
Entreprendre en temps de crise peut paraître une idée saugrenue. Avec une croissance économique au ralenti, des entreprises en arrêt d’activité, un taux de chômage en hausse... les répercussions de la crise sanitaire ne font que dissuader les porteurs de projets.
Paradoxalement, cette période peut aussi être une belle opportunité pour entreprendre. C’est du moins sur quoi s’accordent les intervenants du Webinar organisé le 22 avril par le groupe ISCAE, sous le thème: «Innovation & Entrepreneuriat digital en période de crise», transmis en Live sur les réseaux sociaux (YouTube & Facebook).
Selon eux, lancer une startup en période de crise pourrait être gage de succès, à condition que le projet soit très innovant et que le modèle soit bien réfléchi afin qu’il puisse se positionner sur une niche très porteuse. «Cette crise va redistribuer les cartes.
Les secteurs de la logistique & distribution, du commerce, de la digitalisation vont être porteurs. Avant la crise, seuls 80% des dirigeants avaient pris conscience de l’importance de la transformation digitale, aujourd’hui ils ont bien compris, à la dure, l’intérêt de la digitalisation», souligne Meriem Zairi, présidente de la commission startup & entrepreneuriat à la CGEM et directrice de la région Mena SEAF.
«Les secteurs de l’éducation et de la santé connaîtront eux aussi des changements et auront besoin d’innovation», rajoute-t-elle. Le confinement a, quant à lui, fait apparaître de nouvelles méthodes de travail et d’enseignement. Ce qui représente une belle opportunité pour les éditeurs de logiciels de travail à distance. Dans une telle conjoncture, les investisseurs seront plus à la recherche de ce type de startup.
«Entreprendre est vraiment une solution. L’incertitude plane auprès des ressources humaines. La moitié est inquiète du maintien de son poste. C’est le meilleur moment pour les porteurs de projet de se lancer», indique Hassan Bahej, DG d’IBM Maroc et membre du conseil d’administration de l’Apebi.
Toutefois, entreprendre en pleine crise reste très laborieux. L’une des grandes difficultés est de convaincre les investisseurs et les pourvoyeurs de fonds à avoir confiance en votre projet. En plus de venir avec un projet innovant et agile, un travail fignolé du business plan et du discours commercial est primordial pour persuader.
T.E.G.
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