. Les 120 meilleurs étudiants de 2008 ont été primés. Un PC portable remis à chaque lauréat L’Université Hassan II de Casablanca active un des volets du programme d’urgence de l’enseignement: la stimulation de l’initiative et de l’excellence. L’établissement a organisé l’opération de remise de prix d’excellence aux étudiants les plus méritants de l’année universitaire 2008-2009. Ainsi, 1% de l’effectif global des étudiants ont été récompensés. Le prix décerné est composé d’un PC portable ainsi que d’un certificat de réussite. Les critères d’éligibilité à l’obtention de prix sont basés sur les résultats académiques obtenus durant le cursus. C’est une commission présidée par le doyen ou le directeur de chaque établissement qui identifie les postulants. Toutes les filières d’enseignement sont concernées: licence, licence professionnelle, master, master spécialisé, doctorat, cycle ingénieur... Le budget alloué à l’opération est de 1,2 million de dirhams. La cérémonie de remise des prix s’est tenue à la faculté de médecine, mercredi dernier, en présence du président de l’université, Mohamed Barkaoui, des doyens et directeurs des différents établissements ainsi que le gouverneur du Grand Casablanca. Les étudiants sont venus très nombreux féliciter les heureux gagnants. Ce sont 120 étudiants de sept établissements de l’Université qui ont été primés. Par niveau, 41 étudiants du cycle licence, 33 du cycle master, 10 DUT de l’Ecole supérieure de technologie, 14 ingénieurs et 22 étudiants du cycle doctoral. Par établissement, 28 prix ont été décernés à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales, 30 à la faculté des sciences, 21 à la faculté des lettres et sciences humaines, 8 à la faculté de médecine et de pharmacie, 5 à la faculté de médecine dentaire, 10 à l’Ecole supérieure de technologie (EST) et 18 à l’Ecole nationale supérieure d’électricité et de mécanique (ENSEM). L’objectif est d’enclencher une nouvelle dynamique d’émulation et de faire de l’opération un véritable rendez-vous annuel de l’université. L’école doit restaurer la culture de reconnaissance des talents. C’est d’ailleurs l’un des axes de la réforme de l’enseignement que défend corps et âme le ministre de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Ahmed Akhchichine. L’économie doit s’appuyer sur des leviers de l’innovation, qui ne peuvent venir que de la culture de compétition et d’excellence, a dit le ministre lors de la cérémonie de remise des prix de L’Economiste le 9 décembre dernier. Et cette démarche d’excellence passe nécessairement par la stimulation de l’initiative et l’excellence au lycée et à l’université, et l’institution de dispositifs et de procédures de détection des talents, selon lui.Jihane KABBAJ
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