Dans le cadre des efforts déployés par les régions pour la lutte contre le Covid-19, les conseils régional de Fès-Meknès et communal de Fès viennent de mobiliser respectivement 30 millions de DH et 6 millions de DH.

L’objectif est de faire face aux effets du Covid-19 sur la population dans les différentes préfectures et provinces de la région. Selon la mairie, « un montant de 3 millions de DH sera alloué à l'aide des familles dans le besoin au cours de cette période de confinement, tandis que trois autres millions seront destinés au renforcement des équipements de stérilisation et de désinfection utilisés dans les opérations quotidiennes visant la protection de la santé des citoyens ».

Par ailleurs, la communal de Fès a mis à la disposition des cadres médicaux un espace d'hébergement avec pour objectif de objectif de protéger leurs familles. Cette initiative vise à contribuer à la réussite de l'opération de confinement.

Y.S.A.

Dans le cadre des mesures de précaution pour limiter la propagation du coronavirus COVID-19 et pour éviter tout déplacement, dépôt et manipulation des dossiers physiques, la Direction Générale des Collectivités Locales incite les citoyens et les professionnels à utiliser la plateforme « rokhas.ma » qui permet la dématérialisation totale des procédures d’octroi des autorisations d’urbanisme(GUU) et des autorisations économiques.

Concernant les autorisations économiques (ouverture d’un commerce, occupation du domaine public, ouverture de tranchées dans le domaine public, etc.), Rokhas.ma permet un traitement totalement dématérialisé et ce, du dépôt de la demande d’autorisation par le requérant jusqu’à sa signature électronique par le président de la commune concernée.

Concernant les autorisations d’urbanisme, la version V3 de la plateforme est complètement numérique (Full Digital). Grace à sa nouvelle fonctionnalité de visio-conférence, elle permet aux membres des commissions de se parler, de se voir, de visualiser et d’annoter collectivement les plans et ce, en temps réel et à distance.

À noter qu’il ne s’agit pas d’une simple visio-conférence type Skye, mais d’une « Visio-commission Rokhas », avec des membres de commission nominativement prédéfinis, et un contexte d’échange spécifique à chaque dossier à traiter par ladite commission.

Il convient de préciser que la plateforme Rokhas est déployée au niveau de 8 régions : Casablanca-Settat, Béni Mellal-Khénifra, Marrakech-Safi, Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, Souss-Massa, l’Oriental, Rabat-Salé-Kénitra, Fès-Meknes (la généralisation aux autres régions est prévue avant la fin du premier semestre 2020).

Ynna Holding vient d’annoncer la mobilisation de l'ensemble de ses collaborateurs et filiales afin d'atténuer les effets de la pandémie de nouveau coronavirus. Le groupe, qui emploie plus de 20.000 personnes, participe au Fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie de Covid-19, à travers la fondation Miloud Chaâbi pour les œuvres sociales et la solidarité.

La chaîne hôtelière "Mogador Hotels and Resorts" a mis à disposition du corps médical et des wilayas plusieurs de ses établissements à Casablanca, à Tanger et à Marrakech. GPC Gharb Papier et Carton, quant à lui, offre les emballages aux institutions qui font des dons de masques et de denrées alimentaires.

Pour sa part, Aswak Assalam, l’enseigne de grande distribution en collaboration avec des associations, offre et distribue des produits de première nécessité (pain, farine, sucre, th, …) aux familles démunies dans plusieurs villes.

A.E.

Les envois de fonds effectués par les Marocains Résidant à l’étranger (MRE) enregistrent une quasi-stabilité à fin février dernier. Selon les données de l’Office des changes, ils s’établissent à 9,96 milliards de DH contre 9,95 milliards de DH un an auparavant.

La Corée du Nord ne compte aucun cas de nouveau coronavirus, a assuré le directeur du département anti-épidémie au sein du Centre national nord-coréen de lutte contre les épidémies, Pak Myong Su.

"Nous avons pris des mesures préventives et scientifiques, telles que des inspections et le placement en quarantaine de toutes les personnes entrant dans notre pays, une désinfection complète de toutes les marchandises, ainsi que la fermeture des frontières et la fin des liaisons maritimes et aériennes", a-t-il rappelé.

Bordée par de la Chine et par la Corée du Sud, deux pays très touchés par le virus, la Corée du Nord avait rigoureusement fermé l'ensemble de ses frontières dès la fin janvier et pris des mesures drastiques de confinement. Toutefois, Donald Trump a affirmé qu'"il se passait quelque chose" en Corée du Nord et offert l'aide de son pays, dans une lettre au leader Kim Jong Un.

Le produit net bancaire consolidé (PNB) de CFG Bank s'est établi à 227 millions de DH au 31 décembre 2019, en progression de 42% par rapport à 2018. Cette hausse a été tirée à la fois par la forte croissance des activités de la banque commerciale, notamment l'évolution rapide des encours de crédits (+57%) et de dépôts (+36%), ainsi que l'évolution favorable des activités de la banque d'affaires, indique la banque sur ses résultats annuels 2019.

