×
Productivité
Productivité Par Mohamed Ali Mrabi
Le 29/03/2024

L’ambition du Maroc à devenir un pays à revenu intermédiaire supérieur dépendra de sa capacité à transformer son économie. La conclusion d’un responsable de la... + Lire la suite...

Recevoir notre newsletter

Hollande plaide à Rabat en faveur d'une action commune contre la corruption

Par L'Economiste| Le 19/10/2022 - 14:52 | Partager
Hollande plaide à Rabat en faveur d

L'ancien président de la République Française, président d’honneur de l’association #StopCorruption, François Hollande, a plaidé, mercredi à Rabat, en faveur d’une action commune pour la prévention, la dissuasion et la sanction de la corruption.

"La coopération entre les acteurs est la solution la plus efficace pour agir contre la corruption", a affirmé M. Hollande, qui s’exprimait à l’ouverture de la Conférence internationale sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption en Afrique.

La corruption est un fléau qui pèse sur le développement de l’Afrique, car elle lui fait perdre chaque année une somme de plus de 150 milliards de dollars, soit 6% de son PIB, a soutenu M. Hollande, qualifiant ce fléau de "poison" qui contribue à l’affaiblissement des institutions, lesquelles finissent par perdre toute autorité pour lutter contre la cause même de leur affaiblissement.

Par ailleurs, le président de la République du Sénégal, président en exercice de l’Union africaine, Macky Sall, a réaffirmé dans un message lu à cette occasion par son haut représentant, Moustapha Niasse, son "engagement sans réserve" dans ce combat "qui doit être celui de tout homme et de toute femme".

Pour sa part, le président de l’INPPLC, Mohamed Bachir Rachdi, a précisé que "tous les rapports régionaux et internationaux traitant de la question du développement mettent la corruption, dans ses formes les plus diverses, parmi les premiers facteurs qui se dressent devant le développement et affaiblissent les chances des pays de saisir toutes les opportunités pour assurer un développement socio-économique en phase avec leurs vraies potentialités".

Avec une note moyenne de 33/100 dans l’indice de perception de la corruption de "Transparency International", l’Afrique subit, plus que toute autre région du monde, de plein fouet les conséquences néfastes de ce fléau, a regretté Rachdi.