×
Dernière chance
Dernière chance Par Mohamed CHAOUI
Le 08/11/2024

Le dossier de l’intégrité territoriale s’accélère. Dans son dernier discours à l’occasion du 49e anniversaire de la Marche verte, SM le Roi Mohammed VI a... + Lire la suite...

Recevoir notre newsletter

SIAM : le miel marocain sur les tables européennes

Par L'Economiste| Le 24/04/2024 - 10:38 | Partager
SIAM : le miel marocain sur les tables européennes

Les apiculteurs marocains conquièrent un nouveau marché. Désormais, leur miel pourra être importé par l’Europe. Lors du Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM) à Meknès, la Délégation de l’Union européenne au Maroc et le Ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts ont célébré, mardi 23 avril 2024, sous la présidence du ministre de tutelle, Mohammed Sadiki, et l’Ambassadrice de l’UE au Maroc, Patricia Llombart Cussac, l’ouverture du marché de l’UE aux importations du miel marocain.

Cette célébration fait suite à la récente inscription du Maroc, en février 2024, sur la liste des pays depuis lesquels le miel peut être importé dans l’UE. Grâce à cette nouvelle opportunité, les producteurs du secteur apicole pourront désormais accéder au plus important marché mondial du miel. Même si l’UE reste l’un plus gros producteurs mondiaux de miel, elle doit importer jusqu’à 40% de sa consommation, qui au total dépasse le milliard d’euros en valeur (plus de 10 milliards de DH). Il s’agit d’une vraie opportunité pour les apiculteurs marocains.

« Le partenariat entre l’Union européenne et le Maroc est un partenariat gagnant – gagnant et l’ouverture du marché du miel aux producteurs marocains le symbolise bien: les apiculteurs marocains vont pouvoir bénéficier d’opportunités économiques considérables et les consommateurs européens vont pouvoir découvrir des miels aux nouvelles saveurs grâce au savoir-faire et à la richesse naturelle du Maroc», a déclaré Patricia Llombart Cussac. « Le travail des apiculteurs est essentiel, tant pour notre plaisir gustatif que pour l’ensemble de l’agriculture et la biodiversité du Maroc », a-t-elle ajouté.