S'agissant des perspectives, CFG souligne que la feuille de route pluriannuelle de la banque prévoit un "horizon d'introduction à la bourse de Casablanca dans les 4 prochaines années".

Un total de 113.000 entreprises ont déclaré un arrêt temporaire de travail depuis 15 mars dernier sous l'effet de la crise liée au Covid-19, a indiqué Mohamed Amekraz, ministère de l’Emploi et de l’Insertion professionnelle.

Au total, plus de 700.000 salariés du secteur privé sont inscrits à la date du 01 avril à 17h00 pour bénéficier de l'indemnité forfaitaire mensuelle de 2.000 DH auprès de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), dans le cadre de la mise en œuvre des mesures d’accompagnement des entreprises vulnérables au choc induit par la crise du Coronavirus, a précisé le ministre.

Ce vendred 3 avril sera le dernier délai pour les employeurs affiliés à la Caisse afin d'effectuer les déclarations des travailleurs en arrêt temporaire en vue de bénéficier, avant le 6 avril, de l'indemnité forfaitaire de 1.000 DH au titre du mois de mars.

Un collaborateur du Groupe OCP, testé positif au Covid19, a été déclaré guéri deux semaines après. Actuellement, aucun cas de contamination n’a été signalé au sein du Groupe.

Ce dernier a d’ailleurs lancé sur son site corporate une section « Information Covid-19 » en vue de consolider la réponse du Groupe face à la pandémie et de communiquer autour de la mobilisation des équipes pour limiter sa propagation.

Le groupe Addoha enregistre de bonnes performances en Afrique de l’Ouest. Durant l’exercice écoulé, son chiffre d’affaires dans la région s’élève à 432 millions de DH contre 47 millions de DH en 2018, ce qui représente désormais 12% du chiffre d’affaires du Groupe. « La montée en puissance de l’activité en Afrique de l’Ouest permet d’atténuer la baisse des livraisons au Maroc, faisant ressortir un chiffre d’affaires consolidé à près de 3,5 milliards de DH à fin décembre 2019 », indique le promoteur immobilier.

Sur le haut standing, le chiffre d’affaires atteint 1,29 milliard de DH contre 2,18 milliards de DH au niveau des segments moyen standing et économique. La politique d’optimisation des charges de structure porte également ses fruits, avec une baisse de 12% des charges de personnel et de 27% des frais généraux.

De son côté, la marge d’exploitation s’améliore, passant de 16% en 2018 à 18% en 2019 et le résultat d’exploitation se stabilise à 611 millions de DH. Concernant l’endettement, il passe de 5,7 milliards de DH contre 5,2 milliards de DH en 2019, soit un recul de 9%. Le gearing atteint ainsi 33% contre 34% un an auparavant.

Le conseil d'administration de la Mutuelle de l'office d'exploitation des ports (MODEP) a décidé de contribuer, avec un montant d'un million de dirhams, au fonds spécial pour la gestion de la pandémie du nouveau Coronavirus (COVID-19).

La mutuelle poursuit également ses prestations en faveur des adhérents, dans le respect total des précautions visant à freiner la propagation de ce virus et à protéger les adhérents et les usagers.

Quelque 42 premiers projets ont été sélectionnés suite à l'appel à projets lancé le 29 mars dernier relatif au programme «Imtiaz Technologies Covid-19» qui appuie les TPME investissant dans la fabrication de produits et équipements permettant de faire face au Covid-19. L’investissement total atteint 137 millions de DH.

Ce programme appuie financièrement les TPME bénéficiaires, à hauteur de 30% du montant global de l'investissement, plafonné à 10 millions DH pour les PME et 1,5 millions DH pour les TPE.

L’Ambassade de France à Rabat informe l’ensemble de ses ressortissants au Maroc que « deux vols sont exceptionnellement programmés au départ de Marrakech ce vendredi 3 avril... Les contraintes restent toutefois extrêmement fortes. Nous faisons le maximum pour examiner toutes les situations particulières et urgentes déjà signalées.» souligne l'Ambassade.

A.R

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Les membres de l’Association marocaine de l’industrie pharmaceutique (AMIP) ont décidé de contribuer à hauteur de 55 millions de DH au fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie du Coronavirus (Covid-19).

L’AMIP a également offert des dons substantiels en nature (médicaments et éléments de protection), qui ont été mis à disposition des pouvoirs publics compétents.

22 nouveaux cas d'infection au nouveau coronavirus (Covid-19) ont été confirmés au Maroc de la nuit de mercredi jusqu'à jeudi à 8h00, portant à 676 le nombre total des cas de contaminations, annonce le ministère de la Santé.

