aux nouvelles plateformes industrielles et minières de Mzinda, Benguerir et Louta, tout en assurant l'approvisionnement en eau potable de la ville de Benguerir. Il en va de même pour Marrakech et Youssoufia. 

L'infrastructure Jorf Lasfar-Khouribga (J2K) alimente désormais la plus grande mine de phosphate du monde en eau dessalée. Ph. OGW

Pour rappel, le Groupe OCP avait été sollicité en 2022 par l'Etat afin de contribuer aux efforts nationaux face à la crise hydrique qui touche le pays depuis 2018. En moins de trois ans, OGW a sécurisé avec succès l'approvisionnement en eau potable de Safi, El Jadida et du sud de Casablanca. Avec le lancement du pipeline J2K, outre la desserte des exploitations minières, Khouribga bénéficiera également, dans un second temps, de cette eau dessalée pour l'approvisionnement en eau potable de la ville.

Selon le géant mondial des engrais phosphatés, le chantier à mobilisé un million de jours-hommes, soit une moyenne de 1.300 emplois par jour sur deux ans, dont 85 % d'origine locale. En phase d'exploitation, le projet a créé 100 emplois permanents, contribuant ainsi au développement socio-économique de la région.

E.M.G.

Les émissions de dépenses au titre de la compensation ont baissé de 32% à fin juin dernier, se situant à 3,1 milliards de DH contre 4,6 milliards de DH (-1,5 milliard de DH) un an auparavant, selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR). Par rapport à la Loi de Finances 2025, le taux de réalisation a atteint 18,1%, précise la TGR dans son nouveau Bulletin mensuel de statistiques des finances publiques (BMSFP).

Le déficit budgétaire s'est accentué au titre des six premiers mois de l'année. Selon la situation des charges et ressources du Trésor, il a atteint 24,8 milliards de DH à fin juin 2025, contre 20,4 milliards de DH un an auparavant.

Ce déficit tient compte d’un solde positif de 4 milliards de DH dégagé par les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l’État gérés de manière autonome (SEGMA), précise la Trésorerie Générale du Royaume (TGR) dans son Bulletin mensuel de statistiques des finances publiques (BMSFP).

Dans le détail, les recettes ordinaires brutes ont augmenté de 20,6% à fin juin, pour s’établir à 211,5 milliards de DH, tandis que les dépenses ordinaires émises ont progressé de 19% à 185,8 milliards de DH. Dans ce contexte, le solde ordinaire demeure positif de 25,6 milliards de DH.

Selon la TGR, la progression des recettes ordinaires s’explique par la hausse des impôts directs (+29,5%), des droits de douane (+2,5%), des impôts indirects (+11,8%), des droits d’enregistrement et de timbre (+4,9%) et des recettes non fiscales (+32,8%). Les dépenses émises au titre du budget général ont, quant à eux, atteint 274,7 milliards de DH à fin juin, en hausse de 12,5% sur un an, en raison de l’augmentation des dépenses de fonctionnement (+20,2%) et d’investissement (+10,9%), conjuguée à une baisse des charges de la dette budgétisée (-3,5%).

Concernant les charges en intérêts de la dette, elles se sont élevées à 23,42 milliards de DH (+11,6%) suite à une augmentation de 19,4% des intérêts sur la dette intérieure (18,5 milliards de DH) et une baisse de 10,5% de ceux sur la dette extérieure (4,9 milliards de DH). Les engagements de dépenses, y compris celles non soumises au visa préalable, ont totalisé 464,4 milliards de DH, représentant un taux global d’engagement de 49% et un taux d’émission sur engagements de 82%.

Le Maroc a suspendu les douanes commerciales avec Sebta et Melilia, une situation qui suscite la polémique en Espagne. Ce lundi, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a apporté des clarifications. Il a déclaré que les douanes espagnoles et marocaines « ne sont en aucun cas fermées définitivement », rapportent les médias espagnols.

Le chef de la diplomatie espagnole, interrogé à l'Université internationale Menéndez Pelayo de Santander, a évoqué l'accord conclu par les deux pays visant à réduire, voire à interrompre temporairement, le flux de marchandises lorsqu'il est nécessaire de concentrer tous les efforts sur le passage des voyageurs, comme c'est le cas pour l'opération "Marhaba 2025".

« Nous avons convenu que les douanes des deux pays resteront en contact pour tenter de concilier les deux démarches, et nous allons certainement œuvrer dans ce sens », a-t-il déclaré. « Nous sommes en contact avec les autorités marocaines. J'ai moi-même discuté avec mon collègue, le ministre marocain des Affaires étrangères », a déclaré M. Albares, ajoutant que les travaux se poursuivraient « dans ce sens ».

Thierry Ardisson, “l’homme en noir”, est décédé lundi à l’âge de 76 ans des suites d’un cancer du foie.

Figure incontournable du paysage audiovisuel français, animateur et producteur, il s’est imposé dès les années 1980 avec un style provocateur, une voix singulière et des interviews percutantes.

Il laisse derrière lui des émissions devenues cultes comme "Tout le monde en parle", aux côtés de Laurent Baffie, ou encore" Salut les Terriens !".Certaines de ses répliques sont restées dans les mémoires, à l’image de ses fameux “Bonsoir !” ou “Magnéto, Serge !”.

Décoré de la Légion d’honneur en 2024, il fut aussi patron de presse, notamment à la tête du mensuel Entrevue. 

Stellar Africagold Inc., société canadienne qui opère dans l'exploration aurifère, a annoncé des avancées significatives sur son projet Tichka Est, situé dans le Haut-Atlas occidental.

Dans un communiqué, la société indique que les récentes activités de terrain, incluant la cartographie structurale, la modélisation 3D avancée et l'échantillonnage de surface - avec des teneurs atteignant jusqu'à 102 g/t Au - "ont permis de confirmer des cibles prioritaires pour le forage". Grâce à la construction récemment prolongée de routes d'accès et au développement de plateformes de forage, la campagne de forage estivale de Stellar est prête à être lancée, annonce-t-elle.

La société devrait démarrer le programme de forage durant ce mois. Il s'agit d'un forage au diamant de 10 trous, totalisant 1.500 mètres, sur la Structure B du projet Tichka Est. Le programme visera quatre cibles principales : la continuité latérale et en profondeur de la minéralisation hébergée dans le filon MT1, précise-t-elle. A noter que les zones riches en or contrôlées par des cisaillements orientés NE, les extensions en profondeur du dyke de la tranchée 7B, ainsi que la recherche de dykes parallèles potentiels vers l'est, seront également testées.

Selon Stellar Africagold, la Structure B représente actuellement la cible la plus avancée du projet Tichka Est, caractérisée par la présence de trois horizons minéralisés et d'au moins deux zones de cisaillement. Sur la Structure B, une tranchée mécanique importante, MT1, a révélé une teneur de 3,5 g/t Au sur 155,7 mètres de longueur, déterminant ainsi que la Structure B doit être la cible principale de la prochaine campagne de forage de la société, précise l'opérateur.

Le Centre Régional d’Investissement (CRI) Fès-Meknès, en collaboration avec l’Agence Régionale de l’ANAPEC, annonce l’ouverture officielle de l’espace Moukawilab au sein du siège du CRI à Fès. Ce dispositif innovant, à vocation territoriale, a pour objectif d’offrir un accompagnement complet et de favoriser le développement des compétences des porteurs de projets (PP), des unités économiques informelles (UEI), des autoentrepreneurs (AE) et des très petites entreprises (TPE).

Pensé comme un véritable laboratoire de l’entrepreneuriat, Moukawilab ambitionne de promouvoir la culture entrepreneuriale, encourager l’initiative individuelle et contribuer à la dynamisation du tissu économique régional. Cet espace se distingue par un cadre moderne et fonctionnel, comprenant des bureaux dédiés à l’accueil, l’orientation et l’accompagnement des porteurs de projets, des salles de formation et de réunion entièrement équipées, et des postes de travail dotés de technologies de pointe.

