L'Administration américaine vient d’infliger un sérieux camouflet aux adversaires du Maroc. L’accord tripartite, Maroc-USA-Israël confirmant la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara, qui était dans les archives, a été publié sur le site du Département d’Etat.

Ce qui remet en selle le dossier et clôture définitivement les tergiversations qui dominent la scène politique régionale. Cette décision américaine anéantit surtout les manœuvres algériennes qui ont perdu beaucoup d’argent et d’énergie depuis l’investiture de Joe Biden. Leur objectif est de pousser le nouveau président à faire marche arrière sur le dossier de la marocanité du Sahara.

Dans ce contexte particulier, plusieurs observateurs étaient étonnés de constater que l’Espagne et l’Allemagne, pays démocratiques, n’allaient pas dans le sens de la vision américaine. Au lieu de cela, ils sont tombés dans le piège des généraux algériens, en orchestrant des manœuvres contre Rabat.

L’Allemagne l’a entrepris sur le dossier de la Libye où le Maroc s’est investi depuis quelque temps sur une solution politique entre Libyens. L’Espagne sur la question du Sahara en acceptant d’accueillir sur son territoire le chef du Polisario, sous une fausse identité. Un comportement de l’Etat, marqué par des pratiques de voyous, qui privilégient le faux et l’usage de faux.

Berlin comme Madrid doivent revoir leurs calculs. On n’attend pas d’eux une autocritique publique, mais au moins de faire preuve d’intelligence en matière de défense de leurs intérêts stratégiques. S’ils perdent le Maroc, ils ne vont gagner ni dans la région ni en Afrique. La pagaille provoquée en Espagne par l’épisode de Sebta est chargée d’enseignements.