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Notation, Croissance, Réformes… Ce qu’en dit S&P

Par L'Economiste| Le 08/04/2018 - 22:20 | Partager
Notation, Croissance, Réformes… Ce qu’en dit S&P

Du bon et du moins bon pour le Maroc dans la dernière évaluation de Standard & Poor's (S&P). L’agence de notation américaine a confirmé la note souveraine du Maroc à BBB-/ A-3 avec perspectives stables. Elle estime que la note du Maroc pourrait être améliorée "si la transition vers un régime de change plus flexible […] entraîne une croissance économique moins volatile et plus inclusive ; et améliore le PIB par habitant nettement au-dessus de nos attentes actuelles". En revanche, S&P pourrait abaisser la note du Royaume "si le gouvernement s'écarte du plan d'assainissement budgétaire en cours, entraînant une augmentation substantielle des niveaux de la dette publique par rapport à nos prévisions […]".

Sur le volet de la croissance, S&P s’attend justement à une progression du PIB "proche de 4% entre 2018 et 2021". Cette année, la croissance devrait toutefois se situer à 3,1% contre 4,6% en 2017. "La demande extérieure restera globalement favorable avec une reprise progressive de la production non-agricole", indique l’agence. Le Maroc devrait ainsi bénéficier d’une bonne évolution de son PIB dans les trois prochaines années "à moins qu’il ne subisse des chocs économiques externes, notamment en raison du risque accru de protectionnisme mondial". Le Royaume reste le pays qui affiche le plus bas PIB par habitant parmi les pays notés BBB-/A-3, selon S&P.

Au sujet des réformes, S&P parie sur davantage d’investissements directs étrangers (IDE) grâce au plan d’accélération industrielle. Elle s’attend ainsi à ce que le Royaume "diversifie davantage son économie" en continuant à développer les secteurs de l'automobile, de l'aéronautique, de l'électronique et des énergies renouvelables. Sur le déficit budgétaire, S&P estime qu’un niveau de 3% du PIB reste "réalisable" pour le gouvernement.