. Dopage et bioéthique, les sujets-pharesLes délégués de 191 Etats se sont retrouvés lundi 3 octobre à Paris pour la 33e conférence générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, qui doit être dominée par les sujets de la diversité culturelle, du dopage et la bioéthique. Le directeur général de l’Unesco, le Japonais Koïchiro Matsuura, a ouvert cette rencontre en se félicitant de l’»universalité retrouvée» de l’organisation. L’Unesco va continuer, a-t-il dit, à se reformer et à s’adapter. La session biannuelle de l’organisation coïncide cette année avec le 60e anniversaire de l’organisation internationale, née au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le 17 novembre 1945. Elle sera notamment marquée, mercredi 5 octobre, par des discours du président allemand Horst Köhler, première intervention d’un chef d’Etat allemand devant ce forum, et de son homologue afghan Hamid Karzaï, sur le thème de la dignité humaine. Plus de 2.000 délégués venus de 191 Etats membres participeront à cette conférence, parmi lesquels un nombre important de ministres et plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement. L’intention de l’Unesco de garantir la diversité culturelle par un «instrument normatif international, de nature contraignante» (à savoir d’autoriser les Etats à subventionner des produits culturels en les soustrayant aux règles commerciales normales), promet de donner lieu à des échanges passionnés. Les Etats-Unis sont notamment hostiles à ce concept. Les travaux de la conférence doivent se tenir jusqu’au 21 octobre.Synthèse L’Economiste
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