En dépit de sa 2e position en termes de sièges dans les régions, le PAM a damé le pion au PJD en remportant la présidence de 5 régions sur 12. Le parti a réussi à tisser des alliances qui lui ont permis de diriger des collectivités qui étaient dans le viseur de la formation de Abdelilah Benkirane. C’est le cas notamment de Casablanca-Settat, qui sera présidée par le patron du PAM, Mustapha Bakkoury, qui a battu le pjdiste Abdessamad Haikar. Si la course était serrée dans cette région, dans d’autres, le PAM a gagné haut la main. On peut citer l’exemple de Tanger-Tétouan-El Hoceima, où Ilyas El Omari a été élu président avec une majorité écrasante, avec des voix de conseillers de la majorité. A Marrakech, l’ancien ministre Ahmed Akhchichine n’a pas eu de concurrent. A l’issue de l’élection des présidents, le PJD s’est contenté de deux régions, à l’instar d’autres formations comme le RNI et l’Istiqlal. Le MP a eu droit à une seule région, Fès-Meknès, qui sera pilotée par son patron Mohand Laensar.