Un détenu incarcéré à la prison locale de Larache dans le cadre de la loi antiterroriste, en lien avec la cellule dite "Chamharouch", est décédé mardi soir dans sa cellule d’isolement, a indiqué l’administration de cet établissement pénitentiaire.

"Le détenu décédé, qui souffrait de troubles psychologiques, était soumis à un suivi médical et recevait un traitement adapté à son état", a affirmé l'administration de la prison dans un communiqué, précisant que le concerné avait également été examiné par le médecin de l'établissement quelques heures avant son décès parce qu'il souffrait d'une grippe.

Après avoir été informé, conformément à la loi en vigueur, le parquet compétent a dépêché des éléments de la Gendarmerie Royale pour examiner le corps, en présence du médecin de l'établissement, ajoute l'Administration de la prison. La famille du concerné a été, elle aussi, informée du décès.

Le secrétaire d'Etat marocain chargé du Commerce extérieur, Omar Hejira, a plaidé, mardi à Dakar, pour la création d'une Confédération africaine de la Chimie, une initiative destinée à promouvoir le dialogue et la coopération en matière d'accompagnement des industriels africains du secteur pour stimuler l’innovation et renforcer l’intégration régionale.

Hejira, qui s’exprimait à l’ouverture la 1ère édition du Salon maroco-sénégalais de la Chimie, placée sous le thème "La chimie au service du développement durable du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest", a précisé que cette Confédération sera mise en place en deux phases, premièrement à l’échelle sous-régionale, en Afrique de l’Ouest, avant son déploiement à l’échelle continentale.

"L’avenir de la chimie africaine s’écrit dès aujourd’hui. À nous d’en poser les fondations et d’en tracer les axes de coopération", a-t-il fait valoir, notant que cette rencontre constitue une plateforme privilégiée d’échange et de réflexion entre opérateurs économiques, autour des enjeux et des perspectives de l’industrie chimique et parachimique.

Le secteur de la chimie, au cœur de multiples chaînes de valeur, est en plein essor et capable d'"ériger notre région en un pôle de production et de commercialisation compétitif à l’échelle africaine", a estimé le secrétaire d'Etat marocain chargé du Commerce extérieur.

De son côté, l’ambassadeur du Maroc au Sénégal, Hassan Naciri, a souligné que le secteur de la chimie et de la parachimie constitue aujourd’hui l’un des piliers de l'industrie marocaine, dans la mesure où il représente près de 30% de la production industrielle nationale, réalise plus de 190 milliards de DH de chiffre d’affaires et génère plus de 180.000 emplois directs et indirects.

Lors de l'opération d’adjudication du 1er juillet 2025, la Direction du Trésor et des Finances Extérieures (DTFE) a levé 2,35 milliards de dirhams (MMDH) à travers l’émission de bons du Trésor à moyen terme, face à une offre globale dépassant les 6,08 MMDH. Cette opération reflète l’intérêt soutenu des investisseurs pour les titres souverains marocains.

Les titres émis portent sur une maturité de 2 ans, avec un taux de rendement de 2,271 %. Le règlement de cette émission est prévu pour le 7 juillet 2025, selon le communiqué de la DTFE.

M.Ba.

En ouverture du Salon maroco-sénégalais de la Chimie, tenu à Dakar, le Secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, Omar Hejira, a lancé un appel à la création d’une Confédération africaine de la Chimie. Cette initiative vise à structurer le dialogue et la coopération industrielle à l’échelle sous-régionale avant un déploiement continental, dans une logique de renforcement de l’innovation et de l’intégration régionale.

Le salon, qui rassemble une centaine de participants d’Afrique de l’Ouest et une vingtaine d’exposants marocains, s’est imposé comme une plateforme stratégique de réflexion autour des défis de la chimie verte, de la transition numérique, et de la création de chaînes de valeur intégrées. L’ambition : ériger la chimie comme levier majeur de développement industriel et durable.

Le diplomate marocain Hassan Naciri a, pour sa part, mis en avant le poids de la chimie dans l’économie du Royaume, représentant près de 30% de la production industrielle nationale et plus de 180.000 emplois. Il a plaidé pour une coopération approfondie avec le Sénégal, dans le cadre d’une vision partagée de souveraineté industrielle africaine.

Un protocole d’accord a été signé entre la Fédération marocaine de la Chimie et de la Parachimie et le Comité sénégalais pour la Chimie. Ce salon itinérant, après avoir fait escale à Casablanca, Niamey, Abidjan et Yaoundé, poursuit son objectif : renforcer la souveraineté énergétique et industrielle du continent, en fédérant les acteurs publics, privés et académiques autour de projets structurants.

M.Ba.

Engie a terminé, avec quatre mois d’avance, la construction du plus grand parc éolien d’Afrique, Red Sea Wind Energy, situé en Égypte. Doté d’une capacité de 650 MW, il pourra fournir de l’électricité à plus d’un million de foyers. Ce projet s’inscrit dans la stratégie du groupe, qui fait du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord des zones prioritaires pour le développement des énergies renouvelables, en réponse aux obstacles rencontrés en Europe et aux États-Unis.

Face aux pénuries d’électricité, l’Égypte profitera d’une énergie plus abordable que le gaz. Engie prévoit d’atteindre 95 GW de capacités renouvelables installées d’ici 2030, contre environ 51 GW aujourd’hui. 

L’entreprise mène également d’autres projets dans la région, notamment au Maroc, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite, avec un intérêt croissant pour l’hydrogène vert et l’ammoniac. 

A noter que le parc Red Sea Wind Energy est détenu conjointement par Engie (35 %), Orascom Construction, Toyota Tsusho et Eurus Energy.

Le Crédit Agricole du Maroc (CAM) a réalisé une émission obligataire subordonnée perpétuelle, par placement privé auprès d'investisseurs qualifiés, pour un montant global de 500 millions de DH.

"L’opération a été structurée en une tranche unique, d’un montant plafond de 500 millions de DH et d’une valeur nominale de 100.000 DH, à maturité perpétuelle, à taux révisable annuellement, et non cotée à la Bourse de Casablanca", précise le Crédit Agricole du Maroc dans un communiqué.

À travers cette nouvelle émission obligataire qui s'est clôturée le 30 juin 2025, la banque vise le financement de l'ensemble des secteurs de l'économie et notamment le secteur de l'agriculture et le monde rural dans son intégralité, ainsi que le renforcement des fonds propres réglementaires de la banque.

La chaîne de restauration rapide poursuit son déploiement sur le territoire national avec l’ouverture d’un nouveau restaurant à Casablanca au cœur du quartier Aïn Sebaâ. Inauguré le 5 juin dernier, ce nouveau lieu est situé à la Résidence DARIS sur l'ancienne Route de Rabat et s’inscrit dans la dynamique de proximité de l'enseigne. Il s'agit du 43e restaurant de KFC au Maroc.

