
Les flux nets des IDE ont marqué une forte hausse sous l’effet de l’expansion des recettes qui ont pratiquement doublé. A fin février dernier, ces flux se sont établis à 9,1 milliards de DH contre 5,3 milliards à la même période de 2012
EFFET des mesures de défense commerciale ou baisse de la demande intérieure adressée au marché international? Sinon comment expliquer le recul fort prononcé des importations. Ces dernières ont chuté de 10, 8% au terme des deux premiers mois. Au total, la valeur des achats à l’extérieur a atteint 55, 13 milliards de DH contre 61.83 milliards à fin février de l’année dernière. Néanmoins, le déficit commercial, bien qu’allégé de 6 milliards de DH, affiche un niveau élevé puisqu’il avoisine la valeur totale des exportations.
Selon les données préliminaires de l’Office des Changes, le solde du commerce extérieur s’élève à 27,5 milliards de DH soit presque autant que la valeur totale de l’export (27,6 milliards de DH). L’amélioration de la balance commerciale provient essentiellement du recul des importations de produits énergétiques dont la valeur s’est repliée de 3,8 milliards de DH. La plus forte baisse a affecté l’huile brute de pétrole et le gaz alors que les importations de produits finis (gas-oils et fuel) ont plutôt marqué une hausse de 9,5%. Les produits d’équipement ont également régressé de 5,8% à 11,4 milliards de DH contre 12,1 milliards. Et la même tendance baissière a touché les produits alimentaires, les parties et pièces de rechanges pour voitures de tourisme ainsi que le fer et l’acier.
A l’export, la chute des ventes, bien que limitée à 3%, a touché des secteurs plutôt dynamiques. En tête figurent les phosphates et dérivés. Au total, le chiffre d’affaires à l’export de l’OCP a chuté de 16% à 5,3 milliards de DH contre 6,3 milliards à fin février 2012. Les chiffres de l’Office des Changes ne renseignent pas sur les volumes exportés mais la baisse provient probablement du repli des cours mondiaux dont la tendance devrait se poursuivre jusqu’en 2014. Surtout pour ce qui est de la roche. Autres secteurs dynamiques touchés par la chute de l’export, le câblage pour le segment automobile et l’industrie aéronautique. Le premier a vu ses ventes reculer de 10,6% alors que le second a perdu plus du quart de ses exportations. Seul point d’optimisme, la performance enregistrée par l’industrie de construction de voitures particulières dont le volume des ventes a explosé près de 70%. S’ajoutent aussi les produits de l’agro-alimentaire qui ont amélioré leurs sorties de 13,3%. A l’opposé, les agrumes, primeurs et produits de la pêche ont accusé des baisses significatives d’une période à l’autre. Il en est de même des transferts des MRE qui ont chuté de 2,9% à 8,7 milliards de DH.
A.G.
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