Les Grecs disent Non aux mesures de la Troïka
Le "non" est arrivé nettement en tête au référendum de dimanche en Grèce. Près de deux tiers des bulletins dépouillés donnent une nette avance du non à 61,06%, contre 38,94% pour le oui. Répondant à l’appel de leur Premier ministre, les Grecs ont préféré rejeter les propositions des créanciers ce qui ne laisse pas beaucoup de possibilités au pays. Le ministre des Finances grec, Yanis Varoufakis, a fait savoir qu’il rencontrerait dans la soirée les principaux banquiers du pays. La banque centrale grecque va de son côté demander à la Banque centrale européenne (BCE) de relever le plafond des liquidités d’urgence accordées aux banques grecques. Réagissant peu après la clôture du scrutin, l’Élysée a fait savoir que François Hollande recevrait lundi soir à Paris la chancelière allemande, Angela Merkel, pour évoquer les conséquences du référendum grec.