
C’est en grande pompe que l’Académie régionale de l’éducation et la formation de l’Oriental (AREFO) a célébré, vendredi dernier, la meilleure performance régionale au baccalauréat. Ses élèves sont classés premiers, devançant les autres régions, au terme de l’année scolaire 2015-2016. Sur un total de 23.958 candidats ayant passé l’examen, 13.869 ont décroché leur bac. Ce qui représente un pourcentage de 67,56%, alors que la moyenne nationale est de 61,72%. Les filles continuent, pour la cinquième année consécutive, de battre les garçons. Leur pourcentage de réussite est de 70,57% contre 64,52% pour les garçons. Le nombre des repêchés lors de la session de rattrapage est de 3.469 dont 70,57% de filles.
Idem pour la première moyenne de la région, obtenue par l’élève Khouloude Zerouali de la branche sciences physiques du lycée Essalam, avec une note de 18,94. «Ce résultat est le fruit de l’implication du corps enseignant et des élèves, dans le cadre d’une approche participative initiée par l’Arefo.
Les cours de soutien et de révision dispensés gratuitement dans certains lycées, comme celui de Sidi Driss à Oujda, aboutissent à des résultats probants», confie à L’Économiste Mohammed Dib, directeur de l’Arefo. Autre élément de satisfaction, les premières moyennes au niveau des huit provinces de l’Oriental ont été obtenues par des élèves poursuivant leurs scolarités dans des lycées périphériques. Une performance qui pousse à la réflexion, sachant que ces établissements sont souvent moins bien lotis en infrastructures et en moyens humain qu’en milieu urbain.
En matière de gestion des notes et du contrôle continu, les suivis sont pilotés par les Centres régionaux des systèmes d’information (CRSI). Ces derniers se chargent du volet informatique et technique des examens du baccalauréat. Plusieurs tâches leur sont attribuées, dont la gestion des différentes plateformes des candidats, ainsi que «Massar» pour les scolarisés. «Les CRSI s’occupent également de la gestion des centres d’examen, de la correction, de l’envoi des convocations, de la distribution des candidats sur les centres d’examen, de la saisie des notes, leur collationnement, la gestion des fraudes, la publication des résultats sur les plateformes ta3lim.ma et Massar, sans compter l’impression des diplômes et des relevés des candidats admis», explique Ahmed Bekkaoui, responsable de ce centre.
Une fois ces étapes franchies, les données collectées sont envoyées au département de l’Enseignement supérieur et aux autorités locales.
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