Par ailleurs, pour l'été, la chaîne lance deux nouvelles offres disponibles exclusivement en restaurant, chaque jour entre 12h00 et 15h00 (Combo Twister et Royal Rush). Pour les adeptes du take-away, deux nouvelles offres sont également disponibles : le Mighty Zinger Crunch et le Régal Bites.

Le taux de chômage dans la zone euro a légèrement augmenté à 6,3 % en mai, contre 6,2 % en avril, son niveau le plus bas depuis 1998. Sur un an, il est en baisse de 0,1 point. Dans l’ensemble de l’Union européenne (UE), le taux est resté stable à 5,9 %, un niveau historiquement bas. En tout, 13,05 millions de personnes étaient au chômage dans l’UE, dont 10,83 millions dans la zone euro.

Le taux de chômage est resté stable en France à 7,1%, selon les données d'Eurostat. Tandis qu'en Allemlagne ou encore Italie, il s'est chiffré à 3,7% et 6,5% respectivement. 

Au sein de l'UE, les taux les plus faibles ont été observés à Malte (2,7%), en République tchèque (2,8%) ou encore en Pologne (3,3%). Les plus élevés ont été relevés en Espagne (10,8%), en Finlande (9%) et en Suède (8,7%).

Le Bureau Central d'Investigations Judiciaires (BCIJ) a procédé, mercredi matin, au démantèlement d'une cellule terroriste liée à l'organisation "État islamique".

Celle-ci était composée de quatre individus, âgés de 20 à 27 ans, opérant entre Tétouan et Chefchaouen. Menée à titre préventif, l’opération visait à contrecarrer des menaces pesant sur la sécurité du Royaume. Les perquisitions ont permis de saisir un manuscrit exprimant leur allégeance à Daech, ainsi qu’un enregistrement en attestant.

2.084 accidents de la route ont été enregistrés durant la semaine du 23 au 29 juin, entraînant ainsi la mort de 31 personnes et  2.862 ont été blessés (dont 120 grièvement), selon la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

Ces accidents de circulation ont été entre autres causés par l'inadvertance des conducteurs, par le non-respect de la priorité, l'excès de vitesse, l'inattention des  piétons, le non respect de la distance de sécurité, le changement de direction sans usage du signal, le non-respect du stop, la circulation en sens interdit, etc... explique la DGSN. 

Par ailleurs, les services de sûreté ont procédé à 47.590 contraventions et ont dressé 7.963 procès-verbaux au parquet, tandis qu que 39.897 amendes transactionnelles ont été recouvrées. Enfin,  les sommes perçues lors de ces contraventions s'élèvent à 8.596.425 dirhams. 

L'actif net sous gestion des organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) s'est élevé à 784,03 milliards de dirhams (MMDH) au 20 juin, affichant une baisse hebdomadaire de 1%, selon l'Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC).

Cette évolution témoigne des replis dans les catégories "Monétaire" (-3,68%), "Actions" (-2,48%), "Contractuel" (-2,19%), "Diversifiés" (-0,63%) et "Obligations MLT" (-0,58%).

Cependant, la catégorie "Obligations CT- court terme" a progressé de 1%. Le nombre total d'OPCVM en activité s'est chiffré  à 597 fonds.

Le tribunal correctionnel de Aïn Sebaâ à Casablanca a condamné, mardi 1er juillet 2025, l'ex-président du Raja Casablanca, Mohamed Boudrika, à cinq ans de prison, notamment pour "escroquerie", a annoncé à l'AFP son avocat.

Cet ancien parlementaire du RNI, était poursuivi depuis fin avril pour "faux et usage de faux, escroquerie et émission de chèques sans provision", selon Lotfi Youssef.

Mardi, le tribunal de première instance de Casablanca l'a condamné à "cinq ans de prison et à une amende de 500.000 dirhams, selon son avocat. M. Boudrika avait été placé en détention au Maroc après avoir été extradé d'Allemagne en avril. Il avait été arrêté en juillet 2024 dans ce pays suite à un mandat d'arrêt international émis par les autorités marocaines

Le Salon "ELEC EXPO AFRIQUE" et le "Salon Maroco-Sénégalais de la Chimie" sont ouverts à Dakar. Ces événements, inaugurés officiellement mardi 1er juillet par Omar Hejira, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Industrie et du Commerce, chargé du Commerce extérieur, et Ibrahima Thiam, Secrétaire d’État au Développement des PME et Industries du Sénégal, représentent un nouveau jalon structurant dans la coopération bilatérale "équilibrée" et s’inscrit naturellement dans le cadre plus global de la coopération sud- Sud, telle que prônée par SM le Roi Mohammed VI, et le Président Bassirou Diomaye Faye, indique le département de Hejira. 

Ces salons réunissent des exposants, industriels, investisseurs et opérateurs des deux pays. Ils visent à valoriser le savoir-faire marocain et sénégalais dans les secteurs de l’électricité, de l’électronique, des énergies renouvelables, de la chimie et de la transformation industrielle. L'objectif est également de stimuler les partenariats d’affaires et les investissements croisés ; en plus de favoriser le transfert de technologies et le renforcement des capacités des PME.

"Ces deux manifestations économiques majeures illustrent non seulement la dynamique de coopération industrielle et commerciale entre le Maroc et le Sénégal, mais également la profondeur historique, culturelle et humaine qui lie les deux pays depuis des siècles",, se réjouit le Secrétariat d'Etat chargé du Commerce extérieur.

Le secrétaire d’État chargé de l’Habitat, Adib Benbrahim, a fait savoir, mardi devant les Conseillers, qu'un total de 54.000 personnes, dont 3.000 dans le monde rural, ont bénéficié du programme d’aide directe au logement.

En réponse à une question orale sur "l'impact du programme d'aide au logement sur les zones rurales et montagneuses", il a affirmé que plus de 167.000 demandes ont été reçues dans les différentes régions du Royaume, notant que ce programme a enregistré des résultats significatifs depuis son lancement l'année précédente.

Benbrahim a indiqué que le Groupe Al Omrane a été mobilisé pour s'inscrire dans cette dynamique, précisant que l'opérateur entamera dès août prochain la construction de plus de 2.930 logements répartis dans 49 centres ruraux émergents, dont Sidi Rahal, Sidi Bouathman, Ait Ourir et Zagora. "Cette initiative favorisera la création d'une dynamique économique locale et renforcera l'offre de logement dans les zones rurales et montagneuses", a-t-il dit, ajoutant que le groupe Al Omran œuvrera directement ou via ses partenaires du secteur privé pour fournir 147.000 logements d'ici 2028.

