. Rénovation du parc, le locatif…. Près de la moitié des logements urbains âgés de plus de 20 ans DEUX études pour un secteur! Voilà qui attire les courroux du ministre de l’Habitat, des promoteurs immobiliers et du département des Finances. Le ministère de l’Habitat a commandité une étude auprès du cabinet Ernst &Young et celui des Finances auprès du cabinet McKinsey. La première cherche à donner de la visibilité sur 10 ans (2010/2020) et à relever les dysfonctionnements du secteur. La seconde consiste en un diagnostic pour le compte du Comité de veille stratégique. L’Economiste en a livré en exclusivité les premières conclusions (cf.www.leconomiste.com). L’avantage des deux études est d’enrichir le débat dans un secteur connu pour son opacité. Les calculs politiques ne sont pas non plus à écarter!Pour l’heure, le rapport d’Ernst &Young, en cours de finalisation, a établi un premier diagnostic du secteur et identifié les leviers à actionner pour résorber le déficit en logement estimé à 985.000 unités en 2008. Un déficit alimenté de façon croissante par l’habitat vétuste (+18% entre 2002 et 2008). L’analyse de l’existant fait donc ressortir la prédominance des maisons de type marocain, soit à hauteur de 70%. La part de ce type de logement varie entre 51% dans le Grand Casablanca et 91% dans la région de Guelmim-Smara. C’est surtout l’auto-construction qui domine avec 46% de logements achevés en 2007. A lui seul, ce mode opératoire atteint 100% dans les régions de Laâyoune-Boujdour, Sakia El Hamra et El Gharb-Chrarda-Béni Hsen.
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