Le nombre de décès dus au coronavirus s'établit à 39, tandis que les personnes déclarées guéries sont au nombre de 29, précise le ministère sur le portail "www.covidmaroc.ma".

Par ailleurs, le nombre total des cas exclus après des résultats négatifs d'analyses effectuées au laboratoire s'élève à 2.726. Les 676 cas testés positifs ont été recensés dans les régions de Casa-Settat (188), Marrakech Safi (126), Rabat Salé Kenitra (114), Fès-Meknes (110), Tanger Tetouan Al Hoceima (45), l'Oriental ( 29), Beni Mellal-Khénifra (23), Souss-Massa (18), Daraa-tafilalet ( 20), Laâyoune-Sakia El Hamra (2) et Guelmim Oued Noun (1).

Le chanteur et musicien marocain Marcel Botbol est décédé à Paris des suites du Coronavirus. Il s'est éteint mercredi matin à l’hôpital Bichat, où il était admis en réanimation depuis une semaine après avoir contracté le Covid-19, a annoncé son entourage.

«Marcel Botbot était parti à Paris pour une fête familiale le 10 mars dernier et avait du y rester à cause de la fermeture des frontières », a indiqué Maurice Elbaz, un proche du défunt et producteur de son frère, le chanteur Haïm Botbol. Le chanteur, qui souffrait de problèmes cardiaques, "n'a pas supporté le virus comme beaucoup de personnes âgées », a précisé Maurice Elbaz, producteur à Casablanca depuis près de vingt ans.

Né en 1945 dans la ville de Fès, Marcel Botbol est issu d’une famille d’artistes de confession juive célèbre au Maroc. Il est le fils de l’artiste Jacob Botbol et le frère du chanteur Haïm Botbol. Marcel Botbol était célèbre par ses interprétations de haute facture notamment des répertoires gharnati et populaire marocain. Outre le chant et la musique, Marcel Botbol comptait également à son actif une expérience cinématographique, il avait joué dans le film «L’orchestre de minuit » de Jérôme Olivier Cohen, qui raconte sa propre biographie.

Le ministère de la Santé a annoncé, mercredi à 18h00, 40 nouveaux cas de Covid19 au Maroc, ce qui porte le total à 642 cas.

Le nombre de décès atteint 37, alors que 26 patients sont guéris.

 

Pour réduire les risques de propagation du Covid19, les autorités de la wilaya de Marrakech ont décidé de réduire les horaires d'ouverture des marchés de proximité et ceux populaires (Souikas) à 6h. Ces marchés ouvriront ainsi à 7h, selon une décision du wali de la région Marrakech-Safi, gouverneur de la préfecture de Marrakech, Karim Kassi Lahlou.

« Toute personne qui viole les dispositions de ladite réglementation sera interdite d'exercer son métier et fera l'objet de poursuites judiciaires », prévient la Wilaya La mise en œuvre de cette décision exceptionnelle sera confiée aux autorités locales et aux services de la Sûreté nationale et de la Gendarmerie Royale, jusqu'à la levée de l'état d'urgence sanitaire.

Karim Diouri a été nommé membre du Directoire du Crédit du Maroc, en charge du Pôle développement. Il a pris ses fonctions le 27 mars dernier. Le Pôle Développement comprend plusieurs directions (Réseau, Corporate Banking, Marchés et expérience client) ainsi que les filiales Crédit du Maroc Leasing & Factoring, Crédit du Maroc Offshore, Crédit du Maroc Assurance et la fenêtre participative Arreda.

Diplômé de l’INSA de Lyon et de l’ESSEC, Karim Diouri a rejoint le groupe en décembre 2015 en tant que DG adjoint, membre du Comité de direction générale en charge du marketing, des marchés, de la gestion de la relation à distance et de la bancassurance ainsi que la supervision de la filiale Crédit du Maroc Assurances.

En juillet 2017, il devient DG adjoint, membre du Comité de direction générale en charge de la direction financière groupe, de la direction des achats ainsi que de certaines filiales. Karim Diouri avait auparavant travaillé au sein de BMCE Capital, BMCI et BNP Paribas en France.

Le flux net des Investissements Directs Etrangers (IDE) a atteint 2,21 milliards de DH à fin février dernier contre 2,75 milliards de DH un an auparavant, soit une baisse de 19,5% en glissement annuel. Cette situation résulte de la baisse des recettes des IDE de 35,1% (ou -2 milliards de DH), atténue par une baisse des dépenses de 49,2% ou (-1,5 milliard de DH).

De leur côté, les Investissements Directs Marocains à l’Etranger (IDME) baissent de 1.6 milliard de DH, se situant à 692 millions de DH à fin février 2020 contre 2,3 milliards une année auparavant.

