L’Etat accusé d’espionnage numérique
Amnesty International accuse le gouvernement d’utiliser la technologie de la société israélienne NSO pour espionner des citoyens. Allusion notamment à des journalistes, comme Omar Radi, qui critiquent la politique des droits humains au Maroc.
«Les téléphones sont infiltrés via des logiciels de NSO. Ses produits devraient êtres interdits à la vente aux gouvernements qui violent les droits de l’homme», plaide Amnesty.
L’ONG a initié une série d’enquêtes via son département des programmes technologiques. Il est question «d’espionnage numérique illégal». Le gouvernement a été déjà accusé par des ONG. Privacy International a publié en 2015 un rapport, «Les yeux du pouvoir: Rencontres avec des citoyens marocains sous surveillance» via le logiciel espion Hacking Team.
Ce rapport regroupe des témoignages comme ceux de Hisham Almiraat et Samia Errazzouki, des militants de Mamfakinch.
F.F.