. La médina compte aujourd'hui une quinzaine de maisons d'hôte . Baptisé Dar Al Andalous, un nouveau ryad rejoint la listeBatha, plus précisément à Derb Bennani, vient de connaître l'ouverture d'un nouveau ryad. Baptisé Dar Al Andalous, ce ryad a été restauré dans le respect de l'esprit de l'auguste cité. Murs, bois, plâtre, fenêtres, sol… tout a été refait. La rénovation de la demeure a pris plus de deux années, avec un investissement de 6 millions de DH, foncier compris. Côté décoration, les propriétaires, M. et Mme Kadri, y ont veillé personnellement. Les 12 suites offrent tout le confort nécessaire avec un petit plus: une connexion Internet. Côté prix, les promoteurs lancent un tarif promotionnel de 180 euros la chambre double. La clientèle sera constituée essentiellement de Français mais aussi d'Anglo-Saxon, bien que le marché intérieur ne soit pas négligeable. D'ailleurs, les premiers clients de Dar Al Andalous ont été des Casablancais qui ont annulé leur séjour à l'hôtel pour loger en maison d'hôte. Pour attirer tout ce monde, c'est toute une stratégie commerciale qui sera lancée. “Nous sommes en train de finaliser notre site Web. Des contacts avec les tour-opérateurs sont en cours”, indique Kadri, avant d'avouer que “la tâche n'est pas si simple pour quelqu'un qui se lance pour la première fois dans cette activité”. Mais en tout cas, les objectifs sont clairs: la première année, les propriétaires tablent sur un taux d'occupation ne dépassant pas 20%, pour atteindre 80% trois ans plus tard. Pour réaliser cet objectif, ils comptent beaucoup sur la coopération avec les confrères, par le biais de l'association des maisons d'hôte. Kadri ne serait pas contre l'engagement d'une action commune. Son idée serait de créer un site Web global regroupant tous les ryads de la ville. Rappelons qu'à l'heure actuelle, on compte une quinzaine de maisons d'hôte sises dans la médina de Fès, dont une bonne partie est créée par des étrangers. C'est la famille Abadi qui, en 1997, a ouvert le bal avec la célèbre Maison Bleue.De notre correspondante, Mouna KHAMLICHI
Chère lectrice, cher lecteur,
L'article auquel vous tentez d'accéder est réservé à la communauté des grands lecteurs de L'Economiste. Nous vous invitons à vous connecter à l'aide de vos identifiants pour le consulter.
Si vous n'avez pas encore de compte, vous pouvez souscrire à L'Abonnement afin d'accéder à l'intégralité de notre contenu et de profiter de nombreux autres avantages.