Le déficit commercial s’est creusé de 2% (ou + 611 millions de DH) à fin février dernier, le taux de couverture s’établissant, quant à lui, à 60,9% contre 61,1% un an auparavant, selon les indicateurs de l’Office des changes. Cette situation s’explique par une hausse plus importante des importations que des exportations. A fin février, les importations ont en effet augmenté de 1,4% (+1,06 milliard de DH), à 72,2 milliards de DH, alors que les exportations ont progressé de 0,9% (+452 millions de DH), à 48,2 milliards de DH. Les importations de produits énergétiques bondissent de 7,8%, à 12,1 milliards de DH.

Une hausse notée également dans les achats de produits alimentaires estimés à 9,1 milliards de DH (+8,4%), de biens d’équipements (+3,7%, à 20,1 milliards de DH) et de produits finis de consommation (+2,4%, à 17,7 milliards de DH). Au niveau de l’export, l’automobile enregistre une hausse de 3,4% à 13,9 milliards de DH. Une progression notée également dans le textile-cuir (+2,9%, à 5,9 milliards de DH). Les exportations de phosphates et dérivés ont également légèrement progressé de 0,1% à 6,6 milliards de DH, alors que celles de l’industrie pharmaceutique bondissent de 9,4%, à 187 millions de DH).

En revanche, les exportations de produits agricoles et agroalimentaires reculent de 0,6%, à 13,04 milliards de DH. Une baisse plus prononcée dans l’industrie aéronautique, qui accuse un repli de 3,8%, à 2,6 milliards de DH. Enfin, l’électronique voit ses exportations dégringoler de 21,1%, à 1,1 milliard de DH.

Deux nouvelles guérisons ont été enregistrées au Maroc, ce qui porte le total à 26 depuis le début de la pandémie du Covid19. Un nouveau décès a été également recensé, soit 37 au total. Le nombre de cas positifs atteint 638 ce mercredi à 13h00.

La France a enregistré 62668 immatriculations de voitures particulières au mois de mars 2020, soit une baisse historique de 72,2%, selon une note du comité des Constructeurs Français d’Automobile, CCFA. Sur l’ensemble du premier trimestre la baisse a été de 34,1%. Cette dégringolade concerne l’ensemble des niches, avec des baisses de 64,8% pour les utilitaires légers et de 49,3% pour les véhicules industriels de plus de 5 tonnes.

Le CCFA prévoit pour 2020 une année noire pour le secteur avec une baisse généralisée pour le marché automobile français estimée à 20%.

A.A.

Le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 54 milliards de DH en 2019 en baisse de 3%. Il a globalement bien résisté au plongeon de 35% des prix de l’engrais. Représentant plus de la moitié des revenus, le chiffre d’affaires engrais a diminué de 4%. La chute des prix a été partiellement compensée par la hausse des volumes exportés, en particulier vers l’Amérique latine et l’Europe, commente le management.

Le chiffre d’affaires des autres segments a baissé dans les mêmes proportions. La marge brute d’exploitation (Ebitda) a reculé de 10% à 15,3 milliards de DH mais, le groupe préserve une marge d’Ebitda solide à 28%.

F.Fa.

La Société Nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) a réalisé un résultat net de 247 millions de dirhams (MDH) au titre de l'exercice 2019, marquant une hausse de 2% par rapport à l'année précédente. Le chiffre d’affaires d’ADM s'est accru en 2019 de 8% à 3,71 milliards de dirhams (MMDH), soutenu, d’une part, par la progression du chiffre d’affaires d’exploitation de 5,7%, indique ADM dans un communiqué sur ses résultats annuels.

Le résultat opérationnel a atteint 1,97 MMDH, soit une hausse de 8% par rapport à 2018 en conséquence directe de la hausse du chiffre d'affaires. ADM fait état d'un coût d’endettement financier net de 1,5 MMDH contrebalançant le résultat opérationnel positif.

En matière de sécurité, le nombre d’accidents mortels sur le réseau autoroutier a connu un recul à fin décembre 2019.

«Contrairement à ce qui nous a été dit, le rééchelonnement de crédit, suite à la crise Covid19, n'est pas gratuit. Nous avons signé une première demande de report du paiement, mais nous avons été sollicités par nos banques pour la signature d'un deuxième formulaire qui contient des clauses pas très claires », déplore Rachid Azami, président de l'Association régionale des maisons d'hôtes et riads touristiques Fès-Meknès.

« Les banques acceptent un rééchelonnement de crédit de 3 mois avec maintien de la même durée et une augmentation de l'échéance », regrette Azami. Même son de cloche auprès des autres professionnels du tourisme qui tirent un cri d'alarme unanime.

Dans un communiqué de presse, ces derniers appellent le secteur bancaire à tenir compte des effets de la pandémie du Covid19. «Notre secteur, en particulier, est durement touché et n'épargne aucune filière (agences de voyages, transporteurs touristiques, restaurateurs, guides et accompagnateurs de tourisme, maisons d'hôtes, riads et artisans). Nous essayons pour le moins de sortir de cette crise exceptionnelle », lit-on dans ce communiqué.

 

 

Y.S.A.

