Très bonne nouvelle pour le Maroc et les souiris en particulier, l’aéroport international de Mogador reprend du service. Et c’est la compagnie low-cost Ryanair qui a ouvert le bal avec une desserte reliant la ville des alizés à Bruxelles.

La première liaison a été opérée (toujours dans le cadre des vols spéciaux) samedi dernier, ramenant une centaine de touristes au grand bonheur des opérateurs locaux. «Cela va redonner, sans nul doute, un nouveau souffle et rouvrir une brèche d’espoir pour ce secteur névralgique», se réjouit Redwane Khanne, président du conseil provincial du tourisme à Essaouira (CPTE).
« Les passagers de ce vol sont des touristes qui croient encore et toujours en la destination et qui projettent de revenir à la cité des alizés, «Et le président du CPTE d’assurer que le Conseil continue d’œuvrer aux côtés de l’ONMT pour «desservir davantage la cité des Alizés et assurer ainsi d’autres ouvertures et d’autres départs à partir d’autres capitales et villes européennes».
En 2019, Essaouira avait réussi à attirer plusieurs compagnies aériennes comme Transavia, Easyjet, TUI Fly, Ryanair qui reliaient la ville à plusieurs marchés émetteurs France, Royaume-Uni, Belgique...Le CPTE travaillait d’ailleurs sur un plan de développement aérien pour diversifier l’offre touristique et orienter la destination sur d’autres marchés émetteurs de touristes plus prometteurs», rappelle Khanne. Aujourd’hui, le retour de Ryanair post-covid marque une nouvelle étape.
A noter que l’ONMT a mis en place avec «la compagnie low-cost un partenariat pour assurer à nouveau des vols au départ des six principaux marchés européens et à destination de 8 aéroports marocains. Depuis le 25 octobre, 58 vols hebdomadaires sur 45 lignes vers la France, le Royaume Uni, l’Irlande, l’Italie, l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne et le Portugal ont été programmés dont celui d’Essaouira.
Il faut aussi dire que les opérateurs souiris n’ont pas baissé les bras depuis le début de la pandémie. Ils se sont mobilisés d’abord pour le tourisme interne. La ville a mis en place tout un programme de promotion et d’animation jusqu’à la fin de l’année avec un événement par semaine. Une stratégie qui a porté ses fruits puisque certains établissements ont pu réaliser des taux d’occupation corrects l’été dernier.
«Nous sommes fiers de ces résultats dans une conjoncture internationale complexe et incertaine, et nous allons poursuivre nos efforts de promotion de la destination, de son histoire et de ses paysages (plages, arrière-pays, forêts... Pourvu que la restauration du trafic aérien interrompu avec la crise- se poursuive», espère Khanne.
De notre correspondante permanente, Badra BERRISSOULE
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