370 millions de DH pour la CMC de Fès-Meknès

L’objectif recherché à travers la création des Cités des métiers et des compétences (CMC) est de garantir une formation qualifiante et professionalisante de qualité, dans le cadre de la relance de la formation professionnelle.

C’est ce qu’a indiqué Saaïd Amzazi, ce mardi 23 février 2021, lors de la cérémonie de signature de 5 conventions relatives au renforcement et à l’amélioration des infrastructures de formation de la région Fès-Meknès. «Notre objectif est d’améliorer la formation professionnelle, garantir l’insertion des jeunes et renforcer la compétitivité des entreprises», souligne d’emblée le ministre de l’Enseignement supérieur. Les accords qu’il a d'ailleurs signés avec le wali de la région, le président du conseil régional de Fès-Meknès, la directrice de l'OFPPT, et les gouverneurs des provinces, totalisent des investissements de l’ordre de 915 millions de DH.

Dans ce montant, quelque 370 millions de DH iront à la réalisation de la CMC de Fès-Meknès. Situé à proximité de la gare ferroviaire de Fès, «ce projet sera lancé courant le mois d’avril ou au plus tard en mai», confie Loubna Tricha, DG de l’OFPPT. L’ambition étant d’opérer un saut qualitatif dans le domaine de la formation professionnelle et dans l’accompagnement de la dynamique de développement que connaît la région. Le démarrage des formations dans la CMC de Fès-Meknès est prévu en 2023. La CMC de Fès-Meknès comprendra des espaces pédagogiques avec des structures communes, utilisées par les stagiaires des différentes spécialités et outre des espaces de vie.

Tel un vrai campus, la CMC proposera un hébergement, de 580 lits, un restaurant et des espaces sportifs. Dans son programme, Tricha insiste également sur « l’actualisation et l’amélioration de l’offre en formation à Fès, Taza, Sefrou, et Karyat Ba Mohamed, en plus de la création d’un internat à Missour». Le but étant d’offrir un espace de formation de qualité au profit des stagiaires de la petite bourgade tout en assurant l’égalité des chances. Le projet de l’internat de Missour ainsi que la mise à niveau de 5 instituts de formation situés dans les provinces de Sefrou, Taza, Taounate, Fès et Meknès, nécessiteront quelque 94 millions de DH.

Par ailleurs, 80 millions de DH et 280 millions de DH iront respectivement à «la création et l’équipement de la cantine et de la cité universitaire Agdal», ainsi qu’à l’extension de 5 cités universitaires au niveau de la région Fès-Meknès. Y sont concernées les préfectures et provinces de Fès, Meknès, Taounate, Ifrane, Sefrou, Boulemane, et El Hajeb. «Nous nous mettons à la disposition des provinces pour rapprocher davantage nos idées et répondre aux besoins spécifiques et de manière précise de chaque localités», promet Tricha.

Y.S.A