Finalement, les débits de boissons resteront ouverts. Un deuxième arrêté vient d’être adopté pour annuler le premier qui interdisait la vente de boissons alcoolisées à partir du 31 mars jusqu'à nouvel ordre.

Cependant, selon des responsables de la wilaya, certains points qui connaissent de grands afflux des SDF seront contrôlés.

B.B.

En raison du Covid19 et son impact sur plusieurs secteurs, Europa Oil & Gas compte reporter son programme de travail actuel au Maroc. La compagnie britannique d’exploration pétrolière et gazière a fait l’annonce mardi 31 mars. Ce programme de travail dans le Royaume comprend principalement le retraitement sismique 3D.

"Si le prix du pétrole ne s’améliore pas d’ici à la fin de 2020, d’autres économies sont prévues pour maintenir un flux de trésorerie d’exploitation positif", indique Europa Oil & Gas, qui ne compte pas recourir à un financement externe supplémentaire.

Armor Industries, le spécialiste des cartouches d'impression remanufacturées, poursuit son activité dans un contexte marqué par la crise du Coronavirus. La société préserve l'emploi pour ses 400 salariés à Bir Jdid. Elle a réorganisé ses équipes afin d'assurer le maintien de ses services dans le respect des mesures de sécurité et des restrictions sanitaires.

A noter que l’activité de l'entreprise est nécessaire au bon fonctionnement d’autres activités importantes dans la crise pour lesquelles la disponibilité de toners est vitale, telles que les laboratoires, les industries pharmaceutiques et agro-alimentaires, les banques...

L’entreprise s’engage auprès de ses clients en cette période difficile et met à leur disposition l’ensemble de ses moyens.

La société Lamatem assurera la fourniture de produits textiles médicaux à l’Etat. Elle vient de mettre en place un plan de production pour la fourniture de ces produits, indique mardi le ministère de l'Industrie, du Commerce, de l'Économie verte et numérique. Il s’agit de combinaisons, de casaques, de charlottes et de surchaussures.

Lamatem avait inauguré, le 21 octobre 2019, son site à Berrechid avec un investissement de 109 millions de DH, générant 841 nouveaux emplois stables. Cet investissement s'inscrit dans le cadre de l'écosystème Textile à Usage Technique.

Le Directeur de la Direction de l’épidémiologie au ministère de la Santé, Mohamed El Youbi, a démenti, mardi, les fausses informations véhiculées par certains sites électroniques selon lesquels le Maroc a acquis 100.000 kits de dépistage du coronavirus auprès d’une firme sud-coréenne.

"Ce sont des spéculations", a-t-il indiqué, précisant que le Maroc se fournit auprès de plusieurs pays, mais le chiffre avancée reste une spéculation.

Le leader du secteur avicole marocain, Zalar Holding, a annoncé, mardi, sa contribution de 7 millions DH, à travers certaines de ses filiales, au Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19).

Le ministère de la Santé a annoncé, ce mercredi matin, 21 nouveaux cas de Covid19 au Maroc, ce qui porte le total à 638.

Le nombre de décès se chiffre à 36, alors que 24 patients sont déclarés guéris.

 

Les architectes et les sociétés d’architectes vulnérables aux chocs induits par la pandémie du coronavirus veulent signer une convention avec l’Etat dont les contours ont été finalisés en vue d’une prochaine signature. La corporation, représentée par le Conseil national de l’ordre des architectes (CNOA), souhaite en effet bénéficier de certaines mesures pour limiter l’impact du Covid19 sur leur activité. La première concerne l’octroi d’une indemnité mensuelle nette de 4.000 DH, au profit des architectes et de 2.000 DH nette à leurs salariés pendant la période allant du 15 mars 2020 au 30 juin 2020. Les architectes veulent aussi bénéficier d’une prise en charge de la totalité des cotisations de la CNSS pendant la même période, outre une prise en charge de la part patronale des cotisations sociales de l’AMO et de la taxe de formation professionnelle sur la même durée. Ce n’est pas tout puisque le CNOA veut bénéficier d’un report des délais des déclarations fiscales (IS, IR et TVA) au 30 juin prochain. A cela s’ajoute une autre mesure visant à surseoir aux recouvrements des arriérés d’impôts et repousser les échéances prévues et négociées (accords amiables) pour le payement des dits impôts jusqu’au 30 juin 2020. La dernière réclamation des architectes porte sur la suspension des contrôles fiscaux et aux mesures forcées de recouvrement des arriérées des impôts, en plus d’un report des dates de souscription à la déclaration de mise en conformité signée avec l’Ordre.

Le ministère de la Santé a annoncé, mardi à 21h30, 15 nouveaux cas de Covid19 au Maroc, soit 83 cas ce jour. Au total, le nombre de cas positifs atteint 617. 24 patients sont guéris, alors que le Covid19 a fait 36 morts.