Par ailleurs, Benbrahim a fait savoir que la 2e phase phase du programme national relatif aux Ksour et kasbah 2025-2030 concernera près de 100 Ksour et kasbah d'une population totale avoisinant les 40.000 personnes, dans 15 provinces relevant de cinq régions. Le coût global de cette phase est estimé à 1,5 milliard de DH, dont une contribution du ministère à hauteur de 550 millions de DH, alors que le reste (950 millions de DH) est à la charge des départements de l’Intérieur, de la Culture, des Habous et du Tourisme.

Attijariwafa bank a annoncé avoir clôturé avec succès l'émission d'un emprunt obligataire subordonné d’un montant global de 1,5 milliard de DH.

Cette opération, initiée le 23 juin dernier, a été sursouscrite 2,1 fois, selon la Banque.

Dans le détail, la tranche A, à taux fixe et remboursable sur 7 ans avec un différé de deux ans, a été souscrite à hauteur de 760 millions de DH pour un montant retenu de 368,2 millions de DH, avec un taux facial de 3,07%. Ce dernier est calculé sur la base du taux de référence des Bons de trésor 7 ans publié par Bank Al-Maghrib au 20 juin 2025 (2,57%) majoré de 50 points de base (pbs).

La tranche B, à taux révisable annuellement et également remboursable sur 7 ans avec différé, a, quant à elle, été souscrite à hauteur de 2,33 milliards de DH, pour un montant retenu de 1,13 milliard de DH. Le taux facial pour la première année est fixé à 2,73%, sur la base du taux plein 52 semaines (2,28%) augmenté d’une prime de risque de 45 pbs.

A noter que 41 souscriptions ont été enregistrées, entièrement issues d’Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM), réparties entre 13 souscripteurs pour la tranche A et 28 pour la tranche B.

E.M.G.

Lors de sa dernière escale dans la région de Fès-Meknès, le 17 juin dernier, l’Ecole nationale supérieure de l’administration (ex ENA), a signé un mémorandum d’entente avec l’université Moulay Ismaïl de Meknès. Ce partenariat comprend des collaborations dans le domaine de la formation (initiale et continue), le développement des compétences des cadres administratifs, la co-organisation de manifestations scientifiques, la recherche scientifique et la coopération internationale. A.Na

Le Groupe Outsourcia vient d'annoncer la création d'une Direction dédiée au pilotage par la Robustesse, un pas pionnier vers un nouveau modèle d’entreprise durable. Cette nouvelle étape stratégique est confiée à Zeineb Amri qui prend la tête de cette direction à compter de ce 1er juillet 2025, indique l'opérateur dans un communiqué.

Cette nouvelle direction, souligne Outsourcia, "symbolise l’articulation entre les expertises internes, les enjeux clients et les dynamiques de transformation". Elle agit comme un trait d’union stratégique, garantissant cohérence, continuité et création de valeur sur le court et le long terme, précise le Groupe.

Zeineb Amri, diplômée en expertise comptable et titulaire d’un MBA d’HEC Montréal, a lancé sa carrière en cabinet avant d’évoluer vers des fonctions de direction financière, de pilotage stratégique et de transformation organisationnelle. Depuis plus de 15 ans, elle accompagne des entreprises dans des environnements complexes, avec pour mission de structurer, transformer et piloter des dispositifs transverses à fort enjeu.

E.M.G.

L’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) accueille, à Rabat (30 juin-2 juillet), la 23ᵉ session de l’Institut Francophone de la Régulation Financière (IFREFI) avec en ouverture, une conférence internationale sur le thème : « Financement des infrastructures : enjeux et rôle des marchés de capitaux ».

Cet événement constitue un rendez-vous majeur de la régulation financière. Il réunit les autorités de supervision des marchés de capitaux francophones autour de trois temps forts : une conférence internationale, la réunion des Présidents des autorités membres de l’IFREFI et un séminaire technique. L'AMMC organise à l'UM6P une conférence internationale consacrée au financement des infrastructures. Des régulateurs, experts internationaux et acteurs et professionnels du marché des capitaux ont échangé autour des défis et des opportunités liés au financement des infrastructures, levier essentiel du développement économique, notamment dans les pays émergents.

Par ailleurs, quatre panels thématiques et plusieurs interventions ont permis d’explorer les modèles de financement innovants, les mécanismes de mobilisation des marchés, la participation des investisseurs particuliers aux projets d’infrastructure, ainsi que le rôle des marchés dans le financement d’investissements productifs et durables.

Les sociétés de gestion d’OPCI au Maroc ont procédé, le 16 mai 2025, à la création de l’Association des Sociétés de Gestion des Organismes de Placement Collectif Immobilier (ASG-OPCI), qui assurera désormais la représentation institutionnelle du secteur. Cette initiative s’inscrit dans le processus de structuration et de consolidation du marché financier national.

Comptant neuf membres fondateurs, l’association a désigné Noreddine Tahiri en tant que premier président. Sa création intervient dans un contexte de forte dynamique du secteur : au 30 avril 2025, le marché comptait 55 OPCI pour un actif net global supérieur à 110 milliards de dirhams, plaçant le Maroc parmi les leaders à l’échelle africaine.

Par ailleurs, l’ASG-OPCI aura pour mission de valoriser le modèle OPCI en tant que levier d’investissement attractif, de mobiliser l’épargne privée et institutionnelle et de favoriser les synergies entre les différents acteurs en vue de généraliser les meilleures pratiques au sein de l’écosystème.

Le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du Territoire, Abdellatif Hammouchi, a reçu, mardi à Rabat, le chef du Service national des renseignements de l’Etat des Emirats Arabes Unis frère, Ali Obaid Al-Dhaheri, accompagné d’une délégation sécuritaire de haut niveau et ce, dans le cadre d’une visite de travail visant à développer les mécanismes de coopération et d'assistance mutuelle, et à élargir les champs et les niveaux de coordination et des partenariats sécuritaires.

Selon un communiqué du Pôle DGSN-DGST, les entretiens entre les deux responsables ont porté sur les moyens de renforcer la coopération opérationnelle et la coordination sécuritaire, ainsi que sur la consolidation des mécanismes d’échange des informations pour relever l'ensemble des défis et faire face à toutes les menaces sécuritaires, notamment les risques terroristes dans les différentes zones de tension.

La rencontre a été aussi l’occasion d’évaluer les défis sécuritaires croissants en Afrique, en particulier dans la région sahélo-saharienne, et d’examiner les moyens de raffermir l’action commune pour faire face aux défis liés au phénomène terroriste dans la région, devenu une source d’inquiétude grandissante non seulement pour les pays du voisinage mais aussi pour la paix et la sécurité mondiales.

Ces entretiens reflètent la volonté des services sécuritaires du Royaume du Maroc et de l’Etat des Emirats Arabes Unis de consolider et d'élargir les champs de leur coopération bilatérale en vue d’endiguer les risques qui guettent la paix et la sécurité des deux pays dans leur environnement régional et international.

Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a reçu mardi à Rabat une délégation saoudienne conduite par le président de la Fédération des chambres saoudiennes, Hassan bin Mujeb Al-Huwaizi. Cette visite exploratoire vise à identifier de nouvelles perspectives d’investissement au Maroc et à renforcer les échanges commerciaux bilatéraux.

Mezzour a mis en avant l’attractivité croissante du Maroc, portée par sa transformation industrielle et énergétique, en appelant les opérateurs économiques saoudiens à tirer parti des atouts compétitifs du Royaume. Il a salué l’envergure de la délégation, composée de représentants de plus de 25 entreprises saoudiennes. Les deux parties ont insisté sur l’importance d’intensifier la coopération dans des domaines porteurs comme l’énergie, les infrastructures, les services, les nouvelles technologies ou encore les filières industrielles à fort potentiel. Elles ont également évoqué les opportunités offertes par l’organisation conjointe des Coupes du monde 2030 et 2034.

Le volume des échanges commerciaux bilatéraux a atteint 26,4 MMDH en 2024, en hausse par rapport à 2023. Cette dynamique témoigne d’une volonté partagée de construire un partenariat stratégique durable, reposant sur un dialogue renforcé et un appui mutuel aux initiatives économiques d’envergure.

M.Ba.

Les éléments de la police du district provincial d'Essaouira ont déjoué mardi, en coordination avec les services de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST), une tentative de trafic de 3 tonnes et 30 kg de chira.

Ils ont également arrêté trois individus pour leur lien présumé avec un réseau criminel s’activant dans le trafic international de stupéfiants et de psychotropes. Ces suspects ont été interpelés en possession d'une somme d'argent de 120.000 Dhs, qui serait le butin de ces actes. 

Les autorités ont saisi 80 ballots de chira, d'un poids total de 3 tonnes et 30 kilogrammes. L'opération sécuritaire a également permis la saisie de 29 jerricans en plastique contenant 725 litres de carburants, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). 

Par ailleurs, les mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l'enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, pour élucider les éventuelles ramifications de cette activité criminelle et d’interpeller les autres complices.

Les charges de la compensation continuent de baisser. Elles ont reculé de 3,7 milliards de DH (ou -28,8%), une situation attribuable aux baisses enregistrées pour le gaz butane, le sucre et la farine nationale de blé tendre. Elles ont enregistré un taux de réalisation de 53,8% sur les cinq premiers mois de l'année, selon la Situation des Charges et Ressources du Trésor (SCRT) à fin mai 2025.

Dans le détail, la facture du gaz butane s'est chiffrée à 6,1 milliards de DH, en baisse de 1,3 milliard de DH. Celle du sucre atteint 2,3 milliards de DH, en recul de 732 millions de DH, alors que celle de la farine nationale de blé tendre représente 807 millions de DH, en repli de 136 millions de DH. Par ailleurs, l’absence de subventions en faveur des professionnels du secteur du transport routier contre 1,6 milliard de DH accordées un an auparavant a également permis d'alléger les charges de la compensation.

E.M.G.

Le besoin de financement du Trésor s’est établi à 44,6 milliards de dirhams (MMDH) à fin mai 2025, contre 22,9 MMDH à la même période en 2024, selon les données du ministère de l’Économie et des Finances, publiées dans la Situation des Charges et Ressources du Trésor (SCRT).

Pour couvrir ce besoin, les mobilisations nettes ont atteint 14 MMDH sur le marché domestique, tandis que les emprunts extérieurs nets ont contribué à hauteur de 27,8 MMDH. Le flux de l’endettement intérieur recouvre des souscriptions de 63,7 MMDH et des remboursements de 49,7 MDH. Côté extérieur, les tirages ont atteint 32,8 MMDH, dont 20,9 MMDH levés sur le marché international, contre 4,4 MMDH de remboursements.

La SCRT permet une lecture économique des finances publiques, en décrivant les flux budgétaires – recettes, dépenses, déficit et financements – sur une base comparable avec les normes statistiques internationales. Elle complète la situation comptable produite par la Trésorerie Générale du Royaume (TGR).

Cette dégradation du besoin de financement reflète un recours accru aux marchés financier et international, dans un contexte marqué par la poursuite des programmes d’investissement public et des ajustements budgétaires liés aux conjonctures internes et externes.

M.Ba.

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a affirmé mardi à Salé que le Maroc ambitionne de mettre en œuvre une stratégie nationale efficace et éthique en matière d’intelligence artificielle (IA), au service d’un développement humain inclusif et durable. Il intervenait à l’ouverture des premières Assises nationales de l’IA, tenues sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI.

Akhannouch a rappelé que cette ambition s’inscrit dans le cadre de la stratégie "Maroc Digital 2030", dotée d’un budget de 11 milliards de dirhams, et visant la formation de 100.000 jeunes ainsi que la création de 240.000 opportunités d’emploi à l’horizon 2030. L’IA est perçue comme un levier stratégique pour moderniser l’économie et améliorer les services dans des domaines clés comme la santé, l’éducation ou l’agriculture.

Tout en soulignant les opportunités offertes par cette révolution technologique, le Chef du gouvernement a mis en garde contre les risques liés à l’emploi, à la souveraineté numérique, à l’éthique et à la désinformation.

Il a insisté sur la nécessité d’encadrer l’IA dans un cadre de confiance, avec une gouvernance fondée sur la coopération entre les différents acteurs. Organisées par le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, ces assises visent à définir les contours d’une stratégie nationale d’IA adaptée aux besoins du pays. Elles réunissent des membres du gouvernement, des diplomates, des institutions nationales et des startups innovantes, pour deux journées de débats techniques et politiques.

M.Ba.

Le déficit budgétaire s'est accentué au cours des cinq premiers mois de l'année 2025. Selon la Situation des charges et ressources du Trésor (SCRT) publiée par le ministère de l'Economie et des Finances, le déficit budgétaire s'est établi à 26,8 milliards de DH, contre 17,7 milliards de DH à la même période de l’année précédente. "Cette évolution recouvre une augmentation des dépenses (+31,9 milliards de ) plus importante que celle des recettes (+22,8 milliards de DH)", précise le MEF.

Dans le détail, les recettes ont enregistré, sur une base nette des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux, un taux de réalisation de 40 % par rapport aux prévisions de la LF et une hausse de 22,8 milliards de DH (+16,9%) comparativement à fin mai 2024.    

De leur côté, les dépenses ordinaires ont atteint un montant de 154 milliards de DH, enregistrant un taux d’exécution de 43,5% et une hausse de 26,2 milliards de DH en comparaison avec la même période de l’année précédente. "Cette évolution est attribuable à l’augmentation des dépenses au titre des biens et services de 27 milliards de DH (+26,3%) et des intérêts de la dette de 2,9 milliards de DH (+23,8%)", souligne le MEF. Quant aux charges de la compensation, elles ont marqué une baisse de 3,7 milliards de (-28,8%). 