Accessible aux jeunes entrepreneurs, quel que soit leur âge, Moukawilab propose une offre de services complète : formations interactives basées sur l’apprentissage par l’action, développement de compétences, accompagnement à la création d’entreprise, et mise en relation avec les acteurs économiques locaux.

Depuis son lancement expérimental, le dispositif a permis, en 2024, de sensibiliser plus de 1.900 jeunes aux parcours entrepreneuriaux et à l’esprit d’initiative, tout en accompagnant près de 110 entrepreneurs dans le développement de leur projet. «Avec Moukawilab, la région Fès-Meknès réaffirme son engagement en faveur de l’inclusion économique des jeunes, en adoptant une approche intégrée fondée sur l’accompagnement de proximité, la valorisation des talents locaux et la création d’opportunités durables», explique-t-on.

Y.S.A.

Dislog Group a annoncé, lundi, avoir effectué avec Mediterrania Capital Partners et CDG Invest Growth un closing sur sa filiale Dislog Dispositifs Médicaux (DDM). Cette opération a permis de réaliser la plus grande levée de fonds de l'histoire de Dislog Group à travers une augmentation de capital de 540 millions de DH. Elle intervient à la suite de l'obtention de l'accord du Conseil de la concurrence.

"Ce Build up a été réalisé en moins de 6 mois avec une belle création de valeur pour tous nos actionnaires: comment intégrer 5 entreprises individuelles (Megafle, Eramedic, Afribiomedic, Farmalac et bientôt une 5e) en un groupe géré par des experts dans le métier au sein de DDM", commente Moncef Belkhayat, PDG de Dislog Group. 

L’Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale (OMPIC) et le secteur de la propriété intellectuelle des Émirats Arabes Unis ont conclu un Mémorandum d’entente (MoU) à l’occasion de la 66ᵉ session des Assemblées de l’OMPI, qui a eu lieu du 8 au 17 juillet 2025. Signé par Abdelaziz Babqiqi, DG de l’OMPIC, et Abdelrahman Hassan Almuaini, Sous-secrétaire adjoint émirati, cet accord vise à approfondir la coopération entre les deux pays dans le domaine de la propriété industrielle. La signature s’est déroulée en présence de hauts représentants des deux parties, qui ont également échangé sur les avancées réalisées et les opportunités futures de collaboration.

Un séisme de magnitude 5,5 a touché la mer Méditerranée ce lundi à 7h13 au large de Cabo de Palos, en Espagne, rapportent les médias espagnols. Ce phénomène a également été ressenti au Maroc et en Algérie, sans qu'aucun blessé ni dégât matériel ne soit signalé, précisent les médias espagnols citant l'Institut Géographique National (IGN).

Les services d'urgence ont reçu des dizaines d'appels de particuliers dans les minutes qui ont suivi le tremblement de terre, et une alerte au tsunami a même été émise pendant quelques minutes au large des côtes espagnoles dans la zone, mais elle a depuis été désactivée.

Selon l'IGN le séisme a eu son épicentre à une profondeur de 2 kilomètres et a atteint une intensité maximale de IV sur l'échelle EMS, indiquant un choc clairement ressenti par la population. Il a été ressenti dans plus de cinquante villes des provinces d'Almería, Murcie, Grenade, à Melilia et même dans certaines parties d'Alicante et Jaén.

E.M.G.

Du nouveau pour le projet de gazoduc Maroc-Nigéria. Rabat doit accueillir cette semaine plusieurs réunions de haut niveau pour discuter du projet, en présence de représentants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Cet ambitieux projet, qui touchera 13 pays africains, a connu de nouvelles avancées lors des réunions du comité technique et du comité de pilotage qui se sont tenues les 10 et 11 juillet à Rabat. Ces rencontre ont permis aux principaux dirigeants des compagnies pétrolières nationales de toute l’Afrique de l’Ouest d'examiner l’état d'avancement du projet. Les réunions ont été organisées par des responsables de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) du Maroc, auxquels ont également participé des représentants de la CEDEAO.

Pour rappel, le projet a déjà franchi des étapes cruciales, notamment les études de conception détaillées et études d’impact environnemental et social pour la section nord. Des études similaires sont actuellement en cours pour le segment sud, reliant le Nigéria au Sénégal. Une fois terminé, le gazoduc transportera 30 milliards de m3 de gaz par an. 

L'ex-président nigérian Muhammadu Buhari, qui avait quitté le pouvoir en 2023, est mort dimanche à Londres à 82 ans "des suites d'une longue maladie", ont indiqué la présidence nigériane et son ancien porte-parole.

Buahri était un dirigeant militaire et un démocrate autoproclamé. Il est arrivé au pouvoir à la suite d'une élection présidentielle.

Après trois tentatives infructueuses, il a remporté une victoire historique en 2015, devenant le premier candidat de l'opposition du pays à battre un président en exercice depuis le retour de la démocratie multipartite en 1999. En 2019, il a été réélu pour un nouveau mandat de quatre ans.

En tant que président, Buhari a fait de son "incorruptibilité" une vertu, déclarant sa richesse relativement modeste et affirmant qu'il avait "laissé passer plusieurs occasions" de s'enrichir.

L’Académie Régionale de l’Éducation et de la Formation (AREF) de Fès-Meknès a publié, samedi 12 juillet 2025, les résultats consolidés des sessions ordinaire et de rattrapage du baccalauréat. Ces résultats marquent une avancée significative, avec un taux global de réussite atteignant 82 %, positionnant l’académie à la 6ᵉ place à l’échelle nationale - une progression remarquable qui récompense les efforts soutenus des différents acteurs éducatifs.

Parmi les 62.715 candidats ayant passé les épreuves, 42.310 ont obtenu leur diplôme. Les filles se sont particulièrement illustrées, représentant 56,45 % des admis. Les établissements d’enseignement privé confirment également leur dynamique d’excellence, totalisant 6.167 lauréats. Chaque filière s’est distinguée par ses résultats. Ainsi, les branches scientifiques et techniques ont enregistré 27.513 réussites, soit un taux de 78,68 %. Les filières littéraires et originelles ont affiché un taux exceptionnel de 92,79 % avec 9 398 admis. Les baccalauréats professionnels et internationaux ont également brillé avec des taux respectifs de 86 % et 81,09 %.

L’édition 2025 s’est également illustrée par son engagement en faveur de l’inclusion : 172 candidats en situation de handicap ont obtenu leur diplôme (87,31 % de réussite), et 121 détenus ont réussi leur examen, traduisant la volonté de l’académie de garantir un accès équitable à l’éducation. "Les performances d’excellence sont également à souligner : 16.003 mentions ont été attribuées, dont 1.903 "Très bien", 4.167 "Bien" et 9.933 "Assez bien", témoignant de la qualité de l’encadrement pédagogique tout au long de l’année", indique Fouad Rouadi, directeur de l'AREF. Malgré des conditions souvent difficiles, les candidats libres ont aussi montré leur détermination. En chiffres, 5.356 ont réussi sur les 16.162 présents, un chiffre qui met en lumière leur persévérance et invite à renforcer les dispositifs d’accompagnement qui leur sont destinés.

Le directeur l’AREF a d'ailleurs exprimé sa reconnaissance à l’ensemble des professionnels de l’éducation — enseignants, cadres administratifs, inspecteurs — ainsi qu’à ses partenaires institutionnels et sécuritaires. Une attention particulière a été accordée aux médias et aux associations de parents d’élèves pour leur appui précieux.

Au-delà des statistiques, ces résultats traduisent une dynamique éducative alliant rigueur académique et équité sociale. Ils ouvrent la voie à de nouvelles réflexions sur l’amélioration continue des dispositifs d’évaluation et de soutien. "L’édition 2025 du baccalauréat dans la région Fès-Meknès s’impose ainsi comme un exemple de réussite collective et de progrès durable", conclut Rouadi.