Les groupes et sociétés d’armateurs et industriels opérant dans la pêche pélagique à Dakhla et membres de l’Association marocaine des armateurs et industriels de la pêche pélagique (AMAIPP) participent à l’élan de solidarité national. Ils apportent une contribution de 10 millions de DSH au fonds spécial pour la gestion de la pandémie du Coronavirus (Covid19).

Cette contribution provient de 15 groupes opérant avec 23 bateaux de pêche.

Le bilan poursuit sa montée. Ce mardi 31 mars à 18h00, le ministère de la Santé a annoncé 68 nouveaux cas de Covid19 au Maroc. Au total, le nombre de cas positifs atteint 602.

Le nombre de décès se chiffre, de son côté, à36, alors que 24 patients sont guéris.

 

Le service Allô Veille (080 100 4747) destiné à informer sur le Covid-19 et à signaler des cas suspectés d’infection ne passe plus directement par le ministère de la Santé. C’est désormais le centre d’appels Majorel qui le prend en charge, gracieusement.

Le groupe a mobilisé 100 conseillers volontaires, 7j/7 et 24h/24 pour traiter quelque 5.000 appels par jour. Seuls les cas sérieux présentant des symptômes semblables à ceux du coronavirus sont orientés vers le ministère, dont les équipes seront moins sous pression. L’expérience a démarré le 24 mars sur 4 sites du groupe.

A.Na

Alors que le reste de la ville est en plein confinement sanitaire, les travaux continuent au niveau du port et de la Corniche de Tanger. Au port, il s’agit de terminer la dernière phase des travaux qui concernent un môle et un bassin de plaisance. Ce chantier sera bouclé au courant de cette année.

Il permettra de dégager une bonne partie des terrains encore en friche aux environs de la baie et qui accueilleront divers équipements comme une grande place et un aquaparc. Le chantier de la corniche aussi le réaménagement de la place de Massira Khadra, juste en face de l’ancienne gare ferroviaire dont les travaux sont eux aussi en cours pour en faire un show-room. Une façon de préparer la ville pour l’après-corona et recréer un peu d’espoir en ces temps de crise.

A.A.

L’agence de notation financière a reconduit la notation Ba1 du Maroc assortie d’une perspective stable. "Cette notation reflète sa résilience démontrée aux chocs intérieurs et extérieurs, son accès à des marchés financiers intérieurs relativement profonds et une transition économique vers des secteurs d’exportation à plus forte valeur ajoutée", indique Moody’s.

Comme d’autres pays, l’économie marocaine sera impactée par le coronavirus. Les effets négatifs sur le tourisme et les exportations vers l’Europe seront partiellement compensés par la baisse des prix des importations d’énergie, relèvent les analystes. Par ailleurs, "le gouvernement a accès à des marchés financiers nationaux relativement profonds, ce qui le protège de la volatilité des marchés financiers internationaux", a estimé Elisa Parisi-Capone, vice-présidente - analyste principale chez Moody’s.

F.Fa

Alliances a bouclé l’année 2019 sur une bonne hausse de son chiffre d’affaires commercial (hors dations). Ce dernier a atteint 2,06 milliards de DH contre 1,3 milliard un an auparavant. Hors dations, l’activité progresse de 56,2%, malgré un contexte sectoriel difficile. Cette évolution "confirme la relance de l’activité opérationnelle du Groupe", se réjouit le promoteur immobilier, qui a, en revanche, vu son bénéficie baisser à 74 millions de DH contre 302 millions de DH un an auparavant.

Quant à l’endettement net, il a été réduit à 2,1 milliards de DH contre 2,5 millions de DH un an auparavant. Une baisse qui "traduit le retour du Groupe à des fondamentaux sains et à une structure financière solide avec un gearing de 37,9% au 31 décembre 2019". Le groupe a réalisé 3.049 préventes et produit 3.754 unités à fin 2019.

Des préventes qui ont essentiellement porté sur des fins de programme. Celles liées aux nouveaux projets lancés "connaîtront une montée en charge à partir de 2020", indique-t-il.

La Confédération patronale a développé un nouveau portail pour informer les entreprises, en continu, sur l’évolution de la pandémie du coronavirus Covid19 et son impact sur l’économie. Ce site (http://coronavirus.cgem.ma/) permet aussi de mettre à leur disposition toutes les mesures validées officiellement et les modalités de leur mise en œuvre.

Un bébé qui présentait des symptômes suspectés d’être liés au Covid-19 est mort à Oujda le 27 mars dernier, provoquant la réaction de la maman. Cette dernière s’est exprimée après le décès du nourrisson dans des vidéos. Une sortie pas au goût de la Wilaya, qui dénonce des "déclarations mensongères". Le bébé avait été admis, le jeudi 26 mars, au CHU Mohammed VI à Oujda en provenance de l’hôpital provincial Eddarrak de Berkane, suite à des complications de son état de santé, indique la Wilaya.

