L’Iran s’attend à de nouveaux problèmes dits «marginaux», bien qu’il ait annoncé avoir répondu à toutes les “questions sérieuses” sur ses activités nucléaires. Avec l’approche de la réunion de l’AIEA (agence internationale de l’énergie atomique), les craintes se multiplient. Pourtant et deux semaines avant une nouvelle session de l’AIEA sur le nucléaire iranien à Vienne, Hamid Reza Assefi, porte-parole des Affaires étrangères, a déclaré que “les questions sérieuses ont trouvé leur réponse et il n’y a plus d’ambiguïté”. L’Iran est “quasiment assuré que le rapport de l’Agence ne fournira aucun prétexte pour envoyer le dossier (iranien) au Conseil de sécurité” de l’Onu, comme le voudraient les Américains en vue de sanctions internationales contre Téhéran, croit-il. Cependant, souvent avant une réunion de l’AIEA, des problèmes peuvent surgir. En effet, l’Agence a été intriguée par la démolition d’installations industrielles à Lavisan, un faubourg de Téhéran. Les Etats-Unis ont accusé l’Iran, sur la foi de photos satellites, de les raser pour faire disparaître des traces d’activités suspectes. L’Iran a répondu avoir récupéré des terrains militaires pour créer un parc.Rappelons que l’AIEA enquête depuis début 2003 pour s’assurer que la République islamique ne fabrique pas l’arme atomique sous le couvert d’un programme nucléaire civil. Au cours de ses précédentes sessions, l’AIEA a régulièrement pointé les dissimulations, les contradictions ou les manquements de l’Iran à ses engagements.Synthèse L’Economiste
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