. Rachat des 46% manquants pour 564 millions d’euros. Une ligne de crédit de 250 millions de dollars pour sa filialeLe groupe France Télécom a annoncé le 24 janvier vouloir acquérir la totalité de sa filiale de services aux entreprises Equant. Elle lui propose 564 millions d’euros en numéraire pour les 46% du capital lui manquant, alors que la filiale a expliqué que 2005 serait pour elle une année “très difficile”. Ce montant représente une prime de 16,7% par rapport au dernier cours du 21 janvier. France Télécom a en outre annoncé la mise en place d’une ligne de crédit de 250 millions de dollars pour sa filiale, compte tenu “la poursuite attendue de la dégradation des résultats d’Equant en 2005 et pour les années suivantes”. Cette ligne de crédit permettra à la société de “satisfaire ses besoins de financement jusqu’à fin 2006”, a précisé Equant. La proposition d’acquérir la totalité du capital de la filiale “a été transmise le 22 janvier au Conseil de surveillance et au directoire d’Equant, qui doivent se positionner par rapport aux termes de l’offre”, a indiqué Michel Combes, le directeur financier de France Télécom. L’offre devrait ensuite être approuvée par l’assemblée générale des actionnaires d’Equant. “L’acquisition d’Equant sera réalisée complètement au plus tôt fin mai 2005”, a-t-il ajouté. Pour France Télécom, cette acquisition représente “une nouvelle étape dans sa stratégie d’opérateur intégré”, en accélérant “la mise en oeuvre d’une stratégie unifiée pour le marché entreprises”, a poursuivi le directeur financier de l’opérateur.Le titre d’Equant s’envolait le 24 janvier, porté par le rachat des minoritaires par France Télécom, espéré de longue date par les opérateurs. Au matin du 24 janvier, l’action Equant gagnait 17,22% à 4,22 euros, dans un marché en baisse de 0,30% à 3.842,70 points. France Télécom était stable à 23,41 euros. “Cette annonce pourrait générer des spéculations sur l’opérateur Mobistar, le rachat de ses minoritaires (49% du capital) devenant la prochaine cible de France Télécom”, selon Merril Lynch.Synthèse L’Economiste
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