
LA Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc compte près de 4.000 adhérents. Un véritable lieu de rencontre entre professionnels pour discuter de leurs besoins, notamment en matière de capital humain. C’est ainsi qu’est née, depuis plus de 25 ans, l’Ecole française des affaires (EFA), une collaboration entre la CFCIM et l’ambassade de France au Maroc. Cette initiative bénéficie de l’implication des entreprises adhérentes dans la vie de l’école. «Les étudiants ont l’opportunité d’être en relation directe avec les professionnels », souligne Laurence Rajat, directeur du campus. «Le contenu des formations émane des patrons d’entreprise et des attentes du marché», ajoute Amine Barkate,
directeur de l’EFA. Cette école offre une formation bac+2 en middle management. Elle a pour vocation majeure de former des techniciens supérieurs en commerce et gestion. Cinq pôles de compétence sont développés au cours de cet enseignement, à savoir: gestion, commerce, management, communication et professionnalisme.
Dans le cadre du développement de la formation offerte, la CFCIM a également lancé il y a une dizaine d’année la Toulouse business school Casablanca (TBS Casablanca). Celle-ci octroie des diplômes professionnels (bachelor, MBA, master) dans 6 spécialités différentes, à savoir : audit, management, ou encore marketing. L’école a aussi mis en place 2 nouveaux programmes des grandes écoles. Il s’agit d’une formation initiale se déroulant au cours de la semaine au lieu du week-end pour les étudiants désirant avoir un diplôme en management des organisations. Par ailleurs, afin de mieux accompagner les professionnels du secteur, la CFCIM dispose d’un Centre de formation des entreprises (Cefor). Il accompagne les dirigeants, les RH dans toutes les étapes du processus de formation continue interne, en s’adaptant à leurs spécificités. «Grâce à notre expérience dans le domaine de formation des ressources humaines, notre centre conseille les entreprises lors de l’élaboration du plan de formation annuel», souligne Laurence Rajat. Le Cefor participe également à la mise en place de programmes inter ou en intra-entreprise tout en adoptant une adéquation entre les besoins réels des participants et l’enseignement offert. En outre, la Chambre de commerce française dispose d’un savoir-faire en matière de sélection des intervenants sur des sujets précis qui intéressent l’entreprise.
Formation au français
DANS le cadre du programme lancé par la faculté des sciences économiques, juridiques et sociales d’Aïn Chok, afin d’améliorer les compétences linguistiques de ses étudiants, près de 1.500 inscrits ont bénéficié d’une formation au français au sein du Centre de formation des entreprises (CEFOR). Il s’agit de 40h de mise à niveau en langue française. Cela fait partie de la stratégie d’amélioration du taux d’insertion des jeunes initiée par la faculté des sciences économiques, juridiques et sociales d’Aïn Chok. Une politique qui a pour objectif d’améliorer les compétences comportementales des étudiants et de faciliter la rentrée à l’univers professionnel à travers la formation en alternance (entreprise et université).
Rajaa DRISSI ALAMI
Chère lectrice, cher lecteur,
L'article auquel vous tentez d'accéder est réservé à la communauté des grands lecteurs de L'Economiste. Nous vous invitons à vous connecter à l'aide de vos identifiants pour le consulter.
Si vous n'avez pas encore de compte, vous pouvez souscrire à L'Abonnement afin d'accéder à l'intégralité de notre contenu et de profiter de nombreux autres avantages.