A fin mai dernier, l'exécution de la loi de finances (LF) s’est inscrite dans un contexte "globalement favorable", caractérisé par le retour des précipitations après la succession de six années de sécheresse, augurant de bonnes perspectives pour la campagne agricole 2024-2025, ainsi que par la poursuite de la dynamique positive des activités non agricoles, en particulier le BTP, l’industrie et le tourisme, souligne le MEF. 

Mediterrania Capital Partners a dépassé 1 milliard d’euros d’actifs sous gestion, une étape importante depuis la création de cette société en 2013. Cet accomplissement intervient à la suite de la clôture finale de Mediterrania Capital IV Mid Cap (MC IV) à 600 millions d’euros, un fonds visant à soutenir les PME et les Entreprises de taille intermédiaire (ETI) du continent.

« Au fil des ans, nous sommes restés déterminés à stimuler la croissance des entreprises africaines à travers trois fonds : Mediterrania Capital II, III et IV. Cette réalisation reflète la confiance continue de nos 35+ investisseurs à long terme et leur engagement pour l’avenir du continent africain », souligne la société de gestion de fonds. Au total, celle-ci a réalisé 19 transactions et affiche un portefeuille diversifié dans des secteurs essentiels à la croissance de l’Afrique. Par ailleurs, deux sociétés du portefeuille ont atteint le statut de licorne sous sa direction (TGCC et AKDITAL )

« La clôture réussie de MC IV souligne la confiance de nos commanditaires dans notre capacité à créer de la valeur durable à long terme et réaffirme leur soutien aux économies dynamiques et à croissance rapide de l’Afrique », commente Albert Alsina.

Les transferts de fonds des Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont légèrement reculé durant les cinq premiers mois de l'année. Selon l'Office des changes, ils ont atteint 45,6 milliards de DH, contre 46,9 milliards de DH un an auparavant, soit une baisse de 2,8%.

Sur l'ensemble de l'année écoulée, les envois de fonds des MRE avaient atteint 117,7 milliards de DH contre 115,26 milliards de DH un an auparavant, en hausse de 2,1%.

Les recettes Voyages se sont établies à 45,1 milliards de DH durant les cinq premiers mois de 2025, selon l'Office des changes.

Ces recettes ont enregistré une hausse de 8,5%, soit 3,5 milliards de DH de plus par rapport à fin mai 2024. 

S'agissant des dépenses voyages, elles se sont situées à 13,3 milliards de DH, en progression de 7,3% en glissement annuel.

Dans ce sens, le solde de la balance Voyages a atteint 31,8 milliards DH au terme des cinq premiers mois de 2025, soit une augmentation de 9% comparativement à fin mai 2024.

Par ailleurs, l'Office des changes fait savoir que les transferts de fonds effectués par les Marocains résidant à l'étranger (MRE) se sont élevés à 45,6 milliards de DH, contre 46,9 milliards de DH, soit un repli de 2,8%.

Le flux net des investissements directs étrangers (IDE) s'est élevé à 14,12 milliards de DH à fin mai 2025, soit une progression de 41,7% comparativement à la même période un an auparavant, selon l'Office des Changes.

Les recettes de ces investissements ont augmenté de 27% à 21,89 milliards de DH et les dépenses se sont accrues de 6,9% à 7,77 milliards de DH.

En ce qui concerne le flux net des investissements directs marocains à l'étranger (IDME), il s'est amélioré de 50,3%. En revanche, les recettes (cessions de ces investissements) ont reculé de 21,7% à 6,11 milliards de DH et les dépenses de 10,3% à 8,32 milliards de DH.

Le déficit commercial s'est chiffré à 133,06 milliards de DH à fin mai, en aggravation de 15,1% comparativement à fin mai 2024, selon l'Office des Changes.

Cette évolution couvre une augmentaiton des importations de biens (+7,4% à 331,69 milliards de DH) et des exportations (+2,8% à 198,63 milliards de DH). De plus, le taux de couverture a perdu 2,7 points à 59,9%.

La hausse des importations est attribuable à la croissance des produits bruts (+24,7% à 17,17 milliards de DH), les produits finis d'équipement (+12,4% à 78,54 milliards de DH), les produits finis de consommation (+9,6% à 77,92 milliards de DH), les produits alimentaires (+7,7% à 41,14 milliards de DH) et les demi produits (+5,7% à 70,60 milliards de DH).

S'agissant de la facture énergétique, elle a enregistré un repli de 6,5% à 45,61 milliards de DH. 

Concernant les exportations, elles ont été soutenues par les secteurs "Phosphates et dérivés" (+18,1% à 36,75 milliards de DH), "Aéronautique" (+10,5% à 11,82 milliards de DH) ainsi qu' "Agriculture et agro-alimentaire" (+2% à 43,66 milliards de DH).

Cependant, les exportations des secteurs "Électronique et électricité", "Automobile" et "Textile et cuir" ont baissé respectivement de 7,5% à 7,18 milliards de DH, 4% à 64,69 milliards de DH et 2,4% à 19,41 milliards de DH.

Les exportations du secteur de l'aéronautique se sont chiffrées à 11,8 milliards de DH durant les cinq premiers mois de 2025, soit une hausse de 10,5% comparativement à la même période un an auparavant, selon l'Office des changes.

Cette progression résulte de l'amélioration des ventes des segments "Assemblage" (+10,3% à 7,65 milliards de DH) et "Electrical Wiring Interconnection System" – EWIS (+11,3% à 4,13 milliards de DH).

Concernant le secteur des phosphates et dérivés, il a augmenté ses exportations de 18,1% à 36,75 milliards de DH, profitant de la hausse des segments "Phosphates" (+47,7% à 3,88 milliards de DH), de "l'acide phosphorique" (+18,1% à 6,18 milliards de DH) et des "engrais naturels et chimiques" (+14,8% à 26,69 milliards de DH).

Par ailleurs, l'Office des changes fait également état d'une croissance des exportations des autres extractions minières (+3,2% à 2,06 milliards de DH) et des autres industries (+13,4% à 13,06 milliards de DH).

Néanmoins, les exportations des secteurs de l'automobile et de l'électronique et électricité ont enregistré un repli de 4% et 7,5%, à 64,69 milliards de DH et 7,18 milliards de DH, respectivement.

L'Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) a publié la liste des agréments et visas d'OPCVM qu'elle a accordés au titre du mois de juin 2025. Il s'agit de 4 agréments et 10 visas.

Les agréments ont été accordés CDG Capital Gestion, MAROGEST, CIH Capital Management et WINEO Gestion. Quant aux visas, ils reviennent à CDG Capital Gestion (4), WAFA Gestion (2), BMCE Capital Gestion (2) et CFG Gestion et Red Med Asset Management.

 Source : AMMC

 Source : AMMC

La Bourse de Casablanca a clôturé le mois de juin sur une note positive, avec une progression de 1,78% de son indice principal MASI, qui s’est établi à 18.296,6 points. Cette performance mensuelle s’explique notamment par le dynamisme de certains secteurs industriels et financiers.

