
La grande enquête L’Economiste-Sunergia sur le salaire des cadres apporte un vent d’optimisme pour les recrutements. Si 64% des employeurs interrogés ont l’intention d’embaucher, 62% l’ont déjà fait en 2020.
Après une année douloureuse, tous les espoirs sont permis.Véritable observatoire des politiques salariales au Maroc, l’enquête détaille et analyse une vingtaine de profils, l’évolution des fonctions, les salaires, les gratifications et divers avantages. Globalement, en dépit d’un contexte difficile, la rémunération des cadres semble avoir été contrôlée.
Une des grandes tendances lourdes qui ressort a trait aux réadaptations stratégiques qui devront s’opérer au sein des structures. Le Covid a été un accélérateur de changement et de transformation des nouveaux modes de travail. Ce contexte a aussi démontré l’importance de la qualité de la gouvernance et de la gestion du capital humain.
Il appelle les entreprises à repenser durablement leur organisation, en s’appuyant sur des collaborateurs-acteurs, cette fameuse «intelligence collective» dans un nouvel univers où le travail à distance a encore de beaux jours devant lui.
La pandémie a posé son empreinte, poussant au renforcement de profils comme le DG, le DAF, le DRH, qui se sont retrouvés en situation de tension permanente, ou encore le grand retour des cost-killers. Ces «warriors» en col blanc qui vont à la chasse aux coûts. Crise économique oblige.
C’est aussi la seule enquête qui dresse le portrait des salaires des hauts fonctionnaires: cartographie de la fonction publique, réalité sur les rémunérations des ministres entourées de fantasmes ou encore les multiples avantages des diplomates.
Ce sont toutes ces pratiques, ces bouleversements, ces nouvelles formes d’organisation et de collaboration que dévoile cette grande investigation.