Lafarge France prévoit «une nouvelle année de progrès pour 1999», a indiqué mercredi son président Bertrand Collomb.
Le groupe, qui intégrait pour la première fois en 1998 le Britannique Redland, leader mondial de la tuile et de la toiture, a annoncé un bond de 26% de son bénéfice net en 1998, à 3,059 milliards de Francs.
L'intégration de Redland a participé à hauteur de 350 millions de FF dans le résultat net après frais financiers et à 2,4 milliards de FF dans le résultat d'exploitation.
Ce dernier a grimpé de 63% l'an dernier, à 9,164 milliards de FF.
Pour 1999, le groupe prévoit un important programme de développement dont l'enveloppe d'investissement se situerait dans la fourchette de 6 à 8 milliards de FF.
Parallèlement, Lafarge poursuivra son ouverture internationale, notamment dans les pays émergents.
En témoigne l'acquisition récemment annoncée du premier groupe sidérurgique indien, Tata Iron and Steel Co (TISCO), pour 129,4 millions de Dollars. «Mais nous saisirons également les opportunités sur les pays mûrs», a ajouté M. Collomb.
En 1998, les investissements avaient atteint un niveau très important, avec 12,2 milliards FF consacrés au développement, dont 1,6 milliard en interne.
Malgré la crise, l'Asie a raflé 3,3 milliards de ces investissements.
Le groupe continue d'avoir de grandes ambitions dans la zone.
Dans ses perspectives, il compte se renforcer en Chine avec des investissements totaux proches de 200 millions de Dollars.
Sur l'Amérique latine, le groupe est plus pessimiste et avoue avoir enregistré une récession au Brésil et au Venezuela, et une stabilité au Honduras.
Youssra MAHFOUD (AFP)
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