. Ce prêt est destiné à l’instruction des adultes notamment sur les lieux de travail. Il est consacré au développement des connaissances et à l’innovationLes programmes et les aides à l’alphabétisation se poursuivent. Le dernier en date est le prêt accordé jeudi 26 septembre par la Banque Mondiale au Maroc. Au total, un montant de 4 millions de dollars a été consenti. Ce prêt, consacré au développement des connaissances et à l’innovation (LIL), est destiné surtout à promouvoir l’alphabétisation des adultes dans les communautés et sur les lieux de travail. En réalité, les chiffres sur le niveau d’analphabétisme demeurent alarmants. Du moins par rapport à la tranche des adultes (âgés de 16 ans et plus). Et ce en dépit des efforts fournis. Jusque-là, les programmes d’alphabétisation mis en place ont profité à plus d’un million de personnes. Selon l’institution, “la proportion d’adultes peu instruits dépasse 50% au Maroc, et le gouvernement s’est récemment fixé pour objectif de réduire de moitié le taux d’analphabétisme d’ici 2010”. Pour cela, il compte mettre en place des programmes basés sur de nouvelles approches de l’alphabétisation. Lesquels, s’ils s’avèrent efficaces seront étendus à l’ensemble du pays. Le prêt de la banque ciblera les ONG. Motif: les organisations non gouvernementales comptent un nombre d’inscrits plus élevé. Elles répondent au besoin des segments les plus pauvres de la population, et particulièrement des femmes et des filles en zone rurale, explique la Banque Mondiale. “Ce projet offre au gouvernement marocain la possibilité de collaborer avec des prestataires locaux de services d’alphabétisation, au sein des communautés et sur les lieux de travail. Et ce pour explorer de nouvelles méthodes d’enseignement et apprentissage et de nouvelles manières de gérer les programmes dans un cadre de plus en plus décentralisé”, indique Jeffrey Waite, spécialiste senior de l’éducation pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord de la banque. Et de poursuivre que “le gouvernement cherche aussi à trouver des méthodes qui garantissent un bon rapport coût- efficacité pour relever les niveaux d’instruction en améliorant les opportunités sociales et économiques offertes aux Marocains qui sont actuellement défavorisés”. Le LIL s’inscrit dans la stratégie d’aide de la Banque Mondiale au Maroc qui vise la réduction de la pauvreté, en particulier dans les zones rurales (www.leconomiste.com). Khadija MASMOUDI
Chère lectrice, cher lecteur,
L'article auquel vous tentez d'accéder est réservé à la communauté des grands lecteurs de L'Economiste. Nous vous invitons à vous connecter à l'aide de vos identifiants pour le consulter.
Si vous n'avez pas encore de compte, vous pouvez souscrire à L'Abonnement afin d'accéder à l'intégralité de notre contenu et de profiter de nombreux autres avantages.