Y.S.A.

Une vague de chaleur est prévue de mardi à vendredi prochain dans plusieurs provinces du Royaume, avec des températures oscillant entre 40 et 47°C, a annoncé la Direction générale de la météorologie (DGM).

Le thermomètre oscillera entre 44 et 47°C, e mardi à vendredi, dans les provinces d'Errachidia, Zagora, Taroudant, Tata, Assa-Zag, Es-Semara, Oued Eddahab et Aousserd, précise la DGM dans un bulletin d'alerte de niveau de vigilance orange.

Des températures allant de 40 à 44°C sont aussi attendues de mardi à jeudi dans les provinces de Beni Mellal, Fquih Ben Salah, Meknès, Khénifra, Fès, Moulay Yaacoub, Taounate, Taza, Ouezzane, Guelmim, Agadir-Ida-Ou-Tanane, Inezgane-Ait Melloul, Sidi Kacem, Sidi Slimane, Benslimane, Khouribga, Settat, Chichaoua, El Kelaa des Sraghna, Essaouira, Marrakech, Rehamna, Khemisset, Sidi Bennour et Youssoufia.

Les autorités espagnoles ont lancé dimanche un appel au calme dans la ville de Torre Pacheco, près de Murcie (sud-est), où a eu lieu une deuxième nuit consécutive d'émeutes anti-immigrés après l'agression d'un retraité par trois jeunes actuellement recherchés par la police.

"Torre Pacheco doit retrouver la normalité (...) Je comprends la frustration, mais rien ne justifie la violence", a écrit dans un message sur le réseau social X le président conservateur de la région de Murcie, Fernando Lopez Miras, en assurant que l'agression subie par ce retraité ne resterait "pas impunie". "J'appelle les habitants au calme, à la tranquillité", a insisté à la télévision publique RTVE le maire de la ville, Pedro Angel Roca Ternel, membre lui aussi du Parti populaire (PP, conservateur), en appelant à ne pas confondre les "délinquants" avec l'ensemble de la population immigrée, venue "pour travailler".

Ces appels surviennent alors que Torre Pacheco, ville de 36.000 habitants située sur la côté méditerranéenne, a connu dans la nuit de samedi à dimanche une deuxième nuit consécutive d'émeutes, avec des affrontements qui ont fait plusieurs blessés, selon la préfecture.

D'après le quotidien La Opinión de Murcia, plusieurs groupes de personnes ont parcouru les rues de la commune avec des bâtons à la recherche de personnes d'origine étrangère, malgré le déploiement d'un important dispositif policier. Au moins une personne a été interpellée, selon la préfecture.

Ces affrontements se sont produits après la violente agression en pleine rue, mercredi à l'aube, d'un habitant de 68 ans. Ce retraité, prénommé Domingo, a raconté à des médias espagnols, le visage tuméfié, avoir été attaqué par trois jeunes d'origine nord-africaine sans motif apparent. 

Cette agression, filmée et dont la vidéo a été mise en ligne sur les réseaux sociaux, a poussé la mairie à organiser un rassemblement vendredi après-midi. Cette manifestation, qui se voulait pacifique, a dégénéré en raison de la présence de groupes d'extrême droite qui ont diffusé des slogans anti-immigrés, selon les autorités.

AFP

Le ministère de l'Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports a annoncé, samedi, que 311.625 candidats scolarisés de l'enseignement public et privé ont passé avec succès les épreuves des sessions ordinaire et de rattrapage au titre de l'année 2025.

Le taux de réussite dans les deux sessions a atteint 83,3%, contre 84,1% en 2024, soit une légère baisse de 0,8%, a précisé le ministère dans un communiqué.

Un total de 59.918 candidats scolarisés ont réussi les épreuves de la session de rattrapage, avec un taux de présence de 94,2%, a souligné le département, notant que le nombre de candidats libres ayant réussi les épreuves de cette session a atteint 12.341, avec un taux de présence de 61,3%. Ainsi, 38.484 candidats libres ont réussi les deux sessions, soit un taux de réussite de 55,1%, contre 57,6% en 2024.

La sélection féminine marocaine a battu, samedi à Rabat, son homologue sénégalaise sur le score de 1 but à 0 en match de la troisième et dernière journée du groupe A comptant pour la Coupe d’Afrique des Nations féminine de football (Maroc-2024). L’unique but de la rencontre a été inscrit par Yasmin Mrabet sur pénalty (45 + 2e), permettant ainsi aux Lionnes de l’Atlas de s’adjuger la tête du classement de leur groupe avec sept points et de se qualifier pour les quarts de finale de cette compétition continentale. Elles devancent au goal average la Zambie, qui a battu la RD Congo par 1 but à 0, à Mohammedia, sur un but de Racheal Kundananji (9 e).

L'Université d'Aix-Marseille a décerné le vendredi, 11 juillet, les insignes de "Docteur Honoris Causa" à Mostafa Terrab, Président-Directeur Général du Groupe OCP. Cette distinction constitue "une reconnaissance de son leadership visionnaire et de son engagement en faveur de l’innovation, de l’éducation et du développement durable en Afrique". 

M. Terrab a pris les rênes de l'OCP en 2006. Le Groupe, qui dispose de la première réserve mondiale de phosphates, a connu des périodes fastes depuis. En 2024, il a enregistré un chiffre d'affaires de 96,99 milliards de dirhams, en hausse par rapport aux 91,28 milliards de 2023. Le Groupe a par ailleurs poursuivi une politique d’investissement ambitieuse avec 43,6 milliards de dirhams injectés en 2024 pour accroître ses capacités de production. 

Le ministre de l’Inclusion économique, Younes Sekkouri, a appelé à Casablanca à une réforme du Code du travail en phase avec les mutations économiques et sociétales. Cette réforme, inscrite dans le dernier round du dialogue social, vise à instaurer un cadre juridique adapté à la montée du télétravail, aux nouvelles formes d’emploi et aux aspirations des jeunes générations.

Mettant l’accent sur la flexibilité encadrée et la compétitivité, le ministre a défendu un droit du travail équilibré, respectueux des droits fondamentaux des salariés tout en répondant aux besoins des entreprises. Il a insisté sur l’importance d’un équilibre entre vie professionnelle et personnelle, notamment pour les générations Z et Alpha, ainsi que sur le renforcement des mécanismes de contrôle et de sanction.

Tandis que les représentants syndicaux ont plaidé pour une réforme orientée vers la justice sociale et l’intégration des transformations numériques, le patronat a défendu une approche progressive et ciblée, insistant sur l'urgence d’adapter le Code aux réalités du marché de l’emploi.

M.Ba.

La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) a attribué son label Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) à Axa Services Maroc, tandis que l’entreprise Novec a vu son label renouvelé, à l’issue de la réunion du Comité d’attribution. Cette distinction souligne l’engagement de ces deux sociétés dans l’intégration des dimensions économique, sociale et environnementale au cœur de leur stratégie managériale, répondant ainsi aux attentes de leurs parties prenantes internes et externes.

Le label, valable trois ans, encourage les entreprises marocaines à poursuivre une démarche d’amélioration continue, avec une exigence renforcée lors du renouvellement.

M.Ba.

Attijari Global Research (AGR) a émis une recommandation favorable à la souscription de l’opération d’augmentation de capital de TGCC, d’un montant de 2,2 MMDH, validée par l’AMMC le 4 juillet dernier. Dans son dernier rapport d’analyse, AGR encourage les investisseurs à souscrire tout en conservant le titre TGCC en portefeuille sur un horizon moyen terme, saluant une initiative qui intervient à un moment clé du développement stratégique du groupe.