Les indices sectoriels les plus performants incluent les ingénieries et biens d’équipement industriels (+166,47%), la sylviculture et le papier (+29,44%), ainsi que les sociétés de financement et autres activités financières (+7,65%). Ces hausses ont significativement contribué à tirer le marché vers le haut.

Le MASI.20, qui regroupe les 20 titres les plus liquides, a progressé de 2,1%, tandis que le MASI ESG (indices des valeurs les mieux notées en matière environnementale, sociale et de gouvernance) s’est envolé de 4,18%. Le MASI Mid and Small Cap, dédié aux PME cotées, a également affiché un gain de 0,61%.

Les plus fortes hausses individuelles ont été enregistrées par Stroc Industrie (+255,36%), Involys (+118,32%), Ib Maroc.com (+117,1%), Fenie Brossette (+41,14%) et Réalisations Mécaniques (+32,4%). En revanche, Rebab Company, Société des Boissons du Maroc, Jet Contractors, Taqa Morocco et TotalEnergies Marketing ont accusé les plus fortes baisses du mois.

Les échanges mensuels ont dépassé 10 milliards de dirhams, concentrés sur le marché central "Actions" avec une prédominance des transactions sur Attijariwafa Bank (15,25%), Itissalat Al-Maghrib (10,18%) et Taqa Morocco (6,88%). La capitalisation globale du marché s’est établie à plus de 959,44 MMDH.

M.Ba.

Inwi, acteur incontournable de la transformation numérique au Maroc, prend part à la 2ᵉ édition du Morocco Gaming Expo (MGE), réaffirmant ainsi son engagement en faveur de l’essor du secteur du gaming national. 

À cette occasion, l’opérateur met en exergue ses solutions de connectivité ultra-rapide et d’hébergement performantes, pensées pour répondre aux attentes des professionnels et passionnés du gaming. 

En collaboration avec les ministères de la Jeunesse, de la Culture et de l’Enseignement Supérieur, inwi annoncera les gagnants du concours étudiant "Innovative Mobile Game Ideas", visant à encourager la créativité et l’innovation technologique chez les jeunes. 
Devenu le rendez-vous incontournable de l’industrie du jeu vidéo au Maroc, le MGE réunit tous les acteurs du secteur. 

Wafasalaf a annoncé avoir réussi sa sortie sur le marché, en bouclant son émission d'obligations subordonnées d'un montant de 200 millions de DH. Cette opération, lancée le 16 juin dernier, a été souscrite 2,5 fois.

Dans le détail, la tranche A, non cotée, avec un taux fixe de 3,38%, a été souscrite à hauteur de 156,5 millions de DH, avec un taux de satisfaction de 39,8%. Cette souscription a été réalisée par 5 Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM).

Quant à la tranche B, non cotée, avec un taux révisable annuellement pour la première année, a été souscrite à hauteur de 346,2 millions de DH, avec un taux de satisfaction de 39,8%. Elle a été souscrite par 9 OPCVM.

La Bourse de Casablanca a enregistré un volume global d’échanges dépassant les 10 milliards de dirhams (MMDH) au cours du mois de juin 2025, selon les données publiées lundi. Ce niveau d’activité reflète une dynamique soutenue sur les principales capitalisations du marché.

Les transactions ont été majoritairement concentrées sur le marché central "Actions", qui a attiré l’essentiel des échanges. Trois valeurs ont dominé les opérations : Attijariwafa Bank en tête avec une part de 15,25%, suivie par Itissalat Al-Maghrib (IAM) avec 10,18% et Taqa Morocco à 6,88%. Cette performance mensuelle intervient dans un contexte boursier relativement stable, où les investisseurs continuent de privilégier les valeurs de rendement et les titres à forte liquidité. La progression des échanges illustre également un regain d’intérêt pour les actifs cotés, porté par les perspectives économiques positives.

La capitalisation boursière globale s’est établie à plus de 959,44 MMDH, confirmant la solidité des valeurs cotées et leur attractivité sur le marché marocain.

Ce niveau d’activité témoigne d’une confiance persistante des investisseurs, notamment institutionnels, dans les fondamentaux du marché financier national et dans la régularité des performances des principales sociétés cotées.

M.Ba.

Ciments du Maroc, filiale du groupe Heidelberg Materials, a annoncé la finalisation de l’acquisition de 62,62 % du capital d’Asment de Témara et de 99,99 % de celui de Grabemaro, consolidant ainsi sa position d’acteur majeur dans les matériaux de construction au Maroc.

L’opération, d’un montant de 262,4 millions de dollars, s’inscrit dans le cadre de l’accord signé en septembre 2024 entre Heidelberg Materials Holding SARL et Votorantim Cimentos. Elle est sujette à un éventuel ajustement conformément aux dispositions contractuelles.

À travers cette acquisition stratégique, Ciments du Maroc intègre une cimenterie d’une capacité de 1,4 million de tonnes, huit centrales à béton (510 m³/h de capacité globale) et deux sites de production de granulats (1,6 million de tonnes par an). Elle obtient également une participation indirecte dans SMBRM, spécialisée dans la valorisation des déchets industriels.

Cette opération s’aligne sur la stratégie environnementale de Ciments du Maroc, axée sur la réduction de son empreinte carbone, notamment par le recours aux combustibles alternatifs et au recyclage.

Ciments du Maroc opère déjà trois cimenteries (Agadir, Safi, Marrakech), quatre centres de broyage, quatre carrières et 24 centrales à béton réparties dans les principales villes du Royaume. Sa maison mère, Heidelberg Materials, est présente dans plus de 50 pays et emploie quelque 51.000 personnes à travers le monde.

M.Ba.

Lydec a publié, lundi, un avis d’offre de rachat des actions au porteur encore en circulation, dans le cadre de la mise en conformité avec les dispositions de la loi n° 96-21 modifiant la loi n° 17-95 relative aux sociétés anonymes.

L’Assemblée Générale Extraordinaire, réunie le 28 octobre 2024, a décidé de procéder au rachat des actions au porteur en vue de leur annulation, au prix de 146,5 DH par action, précise Lydec dans un communiqué. Les actionnaires intéressés sont invités à se rendre au siège de Lydec, pour exprimer leur volonté de participer à cette opération, dans un délai de 15 jours à compter de la date de publication du présent avis, indique la société.

Lydec rappelle que pour toute question ou information complémentaire, les actionnaires peuvent adresser un courriel à l'adresse suivante "secretariat.executif@lydec.co.ma" ou se présenter au siège social, à Casablanca.

Emmerson PLC, la société qui compte exploiter le gisement de potasse de Khemisset, a annoncé lundi avoir creusé ses pertes annuelles, après avoir enregistré une dépréciation de 21,1 millions de dollars sur son projet phare de Khemisset au Maroc, à la suite de nouveaux revers réglementaires.

