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Aïd al Adha : Pas une affaire de riches

Par L'Economiste| Le 09/09/2016 - 09:58 | Partager
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Si la grande majorité des Marocains fêtent l’Aïd al Adha, une partie de la population aisée et instruite continue de se soustraie au rite du sacrifice. Près de 12% des ménages appartenant au 10% de la population la plus aisée ne sacrifient pas de mouton lors de l’Aïd al Ahda, contre moins de 2% pour les ménages appartenant aux 10% de la population la plus pauvre, indique le HCP. De même, 11,6% des chefs de ménage ayant un niveau d’enseignement supérieur s’inscrivent dans cette tendance, contre 4% pour ceux sans niveau d’instruction. Globalement, le non-accomplissement de ce rituel est plus souvent le fait des ménages citadins et individuels. En effet, 5,9% des ménages urbains ne sacrifient pas de mouton contre 2,5% des ménages ruraux. Cette proportion atteint 46,5% chez les ménages individuels. A noter que la proportion de ménages ne sacrifiant pas de mouton a toutefois légèrement baissé à 4,7% en 2013, contre 5,2% en 2000/2001.