. Premier chef-lieu de province sans bidonvilles . Al Omrane fortement engagé dans l’opérationLa ville de Khouribga est en passe de devenir le premier chef-lieu sans bidonvilles du Royaume. En effet, la réalisation de la dernière partie du programme est déjà très avancée. Elle concerne 1.620 baraques, dont 1550 ont déjà été démolies (soit 96%). Les ménages bénéficiaires ont déjà entamé la construction de leurs logements sur les lots qui leur ont été attribués, moyennant une participation de 150 DH/m3. A noter que des plans types leur ont été offerts à titre gracieux pour permettre une harmonisation des constructions. Toutes les normes de qualité urbanistique ont été également respectées dans l’aménagement des nouveaux quartiers, notamment l’électrification des lotissements en réseau souterrain. Ce nouveau pôle urbain comptera une population de 30.000 personnes. Il sera doté de toutes les structures urbanistiques modernes et servira certainement d’exemple à d’autres villes.Dans ce cadre, les travaux de viabilisation sont en voie d’achèvement. Equipements et infrastructures de base ainsi que d’importantes voies d’aménagement structurant pour le tissu urbain ont été réalisés. Le programme de relogement a coûté globalement près de 163 millions de dirhams.Pour mener à bien cette opération baptisée Zaïtoun, la mobilisation de 77 hectares a été nécessaire. Elle a fait l’objet d’une convention entre la province de Khouribga -en sa qualité de maître d’ouvrage-, le holding d’aménagement Al Omrane et la Commune urbaine de Khouribga.Dans cette ville, le phénomène des bidonvilles s’est particulièrement développé au cours des vingt dernières années. Il a été accentué par l’exode rural, surtout pendant les années de sécheresse. Les ruraux ont débarqué massivement dans la ville, attirés par les opportunités d’emploi offertes par les gisements de phosphate. Mal encadrés et vivant de façon précaire, les nouveaux arrivants essayaient de se loger comme ils le pouvaient, allant jusqu’à s’installer sur des terrains privés et publics. Cela a engendré la prolifération de l’habitat sous-intégré. Une douzaine de bidonvilles ont été dénombrés par les autorités compétentes sur le territoire de la ville, notamment à la périphérie. Certains ont été recensés à l’intérieur même du périmètre urbain de Khouribga.A noter qu’Al Omrane a été chargé de l’acquisition des terrains nécessaires. Une tâche à laquelle se sont ajoutées la préparation des autorisations administratives ainsi que l’élaboration des études, le suivi et la réalisation des travaux d’équipement. La commercialisation et le recouvrement des participations des bénéficiaires ont également été confiés au holding. L’objectif de faire de Khouribga le premier chef-lieu sans bidonvilles n’aurait pas pu être atteint sans la conjugaison des efforts de l’ensemble des partenaires. Les autorités locales ont, par exemple, procédé au recensement des populations concernées. Elles ont aussi facilité les opérations de démolition. Al Omrane, outre son engagement à assurer tout le suivi du programme jusqu’à son achèvement total, se chargera également des contrats de vente et des titres fonciers individuels de chaque bénéficiaire. De notre correspondant, Abdellah ECHAKHS
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