
Depuis son arrivée au pouvoir, Barack Obama ne cesse de rivaliser d’imagination pour sauver l’économie américaine en détresse depuis le krach financier de 2008. Il vient de proposer un plan de 300 milliards de dollars pour lutter contre le chômage
L’économie mondiale n’a pas plus souffert des attentats du 11 septembre que de la crise financière de 2008, dont les effets ont été radicaux. Spéculation, subprimes, krach financier… Depuis cette date, la reprise économique est anémique, les taux de croissance ralentissent dans la plupart des pays et le système financier oscille à nouveau au bord du gouffre.
Le choc du 11 septembre avait certes de quoi faire douter le plus optimiste des investisseurs, mais les USA, en dépit des 256 milliards de faillite, avaient réussi à garder le cap sans trop de dégâts. Au lendemain du tragique évènement, le soutien de l’opinion interne et externe, l’annonce des soutiens publics, les politiques monétaires, militaires et sécuritaires, les stratégies de relance, et la réouverture des marchés financiers après 4 jours, ont assagi les craintes en deux mois. Le PIB des Etats-Unis n’a baissé que de 0,5%, le taux de chômage de 1%, quant au taux de change du dollar, en forte hausse depuis fin 1999, il n’a subi qu’une très faible baisse en 2001. Dans la zone euro, le taux de croissance du PIB réel est passé de 1,6 % au second trimestre 2001 à 1,3%, environ, au 3e trimestre. Dans l’ensemble des pays en développement, la croissance est passée de 5,8% en 2000 à 4% en 2001, à cause de la baisse des importations des pays avancés. Mais l’économie des pays émergents comme celle de l’Europe centrale (3,8 à 3%) n’ont pas réellement souffert comme la Russie (de 8,5 à 5,8%.)
La refondation diplomatique en cours entre l’Occident et la Russie, teintée par l’exploitation du pétrole de l’Asie Centrale, pose le problème des relations économiques à long terme entre USA, Europe, Russie et Asie. La Russie manifeste clairement, depuis le 11 septembre, son désir d’une plus forte interaction avec l’économie UE et internationale. L'objectif est de profiter de nouveaux transferts technologiques privés, pour exploiter de manière plus productive ses immenses ressources, et de renforcer sa position internationale.
F. Z. T.
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