L’acquisition de la Société de Travaux Agricoles Marocains (STAM) et de sa filiale VIAS figure parmi les principaux arguments mis en avant par AGR. Cette opération marque une étape structurante dans la trajectoire de TGCC, avec un doublement du carnet de commandes, une offre élargie et une meilleure position sur le marché des infrastructures au Maroc et en Afrique. La valorisation du titre bénéficie également d’une décote de 23% sur le prix de souscription (725 DH contre 945 DH en Bourse).

AGR met également en avant la crédibilité du management, capable de dépasser ses prévisions, ainsi que l’attractivité du titre dans le contexte de la dynamique “Maroc 2030”. Avec une visibilité accrue auprès des gérants de fonds et une amélioration attendue du ratio P/E à 28x en 2026, le titre TGCC s’affirme comme une valeur refuge pour les investisseurs souhaitant miser sur le potentiel de croissance du secteur BTP.

L’équipe Enactus ENCG Casablanca a brillamment remporté la première édition du Enactus Morocco Championship, tenue le 10 juillet 2025, grâce à son projet novateur NUTRAZO. Cette compétition a réuni 12 équipes finalistes représentant des universités et grandes écoles marocaines, autour de projets à fort impact social.

NUTRAZO est une solution durable à la problématique du coût de l’alimentation animale. Il s’agit d’un aliment pour volaille, formulé à partir de ressources naturelles locales, riches en nutriments et à faible empreinte hydrique. Le projet vise à soutenir les petits éleveurs en réduisant leurs charges tout en garantissant une croissance saine de la volaille. L’équipe lauréate a su convaincre le jury par sa créativité, la solidité de son modèle et la pertinence de sa réponse aux défis locaux. 

Grâce à cette victoire, Enactus ENCG Casablanca représentera fièrement le Maroc à la Enactus World Cup 2025, prévue à Bangkok, en Thaïlande. L’équipe portera les couleurs nationales face à plus de 30 pays engagés dans l’innovation sociale étudiante à l’échelle mondiale.

M.Ba.

Le besoin de liquidité des banques marocaines a continué de croître en juin 2025, atteignant une moyenne hebdomadaire de 114 milliards de dirhams, contre 108,7 MMDH en mai, selon la dernière revue de conjoncture de Bank Al-Maghrib (BAM). Pour répondre à cette demande, la Banque centrale a injecté un total de 129 MMDH, répartis entre avances à 7 jours (50,5 MMDH), opérations de pension livrée (44,6 MMDH) et prêts garantis à long terme (33,9 MMDH).

Sur le marché interbancaire, le volume quotidien moyen des échanges s’est établi à 4,4 MMDH, avec un taux moyen pondéré de 2,25%. BAM indique également une détente des taux sur le marché des bons du Trésor ainsi qu'une baisse du taux minimum de rémunération des comptes sur carnet à 1,91% pour le second semestre 2025.

Côté crédit, le taux moyen global appliqué par les banques a reculé à 4,98% au premier trimestre 2025. Les entreprises bénéficient globalement d’une baisse des taux, notamment pour les facilités de trésorerie (-26 points de base), tandis que les crédits aux particuliers enregistrent une hausse à 5,96%, portée par la progression des prêts à la consommation à 7,13%. Les taux des crédits à l’habitat, quant à eux, restent quasi stables à 4,74%.

M.Ba.

À moins de six mois du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 et en vue de la Coupe du Monde 2030, la ville de Fès entre dans la phase finale de ses préparatifs.

Une réunion de suivi de l’avancement des projets structurants s’est tenue, vendredi 11 juillet 2025, en présence des autorités locales et des représentants des institutions concernées. Présidée par le wali par intérim de la région Fès-Meknès, Abdelghani Sabbar, aux côtés du président du conseil régional, Abdelouahed El Ansari, et du président du conseil communal, Abdeslam El Bekkali, cette réunion a permis de faire un état des lieux des chantiers en cours.

Elle s’est tenue en visioconférence avec Rabat, en coordination avec une rencontre nationale dirigée par le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, et Faouzi Lekjaa, président du Comité Coupe du Monde 2030, en présence de plusieurs directeurs généraux d’établissements publics. Abdelouahed El Ansari a souligné que cette réunion marque le lancement d’un cycle de visites de terrain et de séances de coordination dans chaque ville hôte. Il a insisté sur l’importance d’une synergie entre les acteurs régionaux et nationaux, tout en mettant en lumière le rôle stratégique de la Fondation Maroc 2030 dans la promotion d’un développement durable au-delà de l’événement sportif. De son côté, Abdeslam El Bekkali s’est voulu rassurant : « Le complexe sportif de Fès, entièrement rénové, est prêt », a-t-il affirmé. Il a également mis en avant l’état d’avancement des projets urbains connexes (voiries, éclairage public, terrains de proximité), réalisés en partenariat avec la Société de Développement Régional Fès Région Aménagement (SDR-FRA). Dans ce cadre, la SDR-FRA a lancé les travaux de finalisation de plusieurs avenues stratégiques, mobilisant d’importants moyens humains et techniques. Des engins sont actuellement à pied d’œuvre pour moderniser les infrastructures routières de la ville.

Parallèlement, un autre chantier majeur s’apprête à démarrer : l’aménagement d’espaces verts et l’installation de Fans Zones dédiées à la CAN 2025. Ce projet ambitieux, d’un coût estimé à près de 52 millions de dirhams, vise à renforcer l’attractivité urbaine et à offrir des lieux conviviaux aux supporters. En parallèle, la SDR-FRA planche sur le renforcement et l’extension du système de vidéoprotection de la ville. Ce projet d’envergure, dont l’investissement prévisionnel s’élève à 140 millions de dirhams, a pour objectif de renforcer la sécurité publique et d’optimiser la gestion urbaine. Deux appels d’offres ont récemment été lancés. Le premier, d’un budget de 42,21 millions de dirhams, porte à la fois sur les travaux d’infrastructure de génie civil et sur la fourniture, l’installation et la maintenance des équipements technologiques. Il inclut notamment la réalisation de tranchées, la pose de fourreaux pour la fibre optique et l’électricité, ainsi que la construction de massifs destinés à accueillir les caméras de surveillance. Ce projet se déroulera en deux phases : une tranche ferme de 15,3 millions de dirhams HT sur 5 mois, et une tranche conditionnelle de 26,9 millions de dirhams HT sur 7 mois. Le second appel d’offres concerne spécifiquement le volet technologique du système de vidéosurveillance.

D’un montant estimé à 98,01 millions de dirhams, il englobe la fourniture, l’installation, la mise en service et la maintenance des dispositifs de vidéoprotection nécessaires à une couverture optimale du territoire urbain. Les autorités locales maintiennent un rythme soutenu pour que Fès soit prête à relever ce double défi — sportif, logistique et symbolique — et à s’affirmer comme un acteur majeur de la dynamique nationale portée par Maroc 2030.

Y.S.A

La Bourse de Casablanca a clôturé la semaine du 7 au 11 juillet 2025 sur une trajectoire haussière. L'indice MASI a gagné 1,88%, atteignant 18.998,71 points, tout près du seuil symbolique des 19.000 points. Les indices MASI.20 et MASI.ESG ont également affiché des performances solides, avec des hausses respectives de 1,98% et 1,75%, tandis que le MASI Mid and Small Cap a progressé de 1,22%.

Sur le plan sectoriel, les meilleures performances ont été enregistrées dans les secteurs de la sylviculture et du papier (+13,07%), de l’industrie pharmaceutique (+11,18%) et de l’industrie agricole (+10,94%). À l’inverse, les plus fortes baisses ont été observées dans les secteurs de l’ingénierie industrielle (-4,12%), de la chimie (-3,22%) et du transport (-2,63%).

Les échanges hebdomadaires ont totalisé environ 2,4 milliards de dirhams, principalement réalisés sur le marché central "Action". Les titres les plus échangés ont été BCP (17,79%), TGCC (10,94%) et Attijariwafa Bank (9,71%). Du côté des performances individuelles, Zellidja S.A (+32,47%), Med Paper (+13,07%) et Sothema (+12,64%) ont enregistré les plus fortes hausses, tandis que Involys (-15,76%) et Salafin (-10,94%) ont subi les plus fortes baisses. La capitalisation boursière globale dépasse désormais les 995,6 milliards de dirhams.