Dans un communiqué, la société affirme avoir subi une perte avant impôts de 25,8 millions dollars pour l'exercice 2024, contre 3,0 millions dollars un an plus tôt. Par ailleurs, elle a vu ses frais administratifs augmenter à 4,4 millions dollars, contre 2,7 millions de dollars, contribuant à une perte de base et diluée par action de 2,319 cents, contre 0,293 cent en 2023.

La société explique cette situation principalement par le rejet, en octobre dernier, d'une version actualisée de l'étude d'impact environnemental et social (ESIA) du projet Khemisset. Pour rappel, Emmerson avait demandé une nouvelle approbation après avoir intégré une méthode de traitement à faible impact, baptisée "Khemisset Multi-Mineral Process". Depuis, elle a aussi misé sur le volet judiciaire en engageant une procédure d'arbitrage contre le gouvernement, invoquant des violations d'un traité bilatéral d'investissement avec le Royaume-Uni.

La demande a été soumise au Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), la valorisation du projet Khemisset étant estimée à 2,2 milliards  de dollars.

« Le rejet de notre ESIA durant l'année a été extrêmement décevant et nous avons lancé une procédure d'arbitrage contre le Royaume du Maroc », a ainsi déclaré le DG de la société, Graham Clarke. « C'est désormais la priorité de l'entreprise et nous sommes confiants quant à l'issue favorable de cette démarche », a-t-il ajouté.

E.M.G.

L’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) et la compagnie China Eastern Airlines ont conclu à Rabat un accord stratégique visant à renforcer la promotion du Maroc sur le marché chinois. 

Appuyé par la ministre du Tourisme, ce partenariat prévoit la mise en place d’actions marketing conjointes, l’organisation de voyages de presse, ainsi que le développement des connexions aériennes, notamment avec le lancement d’une ligne directe Shanghai–Casablanca en octobre 2025. 

L’objectif est de positionner le Maroc comme une destination de choix pour les voyageurs chinois, d’en accueillir un million à l’horizon 2030, et d’en faire un pôle touristique de premier plan en Afrique.

Le gouvernement ambitionne de porter à 100.000 le nombre de bénéficiaires annuels de la formation professionnelle par alternance d’ici fin 2025, contre 31.000 actuellement, a annoncé le ministre de l’Inclusion économique, Younes Sekkouri, lors d’une séance de questions orales à la Chambre des représentants.

Pour soutenir cette dynamique, une enveloppe budgétaire de 500 millions de dirhams a été allouée au programme, a précisé le ministre, tout en appelant les Régions à compléter cet effort par des subventions complémentaires. Sekkouri a souligné que ce dispositif constitue une réponse concrète au chômage, en particulier chez les personnes sans diplôme. À cet effet, le montant de l’aide accordée à chaque bénéficiaire a été relevé de 4.000 à 5.000 dirhams, et la durée des formations sera réduite pour s’adapter aux contraintes sociales des travailleurs.

Il a également rappelé que la part des travailleurs sans aucun diplôme est passée de 68% en 2013 à 43% actuellement, bien qu’elle reste significative. Pour cette catégorie, le ministre mise sur la relance de la formation professionnelle continue, intégrée au dialogue social d’avril 2024 et objet d’un plan de réforme à lancer avant septembre.

Le ministre a enfin insisté sur l’importance d’ouvrir la formation professionnelle à tous les profils, y compris les non-diplômés, pour améliorer leur employabilité et favoriser leur insertion sur le marché du travail.

M.Ba.

Ciments du Maroc, filiale du groupe Heidelberg Materials, a annoncé, lundi, la finalisation de l'acquisition de 62,62% du capital d'Asment de Témara, producteur de ciment et de béton prêt à l'emploi et de 99,99% du capital de Grabemaro, producteur de granulats et ce, en exécution de l'accord signé en septembre dernier entre Heidelberg Materials Holding SARL et Votorantim Cimentos.

"Cette acquisition a été réalisée le 30 juin 2025 au prix de 262,4 millions de dollars, sujet à éventuel ajustement selon les conditions contractuelles", explique le cimentier. À l'issue de cette opération, 37,01% du capital d'Asment de Témara demeure détenu par Procimar filiale du Groupe Heidelberg Materials, et une fraction du capital, représentant environ 0,4%, reste détenue par divers actionnaires.

Cette opération permet à Ciments du Maroc de renforcer son positionnement en tant qu'acteur majeur dans le secteur des matériaux de construction, tout en poursuivant activement sa stratégie environnementale, axée sur la réduction de l'empreinte carbone de ses opérations à travers notamment l'utilisation des combustibles alternatifs. Les deux prises de contrôle étendent aussi le dispositif de Ciments du Maroc, en incluant une cimenterie d'une capacité de 1,4 millions de tonnes, huit centrales à béton d'une capacité de production de 510 m3/h et deux sites de granulats d'une capacité de production annuelle de 1,6 millions de tonnes.

En outre, cette opération permettra à Ciments du Maroc d'acquérir une participation indirecte dans la Société Marocaine de Broyage et de Recyclage de Matière, S.A qui dispose d'une plateforme de prétraitement et de valorisation de déchets industriels, d'une capacité prévisionnelle de réception d'environ 30 000 tonnes par an.

CIH Bank a annoncé une augmentation de son capital social de plus de 1,47 milliard de dirhams, par émission de plus de 4,1 millions de nouvelles actions, a indiqué la banque dans un communiqué publié sur le site de l'Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC).

Cette opération a été validée par l’Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires tenue le 11 juin 2025, et confirmée par le Conseil d’administration réuni cinq jours plus tard, conformément au prospectus visé par l’AMMC le 28 juin 2025. Les nouvelles actions seront proposées au prix unitaire de 358 dirhams, soit une valeur nominale de 100 dirhams et une prime d’émission de 258 dirhams. L’opération vise à renforcer les fonds propres de la banque pour soutenir sa croissance. La période de souscription est ouverte du 4 au 23 juillet 2025 et est exclusivement réservée aux actionnaires de CIH Bank ainsi qu’aux détenteurs de droits préférentiels de souscription.

En cas de souscriptions insuffisantes, la banque précise que le montant de l’augmentation de capital sera limité aux fonds effectivement recueillis, garantissant ainsi la flexibilité de l’opération.

M.Ba.

Le groupe Holding Al Omrane a procédé à la révision annuelle du taux d’intérêt facial de la tranche "A" de son emprunt obligataire émis par placement privé le 2 juillet 2020, a annoncé le groupe dans un communiqué.

Conformément aux dispositions contractuelles de cette émission obligataire, le nouveau taux d’intérêt facial applicable à compter du 2 juillet 2025 a été fixé à 3,47%.

