. Il s’agit de la reconversion par l’Espagne d’une partie de la dette marocaineL’Espagne a reconverti 550 millions de DH de la dette du Maroc à son égard en investissements publics dans la région d’Al Hoceïma. Cette dernière, frappée par un violent séisme en février dernier, continue encore à recevoir une aide internationale consistante. Les investissements publics espagnols seront destinés à la reconstruction de la région où le tremblement de terre a fait plus de 600 morts et détruit plusieurs localités, dont la petite ville d’Imzouren. Cependant, l’opinion publique locale, voire nationale, continue à s’interroger pourquoi les autorités locales ont refusé de recevoir les vingt-deux millions de dirhams collectés par la communauté marocaine établie en Hollande en faveur des sinistrés d’Al Hoceïma.Par ailleurs, selon des sources concordantes, certaines autorisations de construire ont été distribuées dans la région, notamment dans les localités d’Izemmouren d’Aït Kamra. Pendant ce temps, de nombreux citoyens reçoivent des fins de non recevoir à leurs demandes. Les autorités compétentes invoquent toujours le fait que les plans antisismiques ne sont pas encore prêts. Soit donc 6 mois après le séisme. Autre sujet d’inquiétude pour les populations d’Al Hoceïma, les fréquentes descentes de la police contre les diplômés chômeurs en sit-in depuis plus de deux mois au siège de l’Union marocaine du travail, sis au Boulevard Abdelkrim Al Khattabi. J. E. H.
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