M.Ba.

Les supporters du Maghreb Association Sportive de Fès (MAS) sont en colère. Ce vendredi 12 juillet 2025, ils ont organisé un sit-in devant le siège de la wilaya de Fès-Meknès pour dénoncer la gestion actuelle du club.

Au cœur de leurs revendications : le départ immédiat de Hicham Chakor, président de l’association MAS, ainsi que de toute personne impliquée politiquement dans la gestion du club. Les protestataires dénoncent également la valorisation dérisoire du club, fixée à seulement 10 millions de dirhams, loin derrière celle d’autres clubs marocains. Les supporters demandent également la révision des conditions d’adhésion à l’association, afin d’ouvrir la gouvernance aux véritables passionnés. À leurs yeux, une refonte complète du projet de société sportive MAS SA est indispensable. Nous apprenons par ailleurs que Omar Bennis, nommé président de MAS SA il y a un mois, a confirmé l’existence de graves irrégularités dans la création de la société. Dans une intervention en direct sur les réseaux sociaux du club le 29 juin, il a révélé que la constitution de MAS SA n’a pas respecté les dispositions de la loi 30.09 relative à l’éducation physique et aux sports. La loi impose que l’association fondatrice détienne 100 % du capital initial avant toute ouverture à des investisseurs — une étape qui a été tout simplement omise.

Résultat : dès sa création, la société a cédé des parts à des particuliers, ne laissant à l’association MAS qu’environ 30 % du capital. Pire encore, cette répartition s’est faite sans qu’une évaluation sérieuse du club ne soit réalisée, ce qui a conduit à une sous-évaluation massive. Une valorisation jugée irréaliste La valeur du club a été fixée à 10 millions de dirhams lors de la création de la société, un chiffre que conteste fermement Omar Bennis. Selon lui, une comparaison avec d’autres clubs marocains situerait la valeur réelle du MAS entre 150 et 200 millions de dirhams. Cette sous-estimation a fortement dilué la part de l’association, affaiblissant son poids décisionnel dans la structure. La Ligue nationale de football professionnel (LNFP) a elle-même jugé cette situation non conforme. « J’ai eu des échanges avec la LNFP, qui m’a expliqué que la manière dont la société a été créée n’était pas acceptable. Et je partage son avis », a déclaré Bennis. Pour redresser la situation, Omar Bennis propose un retour à la case départ.

L’objectif : permettre à l’association de récupérer l’intégralité des actions distribuées, avant de procéder à une nouvelle évaluation du club par des cabinets internationaux indépendants. Ce n’est qu’ensuite que le capital pourra être réouvert à des investisseurs, sur des bases justes et conformes. Des contributeurs majeurs comme la famille Jamaï et Mohamed Bouzoubaa (propriétaire de TGCC), qui détiennent ensemble près de 67 % du capital actuel, seraient prêts à restituer leurs parts à l’association pour faciliter cette régularisation. Bennis affirme avoir reçu l’engagement clair de Bouzoubaa en ce sens. Une levée de fonds compromise Mais les remous autour de la gouvernance du club commencent déjà à avoir des conséquences. La levée de fonds initiée récemment, qui devait injecter près de 35 millions de dirhams dans les caisses du MAS grâce à la mobilisation des soutiens locaux, n’a finalement pas abouti. Plusieurs donateurs, inquiets des derniers développements et du manque de clarté sur la gestion du club, se sont rétractés.

À cela s’ajoute une dette colossale : à la fin de la saison 2024-2025, le club accuse un déficit de 108 millions de dirhams, dont 86 millions dus à des litiges sportifs. Une situation financière explosive qui contraste avec l’espoir suscité par la mobilisation des forces vives de la ville quelques mois plus tôt. Parallèlement, la candidature de Mohamed Bouzoubaa à la présidence de l’association alimente les discussions en coulisses.

L’avenir du MAS dépendra largement de la capacité de tous les acteurs à collaborer, à régulariser la situation juridique et à remettre le club sur les rails d’une gestion saine et transparente. Une condition sine qua non pour permettre au club de renouer avec sa gloire passée sur la scène nationale.

Y.S.A

C'est parti pour la toute première édition du Salon du Tourisme Équestre et de l’Écotourisme. Organisé du 11 au 13 juillet 2025, à Ifrane, à l’initiative conjointe du Conseil Provincial du Tourisme d’Ifrane et du Conseil Régional du Tourisme Fès-Meknès, en partenariat avec l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) et la Région Fès-Meknès, cet événement s’inscrit dans le cadre d’un plan d’action stratégique commun en faveur d’un tourisme durable et responsable.

"Connue pour ses paysages préservés, son climat agréable et son environnement naturel exceptionnel, la province d’Ifrane s’impose comme une destination phare du tourisme vert au Maroc", indique Moulay Ahmed Sentissi, président du Conseil Régional du Tourisme (CRT) Fès-Meknès. "Ce salon constitue une vitrine unique pour mettre en valeur les richesses naturelles, culturelles et patrimoniales de la région, tout en sensibilisant les professionnels du secteur et le grand public aux enjeux du développement durable", renchérit-il. Trois jours durant, les visiteurs sont invités à vivre une expérience complète autour de l’écotourisme et du tourisme équestre. Et ce, à travers des visites guidées de sites emblématiques : forêts, cascades, espaces naturels protégés et monuments historiques de la région, ainsi que des activités équestres et randonnées à cheval, pour découvrir autrement les paysages pittoresques d’Ifrane dans une approche écoresponsable.

Le programme inclut des dégustations de produits du terroir, mettant à l’honneur les savoir-faire locaux et la gastronomie de montagne. "Des tables rondes, conférences et débats sur les nouvelles tendances du tourisme durable, les itinéraires équestres, l’agrotourisme et la préservation des écosystèmes, sont également prévues", souligne Sentissi. L’événement se clôturera par un dîner de gala en présence des institutions, partenaires et acteurs du secteur, afin de célébrer les engagements partagés en faveur d’un tourisme éthique et respectueux de l’environnement.

Pour Omar Jaîd, président du CPT d'Ifrane, ce salon s’inscrit dans une dynamique plus large de développement territorial, portée par les acteurs publics et privés de la région Fès-Meknès. Il ambitionne de renforcer l’attractivité de la province d’Ifrane en tant que destination touristique de toutes saisons.

À travers cette initiative, le CRT Fès-Meknès et le CPT Ifrane réaffirment leur volonté de promouvoir un tourisme porteur de sens, durable et ancré dans les réalités locales, contribuant à la valorisation du patrimoine marocain.

Y.S.A

Le dirham s’est apprécié de 1,3% vis-à-vis du dollar américain et s’est légèrement déprécié de 0,7% face à l’euro entre les mois de mai et de juin 2025, selon la dernière revue mensuelle de la conjoncture économique, monétaire et financière de Bank Al-Maghrib (BAM). Ces variations s’expliquent par une appréciation de 2,1% de l’euro par rapport au dollar sur la même période. Aucune séance d’adjudication de devises n’a été tenue depuis décembre 2021.

Sur le marché interbancaire, le volume des échanges de devises contre dirham a atteint 30,1 milliards de dirhams (MMDH) au mois de mai, marquant une baisse significative de 42,7% en glissement annuel. Cette contraction reflète une diminution des besoins d’échange entre les banques sur le marché des changes domestique.

Du côté des opérations entre les banques et leur clientèle, les achats au comptant ont légèrement reculé à 37,8 MMDH, contre 38,4 MMDH en mai 2024, tandis que les achats à terme se sont établis à 15,7 MMDH contre 19,5 MMDH. Les ventes ont, elles aussi, diminué à 34,2 MMDH pour les opérations au comptant et à 1,8 MMDH pour celles à terme, contre respectivement 36,3 MMDH et 2,7 MMDH un an plus tôt.