"Le personnel soignant a observé chez lui des symptômes suspectés d’être liés au Covid-19, ce qui a nécessité de le soumettre, par principe de précaution, aux analyses nécessaires au laboratoire, avant de l’admettre en réanimation après la dégradation de son état de santé. Finalement, il est décédé le lendemain".

La Wilaya affirme que le nourrisson a été enterré "sans avoir reçu les résultats des analyses effectuées", et "avec l’accord de la maman qui se trouvait à l’hôpital". Cette procédure permet ainsi de respecter les normes d’enterrement des victimes du Covid-19 en vigueur aux niveaux national et international, poursuit-elle. La maman a été transportée à son domicile, en l’invitant à se confiner " pour préserver sa sécurité et celle de ses enfants et de ses voisins". Une mesure qu’elle n’a respectée, selon toujours la Wilaya, qui affirme que la maman s’est rendue au siège du tribunal de première instance à Berkane.

La femme a été ensuite transférée à l’hôpital provincial Eddarrak à Berkane pour effectuer les prélèvements et procéder à une analyse au laboratoire pour vérifier une éventuelle infection au covid-19. Le reste de sa famille a également subi des tests à l’hôpital.

Plus de 1,5 million de personnes sont désormais appelées à rester chez elles à Fès pour lutter contre la propagation du coronavirus. Commerces fermés, places et avenues désertes, les quartiers bouillonnants de la capitale spirituelle se sont, en quelques jours, vidés de leur animation, offrant au regard des visions fantomatiques.

Ce 30 mars 2020, peu avant 20H, les avenues Hassan II, FAR, et Allal Benabdallah, et les quartiers Bab Ftouh, Sidi Boujida, Aïn Kadouss, Zouagha et Bendebbab, sont désertiques et méconnaissables. Dans le boulevard Mohammed V, grouillant habituellement d’activité et connu pour ses innombrables cafés, bars et commerce, l’impact est impressionnant. Hormis les véhicules de police, forces auxiliaires et agents d’autorités, seuls quelques SDF déambulent. Le confinement donne à voir des artères sans vie, parfois dans une ambiance de fin du monde.

Dans ce décor de ville fantôme, seuls les petits taxis rouges et une poignée de véhicules utilitaires sont rarement aperçus. En chiffres, la région de Fès-Meknès, la 3eplus touchée du pays par la pandémie, compte quelque 98 cas selon le dernier bilan publié ce mardi à 9H00.

Y.S.A

Crise et état d’urgence sanitaire obligent. Le ministère de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’administration (MEFRA) veut garantir le bon fonctionnement des Établissements et Entreprises Publics (EEP). Il vient de publier une circulaire pour détailler les mesures d’accompagnements des EEP afin que ces derniers puissent assurer une gestion plus souple pendant la période d’état d’urgence sanitaire. Ces mesures portent notamment sur les budgets des EEP, l’engagement des dépenses (de fonctionnement et d’investissement), le paiement des dépenses des EEP soumis au contrôle préalable et spécifique ainsi que des mesures dérogatoires concernant la conclusion et l’exécution des marchés. Ainsi, les EEP dont les budgets n’ont pas encore été arrêtés par leurs organes délibérants, avant la diffusion de la présente circulaire, peuvent continuer à engager leurs dépenses. À ce sujet, des mesures nécessaires seront par la suite prises pour procéder au visa des projets de budgets dès leur transmission par les organismes concernés ou pour donner l’aval sur lesdits projets par voie électronique, et ce, en attendant la tenue des Organes délibérants pour l’adoption ou la modification des budgets.

Sur le volet des dépenses, les EEP bénéficient également de toute la latitude pour engager celles qu’ils jugent opportunes (appels d’offres, marché négocié, bons de commande sans limitation de seuil...). D’ailleurs, la présence des représentants du MEFRA n’est pas obligatoire pour les EEP soumis au contrôle, explique la circulaire. L’examen des dossiers d’appels d’offres et les observations seront donc transmis par voie électronique. À noter que le visa préalable, par les contrôleurs de l’État, des marchés et des contrats de droit commun, n’est pas requis durant la période. Toutefois, des missions de vérifications seront menées à la fin de la période d’état d’urgence sanitaire. Les marchés et contrats seront présentés au paiement "sous la seule responsabilité des ordonnateurs concernés", relève la note.

Pour ce qui est des paiements, le MEFRA exhorte les trésoriers-payeurs, agents comptables et fondés de pouvoir d’accélérer le paiement des dépenses et de réduire les délais afin de limiter les répercussions sur la situation actuelle. Ces derniers devront se limiter aux pièces justificatives transmises par voie électronique par les ordonnateurs. Des copies certifiées conformes devront être remises aux paieries dès la fin de l’état d’urgence.

