Pr. Hassan Esmili a été professeur de linguisitque aux universités de Rabat, de Fès, d’Aix et de Toulouse. Il est auteur de plusieurs publications, notamment en sociolinguistique. Il est doyen-fondateur de la faculté des lettres et des sciences humaines de Ben Msik, connue par le rôle accordé à la culture à l’université et par la création de plusieurs événements nationaux et internationaux dont le Festival international du théâtre universitaire de Casablanca (FITUC). Il a été directeur du pôle «études et recherche» au Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS). A ce titre, il a été impliqué dans plusieurs recherches en éducation et dans l’élaboration de la vision stratégique 2015-2030
Israël entre démocratie, suprémacisme et ethnicisme
«L’unique démocratie du Moyen Orient»: cette phrase est un leitmotiv des israéliens. Ils s’en servent sans modération pour marquer leur singularité par rapport à tous les pays arabes et même au-delà. Si cette affirmation peut être vraie par certains aspects, il n’en demeure pas moins que l’Etat d’Israël présente d’autres particularités qui la relativisent sensiblement: la genèse de sa création, le soutien international inconditionnel, matériel et moral, dont il bénéficie, sa dimension coloniale et ses rapports avec ses colonisés, la nature des guerres qu’il mène, etc.