M.Ba.

La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé l’ouverture d’une enquête à l’encontre de la sélection féminine d’Algérie, engagée dans la Coupe d’Afrique des Nations féminine 2024 au Maroc. Cette décision fait suite à des signalements de violations du protocole officiel de la compétition, notamment lors du match d’ouverture du groupe A, qui a opposé l’Algérie au Burkina Faso.

Selon plusieurs sources, des membres de la délégation algérienne auraient dissimulé ou modifié certains éléments protocolaires, comme le nom du pays hôte « Morocco 2024 » et le logo de la Royal Air Maroc, transporteur officiel de la CAN. Des accréditations auraient également été recouvertes de rubans noirs, ce qui constituerait une entorse aux règles de visibilité et d'image imposées par la CAF.

Face à ces actes jugés contraires aux Statuts et Règlements de l’organisation, la CAF a lancé une procédure disciplinaire, sans fournir davantage de commentaires pour le moment. Une décision officielle est attendue à l’issue de l’enquête.

M.Ba.

Le secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur, Omar Hejira, a souligné, vendredi à Casablanca, l’importance stratégique des normes électrotechniques pour stimuler les exportations marocaines et renforcer la compétitivité du "Made in Morocco" à l’international.

Lors de la 2ème édition du FENELEC Meeting Day, il a indiqué que le secteur électrotechnique marocain représente "le premier secteur exportateur au niveau de l'Afrique" avec une croissance soutenue des exportations année après année. Pour accompagner cette dynamique, le secrétaire d'État a rappelé le lancement du programme "one stop shop export", qui permettra d'accompagner plus de 600 entreprises, dont environ 400 nouvelles exportatrices. M. Hejira a égélament relevé que ce programme vise à transformer annuellement 400 entreprises non exportatrices en exportateurs réguliers, réaliser un chiffre d'affaires à l'exportation supplémentaire de 84 milliards d'euros et créer 76.000 emplois.

Le secrétaire d'Etat a aussi insisté sur sur l'importance de l'adaptation aux nouvelles exigences internationales, notamment face à l'activation par l'Union Européenne du mécanisme d'ajustement du carbone aux frontières, expliquant que "ce mécanisme imposera une redevance carbone sur certains produits importés, ce qui pourrait constituer une opportunité pour notre industrie de s'adapter rapidement à ces évolutions".

De son côté, le président de la Fédération Nationale de l'Électricité, de l'Électronique et des Énergies Renouvelables (FENELEC), Ali El Harti, a insisté sur la spécificité du secteur électrotechnique, affirmant qu’"il n’existe pas de produits de bonne ou de mauvaise qualité, mais des produits qui se vendent ou ne se vendent pas", soulignant que les normes constituent un véritable "passeport pour l’exportation de nos produits à l’international".

Il a par ailleurs rappelé la position de leader du secteur électrotechnique marocain, tout en exprimant l’ambition de bâtir "un écosystème solide et élargi, à l’image de celui de l’automobile", afin de faire du secteur le principal moteur des exportations marocaines à l’échelle mondiale.

Le Comité technique et le Comité de pilotage du Gazoduc Africain Atlantique se sont réunis les 10 et 11 juillet à Rabat pour faire le point sur l’avancement du projet. Ces rencontres de haut niveau ont réuni les directeurs généraux des compagnies pétrolières nationales des pays traversés, des représentants de la CEDEAO, ainsi que des acteurs institutionnels marocains, notamment l’ONHYM, le ministère de la Transition énergétique, l’ONEE et MASEN.

À cette occasion, les parties ont salué les avancées réalisées sur les plans technique, environnemental et institutionnel. Le projet, qui prévoit de transporter 30 milliards de m³ de gaz par an, sera déployé par phases et encadré par une structure de gouvernance dédiée. Un Mémorandum d’Entente a été signé à cette occasion entre l’ONHYM, la Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPC) et la Société Togolaise de Gaz (SOTOGAZ), confirmant l’adhésion du Togo au projet.

Initiative conjointe de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et du Président nigérian Bola Ahmed Tinubu, ce mégaprojet ambitionne de connecter le Nigeria au Maroc en longeant la côte ouest-africaine, tout en alimentant plusieurs pays de l’hinterland. Il s’inscrit dans l’Initiative Atlantique et vise à renforcer l’intégration régionale, dynamiser les économies africaines et améliorer les conditions de vie des populations sur l’ensemble du continent.

M.Ba.

L’Agence Nationale de Gestion Stratégique des Participations de l’État (ANGSPE) a rendu public son premier Rapport sur l’État actionnaire, conformément à l’article 5 de la loi n°82-20. Ce document dresse le bilan d’action de l’ANGSPE en matière de gouvernance des établissements et entreprises publics (EEP), présente leur situation financière, leur niveau de performance et les perspectives de réforme en cours.

Ce rapport couvre l’exercice 2023-2024 et inclut l’inventaire des participations de l’État, les mouvements sur le capital, ainsi que les éventuels transferts vers le secteur privé. Il s’inscrit dans une démarche de transparence, de redevabilité et de valorisation des actifs publics, avec une implication directe des EEP du périmètre de l’Agence.

Cette publication marque une étape importante dans la modernisation de la politique actionnariale de l’État.

M.Ba.

Le partenariat entre l’Université Ibn Zohr et le Guangdong Teachers College of Foreign Languages and Arts (GTCFLA) a franchi un cap majeur dans le cadre de l’Initiative chinoise "La Ceinture et la Route", avec la création d’un campus commun en « double diplôme 2+1 », axé sur les métiers du commerce international. Une première promotion de 28 étudiants a intégré le programme en septembre 2024.

En avril 2025, une professeure chinoise, Zhang Jiazhen, a dispensé un module de documentation du commerce extérieur à l’École supérieure de technologie d’Agadir, suscitant un fort engouement auprès des étudiants et des enseignants marocains. Son approche pédagogique novatrice a été saluée comme un pont renforcé entre les deux pays sur le plan éducatif et culturel.

Par ailleurs, un programme national de formation, organisé en mai par l’OFPPT et le GTCFLA, a permis à 16 enseignants marocains de bénéficier d’un transfert structuré de standards chinois en matière de formation professionnelle. Conjuguant innovation, savoir-faire technique et interculturalité, cette coopération éducative s’impose désormais comme un modèle pour les initiatives Sud-Sud en matière de développement des compétences.

M.Ba.

L’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) a annoncé le lancement d’un appel à concurrence pour l’octroi de licences en vue de l’établissement et de l’exploitation de réseaux 5G au Maroc. Cette initiative vise à accompagner les transformations économiques et sociales du Royaume.

Le dossier d’appel à concurrence fixe les conditions techniques, réglementaires et financières, ainsi que les exigences de couverture, de qualité de service et les modalités d’évaluation des offres, qui seront rendues publiques.

Les candidats intéressés peuvent retirer le dossier auprès de l’ANRT, ou obtenir des informations complémentaires par courrier électronique ou fax. À l’issue du processus, les titulaires désignés verront leurs cahiers des charges adoptés par décret et publiés au Bulletin Officiel.

M.Ba.

Dans le cadre de ses actions d’accompagnement des entreprises et de renforcement de leurs capacités, la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) – région Fès-Meknès, en partenariat avec l’Office des Changes, a organisé, jeudi 10 juillet 2025, une séance de formation à l’attention de ses membres, portant sur l’évolution et la consolidation du régime de convertibilité, ainsi que sur les facilités des changes mises en place pour favoriser l’amélioration du climat des affaires.

