. La dette sera réduite à 5 milliards d'euros en 2004Le groupe français de médias et de télécommunications Vivendi Universal (VU) table sur un désendettement massif en 2003 et 2004 pour réduire sa dette à moins de 5 milliards d'euros fin 2004, contre 13,7 milliards d'euros en juin 2003.Le groupe français a par ailleurs annoncé hier mercredi 24 septembre un résultat d'exploitation en hausse de 20% à 1,677 milliard d'euros au premier semestre 2003 et confirmé ses prévisions de retour aux bénéfices hors éléments exceptionnels en 2003. Il a annoncé également une amélioration de ses performances enregistrées durant le premier semestre 2003 grâce à la téléphonie.VU a réduit significativement son endettement en cédant ses participations dans son ancienne filiale Vivendi Environnement (VE, devenue Veolia Environnement) au cours de l'année 2002.A souligner que VE a signé récemment un accord avec le géant américain General Electric (GE) pour la fusion de sa filiale américaine dans le divertissement VU Entertainment (hors musique et jeux vidéo) avec la filiale de GE dans la communication NBC. En outre, le groupe français recevra 3,8 milliards de dollars en liquide, ce qui confortera sa trésorerie, et GE prendra à sa charge la dette de 1,6 milliard de dollars de VUE. L'opération devrait être finalisée avant la fin de l'année.Depuis le début de l'exercice 2003, hors projet VUE/NBC, VU a cédé pour 3 milliards d'euros d'actifs (valeurs d'entreprise). Avec le projet VUE, il devrait atteindre largement l'objectif qu'il s'est fixé pour l'exercice en cours.Pour restructurer sa dette et rallonger sa maturité moyenne, VU a réalisé les opérations suivantes: placement de 1,2 milliard d'euros d'obligations à haut rendement en avril 2003 et obtention d'une facilité bancaire de 2,5 milliards d'euros sur trois ans. D'autres opérations ont été réalisées par le groupe. Il s'agit notamment d'un placement à haut rendement de 1,35 milliard d'euros, d'une modification des conditions des obligations échangeables en actions ordinaires, etc.Synthèse L'Economiste
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