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Paris : Le festival de Fès de la culture soufie présenté au Sénat ce samedi

Par L'Economiste| Le 16/03/2024 - 13:16 | Partager
Paris : Le festival de Fès de la culture soufie présenté au Sénat ce samedi

Fort engouement pour le festival de Fès de la culture soufie promu à Paris. Après une première présentation du programme de sa 16e édition, hier à la Maison du Maroc, l’équipe du festival est attendue ce samedi au Sénat français.

Près de 200 personnalités dont des journalistes, écrivains et autres ont confirmé leur présence à cette conférence qui rendra également hommage à Sami Ali, un grand ami du festival, professeur émérite de psychologie clinique disparu en 2022. «Nous constatons une forte demande pour l’édition 2024 qui poursuit le cheminement des versions précédentes, mais avec une programmation à la fois riche et variée», indique Faouzi Skali, président du festival.

Convié par la presse française (radios, TV, et journaux), l’anthropologue évoque «l’intérêt du soufisme, et de la culture de l’Islam en général, dans le rapprochement des peuples et des religions». Au-delà d’une manifestation culturelle inscrite au calendrier annuel des grands événements de Fès et du Maroc, le festival de la culture soufie prône la diffusion d’une pensée collective basée sur la tolérance, le respect, et le dialogue. Telles sont d’ailleurs les valeurs appuyées par SM le Roi qui a accordé Son Haut Patronage à cette 16e édition.

Prévu du 20 au 27 avril 2024 à Fès, l’événement se tiendra sous le thème «Connais-toi toi-même». Comptant sur le soutien indéfectible notamment des ministères de la Culture de la Jeunesse et des Sports, et des Habous et des Affaires Islamiques, l’Office National Marocain du Tourisme, la RAM, la Wilaya de Fès-Meknès et le Conseil régional du tourisme, ce festival esquisse un processus par lequel on traverse différents degrés d’approfondissement d’une conscience de soi, grâce à des tables rondes animées par des sommités, des ateliers et des expositions, mais aussi des soirées de chants soufis et de «Dikr» qui «célèbrent la créativité et le vivre-ensemble». «Les Marocains ont bien intériorisé depuis l’avènement de l’Islam, que l’essence de la religion consiste à purifier l’âme humaine de l’égoïsme, de la haine et de l’extrémisme, en se conformant aux bonnes mœurs et s’élevant au-dessus des tentations qui avilissent le cœur et l’intelligence à travers la retenue et le contrôle de soi, dans une quête du couronnement spirituel connu sous le terme de «Soufisme»», dit SM le Roi.

Devant un parterre d’intellectuels et de journalistes, Faouzi Skali a tenu à rappeler cet extrait du Message de SM le Roi Mohammed VI adressé aux intervenants de la première rencontre internationale Sidi Chiker des affiliés du soufisme. Des paroles de sagesse qui soulignent que «l’humanité a besoin de faire valoir les valeurs de tolérance, de solidarité, d’altruisme et de rejet des égoïsmes les plus farouches».

Évoqués au cœur de Paris, et au sein d’institutions prestigieuses (le Sénat et la Maison du Maroc), ces propos sonnent comme un autre signal du dégel des relations entre la France et le Maroc. Et ce, grâce à la «diplomatie culturelle».

DNES à Paris, Y.S.A