Cette rencontre a permis aux participants, acteurs économiques de la région, d’obtenir des éclaircissements pratiques sur les récentes évolutions du cadre réglementaire des changes, notamment en matière d’importation, d’exportation, de transport international et de négoce. Elle a également mis en lumière les nouvelles mesures prises par l’Office des Changes visant à offrir davantage de flexibilité aux opérateurs économiques, dans un souci de modernisation et de simplification des procédures. Par ailleurs, la séance a été l’occasion de présenter les statistiques actualisées des échanges extérieurs, avec un focus sur le commerce international et les investissements directs étrangers (IDE), contribuant ainsi à une meilleure lecture de la dynamique économique nationale et régionale.

"Ce moment d’échange a été marqué par un dialogue constructif entre les responsables de l’Office des Changes et les chefs d’entreprises présents, permettant de répondre aux préoccupations spécifiques des opérateurs, tout en identifiant de nouvelles opportunités pour renforcer l’internationalisation de leurs activités", indique Omar Tajmouati, président de la CGEM Fès-Meknès.

À travers cette initiative, la CGEM confirme son engagement à accompagner ses membres dans la compréhension et l’appropriation des dispositifs réglementaires, en vue de soutenir leur compétitivité et leur contribution au développement économique régional.

Y.S.A

Après une édition très fréquentée au Portugal, le MOGA Festival retrouve Essaouira, sa ville d’origine, pour sa cinquième édition, programmée du 1er au 5 octobre 2025. Plusieurs artistes de renom y sont attendus, dont Folamour, Bonobo, DJ Tennis, Patrick Mason et Apollonia.

L’édition portugaise a mis en exergue la scène artistique marocaine à travers diverses performances, ateliers et partenariats, notamment avec le Marrakech Short Film Festival. Elle a également vu une participation accrue de festivaliers marocains.

À Essaouira, le festival se déroulera en deux volets : les 1er et 2 octobre avec des activités culturelles accessibles au public dans différents lieux de la médina (MOGA OFF), puis du 3 au 5 octobre à l’Hôtel le Golf, autour de cinq scènes musicales (MOGA IN). La fréquentation est estimée à 16 000 personnes, dont environ 30 % venues de l’étranger.

La Chambre des conseillers tiendra, mardi prochain à partir de 15h, une séance plénière consacrée aux questions orales adressées au Chef du gouvernement, en application de l’article 100 de la Constitution.

Cette séance portera sur un thème central : "le bilan économique et financier et son impact sur la dynamique d’investissement et d’emploi au Maroc", selon un communiqué officiel de la Chambre.

Il s’agit d’un rendez-vous institutionnel majeur permettant d’évaluer l’action gouvernementale en matière de politique économique, en lien avec les enjeux de croissance, de création d’emplois et de mobilisation de l’investissement.

M.Ba.

Le Maroc et l’Inde sont appelés à jouer un rôle central dans la dynamique de développement de l’Afrique, à travers des partenariats tripartites structurants et durables. C’est ce qu’a affirmé l’ambassadeur du Maroc à New Delhi, Mohamed Maliki, lors d’une rencontre du Club des correspondants étrangers d’Asie du Sud. Il a mis l’accent sur l’importance d’une coopération axée sur les technologies, les investissements productifs et les infrastructures à fort impact.

Le diplomate a également salué la complémentarité entre le Maroc et l’Inde, évoquant des projets phares tels que le gazoduc africain atlantique, les énergies renouvelables, ou encore la fabrication de véhicules blindés TATA au Maroc. Il a souligné que cette alliance renforce non seulement l’intégration régionale, mais aussi les ambitions industrielles et sécuritaires des deux pays.

Cette rencontre, placée sous le thème "Créer des passerelles et connecter les continents", a réuni diplomates, experts et décideurs économiques. Les participants ont souligné l’importance croissante des alliances Sud-Sud dans un contexte mondial en mutation, saluant les avancées des relations maroco-indiennes, portées par la visite historique de SM le Roi Mohammed VI à New Delhi en 2015.

M.Ba.

L’économie marocaine aurait connu une croissance de 4,6% au deuxième trimestre 2025, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette performance est portée principalement par les activités non agricoles, notamment les services et le secteur de la construction, qui bénéficient d’une dynamique soutenue depuis 2022.

Le secteur agricole aurait progressé de 4,7%, malgré des conditions climatiques irrégulières. Si certaines cultures comme les rosacées et oléagineuses ont été affectées par la chaleur et le déficit pluviométrique, les récoltes de céréales, maraîchères de saison et cultures sucrières se sont améliorées, surtout dans les zones irriguées. La production animale reste en deçà de son niveau habituel, à l’exception d’une reprise dans la filière avicole.

Le secteur extractif a profité d’une forte demande en phosphate brut sur le marché mondial. Dans l’ensemble, la valeur ajoutée de toutes les branches d’activité a évolué au même rythme qu’au premier trimestre (+4,5%). Pour rappel, la croissance au T1-2025 s’est établie à 4,8%, grâce à la reprise agricole et à la vigueur de la demande intérieure, qui avait alors contribué pour 8,5 points à la croissance nationale.

M.Ba.

La demande intérieure aurait contribué à hauteur de +7,7 points à la croissance économique du Maroc au deuxième trimestre 2025, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette dynamique, portée essentiellement par la consommation des ménages et la relance de l’investissement, n’a pas entraîné de hausse marquée de l’inflation, qui reste modérée à 0,8% sur la période.

Le HCP note que les dépenses des ménages ont bénéficié de mesures socio-fiscales et de l'amélioration de l'emploi, tandis que l’investissement public en infrastructures s’est renforcé. La demande publique a, en revanche, légèrement ralenti avec une hausse modérée de la consommation des administrations (+5%). La demande extérieure, quant à elle, aurait continué à peser négativement sur la croissance, avec une contribution de -3,1 points.

L'inflation sous-jacente aurait reculé à +1,1%, son plus bas niveau depuis 2021, grâce à la détente des prix alimentaires et énergétiques. Le recul des tarifs du transport aérien et la stabilité des prix manufacturés confirment la tendance. Le HCP souligne que cette configuration reflète un équilibre entre soutien à la croissance intérieure et maîtrise des pressions inflationnistes.

M.Ba.

L’économie nationale devrait enregistrer une croissance de 4,4% au troisième trimestre 2025, selon les prévisions du Haut-Commissariat au Plan. Cette progression reste soutenue par la demande intérieure, notamment la consommation et l’investissement, malgré un léger ralentissement par rapport aux trimestres précédents. L’activité non agricole devrait croître de 4,2%, tandis que l’inflation resterait maîtrisée à 1,1%.

Le HCP anticipe toutefois des risques conjoncturels importants, liés notamment aux tensions tarifaires entre les États-Unis et l’Europe, susceptibles d’impacter les exportations marocaines. Le ralentissement économique de la zone euro, principal partenaire commercial du Maroc, pourrait freiner la dynamique de certaines industries orientées vers l’export, telles que l’automobile, la chimie et le textile.

À l’inverse, certains facteurs pourraient amortir ces risques : une reprise du secteur agroalimentaire, le dynamisme des filières chimiques et une éventuelle baisse du cours du pétrole. Le scénario de croissance reste cependant exposé à des incertitudes, notamment climatiques, avec un risque accru sur la production agricole en cas de fortes chaleurs estivales.

M.Ba.

Visa et le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication lancent une initiative alliant sport et éducation financière pour les jeunes Marocains à l’occasion de la CAF WAFCON 2024.

À l’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine TotalEnergies (WAFCON) 2024 au Maroc, Visa et le Ministère ont dévoilé un programme permettant à 572 enfants âgés de 8 à 10 ans de devenir escorts de joueuses durant les matchs. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme estival « Vacances pour Tous ».

De plus, les enfants pourront également participer à des ateliers interactifs d’éducation financière, en cohérence avec le partenariat entre Visa et le Ministère, visant à favoriser l’inclusion financière dès le plus jeune âge.

