. Une douzaine de galeries ouvertes au public de 21h30 à 1 heure du matin. Expositions diverses et variées d’artistes confirmés ou émergents La troisième édition de la «Nuit des galeries» est prévue vendredi 19 septembre. Ce parcours artistique nocturne, organisé par l’Institut français de Rabat et le ministère de la Culture, consiste à ouvrir aux visiteurs une série d’espaces artistiques pendant plusieurs heures, de 21h30 à 1 heure du matin. L’objectif, indique Nafissa Fellah, responsable communication au sein de l’Institut, est d’offrir aux R’batis l’occasion de se balader de galerie en galerie et de découvrir tout au long de la soirée de nouveaux espaces d’expression artistique et des artistes connus ou à découvrir. «La plupart des galeries participantes vont organiser des vernissages d’expositions et proposeront des buffets dans une ambiance conviviale et festive», explique Nafissa Fellah. De nouveaux lieux d’expositions ont répondu présent cette année. Il s’agit des galeries Mohamed El Fassi, La découverte, Bab Rouah, Bab El Kébir, Marsam, Nouiga, l’appartement 22, le Goethe Institut, le centre autrichien d’information, la Villa des Arts de Rabat, l’Institut Cervantès, l’espace culturel de l’ambassade de Croatie et l’Institut français de Rabat. Ce dernier prévoit ce soir-là un vernissage à l’occasion de l’ouverture d’une exposition de Philippe Picquart, intitulée «Le temps du Ramadan, chroniques d’une rupture». Trente jours durant, le photographe a suivi en images l’histoire d’un mois de Ramadan axé sur ce repas rituel, qu’il a partagé avec des familles mais aussi avec des personnes sur leur lieu de travail ou encore dans des institutions. Il présente aussi une exposition sur les mémoires urbaines. «Ce qui a guidé ma réflexion, ce sont les murs construits par l’homme, délaissés, taggés, salis, peints, achevés, inachevés…», explique Picquart. L’Institut Cervantès inaugure aussi le même jour une exposition sur «la guerre civile espagnole». Une trentaine de chroniques sur la bataille, écrites en espagnol et en arabe, organisées en 17 sujets, avec la description de lieux et de personnes, seront présentées. La galerie de l’Institut culturel italien présentera pour sa part le travail de Karam Sebastiano Cannarella, un artiste peintre sculpteur qui vit entre le Maroc et l’Italie. Converti à l’Islam, il a réalisé 1.300 tableaux portant sur les versets coraniques et 45 œuvres sur les hadiths. L’artiste associe en fait art et spiritualité, mysticisme et symbolisme. Au Goethe Institut, l’exposition présentée réunit des photographies issues de travaux d’étudiants allemands diplômés et sélectionnés par un jury renommé. Elles ont été présentées dans divers pays et ont fait l’objet d’une présentation aux «rencontres internationales de la photo» à Fès. Nadia BELKHAYAT
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