Cette révision s’appuie sur une formule préétablie, combinant une prime de risque de 120 points de base et le taux plein monétaire des Bons du Trésor à 52 semaines. Ce dernier a été calculé à 2,27% sur la base des données publiées par Bank Al-Maghrib au 24 juin 2025.

L’emprunt, d’une maturité de 10 ans, comporte un taux révisable chaque année pour la tranche "A", permettant ainsi une adaptation aux conditions de marché tout en sécurisant le rendement pour les investisseurs.

Ce mécanisme assure une transparence et une gestion dynamique de la dette pour Al Omrane, tout en maintenant l’attractivité de ses instruments financiers auprès des acteurs institutionnels.

M.Ba.

La croissance du crédit bancaire au secteur non financier (SNF) s’est nettement ralentie en mai 2025, atteignant 3,4% après 4,2% en avril, selon les dernières données publiées par Bank Al-Maghrib (BAM).

Cette décélération s’explique principalement par le recul des concours au secteur public, qui ont baissé de 0,4% après une forte hausse de 7,3% en avril, en lien avec la nette réduction du rythme de progression des prêts aux sociétés non financières publiques (0,6% contre 10,5%).

Du côté du secteur privé, le rythme de croissance est resté quasi stable à 3,9%. Les crédits accordés aux sociétés non financières privées ont augmenté de 2,8% (contre 2,3% en avril), tandis que les prêts aux ménages ont progressé de 2,4% (après 2,6%).

Par objet économique, les facilités de trésorerie ont connu un repli de 2%, contrastant avec leur hausse de 2,1% en avril. Les crédits immobiliers et à la consommation ont affiché des évolutions modérées à respectivement 3,2% et 2,5%, tandis que les prêts à l’équipement ont continué de progresser à un rythme soutenu (11,8% après 11,3%).

Enfin, les créances en souffrance ont maintenu un rythme de croissance stable à 4,6%, avec un ratio au crédit total qui reste élevé, atteignant 8,8% contre 8,7% un mois plus tôt.

M.Ba.

La masse monétaire au Maroc a enregistré une hausse annuelle de 7,8% en mai 2025, contre 6,9% un mois plus tôt, pour atteindre 1.918,6 milliards de dirhams, indique Bank Al-Maghrib (BAM) dans son bulletin mensuel de statistiques monétaires.

Cette évolution s’explique malgré le ralentissement du crédit bancaire au secteur non financier (passé de 4,2% à 3,4%) et des avoirs officiels de réserve (de 8,9% à 8,4%), ainsi qu’une atténuation de la baisse des créances nettes sur l’Administration Centrale. L’agrégat M3 a progressé sous l’effet d’une hausse soutenue de la circulation fiduciaire (+8,9%), des dépôts à vue (+10,2%) et des dépôts à terme (+7,5%). À l’inverse, les investissements en OPCVM monétaires ont légèrement ralenti à 13,9% contre 15% en avril. Du côté des ménages, les actifs monétaires ont augmenté de 6,5%, notamment grâce à la progression des dépôts à vue, bien que les dépôts à terme aient poursuivi leur repli. Les comptes d’épargne, quant à eux, sont restés stables.

Pour les sociétés non financières privées, les actifs monétaires ont progressé plus fortement, passant de 13,9% à 15,6%, traduisant une hausse de leurs dépôts à vue et à terme, malgré un ralentissement de leurs investissements en OPCVM monétaires.

M.Ba.

Un incendie s’est déclaré dimanche au niveau de l’oasis "Targua n’touchka", dans la province de Chtouka-Aït-Baha, ravageant plus de 6 hectares de palmiers, selon les autorités locales.

L’origine du feu serait liée à la vague de chaleur intense que connaît la région ces derniers jours, a indiqué à la MAP Ahmed Lfadili, directeur provincial de l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF).

Grâce à l’intervention rapide de la Protection civile, appuyée par les autorités locales, le sinistre a pu être totalement circonscrit. Des camions-citernes, équipements spécialisés et lignes tampons ont été mobilisés pour éviter la propagation.

L’ANEF, engagée dans la prévention des feux, a entamé depuis le 27 juin la production de cartes d’identification des zones à risque à l’échelle nationale, dans un souci d’anticipation accrue.

L’Agence appelle les populations riveraines, estivants et professionnels du secteur forestier à la vigilance et à signaler toute fumée suspecte ou comportement à risque auprès des autorités locales.

M.Ba.

Lors de la 4ᵉ Conférence internationale de l'ONU sur le financement du développement tenue à Séville, Aziz Akhannouch a réaffirmé l’engagement du Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à renforcer ses réformes structurelles pour un développement inclusif et durable.

Le chef du gouvernement a souligné les progrès réalisés dans des secteurs clés tels que la protection sociale, l’éducation, la santé et le logement, tout en insistant sur la nécessité de mobiliser des ressources supplémentaires pour soutenir ces chantiers ambitieux. Il a mis en avant l’importance d’un dialogue constructif entre les institutions financières traditionnelles et les nouveaux acteurs économiques afin de mieux répondre aux attentes croissantes des populations, soulignant ainsi le rôle crucial de cette conférence dans le contexte économique mondial actuel.

Le Maroc, pays à revenu intermédiaire, aspire à contribuer activement à l’élaboration de nouvelles approches de financement à l’échelle mondiale, garantissant une croissance économique équitable et durable.

Aziz Akhannouch représente Sa Majesté le Roi à cette conférence. La délégation marocaine inclut notamment la ministre de l’Économie Nadia Fettah et l’ambassadeur Omar Hilale.

M.Ba.

Le 24 juin 2025, les services d’instruction et d’enquête du Conseil de la concurrence ont réalisé des opérations de visite et de saisie inopinées auprès de deux entreprises actives dans le marché de l’audit financier et comptable, ainsi que dans les marchés connexes. Ces mesures visent à vérifier la mise en œuvre éventuelle de pratiques anticoncurrentielles.

Ces opérations ont été menées sous l’autorisation du Procureur du Roi compétent et avec l’assistance d’officiers de police judiciaire, conformément aux dispositions légales en vigueur, notamment l’article 72 de la loi 104-12 relative à la liberté des prix et de la concurrence.

À ce stade, le Conseil précise que ces visites ne préjugent pas de l’existence des pratiques présumées ni de la culpabilité des entreprises concernées. Seules les instances délibératives pourront se prononcer après une enquête contradictoire respectant pleinement les droits de défense.

Pour des raisons liées à la protection des droits des entreprises visitées, le Conseil ne communiquera pas sur leur identité ni sur la nature exacte des pratiques en cause. Cette confidentialité est essentielle pour garantir un traitement équitable de la procédure.

Ces visites et saisies inopinées constituent un outil essentiel pour collecter les éléments de preuve nécessaires à la lutte contre les pratiques anticoncurrentielles et au contrôle des opérations de concentration économique, contribuant ainsi à la régulation et à la transparence du marché.

M.Ba.