L’apparition d’un foyer de contamination à la prison locale de Ouarzazate a tiré la sonnette d’alarme sur les risques au niveau des autres établissements pénitentiaires. D’où l’importance des dépistages menés auprès de la population carcérale, dont les résultats viennent d’être annoncés.
Ces tests ont concerné des détenus, des fonctionnaires de l’administration pénitentiaire, mais également les agents des sociétés de catering. Il en ressort que les cas confirmés concernent pour l’instant 3 régions.

A commencer par Drâa-Tafilalet, avec la prison locale de Ouarzazate. Les derniers chiffres annoncés par la Délégation générale à l’administration pénitentiaire (DGAPR) font état de 241 cas positifs au sein des détenus et 62 parmi les fonctionnaires.
Parallèlement, les tests ont permis d’écarter 382 détenus dont les tests sont négatifs. Les résultats de 30 autres fonctionnaires ne sont pas encore connus. Des analyses ont été également réalisées auprès d’un échantillon parmi la population des autres prisons de la région, mais se sont avérées négatives.
La 2e région la plus touchée est celle de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma. A la prison locale Tanger 1, trois cas positifs sont annoncés parmi les détenus et deux parmi les fonctionnaires. Un 2e test de validation a été effectué, dont les résultats seront bientôt annoncés.
Dans la même région, les dépistages menés dans la prison locale de Ksar El Kébir ont permis d’identifier 4 cas de contamination parmi les fonctionnaires et 3 cas parmi les détenus. La direction de cette prison a annoncé la rémission de 2 fonctionnaires atteints. Les analyses réalisées dans les autres établissements de la région n’ont pas permis d’identifier d’autres contaminations. La 3e région la plus touchée est celle de Marrakech-Safi, particulièrement au sein de la prison locale de l’Oudaya.
Trois cas positifs sont annoncés au niveau de cet établissement. Il s’agit de fonctionnaires qui ont été diagnostiqués lors des tests réalisés au moment de la rotation bi-hebdomadaire des agents de la DGAPR. Pour l’instant, les régions regroupant les grands établissements pénitentiaires semblent épargnées.
C’est le cas notamment de Casablanca-Settat, qui abrite 13 prisons, dont ceux de Aïn Sebaâ, Aïn Borja, El Adir à El Jadida… Au total, cette région totalise 15.788 détenus et 1.474 fonctionnaires. Les tests effectués au niveau de l’ensemble des prisons de la région sont négatifs, selon la DGAPR.
M.A.M.
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