L’Association Fès-Saïss réclame la parité

Pour Omar El Merrakchi, SG de l'association Fès-Saïss, "le Maroc est bien engagé dans le processus de parité homme-femme, grâce à la Moudouwana et la nouvelle Constitution, mais on est loin de la parité en France où le gouvernement est constitué à part égale entre hommes et femmes". El Merrakchi qui s’exprimait lors de la cérémonie d’hommage rendu à Bassima Hakkaoui, en marge d'un séminaire à Fès sous le signe "La femme marocaine et l’accès aux postes de décision", a appelé les décideurs de poursuivre le chemin du progrès pour atteindre un développement inclusif et non discriminatoire. Même son de cloche chez le président national de l'Association Fès Saïs, Mohamed Kabbaj, pour qui "l'Association célèbre les femmes marocaines chaque année par l'organisation de séminaires thématiques sur les femmes pour mettre en évidence leur rôle dans le développement et leur contribution à la civilisation marocaine". L’ex-conseiller royal a noté que la nouvelle Constitution et le nouvel arsenal juridique ont contribué de manière significative à la promotion des droits des femmes marocaines, estimant que le développement des sociétés dépendent de l'évolution des droits des femmes et leur participation à la prise de décision et à la gestion des affaires publiques locales. En tout cas, à en croire la ministre de la Famille, "la route est, désormais, pavée pour les femmes œuvrant à accéder aux postes de décisions". Chiffres à l’appui, Bassima Hakkaoui a affirmé que "la représentation des femmes marocaines dans des postes de décision a progressé depuis 2012 allant de 16% à 29%". Par ailleurs, le pourcentage des femmes élues à la Chambre des représentants est passé de 10% à 17%, de même que celui des femmes élues à la Chambre des conseillers qui a grimpé de 2,2% à 12% après les dernières échéances électorales.

Y.S.A.