. Eau, assainissement, infrastructures… des niches pour le Maroc La restructuration de l'Irak recèle des opportunités d'investissement pour les opérateurs marocains. Selon le dernier rapport de la Banque Mondiale et l'ONU, le pays a besoin d'infrastructures, d'équipements sanitaires et une adduction généralisée d'eau potable. L'expérience marocaine est jugée probante en la matière. La Banque Mondiale et les Nations unies ont publié la semaine dernière leur rapport sur les besoins pour la reconstruction en Irak, estimés à 56 milliards de dollars pour 14 secteurs prioritaires sur quatre ans. Ce rapport sera soumis à la conférence des donateurs les 23 et 24 octobre à Madrid. Il souligne le rôle absolument crucial que jouera le pétrole dans l'économie irakienne de l'après-Saddam Hussein. Le pays détient les secondes plus importantes réserves pétrolières mondiales après l'Arabie saoudite, estimées à 112 milliards de barils. “Dans ce contexte, les priorités du développement de l'Irak incluent le renforcement des institutions pour un gouvernement souverain et transparent, la reconstruction des infrastructures les plus importantes et des services humains de base détruits et dégradés par des années de mauvaise gestion et de conflits, et enfin le soutien à une transition économique et sociale qui apporte à la fois la croissance et la protection sociale”. Pour l'éducation, la santé et la création d'emplois, les besoins financiers sont évalués à 7,19 milliards de dollars entre 2004 et 2007, dont 1,88 milliard de dollars pour l'année prochaine. La remise en état et modernisation des infrastructures (transports, télécommunications, électricité, eau, gestion des déchets, urbanisation etc.) nécessitera 24,20 milliards de dollars. Le document prévoit 3,027 milliards de dollars d'investissement pour la remise à flots de l'agriculture et 777 millions pour le développement du secteur privé, ainsi que 234 millions de dollars pour un programme de déminage. Par ailleurs, les besoins de remise en état d'une dizaine de secteurs relevant de l'administration d'occupation américaine ont été évalués à 19,44 milliards de dollars, allant de la sécurité à la culture en passant par le pétrole, les affaires étrangères, la jeunesse ou encore les droits de l'homme. “A moyen terme, le secteur privé sera un moyen crucial de réaliser une forte croissance économique et de créer des emplois”, explique le rapport en insistant sur le défi que représentera la création d'un climat favorable au secteur privé en dehors du pétrole, ainsi que la revitalisation du système bancaire.Synthèse L'Economiste
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