
De gauche à droite, Ghassan Wazen, vice-président et directeur général de ACE Egypte, Patrick Raffort, président de la Fédération des garanties et des assurances affinitaires, Eric de Longcamp, consultant chez Qualité Management Conseil Organisation, et Pierre Bichot, avocat associé chez Cabinet Bichot Avocats. Notre consœur Anne Lavaud, rédactrice en chef de L’Argus de l’assurance, a tenu le rôle de modérateur pour ce panel
CARTON plein pour le rendez-vous de l’assurance, tenu à Casablanca. L’intérêt pour l’évènement organisé par la FMSAR (Fédération marocaine des sociétés d’assurance et de réassurance) ne s’est pas essoufflé au deuxième jour de son organisation. Les professionnels présents à cette grand-messe ont pu discuter des différents relais de croissance pour le développement de l’assurance. Les thèmes s’enchaînent et révèlent le lien entre le secteur et l’innovation, à l’image de l’assurance affinitaire. Ce concept a déjà fait ses preuves en Europe et commence à se faire connaître au Maroc. L’enjeu: adapter le contrat d’assurance aux besoins de la clientèle en intégrant plusieurs garanties. Concrètement, les produits allient assurance, assistance et service après vente. L’offre qui, à ses débuts, visait des activités bien distinctes, s’est aujourd’hui totalement démocratisée. Elle est désormais destinée à un large public et couvre dorénavant plusieurs produits de la vie courante. Dans le lot, l’assurance du téléphone mobile, les garanties de l’électroménager, ou encore les services liés aux cartes bancaires. Les professionnels semblent conscients des perspectives de ce marché en raison des possibilités infinies que propose la personnalisation. Les assureurs insistent au passage sur la nécessité de prendre en compte les spécificités de chaque région. «Ce qui peut être considéré comme succès dans un pays peut devenir une catastrophe dans un autre», affirme Ghassan Wazen, directeur général de ACE Egypte. Néanmoins, la réussite du marché de l’assurance affinitaire exige quelques préalables, sur le plan économique, technique et réglementaire. De l’avis des intervenants, le Maroc s’en sort plutôt bien sur le plan des règles du jeu juridique. «Le Maroc a réussi à éviter les pièges dans lesquels est tombé le législateur français», affirme Pierre Bichot, avocat associé du Cabinet Bichot Avocats. Celui-ci confirme que cet atout favorisera l’expansion de l’assurance affinitaire au Maroc, et ainsi devenir un tremplin pour l’ensemble du continent. Par ailleurs, le recours aux nouvelles technologies peut doper les perspectives de l’assurance affinitaire. La montée en puissance du BigData et des applications téléphoniques ouvre des possibilités infinies en matière de segmentation de l’offre et de la clientèle.
A. Lo
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