Ce projet reflète l’engagement de Visa à promouvoir l’autonomisation par le sport et l’éducation, tout en affirmant son rôle de partenaire officiel des paiements numériques lors des grandes compétitions de la CAF, telles que la WAFCON 2024 et la CAN 2025, toutes deux organisées au Maroc.

Le Conseil de gouvernement a validé jeudi,  la création de la "Fondation Maroc 2030", chargée de piloter la préparation du Royaume pour la Coupe du Monde FIFA 2030, conformément aux instructions royales. 

Cette fondation supervisera les projets liés à cet événement ainsi qu’à d’autres compétitions majeures telles que la CAN 2025, renforçant ainsi le rôle du Maroc comme plateforme sportive internationale. Elle impliquera les administrations, collectivités, secteur privé et société civile dans le but d’assurer le succès des compétitions.

La province d’El Hajeb a vu 234 très petites entreprises bénéficier d’un accompagnement et d’un financement via l’INDH entre 2019 et 2025, créant ainsi près de 480 emplois. 

Plus de 8 400 jeunes, dont 2 055 femmes, ont profité de services d’orientation et de formation grâce à une plateforme provinciale dédiée. 

Par ailleurs, 21 projets ont été lancés au profit de 40 coopératives, rassemblant 355 membres, majoritairement des femmes, dans des secteurs agricoles, artisanaux et solidaires. 

Par ailleurs, 732 jeunes ont été formés à des métiers répondant aux besoins du marché local. 

46.650 familles ont achevé la réhabilitation de leurs habitations dans le cadre du programme de reconstruction post-séisme d’Al-Haouz, avec un soutien financier dépassant 4,2 milliards de DH, tandis que les aides d’urgence mensuelles ont atteint 2,4 milliards de DH. 

Concernant le nombre de tentes restantes, il a chuté à 47, contre 129.000 initialement, et des solutions ont été trouvées pour 4.895 habitations en zones difficiles d’accès. 

Pour ce qui est des infrastructures, les travaux de réhabilitation de la RN7 avancent entre 25 % et 65 %, tandis que 165 km de routes et 29 ouvrages d’art sont en cours de réalisation pour 920 millions de DH. 

S’agissant des services sociaux, 269 écoles et 70 centres de santé ont été réhabilités, avec d'autres chantiers en cours. 

En agriculture, le plan de soutien aux éleveurs a été entièrement mis en œuvre, et 43 stations hydrologiques ont été réparées dans le secteur de l’eau. 

Enfin, dans le tourisme, 324 établissements ont bénéficié de près de 91 millions de dirhams d’aide, et 1.600 commerçants ont reçu un appui pour relancer leur activité.

Les levées de capitaux ont atteint près de 36 milliards de DH au cours des cinq premiers mois de 2025, contre 42,8 milliards de DH sur la même période en 2024, selon les données de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC).

Ces montants proviennent principalement des émissions de titres de créances négociables (TCN) pour 26,46 MMDH, et des émissions obligataires à hauteur de 9,5 milliards de DH.

L’encours des opérations de prêt-emprunt de titres s’élevait, quant à lui, à 35,5 milliards de DH à fin mai, enregistrant un recul de 2 % depuis le début de l’année, mais une hausse de 34 % par rapport à mai 2024.

Pour le seul mois de mai 2025, les levées de capitaux ont totalisé 4,56 milliards de DH, réparties entre émissions de TCN à 2,36 milliards de DH) et émissions obligataires à 2,2 milliards de DH).

Les projets "Crochet By’Sia" et "Mega Patch" ont décroché le premier prix de la 6ᵉ édition du Statut National de l’Étudiant et de l’Entrepreneuriat (SNEE), organisée par l’Université Hassan II de Casablanca (UH2C). Ces initiatives sont respectivement portées par Assia Omari et un trio composé d’Imane El Azzaouy, Aya Azlag et Maria Elidrissi. 

Le deuxième prix a été attribué au projet "Asway", tandis que "Doctel" a obtenu la troisième place. Le prix coup de cœur a été décerné à l’équipe "Sokhra".

Par ailleurs, cette promotion a rassemblé plus de 380 étudiants, parmi 924 inscrits, avec 387 accompagnés et 120 projets retenus, représentant 17 nationalités différentes. 

A noter que pendant quatre mois, les participants ont suivi une formation structurée autour de 17 modules, axée sur les compétences essentielles à l'entrepreneuriat.

Le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a fait savoir, jeudi, qu'un total de 55.512 personnes ont bénéficié du programme d'aide au logement au 9 juillet courant.

Les femmes représentent 47% des bénéficiaires, a-t-il précise, lors d’un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement, précisant que 76,3% des bénéficiaires résident au Maroc tandis que 23,7% sont des Marocains résidant à l’étranger (MRE).

Concernant la répartition géographique, la ville de Fès occupe la première place en termes de bénéficiaires, suivie de Berrechid, Meknès, Kénitra, Casablanca, El Jadida, Benslimane, Settat, Oujda et Berkane. A noter que le nombre d'inscrits au programme a atteint 177.344 répartis sur les 12 régions du Royaume. Par ailleurs, 37% des demandeurs sont âgés de moins de 35 ans et que la moyenne d’âge des demandeurs se situe à 41 ans.

S’agissant de la répartition selon la valeur du bien immobilier, M. Baitas a relevé que 62% des demandes concernent les biens dont les prix sont compris entre 300.000 et 700.000 DH, tandis que 38% portent sur des logements d’un coût inférieur à 300.000 DH.

Le nouveau programme national d’aide au logement, couvrant la période 2024-2028, adopte une approche innovante reposant sur l’octroi d’un soutien financier direct aux citoyens souhaitant acquérir leur premier logement. Ce soutien est réparti entre 100.000 DH pour les logements ne dépassant pas 300.000 DH, et 70.000 DH pour ceux dont le prix varie entre 300.000 et 700.000 DH, taxes comprises.

Le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement (FM6I) a annoncé, jeudi, la sélection de 14 sociétés de gestion de fonds sectoriels et thématiques, dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt n°FM6i/AMI/01/23.

Ces sociétés auront pour mission de contribuer au renforcement des capitaux propres des entreprises, rehausser leurs capacités à investir et créer des emplois durables, indique le Fonds dans un communiqué. La mise en place de ces fonds constitue l’un des principaux modes d’intervention du FM6I, conformément aux Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, contenues dans son Discours du 9 octobre 2020, souligne le communiqué.

A noter que ces sociétés choisis ont pu mobiliser près de 14,5 milliards de DH de capitaux nationaux et internationaux en plus de l’enveloppe qui leur a été allouée par le FM6I de l’ordre de 4,5 milliards de DH, soit une taille globale de 19 milliards de DH et un effet multiplicateur de plus de quatre fois (4x). Elle assurent, en outre, une large couverture des secteurs prioritaires de l’économie nationale en cohérence avec la politique d’investissement du FM6I, à travers 3 fonds spécialisés dans l’industrie, 1dans l’agriculture et l’agro-industrie, 2 dans le tourisme, 1 dans le transport et la logistique et 7 généralistes, selon les précisions du FM6I.

D'ailleurs, les fonds généralistes ont été segmentés par tickets d'investissement cibles de sorte à ce que les entreprises, en particulier les petites et moyennes entreprises (PME), trouvent des offres adaptées à leurs besoins. Les sociétés de gestion sélectionnées présentent également des profils diversifiés et complémentaires, comprenant 9 sociétés de gestion nationales et 5 sociétés de gestion internationales.

Précision : les fonds sont domiciliés au Maroc "de manière autonome ou en jumelage avec des fonds étrangers", et les sociétés de gestion internationales mettent en place des équipes au niveau local. Pour le Fonds Mohammed VI pour l'Investissement, "cela contribuera à l’émergence d’un écosystème d’expertise de la gestion de fonds de private equity dans notre pays et au développement de la "place Maroc" comme hub régional et continental dans ce domaine".