Morosité dans le microcrédit

Il n’y a pas que les TPME qui souffrent de la politique économique. Les microcrédits eux aussi sont touchés. Al Amana, de loin la première institution de microcrédit au Maroc, annonce un premier semestre morose qu’elle attribue à l’atonie de l’économie nationale, aux incertitudes liées aux élections, sans compter le recul agricole et la montée du chômage. Le risque, tout en demeurant très inférieur à celui des crédits bancaires ordinaires, a néanmoins augmenté d’un point, qui vient essentiellement des prêts ruraux. Al Amana pense revenir à son niveau normal de risque en "animant" ses réseaux, c’est-à-dire en étant plus présente auprès des emprunteurs.