Maintenant que M. Fouad Filali sert à tous de sacrifice expiatoire et que le fond de sagesse qui reste dans la culture des affaires a choisi de confier l'ONA à M. Mourad Chérif, il va falloir se mettre à retricoter ce qui a été démonté et qui s'appelle sérénité.
Depuis dix-huit mois en effet, le monde des affaires marocain en manque sérieusement. Or, justement la croissance, parce qu'elle consomme de l'adrénaline, n'a pas besoin d'avoir sur ses flancs des zones de gaspillage d'énergies où tout le monde tire sur tout le monde.
L'urgent maintenant est de sécuriser les groupes en favorisant le décroisement des participations. Mais c'est une urgence où il faut agir sans se hâter, parce que les économies des petits épargnants sont associées à ces groupes. Il y a là une responsabilité politique de la plus haute importance.
Les participations croisées, qui étaient une bonne solution dans les années 80-90, parce qu'elles rendaient contagieuse la modernisation du capitalisme marocain, sont devenues maintenant un facteur de déstabilisation stratégique: impossible d'avoir une politique s'il faut pour la mener obtenir le consensus des concurrents. C'est une évidence. Or, autre évidence, sans l'initiative stratégique des groupes, c'est la croissance du Maroc qui perd des points.
Nadia SALAH
L'Edito
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