Decathlon a "bloqué" lundi soir les ventes en ligne de son masque de plongée "Easybreath" en France, afin de "réserver et offrir" les 30.000 masques disponibles aux soignants qui veulent "l’adapter" dans la lutte contre le Covid-19, a annoncé la direction. L’idée est née en Italie, le pays le plus endeuillé par la pandémie mondiale.

Le masque "Easybreath" couvre tout le visage. Il sert surtout pour le snorkeling: l’exploration subaquatique avec masque et tuba. Ce masque "intéresse des hôpitaux, universités ou centres de recherche confrontés à l’épidémie de Covid-19", indique Decathlon.

Ils envisagent de "l’adapter de deux manières: soit pour protéger le personnel soignant qui manque de masques médicaux, soit pour le modifier et le brancher à un respirateur", a expliqué à l’AFP une porte-parole de la direction.

Confinement oblige, une nette réduction des déplacements au niveau de l’agglomération de Rabat a été constatée. Un impact qui s’est également fait ressentir sur le transport par bus et qui a occasionné la suspension de certaines lignes depuis le lundi 30 mars, apprend-t-on auprès de la direction d’Alsa City-Bus, société délégataire de ce secteur.

Parmi les trajets suspendus, la ligne 8 reliant Rabat à Ain Aouda, la 9 desservant Karia vers Salé à partir de Rabat en passant de la rocade 2. Les lignes 102-107 et 108 reliant certains quartiers de Youssoufia avec le centre-ville de la capitale ont également été arrêtées.

"Depuis le déclenchement du confinement, la réduction de l’activité s’est effectuée progressivement avec une chute importante enregistrée le weekend dernier", indique une source de la société Alsa qui approuve les mesures prises par les autorités pour limiter les déplacements. "Rester chez soi est la mesure la plus efficace pour combattre le coronavirus", rappelle-t-elle.

N.E.A.

Le Maroc réoriente sa stratégie pour le dépistage du Covid-19. Selon nos informations, la décision initiale de se limiter à trois laboratoires seulement (Institut d'hygiène de Rabat, Institut Pasteur à Casablanca et Laboratoire de l'hôpital d'instruction militaire Mohammed V de Rabat) sera levée et la logistique va intégrer le réseau des CHU (Centres hospitaliers universitaires). Entre les trois labos et les CHU, cette extension, qui exclut pour l'heure les labos privés, devrait théoriquement permettre de réaliser l'équivalent de 10.000 test/jour. Cette mesure va sans doute contribuer à rassurer l'opinion et surtout permettre de consolider le travail exceptionnel réalisé par les pouvoirs publics pour le confinement de la population. Pour l'heure le maillon faible de la stratégie nationale reste l'inexistence à ce stade de dépistage massif ciblé. Sur ce plan, le modèle allemand est cité en exemple dans le monde avec 500 000 tests / semaine. La France tente pour sa part de s'organiser pour réaliser l'équivalent de 80.000 tests par jour. L'objectif étant de rompre la chaîne épidémiologique en identifiant les porteurs de virus, en particulier sains.

M.B.

L’indice des prix à la production du secteur des industries manufacturières (hors raffinage de pétrole) a enregistré une légère baisse de 0,1% en février dernier, en glissement mensuel, indique le HCP.

Cette situation provient de la baisse des prix des industries du papier et du carton (-2,3%), des industries alimentaires (-0,1%), de la fabrication de textiles (-0,4%) et du travail du bois et fabrication d’articles en bois et en liège (-0,2%); et de la hausse des prix de la fabrication d’autres produits minéraux non métalliques (+0,1%) et la fabrication de produits métalliques, à l’exclusion des machines et équipements (+0,1%).

La douane vient de rendre publique la liste des produits de tabac qui entrera en vigueur à partir du 1er avril. Il s’agit de demandes d’homologations déposées avant le 30 janvier dernier, soit bien avant la crise du coronavirus. La liste porte sur l’introduction de nouvelles références, le changement de dénominations de certains produits et la suppression des articles n’ayant pas été commercialisés ou que les producteurs ont décidé de retirer.

Le secteur du tabac fait partie des secteurs touchés par les mesures de confinement actuelles qui se traduisent par une baisse de la consommation et donc des recettes fiscales.

H.E.

Dans le cadre de la campagne de solidarité nationale pour lutter contre la pandémie de coronavirus, le conseil de la région de Rabat-Salé-Kénitra a mobilisé, en concertation avec la wilaya, une enveloppe de 20 millions de DH. Ce montant sera consacré à l’acquisition des équipements et des produits de désinfection et de nettoyage, indique Abdessamad Sekkal président de la région.

Sans oublier une subvention, d’un montant de 5 millions de DH, destinée aux établissements sociaux qui abritent notamment les personnes âgées et les sans-abris. Toujours dans le même registre, la région a également mobilisé deux cars pour assurer le transport du personnel médical qui travaille au niveau de l’hôpital Moulay Abdellah à Salé où sont hospitalisés les malades atteints de coronavirus.

N.E.A.